Voilà un titre qui ne veut absolument rien dire. En réalité ce billet devait s’intituler branlette et verbiage, mais pour des raisons de bienséance j’ai finalement opté pour ce titre sibyllin. L’objet de mon courroux puisqu’il s’agit tout de même de vindicte est celui qui incarne l’indispensable « caution des médias », qui se retranchent toujours derrière sa soi disant compétence pour faire avaler au peuple les couleuvres : le fameux expert (à ne pas confondre avec le consultant qui est la plupart du temps un sportif à la retraite). Son analyse n’est pas plus pertinente que celle de quiconque aurait quelques connaissances sur le sujet abordé, mais sa présence rassurante et autorisée est de nature à crédibiliser les propos lors de débats, reportages, émissions spécialisées auprès d’un public toujours moins concerné.

Pour ma part je suis las d’entendre ces mecs pratiquer à haute dose l’onanisme intellectuel, en prenant grand soin comme je le fais actuellement d’utiliser un vocabulaire sciemment imbitable pour noyer leurs médiocres propos. Concrètement ce serait bien de faire évoluer ces interventions et de permettre à de vrais professionnels compétents en activité et conscients de leur valeur ajoutée d’apporter leur vision sans craintes de représailles, mais la réalité économique étant indiscutable, ce n’est pas demain la veille qu’hors du cénacle privé nous aurons le droit d’entendre de vraies et pertinentes expertises.