Grande exposition sur les Traces du Sacré au Centre Pompidou

Au terme de ce qu’on a coutume d’appeler le « désenchantement du monde », une partie de l’art moderne s’est inventée dans un paysage de croyances bouleversées qui continue de participer à l’invention des formes contemporaines.

Dans un parcours qui embrasse toute l’histoire de l’art du 20e siècle, de C.D. Friedrich à Kandinsky, de Malevitch à Picasso et de Barnett Newman à Bill Viola, l’exposition veut donc interroger la manière dont l’art continue de témoigner, dans des formes souvent inattendues, d’un au-delà de l’ordinaire des choses et demeure, dans un monde tout à fait sécularisé, la voie profane d’une nécessité irrépressible d’élévation A travers une large sélection de peintures, de sculptures, d’installations et de vidéos, Traces du Sacré rassemble quelque 350 oeuvres majeures dont de nombreuses pièces inédites en France, de près de 200 artistes de renommée internationale.

Le jeu affirmé de la pluridisciplinarité, autour de Traces du Sacré, met en oeuvre toutes les composantes du Centre Pompidou – Vidéodanse, les Cinémas, les Revues parlées, les Forums de société, les Spectacles vivants, l’Ircam et la Bibliothèque publique d’information – pour offrir en regard de l’exposition des films, des vidéos, un spectacle, des concerts, un cycle de conférences et un colloque littéraire. Caractéristique de l’Homo sapiens, l’apparition de l’art s’est faite, dès la préhistoire, en conjonction étroite avec nos interrogations fondamentales sur les questions de l’être, du provenir et du devenir. Ce lien entre l’inquiétude spirituelle et la création a été approfondi par toutes les grandes religions. Or, dès le 18e siècle, en Occident, la relation entre l’art et le religieux s’est profondément modifiée. La Réforme, l’essor du capitalisme, les idéaux des Lumières, le culte de la raison, le développement des villes débouchent sur ce que Max Weber a appelé «le désenchantement du monde». Parallèlement, le sentiment du retrait du divin exprimé par les artistes romantiques, puis l’annonce de la mort de Dieu par Nietzsche à la fin du 19e siècle ainsi que le début de la psychanalyse, les avancées de la physique et le marxisme, conduisirent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création et par conséquent sa relation au religieux. C’est dans ce paysage de croyances bouleversées que naît l’art moderne. Si, au cours de ce long processus, la sécularisation de la société délivra les artistes de leur sujétion aux églises, cette crise religieuse ne signifia pas la disparition du questionnement métaphysique. La thèse de cette exposition est qu’une partie de l’art moderne et contemporain s’est inventée à partir de ces préoccupations. L’objectif de cette exposition est donc d’explorer les significations de la rémanence de ce questionnement pendant tout le XXe siècle et de montrer que – clef indispensable pour la compréhension de l’histoire de l’art moderne – il continue de participer à la création des formes contemporaines.  www.newspress.fr

HOMARDS SAUVAGES DE ROSCOFF

4 homards de Roscoff de 500 g chacun, 3 pommes granny-smith, 200 g de beurre (dont 150 g ramolli), 15 cl de lait de coco, 1 cuillère à soupe de curry de Madras, 1 cuillère à café de sel. Mélangez 150 g de beurre ramolli avec le lait de coco, le curry de Madras et 1 c. à café de sel Maldon. Mettez au frais pour que le beurre au curry se raffermisse.

Préchauffez le gril du four. Epluchez les pommes, coupez-les en cubes et faites-les sauter dans une poêle anti-adhésive avec les 50 g de beurre restant jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Coupez les homards en 2, retirez le filet noir (l’intestin) et disposez-les sur la lèchefrite du four. Recouvrez-les de beurre au curry et faites-les griller 5 mn. Servez les homards bien chauds entourés de pommes sautées. Il est préférable de cuisiner des homards vivants. Si cela vous chagrine de les trancher vivants, mettez-les avant 15 mn au congélateur, le froid les anesthésiera. Ne placez pas la lèchefrite trop près du gril afin que les homards aient le temps de cuire.

Seeing Sounds – N*E*R*D*

Vous connaissez bien l’histoire des Neptunes, mais le trio N*E*R*D* comprend Pharrell Williams, Chad Hugo, et leur ami d’enfance et artiste à part entière, Shae Haley. « Les Neptunes c’est notre job, N*E*R*D* c’est ce que nous sommes. C’est notre vie, » assure Pharrell. L’album est un savoureux mélange de beats hip-hop et de riffs rock, de rythmes crunk déchainés et de musique soul. Seeing Sounds est un manifeste rassembleur, un son éloigné des carcans réducteurs des étiquettes musicales traditionnelles. CD avec un goodie exclusif colette (un t-shirt BBC pour les 50 premiers acheteurs), à partir du 9 juin eshop www.colette.fr

Let’s reinvent the game par Lacoste

Pour fêter ses 75 ans, Lacoste lance un spot futuriste très réussi accompagné d’un site dédié. Objectif : partager avec les internautes leur vision du tennis dans 75 ans. Reprise et délaissée par de nombreux mouvements, Lacoste est aussi bien portée par Justin Timberlake que par Nicolas Sarkozy, la marque au crocodile se cherche et revient donc aux fondamentaux avec un spot TV faisant la part belle au tennis. Derrière le spot publicitaire futuriste, on trouve un site intéressant comprenant un univers de citations d’internautes et plusieurs vidéos. Le premier élément intéressant du site est l’espace « share your vision » qui propose aux internautes de partager leur vision du tennis en 2083. On entre alors dans un espace en trois dimensions où arrivent, du fond de l’écran, des citations d’utilisateurs. A chaque survol, une voix déshumanisée répète les phrases, plongeant ainsi l’internaute en plein dans le futur tel que l’imagine Lacoste. (…) Roland Crepeau www.culture-buzz.fr

Life in a pocket par Hermès

Dès la fin du mois de juin en boutiques, Hermès lancera en boutique la cravate « Life in a pocket ». Une partie des bénéfices des ventes de cette création spéciale sera reversée à Sidaction. La cravate en soie tissée s’orne d’un ruban rouge et cache une poche secrète où glisser un préservatif. Le message est clair : « Sortez couvert ! ». La cravate « Life in a pocket » sera vendue au prix de 135 euro. J.DLR. www.vogue.fr