Playlist JetSociety – Spotify

Playlists de l'été ?

DOM – Living in America  DIAMOND RINGS – Something Else  PANIC! AT THE DISCO – Let’s Kill Tonight  LITTLE DRAGON – Night Light  PATRICK STUMP – Spotlight (Oh Nostalgia)  FOUNTAINS OF WAYNE – Richie and Ruben  WAVVES – King of the Beach  DURAN DURAN – All You Need Is Now  ALEX WINSTON – Don’t Care About Anything  CAT’S EYES – Face in the Crowd  THE VACCINES – Wrecking Bar (Ra Ra Ra)  OH LAND – Wolf & I  GIVERS – Ceiling of Plankton  AUSTRA – Lose It  UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA – How Can You Luv Me  HOORAY FOR EARTH – No Love  THE HEAD AND THE HEART – Lost In My Mind  THE NAKED AND FAMOUS – No Way  FLORENCE AND THE MACHINE – Cosmic Love (Live) SLEIGH BELLS – Infinity Guitars  EISLEY – The Valley

The Weeknd – House of Balloons Bad Meets Evil – Hell: The Sequel Frank Ocean Nostalgia Ultra Wiz Khalifa Rolling Papers Toro Y Moi Underneaththe Pine

& bien d’autres !

Early adopter of the year : La meilleure playlist ? KITSUNE MAISON 3

14 titres pour danser en 2007. Avec Digitalism, Klaxons, Simian Mobile Disco, Fox’n’Wolf, Oh No! Oh My!, The Whip, Gossip, Metronomy, Soulwax…

ANIMATION KITSUNE x VOGUE.FR L’UNANIMITE ! De sacrés découvreurs de talents.

TRAX Il reste quoi comme dénicheur de nouveautés, à part les trois clubs les plus hype du coin, ceux ou les not on the guest list ne rentreront jamais? Myspace? Trop de monde. Les disquaires indépendants? Le quidam lambda n’a pas la patience de fouiller les bacs à vinyles (…). La maison Kitsuné, finalement, est en bonne position, et prend le relais avec une superbe dose de culot. MAGIC Un sans-faute pour la sélection electro-rock du label parisien Kitsuné. (…) toute une nouvelle vague redonne de l’élan à l’indie-dance. LES INROCKS Les compilations a thème de Kitsuné sont des must pour toute discothèque qui se respecte. MIXTE Tellement « branché » qu’on aurait aimé en dire un peu de mal. Et bien non, cette sélection est pointue mais vraiment généreuse. LETS MOTIV Si tous ces noms ne vous disent rien, il est grand temps pour vous d’aller chasser le renard.

NME Typique. On a besoin d’un label franco-japonais pour rassembler les meilleurs espoirs indie, rock, electro-house ou rave qui font de 2007 une année à surveiller. TIMEOUT LONDON Rassemblant des artistes tendance qui font mal, Kitsuné fait tout le travail pour vous. DJ MAG Les Kitsuné Maison sont tranquillement devenues une institution I-D Your party soundtrack – remixes of Klaxons, The Gossip, Simian Mobile Disco – in one shiny disc.

THE SUNDAY TIMES STYLES 2006 has seen Kitsuné – the fiendishly hip rock-rave-acid-hop label – document and dictate the zeitgeist like no other imprint out there. BBC (check the album mix above)
Kitsuné creates the best sequel since the Empire Strikes Back.

MIXMAG Totally essential, totally disposable – welcome to the 21st century. FACT A

Hey Hey My My – Slow

Hey Hey My My – Slow

Après ‘Amber Alerts’ et ‘High Life’, ballades psychédéliques déstructurées accompagnées de clips rêveurs et fantasmatiques, le duo parisien Hey Hey My My présente « Slow » un single rock nuageux, rythmé et explosif, accompagné d’un clip poétique au ralenti. Leur nouveau disque High Life est prévu pour février 2023.

Hey Hey My My - Slow

Réalisé par Romain Clisson (Gaël Faye, Peter Von Poehl, Ben Mazué) au studio Durango, l’album conjugue les mélodies hors-pair du duo avec une production puissante et minutieuse. Après le single « High_Life » (Nombreuses playlists DSP, Webradio Ouifm, Playlist FiP, Clip sur M6/W9/MTV Hits), le nouveau single « Slow » réunit en un titre le meilleur de la Dream pop et de l’Indie Rock, entre Men I Trust, Wallows, Mac Demarco, Villagers ou Flaming Lips.

La Femme – Y Tu Te Vas (with @Tatiana Hazel)

La Femme – Y Tu Te Vas (with @Tatiana Hazel)

La Femme dévoile ‘Y tu te vas’, deuxième extrait de leur nouvel album ‘Teatro Lùcido’, un mois avant sa sortie le 4 Novembre, pour succéder à ‘Sacatela’ qui s’était fait remarqué tout l’été dans les playlists de streaming et également en radios sur France Inter, FIP et Nova. Ils en révèlent aujourd’hui le clip réalisé par JF Julian, avec la participation de la jeune artiste de Los Angeles Tatiana Hazel, qui interprète et co-signe l’écriture du titre. Marlon et Sacha ont rencontré Tatiana à Malasana, à Madrid. Lorsqu’ils se recroisent plus tard à Los Angeles, Marlon lui confie l’écriture du titre qu’il avait composé en 2019, et le titre s’est enregistré en deux jours. “C’est l’un des morceaux le plus puissant en termes de voix sur le nouvel album. Tatiana emmène le morceau dans une autre dimension, c’est vraiment une des nouvelles artistes à suivre de la scène Américaine”.

La Femme - Y tu te vas

« TEATRO LÙCIDO »
Nouvel album le 4 nov

Dr. Martens x The Clash AW22

Dr. Martens x The Clash AW22

Pour célébrer la collection Dr. Martens x Clash, le réalisateur, DJ et musicien Don Letts a compilé une playlist pour raconter l’histoire du groupe emblématique selon son point de vue en tant qu’ami et collaborateur de longue date. « The Story of The Clash in 100 Tracks » est un mélange de morceaux extraits des albums et des carrières solos du groupe, ainsi que de la musique qui les a inspirés et des artistes qu’ils ont eux-mêmes inspirés. La playlist sera disponible sur Spotify et sur les chaînes de DM. A propos de la playlist, Don a déclaré: « Un clash continu de sons a fourni le blueprint de ma sélection. Je me suis souvent demandé ce que fait The Clash pour résonner encore avec tant de gens. Je pense que cela a quelque chose à voir avec le fait qu’ils étaient un produit de la génération vinyle, élevés à la musique qui pouvait être un outil de changement social et personnel. Ils comprenaient et croyaient au pouvoir de la musique pour changer les choses. Ils ont également compris que tout cela ne servait à rien si vous n’aviez pas de groove et si vous ressembliez à une merde. Au 21e siècle, ces éléments constituent toujours une valeur essentielle pour les jeunes. Quant à leur héritage musical dans le nouveau millénaire ? Eh bien, c’est à toi de dire, mon ami. » La collection propose deux modèles iconiques: la Derbie 1461 et la Boot 1460 faisant partie de deux collections différentes: la gamme principale ‘Inline’ et la collection ‘Made in England’. https://www.drmartens.com

Une histoire intime de la musique, Michka Assayas – Maud Berthomier

Une histoire intime de la musique, Michka Assayas – Maud Berthomier

Dans Une histoire intime de la musique, l’intime côtoie l’universel. Michka Assayas raconte le « trip » d’une vie de passionné, qui se confond avec l’histoire d’une génération dont la vie a été bouleversée par la découverte d’un nouveau monde musical.

« Je programme et anime depuis 2015 l’émission Very Good Trip sur France In- ter, fruit d’une fascination pour la musique qui me poursuit depuis l’enfance et ne s’est jamais éteinte. Ce livre contient une liste de trois cents chansons dont la publication s’étale sur près de soixante années, de 1965 à 2022, soit toute la durée d’une vie déjà bien longue. Je n’affirme pas du tout qu’il s’agit là des « 300 chefs-d’œuvre pour partir sur une île déserte », des « 300 incontournables de la pop mondiale » ou encore moins des « 300 tubes d’une playlist idéale pour faire du vélo d’appartement ». Ce sont les chansons qui ont changé ma vie. Elles ont marqué les différentes étapes de mon parcours, de la petite en- fance à l’âge avancé qui est le mien, et ne m’ont jamais abandonné. Ces trois cents chansons forment ma playlist intime. Elles disent tout sur ma vie, mieux que je ne saurais l’exprimer moi-même. Et je ne cesse, encore aujourd’hui, de vouloir les partager. Le hasard, le destin ou la fatalité les ont mises sur ma route, selon un ordre et une distribution qui paraîtront étranges, sans doute : ceux de ma vie – et pas d’une autre.

Sans la présence et l’écoute de Maud Berthomier, ce livre n’aurait pu voir le jour. En menant et en structurant de longs entretiens, elle a su me guider vers le cœur de ma vie. »

CHEVALREX – Au crépuscule feat. Pi Ja Ma

CHEVALREX – Au crépuscule feat. Pi Ja Ma

Pour clôturer l’aventure de son album « Providence » (4 clés Télérama, playlist France Inter, Libération, Les Inrocks) Chevalrex réinterprète « Au crépuscule » accompagné de la malicieuse Pi Ja Ma. Leur duo évoque le meilleur des dialogues masculin/féminin d’une chanson française en cinémascope, pop et orchestrée, entre Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot et les murder ballads de Nick Cave et Kylie Minogue.

CHEVALREX - Au crépuscule [feat. Pi Ja Ma] (Official Video)

La vibration de l’air

JE ME SOUVIENS D’UN JOUR SANS SOLEIL

Tout n’était que grisaille, en ce dimanche matin. Les voitures garées dans le parking. Les arbres. Le ciel. Le sol. La façade de l’immeuble. Jusqu’au canapé du salon sur lequel Samuel s’était assis. Comme si cette froideur devenue contagieuse, s’était infiltrée à l’intérieur, dans les âmes et les cœurs. Sam n’avait pourtant pas l’intention de se laisser gagner par la morosité ambiante. « Alexa joue Come on get your love de Redbone. Un sourire se dessina sur son visage. Cette chanson devrait être reconnue d’utilité publique. ». Il fredonnait, tout en buvant quelques gorgées de thé. Machinalement, il saisit son téléphone pour lire ses messages. Le dernier provenait de Ben, hier en fin d’après-midi, avant leur soirée, quelques punchlines bien senties à l’encontre de Raphaël et de son match de foot. Pas de nouvelles de Sarah. Il maugréa malgré lui « probablement en train de s’amuser avec un mec Tinder, comme d’hab », ensuite il ouvrit Insta pour regarder des Reels et des Tiktoks. Après trente minutes passées à scroller des mannequins russes plus filtrées que du café de prisonnier, des pseudos pranks et des danseurs de rue, il s’interrogea sur l’intérêt de ces réseaux. « Si c’est pareil pour tout le monde, la fin du monde est proche », se dit-il sans une once d’ironie. Sam reposa le téléphone sur la table basse, à coté de la tasse, de diverses manettes de jeu, télécommandes, livres, lunettes, cigarette électronique. Son univers. Une masse informe, noire comme un puits sans fond, passa devant lui, éructant un son étrange, entre le miaulement et le bâillement. Samuel ne parlait pas le chat, mais il se doutait bien de ce que disait Raymond: « Me fais pas chier l’humain, magne-toi de me filer à bouffer ». Aucune chance de l’instagrammer celui-là. Il haussa les épaules et s’exécuta. La bête, au comble de l’égoïsme, se jeta sur les croquettes avec une indifférence absolue à son égard. L’asservissement était total. Les véritables maîtres du monde. Pas les médias, ni les politiques, encore moins les religions. Mais ces prétendus animaux de compagnie, qui au fil du temps, avaient purement et simplement dévoré la matrice. Samuel accepta sa condition, il n’était qu’un esclave. Résigné, il alluma la télévision. Sa pièce maîtresse, 75 pouces de haute technologie.

A quelques kilomètres de là, le brouillard mélangé à la fumée tenace et épaisse qui émanait toujours des ruines fumantes ne se dissipait pas. L’équipe du capitaine Lemaître, la première qui fut chargée d’intervenir sur les lieux de la catastrophe, venait juste d’être relevée. Tous les gars étaient épuisés, à bout de force. Leurs mines assombries. Aucun son ne s’échappait de leurs mâchoires serrées. L’humeur, au delà du drame, était sinistre. Insupportable sentiment d’inutilité, de n’être là que pour constater, sans aucune possibilité d’obtenir la maigre récompense des immenses efforts déployés. Toutes ces heures passées à chercher dans les décombres, des traces, des survivants, des corps. Pour rien. Toutes ces existences réduites en cendre, annihilées de la surface de la terre. La chapelle ardente, dressée à la hâte s’étendait désormais sur une surface effrayante, apocalyptique. L’indispensable périmètre de sécurité, rapidement établi afin de filtrer les allées et venues sur le lieu du drame était sévèrement gardé. La meute des gratte-papiers confinée à quelques mètres de l’épicentre commençait à piaffer d’impatience. L’odeur du sang et de la chair calcinée l’excitait au plus haut point.

Loin de l’horreur, pour l’instant, protégé par une chaude couette et les délicieux bras d’Elsa, Benjamin dormait profondément. Il élaborait dans le secret de ses pensées, une grande histoire qui s’annonçait comme son sésame pour la postérité… Son esprit, libéré des contraintes de la conscience, composait à son insu une œuvre hallucinatoire et post-genre, à base de bribes de rêves et de notices de produits chimiques. Une sorte de Dune revisité par Pfizer, Dorcel et William Burroughs. En cet instant, rien ne pouvait lui permettre d’imaginer le tour inattendu que prendrait bientôt sa vie. La sonnerie old school et stridente de son téléphone portable brisa la plénitude du sommeil, reléguant dans les limbes son innocente ambition, le remontant sans ménagement à la surface de l’angoissante et incertaine réalité.

Le stade des Glaïeuls accueillait une rencontre de foot loisir. Les conditions étaient idéales. Jérôme Lejeune piqua un sprint. Sa gueule de gendre idéal au premier plan, le corps en mouvement, harmonieux et maitrisé. Son crâne commençait à se dégarnir et ses cheveux clairsemés voletaient à mesure que sa course s’intensifiait. Il était doté d’une bonne technique et ne perdait pas facilement le ballon. Ses coéquipiers l’appréciaient même si ce n’est pas le garçon le plus fun du monde. La quarantaine pas bedonnante, pharmacien, père de deux enfants. Il avait laissé ses lunettes dans les vestiaires par coquetterie et par soucis d’économies, pas envie de les abimer, elles étaient presque neuves. Des Ray Ban. Sous ses airs affables, Lejeune débordait de confiance et d’égo. Il filait droit vers le but. A la suite d’un petit exploit et d’un corner mal négocié par les adversaires du jour, il réussit à s’échapper balle au pied, enfin prêt à vivre son instant de gloire. Jérôme n’était pas de nature imaginative, mais la petite enceinte sans prétention qui accueillait en semaine les scolaires se muait peu à peu dans son esprit en un Parc des Princes bouillonnant, des grands soirs. Il faisait corps avec son maillot floqué Neymar, acheté le jour de la sortie. Deux heures de queue, comme pour le dernier iPhone, bien rangé dans la poche avant de son sac de sport Prada. Lejeune aimait se faire plaisir et afficher sa réussite. Il se rapprochait de la terre promise, le sourire en coin. Le score était de un partout. Le suspens insoutenable. On entrait dans le dernier quart d’heure de la partie. Il allait marquer et devenir l’homme du match. On viendrait à la pharmacie pour le complimenter et l’écouter raconter cet exploit. Il espérait secrètement que Francesca, sa préparatrice d’une vingtaine d’années, qu’il trouvait super sexy, serait impressionnée… Pour l’heure, il fallait garder la tête froide encore quelques petites secondes. Rester focalisé sur ses deux prochains gestes : allumer le gardien et exécuter sa fameuse célébration, maintes fois répétée devant le miroir de sa chambre, au grand désespoir de sa femme. A peine 10 mètres à parcourir. Il avait juste oublié un petit détail, une bagatelle, une vétille.

La veille au domaine de Lott, Sati avait réussi la première étape de sa mission, elle s’était introduite dans le château. Splendide bâtisse classée aux monuments historiques. La façade avait été rénovée trois ans auparavant dans les règles de l’art, grâce aux généreux dons des mécènes de la congrégation. L’intérieur, qui avait, lui aussi, bénéficié de considérables subventions privées, comptait une centaine de pièces, parfait alliage de tradition et de modernité, désignées par l’artiste de renommée internationale Takeshi Harayu. Contraste absolu avec le dénuement exigé des disciples. Intruse parmi les 600 adeptes réunis dans la majestueuse salle principale, Sati se sentait observée. Ce n’était probablement qu’un jeu de son esprit. « ils sont remplis d’arrogantes certitudes, ils se prennent pour des élus, des révolutionnaires de la pensée, les gardiens d’un grand secret ». Elle avait foi en sa cause et n’éprouvait aucun doute. La vision s’était avérée parfaitement claire et précise, mais elle ne parvenait pas à rester aussi impassible qu’elle l’aurait souhaité. « Tout ceci n’est qu’une vaste fumisterie, une mascarade, une sordide arnaque. » Sati sentait autant l’adrénaline que la rage monter en elle. Elle fut brusquement interrompue dans ses ruminations par une retentissante musique wagnérienne jouée par un orchestre symphonique en tenue d’apparat, annonciatrice de la mégalomaniaque cérémonie orchestrée par Elohim, le grand mentor, leur guide, leur héros, celui pour lequel, ils sacrifieraient jusqu’à leur vie. Ce qu’il ne tarderaient pas à faire d’ailleurs. La foule s’était massée au plus près de la scène, frétillante comme une meute de groupies. Les projecteurs mobiles se braquèrent instantanément sur le centre de la scène, prêts à oindre de lumière l’Idole, laissant la salle dans une pénombre salutaire pour Sati. Ainsi plongée dans l’obscurité, elle pouvait désormais se consacrer plus aisément à la suite des opérations.

NTVF, première chaine d’info en continue du pays, s’afficha sur l’écran géant de Samuel. Apparemment le mode calamité était enclenché, la chaîne d’info semblait en ébullition. Les bouches de l’enfer médiatique grandes ouvertes crachaient du sang et des larmes. La présentatrice vedette de l’édition spéciale, Cécilia Boyer, fit son apparition. Le visage affecté et grave, entourée d’une flopée de spécialistes, elle prit sa voix la plus mélodramatique : Bonjour à toutes et à tous. Le cauchemar et la détresse, ce sont les deux mots qui nous viennent immédiatement en tête pour résumer ce qu’il s’est passé hier soir, dans la nuit du samedi au dimanche, au domaine de Lot, propriété de la communauté Bereshit. Selon les premières déclarations recueillies auprès des enquêteurs et des officiels, une explosion retentissante, entendue à plus de 15 kilomètres à la ronde, suivie d’un incendie, aurait selon toutes vraisemblances, totalement ravagé le château, faisant plusieurs centaines de morts et de nombreux blessés graves évacués par hélicoptère ou opérés sur place. Il s’agit peut-être de la pire catastrophe jamais subie sur notre territoire. Ils étaient plus de 600 fidèles réunis au château de Lott, siège européen du mouvement spirituel, pour célébrer leur nouvel ambassadeur, Country East, le rappeur controversé superstar aux 700 récompenses et 75 millions d’albums vendus. Est-ce un accident, un attentat ? Ce qui est sûr, c’est que l’horreur s’est abattue avec rage sur les membres de la congrégation, ne leurs laissant que peu de chances, pris au piège des flammes, gisant dans des mares de sang. Même si nous ne savons pas, pour l’heure, si Elohim le leader du mouvement et Country East sont saints et saufs, les témoignages de tristesse et de solidarité affluent des quatre coins du monde. Nous avons ouvert tous nos réseaux pour vous permettre de partager votre sentiment sur ce drame. Et même si nous sommes à la fois bouleversés et sous le choc, toutes nos équipes sont mobilisées pour vous faire vivre au plus près cette immense tragédie. La pire peut-être, la plus meurtrière certainement. Sur le plateau avec nous: Remy Letourneur, auteur de la biographie non autorisée de Elohim, le gourou de, je crois qu’on peut le dire maintenant, la secte Bereshit. Philippine Prévalais, ancienne adepte et ex championne de biathlon. Anna Tucker, podcasteuse internationale, influenceuse qui connait bien Country East et nos chroniqueurs qui interviendront tout au long de cette édition spéciale.

Sam ferma les yeux. Sonné comme un boxeur après un uppercut dans la tempe. Benjamin, Raphaël, Sarah, Amir. Léo et les autres. Il avait pourtant réussi durant tout ce temps à s’extraire de la nasse, à faire profil bas et surtout à rester sous les radars. Il avait réussi à se convaincre que sa seule ambition était de profiter de la relative tranquillité d’une vie sans histoires et voilà qu’il allait subitement se retrouver projeter dans un vortex diabolique et incontrôlable. Nul n’échappe à son destin, se dit-il. Benjamin, Raphaël, Sarah, Amir. Léo. Il n’avait pas le choix, inutile de lutter. Ne pas réfléchir, ne pas se laisser gagner par la peur. Il devait agir et vite selon les anciens préceptes. Troisième sonnerie, il décrocha.

– Benjamin ? C’est Sam

– Sam ?

– Qu’est-ce qu’il … Il n’arriva pas à terminer sa phrase

– Il faut qu’on se voit très vite, avec Raphaël et Sarah et peut-être Léo, c’est au sujet d’Amir ! La voix de Sam trahissait son anxiété.

– Amir ? Benjamin semblait perdu, il avait du mal à émerger ce matin. « Ben, fais moi un câlin… » la voix dans son lit se faisait caressante.

– Une minute Elsa, je dois régler un truc avec Sam. Il se leva promptement du lit, le téléphone vissé à l’oreille.

– J’adore quand tu te balades le cul à l’air, Sexmachine.

– Sexmachine ? Sam ne put s’empêcher de glousser.

– Ta gueule ! Benjamin passa une serviette autour de sa taille. Il commençait à s’impatienter.

– Qu’est-ce qu’il y a ?

Samuel redevint sérieux.

– Mets une chaine d’info, pas la peine de consulter ton téléphone. Tu regardes et on se retrouve à la cabane d’ici une heure. J’essaie de prévenir les autres. Fais de même. On préparera un truc sur place pour le dej. Ça fait longtemps qu’on a pas mangé de Paella tous ensemble. A tout à l’heure.

–  Ok ! Benjamin raccrocha. Sa main tremblait imperceptiblement. Il redoutait cet appel et surtout son contenu depuis le Commencement. Sa priorité était de trouver une excuse pour Elsa. Etre convaincant et surtout ne rien laisser paraitre. Il fit mine de crier sur son interlocuteur.

– Putain mais tu fais chier ! T’avais personne d’autre à qui demander ça ?

– Qu’est-ce qu’il y a chaton ? demanda Elsa, légèrement inquiète, toujours au lit.

– C’est rien lapin, Sam qui a perdu ses papiers, clés de bagnole, a priori hier soir et du coup il veut que je l’aide à chercher et sinon l’emmener au commissariat pour porter plainte, enfin bref, le truc qui risque de nous niquer notre dimanche sous la couette. Il tournait en rond, jetant des regards noirs au smartphone.

– Mais c’est ton meilleur ami et il a besoin de toi. Moi aussi ça m’embête, mais c’est normal de l’aider. Il sourit.

– Elsa tu es vraiment une sainte. Il faudrait te canoniser… d’ailleurs je crois que j’ai tout le matériel nécessaire pour ça et il en profita pour se rapprocher d’elle. La bouche en avant. Elle le repoussa gentiment.

– Ola SexMachine, tu gères ton copain au plus vite et après tu pourras canoniser ce que tu veux tout le reste de la journée. Ils éclatèrent de rire. Une chose qui manquerait beaucoup à Ben dans quelques temps. Il l’embrassa amoureusement sur le front, puis sur la bouche et parti la tête basse, sans trop de hâte pour s’habiller.

Lorsque Sam l’appela, Raphaël était déjà dans le vestiaire, l’air contrit. Il venait de se faire expulser du terrain. Il jeta son protège tibias, fou de rage. Ce n’était pas de sa faute ! Lejeune était arrivé sur lui, à toute vitesse. Aucune de ses qualités naturelles n’aurait pu lui permettre de stopper la chevauchée fantastique du pharmacien, excepté son sens du sacrifice. Alors, au lieu de reculer ou de se décaler pour laisser une famélique chance à son gardien d’arrêter le ballon, il avait pris son élan et s’était propulsé sur le ballon, la jambe droite en avant, effectuant une intervention chirurgicale parfaite, digne d’un Ramos ou d’un Leboeuf en finale de coupe du monde 98. Lejeune qui avait poussé un peu trop le ballon, facilita le tacle de son adversaire. Conscient de son échec, il se jeta au sol, poussant instantanément des cris de douleur inhumains. Raphaël qui n’avait pas dévié de sa trajectoire, s’était relevé non sans peine, à la recherche du ballon pour pouvoir vite le transmettre à ses coéquipiers. En l’espace d’un instant, plusieurs mains commencèrent à le pousser, les insultes fusèrent, l’arbitre, aussi rouge que le carton qu’il brandissait sous son nez sifflait frénétiquement. Raphaël était perdu, criant à qui voulait l’entendre qu’il avait joué le ballon et qu’il n’y avait pas faute. Aucun de ses coéquipiers ne s’était approché de lui pour l’entourer ou le défendre. Il s’était senti seul, abandonné. Il avait quitté le terrain aussi dignement que possible, sourd aux insultes grossophobes qui émanaient de ses adversaires et peut-être même de ses coéquipiers. Lejeune était debout, plus vexé que blessé, tapant dans les mains de ses coéquipiers comme s’il avait marqué, visiblement ravi de participer au lynchage de celui qui lui avait barré la route. Raphaël décrocha, toujours en colère.

– Allo, c’est pas le moment de me faire chier, tu veux quoi ?

– Raph, désolé, tu me raconteras plus tard ce qui me vaut ce ton, mais ça fait longtemps qu’on a pas mangé de Paella tous ensemble. Tu sais à la cabane du Lac, comme à la belle époque.

Raphaël pris quelques instant avant de répondre, toute trace d’amertume avait disparue de sa voix.

– Ok, ça me fera plaisir de vous voir !

– Vers midi ?

– Compte sur moi

Les coéquipiers de Raphaël rentrèrent petit à petit dans le vestiaire. Il fourra à la hâte ses affaires dans son sac de sport, parti sans un mot ni un regard pour les « pistoleros » de Neuilly. Il avait plus important à faire que de s’expliquer avec cette bande de guignols, même s’il était fin prêt à en découdre. Il était l’Archiviste. Sans en savoir plus sur la véritable raison du coup de fil de Sam, il avait l’intuition que beaucoup de choses pouvaient dépendre de lui et si ce n’était pas le cas, il ferait en sorte que ça se passe ainsi. Il en avait besoin, désespérément besoin.

– Allez, décroche ! Le répondeur de Sarah encore et toujours, il ne manquait plus qu’elle, tous les autres seraient au rendez-vous, il réessaya une dernière fois.

A suivre …

Mama Shelter se fait Sexy pour la Saint Valentin !

Mama Shelter se fait Sexy pour la Saint Valentin !

Pour la Saint Valentin, Mama dévoile son amour avec une offre spéciale, du 11 au 14 février prochains. Pour une nuit torride ou une nuit de douceur, Mama à tout prévu : Accueil en chambre avec cocktails, Dîner au restaurant (entrée, plat, dessert), Petit-déjeuner (pour reprendre des forces !), Love Entertainment en chambre : love quizz, films romantiques et playlist coquine ! Découvrez l’offre Saint-Valentin pour une nuit à 2 à partir de 199€.

En découvrir plus : https://fr.mamashelter.com

Airmail Cocktail lance une recette éphémère spéciale noël et 2 nouveautés permanentes

Airmail Cocktail lance une recette éphémère spéciale noël et 2 nouveautés permanentes

Airmail Cocktail offre une immersion et une expérience de cocktails prêts à boire. L’entreprise a souhaité recréer l’univers d’un bar à cocktail à la maison en apportant une expérience sensorielle à travers 3 sens : Un voyage visuel invite à la détente et l’appréciation du moment avec un design authentique et soigné. Une exploration gustative grâce à des recettes uniques. Ces cocktails sont des pures créations, ils ne sont trouvables nulle part ailleurs. Une immersion auditive ; avec le QR code placé au dos des bouteilles, une playlist musicale à écouter lors de la dégustation

LE COCKTAIL KOMET (spéciale Noël)
Le Komet est un cocktail à base de cognac, tonka,sauvignon blanc, Rooibos rouge.
Enveloppez-vous de cette douce et rassurante recette hivernale et partagez ce cocktail gourmand au coin du feu.

LE COCKTAIL KING’S ROCK
Le King’s Rock est un cocktail à base de cognac, de sirop d’agrumes et d’absinthe, de thé milky oolong et d’apéritif de noix.
Ce cocktail créatif propose des notes fraîches, gourmandes, surprenantes et non-conventionnelles.

LE COCKTAIL JUMPING BALL
Le Jumping Ball est un cocktail à base de rhum, de sirop d’arthémisia, d’infusion lipia dulcis et de pineau des Charentes.
Moelleux et souple en bouche, il se distingue par ses notes herbacées, mentholées et aériennes. Ce cocktail se boit avec légèreté

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Hubert Blanc-Francard : Boombass. Une histoire de la French touch

Hubert Blanc-Francard : Boombass. Une histoire de la French touch

Hubert Blanc-Francard est tombé dans la musique quand il était petit. À l’adolescence, grâce au home studio installé dans sa chambre par son père, il manipule boîtes à rythmes et synthétiseurs. Les années 80 se terminent quand il entre comme DA chez Polydor et participe à l’émergence du rap français, en co-produisant le premier album de MC Solaar aux côtés de Jimmy Jay.

Quelques années plus tard, c’est la découverte, avec le producteur Philippe Zdar, de la musique électronique : sous le pseudonyme de BoomBass, il crée, avec son alter ego, le duo Cassius qui devient, à côté des Daft Punk, et sous la houlette du label Ed Banger, dirigé par Pedro Winter, l’un des fers de lance de la French touch, ce mouvement qui a permis à la musique française de rayonner dans le monde entier.

Illustré par mille anecdotes et une playlist retraçant trente ans de musique pop, mettant en scène les artistes les plus mythiques (Serge Gainsbourg, Pharrell Williams, Kanye West, Justice, les Beastie Boys, Cat Power…), BoomBass. Une histoire de la French touch, est le récit de l’intérieur de cette histoire légendaire, qui a marqué toutes les générations depuis les années 90.

Disponible le 25 août 2021
(Éditions Leo Scheer)

Wild Buzz Agency s’associe à Pedro Booking pour investir CARGO (Quais de Bercy – Paris)

Wild Buzz Agency s’associe à Pedro Booking pour investir CARGO (Quais de Bercy – Paris)

Wild Buzz Agency s’associe à Pedro Booking pour investir Cargo, un bar et lieu de vie audacieux sur les quais de Bercy à partir du 12 juin. Imaginée comme une vraie bulle de déconnexion, cette terrasse végétalisée en bord de Seine a pour ambition de proposer une pluralité d’expériences et de devenir un lieu de rencontre et d’échange unique en plein cœur de Paris. Ouvert du mercredi au dimanche (12h00/23h00), Cargo vivra au gré des animations : entre BBQ géants, concerts découvertes , DJ sets festifs electro/house, explorations culinaires et animations variées, chaque jour présente son concept d’événement.

Pour régaler vos papilles, le Cargo s’occupe de tout en s’engageant auprès de marques locales et respectueuses! Notamment côté vin avec une pépite, qui sera cette année le partenaire boisson du lieu.

Marée basse (14h-18h) : Une sélection des meilleurs food trucks parisiens, un bar convivial et une ambiance chaleureuse animée par des playlists concoctées par les artistes programmés sur la saison.

Marée haute (18h- 23h) : Entre curiosité festive et exploration, artistes émergents et confirmés, Cargo vous fera voyager entre musiques électroniques et urbaines, indie-pop et jazz-world, en passant par le disco, le funk et la soul.

Accès : 1 port de Bercy Aval
M Cours Saint Emilion
M Bibliothèque François Mitterand

Pop-up store entremains

Pop-up store entremains

Après Citadium, les Galeries Lafayette et plus récemment Merci, entremains revient en physique avec un pop-up en propre spécialement pour l’été. Aménagé de mobilier seconde main chiné par Le vide grenier d’une parisienne, fleuri par Pistil fleurs et végétalisé de Succulents Cactus, entremains dévoile une curation exclusive de pièces estivales jusqu’au 28 juin.

Fondé par Sophie & Camille, la marque se donne pour mission de faire de la seconde main ton premier choix. Elles proposent ainsi une curation de pièces de seconde main disponibles en ligne via leur site et hors ligne avec des pop-ups tous les mois imaginés de toute pièce, habillés de mobilier, d’une playlist aiguisée et d’autres festivités. Développant un univers mêlant humour et désirabilité, entremains habille son pop-up de visuels emblématiques car oui disons le  » c’était vieux avant »

20 rue du Pont-aux-Choux, 75003 Paris tous les jours
11h-19h30

Tayo Sound – Runaway

Tayo Sound – Runaway

Runaway résume en un morceau tout ce que les fans aiment chez Tayo Sound, un single aux parfaites sonorités pop. Tayo a travaillé avec George Fitzgerald, Courage (Ray BLK, Stormzy), Rob Milton (Easy Life) et George Reid (AlunaGeorge) sur son EP et a déjà donné un concert à guichets fermés en octobre dernier au Jazz Cafe de Londres. Il comptabilise maintenant près de 7 millions de streams sur toutes les plateformes et s’est vu largement soutenir par la presse britannique et américaine : i-D, Dork, NME, DIY, Clash, Lyrical Lemonade, MTV… Sur Spotify il a été classé 5e au classement des artistes les plus populaires, atteignant des playlists comme « Our Generation », « Alt Pop », « New Music Friday » ou encore « Good Energy ».

Tayo Sound - Runaway

#stayhomewithKENZO – @KENZO (Instagram)

#stayhomewithKENZO – @KENZO (Instagram)

Pendant cette période de confinement, KENZO et son directeur créatif Felipe Oliveira Baptista veulent inspirer l’optimisme et la créativité, avec une série hebdomadaire d’événements en direct sur Instagram et des contenus réalisés par les amis et la communauté de KENZO. À partir d’aujourd’hui, KENZO animera sur son compte Instagram des sessions live et des stories.

MONDAY MUSIC
Playlists curated by artists and creatives around the world, to fill the week with music

WEDNESDAY WORKSHOPS
Creative tutorial sessions hosted by artists from KENZO’s friends and community

TGIF LIVE SETS
Live music sets on Fridays, with musicians and DJs from around the world

WEEKEND CONVERSATIONS
Quick chats with KENZO friends and community The first live set will take place today at 10pm CET | 4pm EST, with musician Aliocha (@aliocha.s)

@KENZO Instagram #stayhomewithKENZO

Stay home. Stay safe !

Son Little – « hey rose » (Aslove Remix)

Son Little – « hey rose » (Aslove Remix)

Hey Rose, après avoir été playlisté près de 4 mois par Radio Nova et Fip, le single de Son Little s’offre une version electro revisitée aux influences Billie Eilish. Aslove est un DJ, guitariste et producteur autodidacte. Adoubé par Don Diablo et David Guetta qui reprennent ses remixes dans leurs sets. Pour rappel, il est le premier français a avoir remixé officiellement Katy Perry pour son titre « Bon Appétit » avec Migos.

Son Little - "hey rose" (Aslove Remix)

Stream & download: https://sonlittle.ffm.to/heyroseremix

Recettes d’empanadas simples à réaliser !

Recettes d’empanadas simples à réaliser !

En ce temps si particulier, les inspirations se multiplient pour s’occuper depuis chez soi. L’office de tourisme de Buenos Aires souhaite mettre la main à la pâte pour ceux désireux de continuer de voyager et rêver… Cette première session sera ainsi dédiée aux gourmets et apprentis cuisiniers avec une proposition de recettes incontournables, simples à réaliser, et dont les porteños raffolent : les empanadas.
Alors on met les boites de conserves de côté, on lance une playlist latino et aux fourneaux !

La petite histoire de ces recettes : Dans son restaurant El Santa Evita à Buenos Aires, le chef Gonzalo Adlerete Pagés et sa compagne Florencia Barrientos Paz rendent hommage à l’une des grandes femmes qui a marqué à jamais le cœur du peuple Argentin : Maria Eva Duarte de Perón (mieux connue sous le nom d’Eva Perón ou d’Evita). Il s’agit d’une actrice et femme politique argentine qui a su livrer un véritable combat en faveur des plus démunis. Cet établissement partage un amour pour cette madone qu’il transmet à travers l’assiette… il semblerait d’ailleurs que ses empanadas soient les meilleurs de la ville ! Le Chef de ce « refuge » chaleureux péroniste dévoile ses trois meilleures recettes traditionnelles d’empanadas à l’office de tourisme de Buenos Aires… Buen provecho !

PÂTE À EMPANADAS MAISON

1 kg de farine
150 g de graisse de porc
18 g de sel
345 ml d’eau

Chauffer l’eau à 80º C et diluer la graisse de porc dans l’eau puis mélanger avec la farine en pétrissant le moins possible. Laisser reposer au réfrigérateur pendant quatre heures avant de rouler jusqu’à une épaisseur de 3 mm. Couper des cercles de 13 cm de diamètre. La pâte devrait faire environ 40.

EMPANADAS À LA « SALTA STYLE »

Pour 30 empanadas :

1 kg de bœuf maigre coupé en cubes de 5 mm
400 g d’oignon haché finement
250 g de pommes de terre vapeur coupées en dés de 5mm
6 œufs durs hachés
200 g d’oignons nouveaux hachés
200 g de graisse de porc
300 g de bouillon de bœuf riche en collagène
20 g de gros sel
5 g de cumin
3 g de piment séché moulu
20 g de paprika
4 g d’origan
3 g de poivre blanc

Faire revenir l’oignon dans 50 g de graisse, ajouter les condiments et le bœuf et faire cuire pendant 3 minutes jusqu’à ce que le bœuf blanchisse. Ajouter le bouillon chaud et les 150 g de graisse restants. Mélangez le tout, placez dans une bassine 30x20x10 et laissez refroidir au réfrigérateur pendant 12 heures.
Déposer les pommes de terre sur le mélange, puis l’œuf et l’oignon nouveau.
Remplir les moules à pâtisserie avec une cuillère à soupe, puis les refermer avec une pincée.
Pour cuire les empanadas, vous avez besoin d’un four qui atteint 400ºC, sinon nous vous recommandons de les faire frire.

EMPANADAS OSSOBUCO

Jarrets de veau de 4kg coupés en tranches de 6 cm
3 oignons coupés en rondelles
1 poivron en julienne
5 branches de céleri hachées
1/2 litre de vin blanc
1 tasse de purée de tomates
1/2 tasse d’arôme barbecue fumé
1/2 litre de bouillon de poulet
5 feuilles de laurier
2 gousses d’anis étoilé
1 bâton de cannelle
3 clous de girofle
3 g de cumin
4 g de paprika
3 g de piment séché moulu
Gros sel au goût

Faire revenir les tranches de jarret de veau dans une poêle et déglacer avec 1/2 tasse de vin. Mettre les légumes dans une casserole profonde avec le veau sur le dessus, le vin, le bouillon, la sauce tomate et la sauce barbecue puis ajouter les condiments et le sel.
Couvrir d’une feuille d’aluminium et mettre au four à 200º C pendant 4-5 heures, en vérifiant qu’il y a toujours du liquide pendant la cuisson.
Une fois que la viande est tendre, séparer le bouillon et les légumes, hacher la viande et ajouter jusqu’à 500ml de bouillon de cuisson. Mélangez, vérifiez le sel et laissez refroidir pendant 12 heures.
Si désiré, une fois que le mélange est froid, on peut ajouter des pommes de terre, de l’oignon de printemps et de l’œuf dur comme avec les empanadas Salta.
Préparer et faire frire les empanadas.

EMPAÑADAS AU FROMAGE

500 g de brie
200 g de fromage à pâte mi-dure râpé
500 g d’oignon finement haché
200 g de poivron rouge haché
200 g de pommes de terre vapeur coupées en dés de 5mm
5 œufs durs hachés
5 g de paprika
2 g d’origan
Sel au goût
40 g de beurre
2 feuilles de laurier
Muscade
Poivre

Faire revenir l’oignon et le poivron dans le beurre avec les feuilles de laurier. Ajouter les condiments et le sel. Laisser refroidir et mélanger avec le fromage, l’œuf et les cubes de pommes de terre cuites. Remplissez et faites frire les empanadas.

En découvrir plus : https://turismo.buenosaires.gob.ar/en

Crédit photo @TravelBuenosAires.

L’EPÉE (Emmanuelle Seigner, Anton Newcombe, Marie & Lionel Liminana) – Dreams

L’EPÉE (Emmanuelle Seigner, Anton Newcombe, Marie & Lionel Liminana) – Dreams

​Derrière le nom de L’EPÉE se cachent Emmanuelle Seigner (Ultra Orange & Emmanuelle) , Anton Newcombe (The Brian Jonestown Massacre) & Lionel et Marie Liminana (The Liminanas).

​L’actrice / chanteuse Emmanuelle Seigner, le leader charismatique du Brian Jonestown Massacre Anton Newcombe et le couple psych-yéyé Marie et Lionel Liminana (The Liminanas) se réunissent sous le nom de l’Epée et dévoilent le titre « Dreams ». Enregistrés entre Cabestany près de Perpignan et au Cobra Studio d’Anton à Berlin, les trois titres de ce 12 » nous donnent un avant-goût de l’album qui sortira avant l’été.

L’EPEE – Dreams

Side A – 1) Dreams
Side B – 1) Last Picture Show
2) Dreams (extended a-go-go)

JAUNE – EP « La Promesse »

JAUNE – EP « La Promesse »

Pour son nouvel EP, La Promesse, Jaune compose essentiellement sur un piano mal accordé. Autant inspiré par Buenos Aires que par la disparition d’un ami (Les Elements), Jaune se joue avec brio des thèmes comme des formats…

Entre le single évident La Lueur et une poignante ritournelle sur la maladie d’Alzheimer de son père (En sommeil), Jean Thevenin chante d’une voix à la fois familière et aérienne. Disque labyrinthique et entêtant.

JAUNE — RELEASE PARTY LE 06 FEVRIER 2019 AU HASARD LUDIQUE : facebook.com/events

Rex Club Presente: Heavy League (29.12.18)

Rex Club Presente: Heavy League (29.12.18)

Heavy League: réunion au sommet de la scène house parisienne avec 4 B2B d’anthologie !

LINE UP:
Dusty Fingers B2B Maxye
Flegon / Disques Flegon B2B Clouclou Mamie’s
MAD REY B2B Mud Deep
Vitess B2B Col. J

Toutes les infos : www.facebook.com/events

5 boulevard Poissonnière, 2e, 75002 Paris

http://durevie.paris

LA NOCTURNE JEAN-MICHEL BASQUIAT (14.12.18) – Fondation Louis Vuitton

LA NOCTURNE JEAN-MICHEL BASQUIAT (14.12.18) – Fondation Louis Vuitton

La Fondation Louis Vuitton organise une nouvelle Nocturne le 14 décembre pour raviver les liens entretenus par Basquiat à « l’atelier de la rue », notamment le hip-hop naissant dans le New-York des années 80.

Au programme : Barney Artist, le maestro d’un rap décontracté à la plume trempée dans le béton et un Karaoké concocté par Yard. La playlist du karaoké proposée par YARD s’inspire des influences hip-hop majeures de Jean-Michel Basquiat, mais aussi des artistes qu’il a lui aussi directement inspirés. fondationlouisvuitton.fr

Red Bull Studios Paris Sessions Saison 2, épisode 2 : Not Waving

Un producteur, une semaine de résidence au Red Bull Studios Paris, un EP en téléchargement gratuit, telle est la règle des Red Bull Studios Paris Sessions. Saison 2, épisode 2

Not Waving, aka Alessio Natalizia, est un producteur de techno contemporain doublé d’une légende underground, il propose l’une des dance music lo-fi les plus extrêmes, violentes et abouties sur le marché.
Comment ne pas reprendre in extenso cette définition magique : « Musicalement, ces cinq titres ressemblent à du Joey Beltram gang-bangué par Skinny Puppy quelque part près d’un distributeur de seringues de Stalingrad au début du second septennat Mitterrand. Plus prosaïquement, c’est la techno que tout le monde a envie d’écouter pour danser et oublier les dernières heures du monde dominé par l’économie de marché. Un concentré d’horreur digitale pure à destination de vos oreilles. »
redbullstudios.com/paris

INTERVIEW LOLA MARSH x JETSOCIETY

INTERVIEW LOLA MARSH x JETSOCIETY

Lola Marsh est une exquise sensation musicale. La voix de la (très) jolie Yael Shoshana Cohen, l’une des plus belles et magnétiques du moment est sublimée par les arrangements du multi-instrumentiste Gil Landau. Leur pop folk orchestrale aux accents cinématographiques fait mouche et rallie de plus en plus d’adeptes partout dans le monde. Alors que le groupe est en tournée, Yael et Gil ont accepté de répondre à nos questions.

JetSociety : Pouvez-vous nous raconter une anecdote (bonne ou drôle) de tournée ?

Yael – Lola Marsh : Il y a beaucoup de moments drôles et funs en tournée. C’est délicat d’en choisir un en particulier, et encore plus difficile de parler, parce que vous devez être là pour le vivre.. Hmmm .. Un très bon moment que j’ai eu, s’est passé lorsque je me suis rendue compte que Frida de ABBA (ndlr : Anni-Frid Synni « Frida » Lyngstad, désormais Son Altesse Sérénissime la Princesse Anni-Frid Reuss, Comtesse de Plauen), assistait à l’un de nos spectacles en Suisse. Elle m’a écrit une petite note à la fin du concert, et nous avons bavardé un peu. C’était vraiment génial pour moi de rencontrer cette femme puissante et inspirante… et je suis la fille la plus heureuse du monde depuis ce jour-là !

JetSociety : A partir du mois de mai, vous serez aux Etats-Unis, à New-York et Boston notamment, avez-vous l’impression de ramener votre amour de la folk sur sa terre natale ?

Lola Marsh : Haha, eh bien, ça a bien marché avec les groupes anglais, il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas la même chose avec nous !

JetSociety : Vous avez collaboré à la BO du film Criminal avec le titre Drift And Fall Again, est-ce un nouveau chemin que vous avez envie d’emprunter, écrire pour le cinéma ?

Lola Marsh : Ce fut une expérience très intéressante et amusante. Il y a une certaine liberté à écrire en dehors du cadre du groupe. On adorerait continuer dans cette voie, d’ailleurs ça serait presque dans l’ordre des choses car nous envisageons nos chansons comme des scènes imaginaires ou en capturant l’instant présent, sans compter le plaisir de collaborer avec des gens talentueux comme Brian (Tyler) et Keith (Power).

JetSociety : Lola Marsh a été annoncé comme la révélation de l’année 2016, est-ce un poids à supporter ou au contraire une motivation ?

C’est toujours génial d’entendre que les gens nous aiment ainsi que notre musique. Les bonnes critiques donnent un surcroit de motivation, mais ça ne change pas notre façon de travailler. On ne sait jamais ce qui va arriver lorsqu’on sort une chanson, alors on laisse de côté les doutes et on profite au maximum. Cela dit on est très fort en auto critique ! Pour répondre à votre question, on ne se sent pas accablés par ce poids, il y aura toujours de bonnes et de mauvaises critiques. C’est ce qui est fabuleux avec l’art. Ce n’est pas une science exacte et personne n’a de formule magique. Notre motivation vient de l’envie d’écrire de bonnes chansons. On essaie de rester concentrés là dessus et de travailler chaque jour de notre mieux.

JetSociety : Votre album est très attendu, pouvez-vous nous en dire plus ?

Lola Marsh Et bien, ça va être notre premier LP et nous sommes vraiment très impatients. Les chansons murissent avec le groupe depuis ces dernières années et nous essayons de nous laisser guider à travers elles.

JetSociety : Vous êtes vraiment dans votre élément sur scène, mais préférez-vous la scène ou le studio ?

Yael – Lola Marsh : Pour ma part, la foule me donne de l’énergie et ça rejaillit sur ma performance vocale, l’adrénaline me booste et je me concentre d’autant plus sur scène. En studio je dois faire appel à mon imagination et parfois j’en viens à apporter des affaires de chez moi pour me sentir plus confortable. Une chose vraiment cool en studio c’est ce sentiment de de pouvoir faire ce que tu veux et laisser libre court à tes idées mêmes les plus folles. Je peux chuchoter et ça sonnera toujours plus fort qu’en réalité.

JetSociety : J’ai vu ce commentaire sur youtube à la suite de la chanson You’re Mine : Ce matin à la radio, la journée dans ma tête et finalement dans ma playlist. Est-ce votre raison d’être toucher les coeurs ?

Oui bien sûr, lorsqu’on écrit une chanson la première chose que l’on fait c’est de la tester l’un sur l’autre, pour être sûrs que la mélodie ou les paroles nous touchent. Nous sommes deux créatures sensibles et c’est important pour nous de faire chavirer le public et d’écrire des chansons qui restent avec leurs auditeurs.

JetSociety : Nous allons voir si vous êtes en symbiose : Yael que préférez-vous chez Gil et Gil que préférez-vous chez Yael ?

Yael – Lola Marsh : Gil est la personne la plus talentueuse que je n’ai jamais rencontrée. A chaque fois qu’il touche un instrument, les plus belles mélodies prennent vie.

Gil – Lola Marsh : Yaeli à une extraordinaire capacité à rendre les gens souriants et heureux

JetSociety : Avez-vous l’un et l’autre un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Yael – Lola Marsh : L’histoire sans fin ! J’ai grandi avec ce livre qui est pour moi une vraie source de lumière dans les mauvais moments même à l’âge adulte 🙂

Gil- Lola Marsh : Retour vers le Futur, les 3 je suis complètement fan de ces films !

Traduit de l’anglais, la version originale est disponible à la suite de cette interview.

JetSociety : You are almost at the middle of your world tour, how are you feeling ?

Lola Marsh : The feeling is amazing. There is always an element of something « unexpected », you get to places you’ve never been before, and meet new people everyday. I always find it exciting when people sing lyrics from our songs at our shows..it’s still overwhelming for me. We always look forward to the next tour, It gives us an opportunity just to get away from the daily life, even though it is really hard work sometimes. There are very long drives, and sometimes you barely get any sleep before a show. It can get a little edgy, but adrenaline helps us pull through. And we love it.

JetSociety : Can you tell us a good or funny tour story ?

Yael – Lola Marsh : There’s A LOT of funny and good moments on tour, it’s hard to pick one, and even harder to tell about one, cause you have to be there.. Hmmm.. A very good moment that I had was when I’ve realized that Frida from ABBA, was at a show we gave in Switzerland. She wrote me a little note at the end of the show, and we chatted a bit, it was really inspiring for me to meet this powerful woman, and I was the happiest girl alive that day.

JetSociety : From May, you’ll be in the united states, N.Y and Boston, do you have the feeling to bring back folk to its homeland ?

Lola Marsh : Haha, well, it work the the whole british invasion bands and blues a while back, no reason for it not to work with our music.

JetSociety : You collaborated on the Criminal soundtrack with Drift And Fall Again, is this a new path that you want to take, writing for the cinema?

Lola Marsh : It was a very interesting and fun experience for us. There is a certain amount of freedom that comes with writing music that is outside of the band’s setting. We would definitely love to do more stuff like that. It felt pretty natural for us, because when we write songs, a lot of the time we envision some sort of imaginary scene or try to capture a moment in time. It was also a lot of fun collaborating with talented people like Brian (Tyler) and Keith (Power).

JetSociety : You have been announced as the revelation of 2016, is it a weight to bear, or rather a motivation ?

Lola Marsh : It’s always very exciting to hear that people liked us, and our music. Good reviews definitely give you a boost of motivation. It doesn’t really change stuff for us on the day to day of working. We have no control of what happens to a song once it’s released into the world, so we really try to let go of all the expectations and try to enjoy the process. It’s not such an easy thing to do, and we ourselves have a high degree of self criticism, but to answer your question, we don’t feel burdened by that. There will always be good and bad opinions about what you do. I guess that’s the great thing about art. It’s not an exact science, and we don’t try to formulate it into one. Our motivation to write good songs comes first and foremost from our natural desire to create and to be excited about it. We just try to stay focused and work it every day.

JetSociety : Your album is highly anticipated, can you tell us more ?

Lola Marsh : Well, It’s going to be our first full length release, and we’re really looking forward to it. The album is diverse and dynamic. The songs in it transformed with us as a band through the last few years, and we tried to let the songs and the story guide us through it.

JetSociety : You are really in your element on stage , but do you prefer the stage or the studio ?

Lola Marsh : I can totally say about myself, that something about the energy of a crowd, gives me powers and reflects on my performance, the adrenalin works on me like a charm, and I feel much more centered on stage. In the studio I always need to use my imagination, sometimes I bring stuff from my apartment to make me feel more comfortable and less sterilized.
A really good thing about recording in the studio is that you have this feeling that u can do whatever u wanna do, and fulfill all of your crazy ideas. I can whisper, and still can sound larger than life.

Lola Marsh – You’re Mine

Lire cette vidéo sur YouTube
JetSociety : I saw this comment on youtube after the song You’re Mine : This morning on the radio, the whole day in my head and finally on my playlist… Is it your purpose to touch the hearts ?

Lola Marsh : Of course. When we write a song, the first thing is to test it on each other and to check if the melody or lyrics touched us. We are both sensitive creatures and its important to us to move people, and to write a song that will stay with our listeners.

JetSociety : We’ll see if you are in symbiosis : Yael what is Gil best quality ? Gil what is Yael best quality ?

Yael : Gil is the most talented creature that I’ve ever met. Really. Always when his playing an instrument, the most beautiful melodies are coming to life.

Gil : Yaeli has special energy that makes people smile and happy.

JetSociety : Do you both have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?

Yael : « The NeverEnding Story ». I grew on this book, and it has been a great light for me in dark times, even as a grownup 🙂

Gil : « back to the future » all three of them. I just love these movie

INTERVIEW JULIETTE ARMANET : CAVALIER SEULE

INTERVIEW JULIETTE ARMANET : CAVALIER SEULE

Après une finale des Inrocks Lab en 2014. Deux albums piano-voix baroque. Une résidence à la Villa Médicis, elle se tourne désormais vers la pop à la française. Juliette Armanet nous invite à faire Cavalier Seule, chevaucher dans des contrés d’amour des mots. Des sonorités qui touchent le coeur. Des mélodies qui appellent les corps. Au rythme de sa voix et de son piano…

Après avoir écouté attentivement les 4 titres de Cavalier Seule (voir le track par track) et réécouté l’amour en solitaire, je me suis demandé si vous étiez d’accord avec cette citation de William Shakespeare dans la nuit des Rois : « La musique est l’aliment de l’amour ? »

Oui, dans mon cas, l’amour est le thème principal de beaucoup de chansons. On chante pour se consoler, pour séduire, par nostalgie, pour l’être aimé… effectivement je suis d’accord avec Shakespeare !

Compte tenu du titre de l’e.p « Cavalier Seule » et de sa remarquable pochette : Etes vous, indomptable ? fougueuse ? sauvage ? ou indépendante ?

Je suis tout cela à la fois… sauf sauvage ! Mais je suis très indépendante, une vraie tête brulée, par la force des choses et mon histoire. Assez instinctive. En fait, je n’en fait souvent qu’à ma tête ! Le titre Cavalier Seule, j’y tenais énormément. Il a un côté à la fois masculin, féminin, une grande dualité et en même temps conquérant, qui suggère une fin de parcours, très poor lonesome cowboy.

Vous êtes invitée du Festival international de Mode et de photographie de Hyères, après la villa medicis, le centre pompidou avec Saycet, les collaborations avec Théo Mercier notamment, est-ce que vous êtes dans une forme d’exposition musicale ou de fusion des genres ?

J’essaye ! Je viens du théâtre. J’aime mélanger les arts, les genres. Je rêve un jour de faire des concerts hybrides avec des danses et des lectures par exemple. Je n’ai pas envie de me priver de l’aspect visuel qui est très important pour moi. Je suis une collectionneuse dans l’âme, très attachée à l’esthétique. Je cherche encore mes marques. Pour le clip de Manque d’Amour, le réalisateur a eu carte banche, mais j’adorerai réaliser mes vidéos !

Les français adorent les comparaisons et les révélations : Une femme au piano c’est la nouvelle Véronique Sanson. C’est français et bien tourné : William Scheller, Michel Jonasz, Polnareff ou Berger mais en réalité d’où viennent vos influences ? (Je dois vous avouer que j’ai eu des flashbacks de l’effrontée de Claude Miller en vous écoutant !) Au passage… Est-ce que vous militez pour le retour du slow avec Manque d’amour ?

A fond !!! La ballade c’est une danse pré nuptiale dans laquelle on s’abandonne, comme dans le film la Boum. Ce slow langoureux et chargé d’électricité qui finit par des pelles, yeux humides et cheveux mélangés… Je dois confesser que mon rêve serait de passer sur radio Nostalgie. Je n’ai aucun problème à faire de la variété et de ne pas faire partie d’une niche « Indé ». J’aime l’idée du grand public, de 7 à 77 ans, tous réunis, de toucher ces coeurs en même temps. Je suis ultra attentive à la mélodie, au sens de l’harmonie. Jeune j’ai été bercée par la musique classique, le baroque ou Chet Baker mais j’ai ressenti l’appel de la pop, des Bee Gees à Patrick Juvet, de Bashung à celles et ceux que vous avez cités. Hors des modes, hors du temps, juste des belles chansons pour tous. C’était déjà mon ressenti dans l’Amour en solitaire.

Quand on voit les finalistes sosh aime les inrocks lab 2014 : Vous, Camp Claude, Feu Chatterton mais également Christine & The Queens à Coachella, Brigitte, sans compter des groupes comme Grand Blanc, Bagarre. Est ce que vous ressentez un changement dans le paysage musical français ?

J’ai l’impression que ça bouge, il y a eu une période un peu plus creuse il y a 4 – 5 ans mais aujourd’hui, une nouvelle vague est en train de s’installer, même si les télé- crochets perturbent le paysage avec leur soif de performance vocales !

Vous avez fait les premières partie de Julien Doré, Sébastien Tellier, Bryan Ferry, Juliette Gréco, en duo avec Saycet, qui est d’ailleurs présent sur le titre « La Carte Postale ». Remixée par Yuksek dans le cadre de Colette French Kiss, c’est sans doute délicat comme question, mais à brule pourpoint qu’elle fut l’expérience la plus marquante ?

J’ai été totalement bluffée par Juliette Gréco au printemps de Bourges. Un de mes plus beaux souvenirs de concert, elle était éblouissante, drôle, sensuelle. Les expériences de scène sont toutes particulières, Brigitte c’était charmant, très girly. Avec Julien Doré on a fait une trentaine de dates, le public était si chaleureux. On apprend tellement et puis il y a des émotions folles : Il faut y aller ! je ne vous cache pas que pour mon premier Olympia je me suis servi un petit whisky avant de monter sur scène !

Sur Cavalier Seule, j’ai noté la présence de Raoul Chichin à la guitare. La plupart des musiciens ont bossé avec Sébastien Tellier, je pense à Jerome Arrighi ou avec la fine fleur de la scène française actuelle comme Marlon B, comment s’est passé l’enregistrement ?

Pour la chanson « Manque d’Amour » par exemple, on a fait une prise live : Piano – Voix et ce fut la bonne. Après j’ai ajouté mes arrangements. Mais tout s’est fait naturellement, en pleine confiance et intelligence. Je suis très old school alors je serai ravie si l’album à venir pouvait sortir en vinyle, je ne suis pas du tout playlist, je préfère écouter toutes les chansons à la suite et puis il y a le plaisir de l’objet.

Chanter sans piano, ce serait possible pour vous ?

J’y travaille, d’autant plus que j’adore danser et certaines de mes chansons peuvent s’interpréter debout, mais le piano c’est un peu mon armure !

Est ce que vous avez un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Ma référence du moment c’est Loulou de Maurice Pialat avec Depardieu et Huppert. Je suis très Loulou !

1. MANQUE D’AMOUR : Rappelez-vous ce moment, fébrile sur la piste de danse, lorsque le ou la cavalier(e) que vous convoitez accepte ce slow qui restera gravé dans votre mémoire, premier baiser, étreinte charnelle. Le ton est donné. Manque d’amour malgré son titre, est-ce un hasard ? vous rappellera à la nostalgie de toutes les premières fois.

2. CAVALIER SEULE : L’amour se consomme, sur un rythme enlevé, oriental et une prosodie mi femme mi cheval. Une piste exaltante qui fleure bon l’univers de John Ford.

3 LA CARTE POSTALE : L’amour se consume, à distance, blues, mélancolie, spleen et souvenirs.

4 Adieu Tchin Tchin : Cette fois c’est sûr, l’amour est mort mais rien de grave, il suffit de tourner la face du 45 tours, pardon, de revenir sur la première track pour se replonger à nouveau dans les méandres du jeu de l’amour et du hasard.

En savoir plus : https://www.facebook.com/JulietteArmanet

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

The Wanderings of the Avener, l’album tant attendu de The Avener disponible en pré-commande sur ITunes, sort le 19 Janvier 2015. The Avener, une patte délicate et radieuse, qui sonne à l’étranger comme une touche d’élégance so French, tout en s’affirmant comme la redécouverte du chaînon manquant entre l’émotion harmonique et la pulsion de danse. Un véritable prodige de la Deep-House, à l’origine du désormais mythique Fade Out Lines, qui a accepté de répondre à nos questions.

Pour commencer je voudrais reprendre une affirmation des Inrocks : « Prendre le risque de se lancer dans une carrière solo quand on trône confortablement dans son fauteuil de producteur émérite est toujours un pari risqué … » Qu’en penses-tu ?

Ca l’est dans la mesure ou l’on a pas confiance en soi ! Mais là, je suis très content de proposer quelque chose qui m’est si personnel et de ce point de vue là je ne prends pas de risques, à vouloir faire et partager quelque chose que j’aime. Je suis donc à moitié d’accord avec cette phrase là. Je prends ce risque, mais c’est parce que j’aime ce que je fais.

Alors, c’est quoi le plus grand risque ?

Le plus grand risque c’est que ça ne plaise pas du point de vue artistique, mais heureusement il y a toujours quelqu’un pour aimer la musique !

Rythm n’ Blues, Deep House, Soul, Techno… Où se trouve l’inspiration ? Dans les sonorités du passé, du présent, dans les voyages, les rencontres. Dans d’autres domaines comme l’art, la littérature, le cinéma ?

En fait c’est un mix de tout ça. Cela vient de mon activité de D.J, des voyages qui permettent de s’aérer l’esprit, de faire un point sur ce qu’on aime ou moins. Je n’ai pas de chemin particulier, mais l’inspiration c’est surtout le vécu, les voyages, les rencontres, le partage, la musique…

On te compare fatalement à d’autres artistes, c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?

Question intéressante ! La comparaison est nécessaire, parce qu’on a besoin de comparer, c’est le propre de l’homme, mais c’est risqué de comparer parce que dans la musique ou dans l’art, chacun a son propre truc. Il vaut mieux dénicher la différence et c’est là qu’on se rend compte que la comparaison est en fait inutile.

Le bonheur aujourd’hui c’est quoi : Le nombre de vues sur YouTube, la radio, les critiques élogieuses de la presse ou comme Boy George qui Twitte sur son mur, le public enthousiaste lors de tes sets ?

C’est tellement agréable !!! Boy George ! je suis fan de ces années là. La reconnaissance des pairs est très importante. C’est vrai qu’être suivi ou tweeté par des artistes aussi prestigieux, tu prends un screenshot ! ça arrive qu’une fois dans ta vie. Les 7 millions de vue sur youtube c’est un petit rêve, j’en suis très reconnaissant et mon plus grand stress, c’est de pouvoir confirmer avec l’album.

Justement, comment s’est passé l’élaboration de l’album. Est-ce que la sélection des morceaux fut difficile ou au contraire, ça c’est imposé comme une évidence ?

Je n’ai subi aucune pression artistique de la part du Label. J’ai laissé totalement libre court à mon imagination. L’album est un exercice de ReWork comme Moby ou d’autres l’ont fait auparavant. C’est parti d’un amas de coups de coeur pour des morceaux que j’apprécie depuis des années mais que je ne pouvais pas forcément jouer en tant que DJ, parce qu’ils n’étaient pas assez efficaces, ou lumineux. Il manquait quelque chose… et ça a été très simple quand on m’a dit : « Tristan, il faudrait que tu fasses un album« , j’ai simplement répondu : « Laissez moi le temps de le faire, ça va prendre un peu de temps mais je vais aller piocher dans mes coups de coeur !« . Il n’y a pas d’autres mots, c’est un album de « coups de coeur ». Pour moi, tous les morceaux sont tous égaux, il n’y en a pas un que je préfère. J’en suis très fier, très content. Je le dis parce que c’est important. C’est mon petit bébé et je ne me suis posé aucunes limites géographiques musicales, artistiques. J’ai fait quelque chose qui est le prolongement de mes idées et je suis très heureux d’avoir eu le support de mon Label. Ce sont des titres connus ou moins connus, mais ce ne sont pas forcement des morceaux récents et certains vont être totalement redécouverts même par ceux qui connaissent les morceaux originaux. D’ailleurs c’est là où les critiques risquent d’être les plus aiguisées ! mais c’est un album personnel. C’est avant tout, comme pour Fade out lines, le lancement d’un projet que j’avais envie de faire. Il y a de très belles choses. Un voyage, on passe par plusieurs styles et couleurs musicales : La Folk le Blues, la Funk, la Soul, la Chill-Out, tout ça part l’entremise de la Deep House. Parce qu’on accorde tous ces mouvements avec la Deep House, qui est pour moi un mouvement extraordinaire. J’ai mis ma patte, ma touche, je colorie un peu, je rajoute ce que je vois et je donne un peu plus d’énergie, d’efficacité ou de mélancolie, de joie, c’est un album qui s’écoute, certains titres pour danser et d’autres seul, pour soi, comme un médicament, c’est un peu tout ça réuni, The Wanderings of the Avener.

Quelle est la signification de la pochette du Single Fade out lines, un labyrinthe… au milieu on dirait la lettre Bereshit en Hébreu… y a t’il un sens caché dans tout cela ?

Un message d’errance, un labyrinthe, ce sont pleins d’étapes. Il y a une entrée et il faut trouver la sortie… mais la pochette de l’album est bien différente !

Est-ce que tu es attentif aux Remix faits à partir de tes productions ou morceaux ?

Très attentif, j’écoute beaucoup, des indépendants, mais des officiels aussi, parfois je demande a être remixé, parce que je trouve les artistes hyper intéressants, très attentifs, c’est une marque de respect, ça part d’une idée, c’est la même initiative que la mienne et je suis toujours curieux du résultat !

Tu es Dj depuis l’âge de 17 – 18 ans, est ce que tu penses qu’Internet favorise la créativité ou au contraire, de devoir piocher dans les bacs à vinyles pour découvrir un artiste ou un style c’est plus gratifiant ?

Il n’y a pas de meilleurs moyens. En tant que DJ je dirais que c’est cool d’aller dans les bacs à vinyles mais on trouve des trucs sur internet qu’on trouverait pas par ce moyen là et vice-versa. Ce qui est malheureux sur internet c’est le format, le mp3 qui perd un peu en couleur, mais l’oreille qui n’est pas habituée ne va pas forcément s’en rendre compte, il n’y a que les passionnés qui ont du gros matériel qui peuvent noter une différence. Les petites perles se dénichent partout, il y a fatalement, vu le nombre, beaucoup de déchets, mais il sort aussi beaucoup de belles choses, mais c’est un peu plus long de chercher. Dans les magasins tu es limité par le nombre, alors qu’internet c’est sans fin. C’est une manne formidable pour les professionnels comme pour les amateurs. Internet a mis du temps à se développer pour le partage musical. Myspace était précurseur, mais ce n’était pas encore aussi démocratisé, maintenant je m’aperçois qu’il y a des gens de 40 – 50 ans qui écoutent de la musique sur Soundcloud, qui font leur propre playlist sur Spotify, sur Deezer et grâce à ces plateformes de partages, peuvent se faire une culture musicale très diverse, très variée. Je suis très surpris de découvrir des petites perles grâce à des gens qui ne sont pas musiciens ou du métier, je trouve ça formidable. Il y a eu un vrai développement qui s’est fait, c’est sûr que c’est une ambiance différente du shop mais c’est le temps qui veut ça, il faut vivre avec. Dans tous les cas, on peut très bien trouver son bonheur sur internet ou chez les disquaires.

Est ce que tu as un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais t’en séparer ?

J’écoute beaucoup de musique des années 70, je ne suis pas très livres mais ça viendra et je commence à aimer ça. Il y a un titre de Al Green I’ll be around – un morceau qui ne me lâche jamais, que j’ai depuis 10 ans dans mes ipods, playlists et que j’adore toujours autant.

Tu préfères la scène où le studio ?

Certains disent 50/50 moi, c’est 60/40 ! La scène, c’est là qu’on ressent les émotions, que le travail se manifeste, s’incarne. La scène, c’est le plus bel endroit au monde pour moi, là où on se sent le plus vivant, petite confidence, je prépare un live pour l’été, c’est vraiment l’endroit le plus génial ! Le studio, j’adore aussi travailler, bidouiller mes morceaux mais je suis ravi quand le vendredi arrive d’aller jouer en Allemagne, en France, les Transmusciales. Scène, studio, c’est complémentaire, mais je préfère quand même la scène.

Avec tous les voyages que tu as pu faire à travers le monde, les scènes que tu as parcouru, tu te sens bien aussi en France ?

Bien sûr ! il y a une vraie ferveur électronique qui ressort, qui revient, elle a toujours été présente, mais un peu enfouie… sans rentrer dans une polémique, je me sens vraiment bien aujourd’hui en France. Tous les DJ confirment qu’il y a une vraie demande qualitative dans les clubs, dans les bars, les festivals, de musiques nouvelles, de musiques contemporaines et de plus en plus forte. En France, c’est une vraie résurrection de la musique électronique , grâce notamment aux sites de partages, les réseaux sociaux. Je ne me sens pas mieux a un endroit qu’un autre, j’ai la chance d’avoir fait 10 ans de DJ avant, je m’adapte un peu au public, à certaines tendances musicales mais je garde mon intégrité. L’Allemagne c’est peut être aussi un des meilleurs publics, très pointu, ouvert à la découverte. Ils viennent dans les clubs pour danser, là bas c’est un principe de dancefloor, pour autant la France a de très bonnes oreilles, une vraie ferveur, des demandes de morceaux hyper underground. Le métier de DJ a complètement changé avec Internet avant le DJ allait une fois ou deux par semaine dans son magasin de disques, il recevait des promos en White Label et il y avait très peu d’infos. Le DJ était précurseur. Aujourd’hui le public est précurseur de la musique que tu vas jouer, il a autant la main-mise sur la découverte musicale que le DJ, du coup toi tu dois être constamment a la recherche de la nouveauté. Tout le monde a les mêmes outils, certains clients de clubs sont avant-gardistes, ils connaissent déjà les morceaux alors qu’avant c’était en flux moins tendu, Ces amateurs éclairés de musique te font parfois découvrir de superbes choses.

En partant de la nouveauté, il est aussi possible d’aller puiser dans les racines comme tu l’as fait : John Lee Hooker, Al Green …

La Deep House permet cette recherche, la techno ne le permet pas c’est un format pré-fabriqué avec des règles stricte. J’avais une passion pour la Deep House que je n’osais pas mettre à jour, une passion pour le blues que je n’osais pas mettre à jour, mais grâce à ces deux outils fusionnés au sein de la Deep House, j’ai réussi avec Fade Out Lines à sortir quelque chose de différent, qui sort du lot, c’est le bonheur de cette musique et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible !

La sortie de ton album c’est un aboutissement, une suite logique ou un commencement ?

C’est un aboutissement sur ce projet, mais c’est le commencement de ma maturité musicale, j’avais vraiment envie de proposer quelque chose de vintage, avec de vrais instruments, de vrais sentiments et en même temps de mélanger avec de l’électronique. C’est donc un commencement et un aboutissement après le succès de Fade out Lines.

deBonton 3rd Grab Bag

Compilation – 30 avril 2012 ,Le label deBonton nous présente le troisième volet de la série « deBonton Grab Bag » Une compilation annuelle rassemblant des titres inédits d’artistes émergents de la scène indépendante internationale. ,Une programmation éclectique, allant de la pop mélancolique de Chevalier Avant Garde à l’électro-folk de Caandides. Les artistes de demain sont déjà sur le « deBonton Grab Bag » !! Les précédentes éditions de « Grab Bag » ont vu émerger des artistes tels que Logo (Kitsuné), Sydney Valette (élu album de l’année 2011 par Technikart) ou encore Yan Wagner (Kitsuné, Blackstrobe Records et moitié de Flying Turns). deBonton est un label indépendant parisien qui s’est donné pour mission de dénicher la plus passionnante pop électronique moderne. Cette année, ces défricheurs de talents ont le plaisir de nous proposer : 1. Caandides – Before The Art 2. Chevalier Avant Garde – Over The Fountain 3. Polocorp – Stratospheric Treasure Quest 4. Weekend Affair – Boxing Queen 5. Real Fur – The Fool 6. Mike Theis – 101 Problems 7. Royal Native – Good Night 8. Gidge – Bring Your Horses

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C2C "Down The Road"

Les deja mythiques C2C, virtuoses des platines, et quadruples champions du monde DMC, ont effectue un retour ovationne par le public et la critique le 24 janvier dernier, avec la sortie de  leur EP « Down The Road » et un show magnifique a la Gaite Lyrique. Apres plus de 10 ans d’existence, et 5 ans a se consacrer a leur projets personnels,  Beat Torrent et Hocus Pocus, les 4 membres se sont reunis pour composer et produire leur propre musique,  et presenter leur tout premier EP 3 titres originaux,  a la sensualite hip-hop/souljazz electro urbaine et modenre en avant-gout de l’album attendu dans les mois à venir.  Les places de concerts se vendent en un temps record et les commentaires les plus  elogieux et excites fusent sur la performance live offerte par le groupe.  Enfin, avec une premiere place dans la categorie musique electronique au classement des  ventes Itunes, C2C sonne comme la promesse d’un printemps raffraichissant aux beats inoubliables.

Just Dance 3 La Zumba version Kinect sur XboX360

Les jeux de danse furent l’apanage de la WII c’est également le cas pour le Kinect accessoire bien vendu de la 360 mais pour l’heure un peu en retrait en terme de ludothèque. Just Dance 3 c’est du Fun à l’état pur avec une playlist de feu. Arme absolue après quelques parties de Ping-pong ou de pétanque indoor, Just Dance 3 va vous permettre de faire passer en douceur les potentiels excès d’une soirée entre amis. Comparer à Dance Central 2 c’est aussi bien mais avec plus de titres (Duck Sauce, Kiss, Queen, Britney Spears, Lenny Kravitz, The Chemical Brothers ou Black Eyed Peas etc.). bref, un incontournable pour possesseurs de Kinect.

Quelle musique pour la Running Machine ?

L’idéale Lisa s’interroge sur le site The Dude Project sur ce que les Dudes (mecs plutôt cool)  écoutent lorsqu’ils décident enfin de passer à l’acte et de s’adonner aux joies de la course à pied. Pour ma part je préconise une playlist hétéroclite composée de Add Suv de Uffie et Pharrell, Lapdance des nerds, American Boy de Kaye West, Don’t damn me des guns n’ roses, start me up des rolling stones, Klling in the name des rage against the machine, Steve Aoki et les Bloody Beetroots, Seek and Destroy de Metallica… Par exemple, si vous aussi messieurs vous souhaitez partager vos playlists favorites, rdv sur  The Dude Project

Daft Punk, Drake, Major Lazer, NWA – Play Me Mixes

  Fresh off Kissy Sellout’s Radio 1 playlist, HavocNDeed are back for their sophomore release on Play Me Records entitled « Headspin » (PLAY010), featuring the massive vocal stylings of Skaught Parry, and remixes from Robb G, King and Pawn. Headspin is a big vocal release with potential for mainstream crossover. We’re hearing radio play and CSI licensing in their potential future! But for those who prefer the dubbier side of things, the King & Pawn remixes deliver a more subdued vibe, while Robb G made one straight for the ravers. Play Me is also excited about the new Lea Luna & Mike Balance track « Thrill of the Chase »(PLAY011). Its an electro banger with Lea’s sexy double entendres seducing you into her sinful web of sound. The remixes are hot, with SPL delivering a storming dubstep mix, J.Rabbit coming fresh with some halftime jump-up drum & bass, a soca-tinged mix from Flinch of True Pseudo, and a solid breaks twist from Run Riot. In support of these releases, Play Me Records is happy to have some exclusive 320k downloads for your ears. First up is a uniquely HND-styled remix of the classic N.W.A. song « Dopeman ». Its got a wickedly useful tempo change from 140 to 180 to 90 for all sorts of transitioning possibilities within a set. Next, HavocNDeed and J. Rabbit have each remixed another Play Me artist, B. Rich, and here are both their takes on crowd favorite « Ball Harder ». Additionally, J. Rabbit has done a tight dubstep re-lick of N.E.R.D’s « Rockstar », and last but definitely not least, a song which people have been foaming at the mouth for, SPL’s Remix of Drake’s « Forever ». Enjoy the sounds of awesome from Play Me! Daft Punk – Drake – Major Lazer – DOWNLOAD HERE N.E.R.D. – N.W.A. & More – DOWNLOAD HERE  Also, for extra credit here’s a DJ mix from label head Reid Speed with Whiskey Pete soundcloud.com myspace.com/playmerecords

5 "Peach Songs"

La Peach Song, autrement nommée en français, la « chanson pêche », est une chanson qui par essence, est capable de booster le neurasthénique, euphoriser la bonne âme, conforter le bienheureux dans son état d’intense plénitude. Inutile de préciser que chaque Peach Song est totalement personnelle, liée notamment au genre et à la sensibilité, à la culture musicale et au background de chacun. Voici ma Top Playlist perso actualisée au 01.08. Number 5 : Salt N’ Pepa – Let’s Talk about Sex. Number 4 : Steak (B.O) – Skatesteak. Number 3 : ACDC – Money Talks. Number 2:  The MisShapes – Bitch. Number 1 : Guns N’ Roses – Paradise City. PS : Merci aux  900 000 visiteurs qui sont passés sur JetSociety le Blog magazine, il y a de quoi avoir la pêche ! N’hésitez pas à y revenir, le blog est actualisé tous les jours.  Pour toutes propositions : Page Contact. ‘Be there or be Square !’