Tom Morello – The Atlas Underground Flood Listening Party (Livestream exclusif Youtube)

Tom Morello – The Atlas Underground Flood Listening Party (Livestream exclusif Youtube)

Tom Morello, icône du Rock & Roll (RATM) et lauréat de deux Grammy Awards, sort son nouvel album, The Atlas Underground Flood, via Mom + Pop Music. Cet album de 12 titres fait suite à son album jumeau, The Atlas Underground Fire, sorti en octobre dernier et acclamé par les fans et la critique. Morello a longuement parlé dans des interviews récentes que le processus de collaboration a conduit à d’innombrables chansons créées pendant la pandémie, et un deuxième album semblait presque inévitable. Avec un grand nombre de collaborations de renom, dont Nathaniel Rateliff, Jim James, IDLES, Ben Harper, Alex Lifeson, Kirk Hammett, X Ambassadors, Barns Courtney, Manchester Orchestra, Andrew McMahon in the Wilderness et bien d’autres, Morello continue de mettre en valeur son extraordinaire jeu de guitare dans ces nouveaux morceaux qui changent les genres.

The Atlas Underground Flood Listening Party

La sortie de l’album est accompagnée d’un événement en livestream exclusif à YouTube qui commence aujourd’hui à 10h00 PST. Morello parlera des origines et du processus créatif de The Atlas Underground Flood. Il sera ensuite rejoint par certains des collaborateurs de l’album pour une séance d’écoute piste par piste de The Atlas Underground Flood, avec une séance de questions-réponses pour les fans et la possibilité pour les téléspectateurs de faire un don à WhyHunger…

The Atlas Underground Flood Track Listing:
1. A Radical in the Family (feat. San Holo)
2. Human (feat. Barns Courtney)
3. Hard Times (feat. Nathaniel Rateliff, Jim Jones, and Chipotle Joe)
4. You’ll Get Yours (feat. X Ambassadors)
5. I Have Seen the Way (feat. Alex Lifeson, Kirk Hammett, and Dr. Fresch)
6. The Lost Cause (feat. Manchester Orchestra)
7. The Maze (feat. Andrew McMahon in the Wilderness)
8. Ride At Dawn (feat. BreakCode)
9. Raising Hell (feat. Ben Harper)
10. The Bachelor (feat. IDLES)
11. Parallels (feat. Jim James)
12. Warrior Spirit (feat. Rodrigo y Gabriela)

The Underground Sistine Chapel

The Underground Sistine Chapel

Alors que le monde se calfeutre et se confine, l’artiste Pascal Boyart aka Pboy se lance dans la réalisation d’une œuvre magistrale et potentiellement vouée à la destruction. C’est au travers d’une campagne de mécénat en cryptomonnaie donnant droit à des NFTs représentant certaines parties de l’œuvre que Pboy a pu financer la création de sa nouvelle œuvre. The Underground Sistine Chapel raconte l’histoire de cette Chapelle Sixtine moderne en plein cœur d’une ancienne fonderie d’or de la banlieue parisienne…

Un film documentaire réalisé par Yohann Grignou et Antoine Breuil, exclusivement crypto-financé
Disponible le 27 Juin2021 sur YouTube & InterPlanetary File System (IPFS)

Lancement de SAMOURAÏ TV : nouvelle chaîne documentaire !

Paroles 'n'rock : Buzz Underground pour les Parisiens

Partenaire de Rock en Seine depuis 2003, la RATP est devenue l’un des acteurs importants du festival. En 2009, nous avons initié une opération conjointe basée sur les paroles des chansons. L’objectif était de valoriser les artistes et groupes invités auprès des usagers du métro, en accord avec les axes de soutien culturel défendus par la RATP, et avec le projet artistique de Rock en Seine. L’opération, accompagnée d’un grand concours lancé auprès des usagers, a remporté un franc succès, c’est pourquoi nous avons décidé de la renouveler cette année. Et comme les paroles de chansons sont une source inépuisable de découvertes, nous avons cette année encore une série de poèmes musicaux à faire découvrir ! Rendez-vous du 1er au 7 juin à la station Duroc(k), ligne 10 dans le métro de Paris ! Gagnez vos pass trois jours pour Rock en Seine et des paroles de chansons dédicacées ! Envoyez vos réponses avant mercredi 8 juin à : communication@rockenseine.com Les paroles ci-dessous ont été composées à partir de morceaux des chansons exposées sur les murs de la station Durock. Rendez-vous à la station (ligne 10) et retrouvez les auteurs (dans l’ordre) de ce couplet fictif… « Alors ça y est, je pars voir le monde, J’ai décidé de faire du Paradis ma maison : Je vois les murs, J’entends les oiseaux du futur. Sans espoir pour mes lendemains, Je te vois ramper, puis te redresser, la tête haute… Je t’aime mais tu me fais flipper : Et si finalement je ne ressentais plus l’amour ? » Questions subsidiaires 1 – Combien de voyageurs par jour passent à la station Durock ? 2 – Combien d’ours voyez-vous dans la station ?

Paroles 'n'rock : Le Buzz Underground pour les Parisiens

Partenaire de Rock en Seine depuis 2003, la RATP est devenue l’un des acteurs importants du festival. En 2009, nous avons initié une opération conjointe basée sur les paroles des chansons. L’objectif était de valoriser les artistes et groupes invités auprès des usagers du métro, en accord avec les axes de soutien culturel défendus par la RATP, et avec le projet artistique de Rock en Seine. L’opération, accompagnée d’un grand concours lancé auprès des usagers, a remporté un franc succès, c’est pourquoi nous avons décidé de la renouveler cette année. Et comme les paroles de chansons sont une source inépuisable de découvertes, nous avons cette année encore une série de poèmes musicaux à faire découvrir ! Rendez-vous du 1er au 7 juin à la station Duroc(k), ligne 10 dans le métro de Paris ! Gagnez vos pass trois jours pour Rock en Seine et des paroles de chansons dédicacées ! Envoyez vos réponses avant mercredi 8 juin à : communication@rockenseine.com Les paroles ci-dessous ont été composées à partir de morceaux des chansons exposées sur les murs de la station Durock. Rendez-vous à la station (ligne 10) et retrouvez les auteurs (dans l’ordre) de ce couplet fictif… « Alors ça y est, je pars voir le monde, J’ai décidé de faire du Paradis ma maison : Je vois les murs, J’entends les oiseaux du futur. Sans espoir pour mes lendemains,  Je te vois ramper, puis te redresser, la tête haute… Je t’aime mais tu me fais flipper : Et si finalement je ne ressentais plus l’amour ? » Questions subsidiaires  1 – Combien de voyageurs par jour passent à la station Durock ? 2 – Combien d’ours voyez-vous dans la station ?

MAGAZINE UN FANZINE UNDERGROUND 1980-87

29 avril – 18 juin  Créé en 1980 par Didier Lestrade et Misti Gris, Magazine est sans nul doute la revue séminale des années 80, le blueprint qui a servi d’inspiration à de nombreux fanzines gays modernes comme Butt. Pendant sept années, Didier Lestrade s’est promené dans la rue et a photographié les célébrités interviewées dans la revue. Ses snapshots, sont le reflet d’une curiosité à l’endroit de stars en devenir ou appartenant à un underground gay sur le point de devenir universel : Tom of Finland, Pierre & Gilles, Paul Morrissey, David Hockney, Keith Haring, Paolo Calia, Federico Botana, Bronski Beat, Baby Ford, Mikado, Sylvester, Shazz, les Redskins … Ces snapshots seront accompagnés de détails de maquette et de documents d’archives de cette époque. Chroniques du dancefloor – Libération 1988 – 1999», un livre regroupant les chroniques house de Didier Lestrade dans Libération sortira fin avril chez l’Editeur singulier. Infos  GALERIE 12MAIL / PARIS 12, RUE DU MAIL 75002 PARIS Me – Ve 14:00 – 18:00 current show HOUSE OF KIDS upcoming MAGAZINE, UN FANZINE UNDERGROUND (1980 – 1987)  VAVA DUDU VICE +41

Underground : L'Histoire

L’underground dans le désordre c’est : William Burroughs, Jimi Hendrix, Jodorowski, Alain Dister, acteurs et auteurs. C’est aussi Actuel « membre de l’Underground Press Syndicate » et Jean-François Bizot, ex-patron d’Actuel puis du groupe Novapress. À ses côtés : Bernard Kouchner, Patrick Rambaud, Jean-Paul Ribes, entre autres. Fait partie de l’underground tout ce qui est branché. Comprendre : Clandestinité, résistance, parasite. (…)un virus planqué dans l’intestin d’une bête immonde pour mieux la dévorer.. Dans les faits, et toujours dans le désordre, l’underground c’est La Factory, le Larzac, Le Deuxième Sexe, Yves Klein et les débuts du body art, le théâtre de rue, le LSD, Guy Debord et les situationnistes, les Freaks et les lunettes Bonzo, Pierrot le Fou, mai 68, la musique électronique, rock et punk, l’écologie, Green Peace… À tous ces héros de la rébellion, Bizot rend hommage. Sa bible, bordélique à souhait, déborde de couleurs psychédéliques, de collages hallucinés, de photos inédites. Hors des chemins balisés, il évoque les guerres de libération, le sexe, no future… Bizot a conçu une bible dont il serait le pape, une bible qui se lit, se consulte, se digère, se vit sans modération. Entre provocation et utopie. Une bible riche de milliers de références filmographiques, discographiques, bibliographiques, qui reflète toute une époque en général et celle d’Actuel en particulier. Un homme, Jean-François Bizot, qui propose ici le livre de chevet de toute révolte à venir. –Nathalie Robert-Poitout De Jean-François Bizot http://www.amazon.fr

Crossover hype et underground Stüssy et Nike x Colette

Stüssy et Nike continuent de nous surprendre, au rythme des voyages du désormais célèbre Stüssy World Tour.

Après un premier stop à Los Angeles en octobre, voici la dernière étape, Tokyo. Et comme pour chaque ville, voici deux nouvelles Dunk High et Free Trail 5.0, en exclusivité chez colette le samerdi 2 décembre. Afin de célébrer cette dernière étape, La MJC et colette vous convient à la soirée « Les Sneaks c’est chic » où un jury de 10 filles récompensera les 10 garçons portant les plus belles baskets. A partir de 23h au Paris-Paris, entrée gratuite, 5 avenue de l’Opéra, Paris 1er.

Romance-Rap Underground : GM Grimm (MF Grimm)- Yin & Yang

Ying & Yang extrait de Digital Tears: E-mail From Purgatory: par GM Grimm (MF Grimm) Superstar Jet Jaguar

Un album paru en 2004 mais qui reste toujours incontournable pour les « B Boys » fans de le Rap intègre. « Ying & Yang » avec en feat. Agu et la sublime voix de Su-Ann Ortiz

Supershy – Feel Like Makin’ Love (feat. Roberta Flack)

Supershy – Feel Like Makin’ Love (feat. Roberta Flack)

Supershy joue avec la voix de l’emblématique Roberta Flack sur son nouveau single. Il s’agit du dernier aperçu du projet disco-house dancefloor de Tom Misch, qui présentera bientôt sa première mixtape.

Supershy - Feel Like Makin’ Love (feat. Roberta Flack)

‘Feel Like Makin’ Love’ interpole le classique soul de Roberta Flack de 1974 avec un son French-House frais et vibrant qui porte déjà la marque de Supershy. Artiste et producteur aussi à l’aise dans la culture des clubs underground que dans la réimagination des plus grands, le projet à venir de Supershy est l’ultime exploration de la dance music par Tom Misch.

Une immersion au coeur du 7eme art à Abu Dhabi

Une immersion au coeur du 7eme art à Abu Dhabi

La planète Jakku, que l’on retrouve dans le film Star Wars « Le Réveil de la Force », est en fait les dunes infinies du quartier vide d’Abu Dhabi dans la région de Liwa. Ces dunes constituent la plus grande masse de sable ininterrompue au monde. Les voyageurs en quête d’aventure peuvent enfiler un sandboard et dévaler les pentes rouges. Le film « Dune », dont le 2e opus sortira en novembre 2023, se déroule également dans les déserts d’Abu Dhabi. Le réalisateur Denis Villeneuve décrit ces montages de sables comme « hypnotiques » et « incomparables ».

Le film « 6 underground » de 2019 avec en vedette Ryan Reynolds et Mélanie Laurent présente quant à lui de nombreux sites emblématiques d’Abu Dhabi dont : les tours Etihad, l’Emirates Palace et le Louvre Abu Dhabi. Le Louvre Abu Dhabi est situé au cœur du district culturel de Saadiyat, sur l’île de Saadiyat, où vous pourrez admirer les superbes œuvres d’art et le design architectural impressionnant du musée. Les autres points de repère du film ne sont qu’à une courte distance, ce qui est parfait pour une visite de repérage.

La franchise Fast & Furious tourne aussi dans cette incroyable destination. Les scènes défiant la gravité qui ont fait le succès du film ont été tournées dans les luxueuses Etihad Towers et Emirates Palace. Les visiteurs peuvent ainsi reconnaître où toute l’action s’est déroulée sur le pont d’observation de l’Etihad Towers au 300….

Supershy ( Tom Misch) – Don’t Let Go

Supershy ( Tom Misch) – Don’t Let Go

« Don’t Let Go » suit le double-single précédent de Supershy « Change/Take My Time », autre exemple stellaire de la cosmic dance qui est devenu synonyme du son Supershy, et qui montre sa capacité à emmener des sons club underground vers quelque part de frais et pour une nouvelle génération. Producteur, auteur-compositeur, commissaire d’exposition et vedette modeste, Tom Misch a su conquérir un vaste public mondial grâce à ses racines fluides et sa musicalité inégalée. Il a déjà dépassé le milliard de diffusions dans son catalogue, vendu plus de 200000 billets et collaboré avec des musiciens de renom dans les domaines de la pop, du rap, du R&B, de la soul et de la musique électronique, tout en résistant à une classification simple.

Supershy - Don’t Let Go

Morfine – Credo (Extrait de l’album Blinding Nights)

Morfine – Credo (Extrait de l’album Blinding Nights)

Imprévisibles, sombres, rêveurs, les paysages sonores de Morfine nous plongent dans l’intimité de ses expérimentations. Productrice de plusieurs EPs, résidente sur la radio Rinse France avec une émission mensuelle, elle compte parmi les membres actifs de la scène parisienne underground. Réalisé par Thibault Prevost, tourné en Normandie, le clip met en scène une jeune fille d’une douzaine d’années somnolante et pensive. Attirée par un chant qu’elle décide de suivre, la jeune fille se retrouve face à un mystérieux édifice. Là, tout n’est que matière, couleurs, et déploiement d’imagination.

Morfine - Credo (Official Video)

The Linda Lindas – Growing Up (Extrait du 1er Album « Growing Up »)

The Linda Lindas – Growing Up (Extrait du 1er Album « Growing Up »)

Après le single Growing Up qui cumule plus de 6 millions de streams, le jeune quatuor punk féminin et féministe The Linda Lindas présente un premier album coup de poing, annonçant une nouvelle génération de Riot grrrls sur la maison mère du punk américain Epitaph Records. Produit de générations de musique underground à L.A. et au-delà, ce premier album est un mélange de punk classique, de post-punk, de power pop, de new wave et d’autres surprises dans des chansons intemporelles, accrocheuses et cool. Une poignée de morceaux ont déjà été présentés en avant-première lors de concerts et approuvés avec enthousiasme par les adeptes inconditionnels de l’institution DIY punk de L.A., The Smell, ainsi que par les festivaliers de Head in the Cloud au Rose Bowl.

The Linda Lindas - "Growing Up"

TRACKLIST
1. Oh!
2. Growing Up
3. Talking to Myself
4. Fine
5. Nino
6. Why
7. Cuantas Veca
8. Remember
9. Magic
10. Racist, Sexist Boy

Boys Noize & Kelsey Lu – Love & Validation (Extrait de l’album +/- (Polarity))

Boys Noize & Kelsey Lu – Love & Validation (Extrait de l’album +/- (Polarity))

Boys Noize et Kelsey Lu dévoilent un court-métrage aux couleurs exotiques Love & Validation réalisé par la légendaire cinéaste Diana Kunst, et Mau Morgó. Ce titre fait partie du cinquième album studio de Boys Noize appelé +/- (Polarity).

« La vidéo de ‘Love & Validation’ nous a donné l’occasion de révéler différents types de désirs profonds de connexion humaine et de présence physique, notamment dans les expressions érotiques » a déclaré Kelsey Lu qui a collaboré ces derniers mois avec des artistes comme Yves Tumor, Moses Boyd, Actress et donc Boys Noize.

Boys Noize & Kelsey Lu - Love & Validation

BOYS NOIZE +/- (POLARITY) TOUR 2021/2022:
DEC 31 – LOS ANGELES, CA @ CATCH ONE
JAN 01 – SAN FRANCISCO, CA @ THE MIDWAY / FRESH START
MAR 04 – MONTPELLIER, FR @ ROCKSTORE
MAR 05 – BORDEAUX, FR @ HANGAR FL
MAR 11 – MUNICH, DE @ BLITZ
MAR 12 – ISTANBUL, TR @ VOLKSWAGEN ARENA
MAR 18 – NANCY, FR @ L’AUTRE CANAL
MAR 19 – STRASBOURG, FR @ LA LAITERIE
APR 01 – MILANO, IT @ CIRCOLO MAGNOLIA
APR 02 – ROME, IT @ TBA
APR 08 – LONDON, UK @ VILLAGE UNDERGROUND
APR 15 – NANTES, FR @ WAREHOUSE
APR 16 – GRENOBLE, FR @ LA BELLE ELECTRIQUE
APR 22 – TOULOUSE, FR @ LE BIKINI
APR 23 – PARIS, FR @ REX CLUB
APR 29 – BARCELONA, ES @ TBA
APR 30 – MADRID, ES @ MONDO
MAY 06 – AMSTERDAM, NL @ MELKWEG
MAY 13 – OSLO, NO @ JAEGER
MAY 14 – COPENHAGEN, DK @ PUMPEHUSET
MAY 20 – VIENNA, AT @ PRATERSAUNA
MAY 21 – PRAGUE, CZ @ ROXY

The Surfing Magazines – Ten Days of Shiver

The Surfing Magazines – Ten Days of Shiver

Composé d’une moitié de Slow Club et de deux tiers de The Wave Pictures, les influences principales de The Surfing Magazines sont Bob Dylan, The Velvet Underground et toute la grande musique de guitare surf des années 1960. Ils ont fait irruption sur la scène avec leur premier album éponyme en 2017, un LP encensé décrit par Record Collector Mag comme « un classique du rock’n’roll vintage et pourtant moderne ».

The Surfing Magazines - Ten Days of Shiver

L’album Badgers of Wymeswold sera disponible le 22 octobre sous le label Moshi Moshi

Capsule Aries x Lee Jeans

Capsule Aries x Lee Jeans

Aries et Lee Jeans s’associent pour une collection capsule no gender de 10 pièces, réinterprétant les pièces en denim workwear de Lee Jeans, telles que l’iconique « Rider jacket » et la veste 191-1. Cette capsule cristallise la rencontre entre l’Italie underground et le grand ouest US.

Le photographe d’art italien Roberto Timperi a immortalisé ces créations, capturant ce mélange des genres complexe mais cohérent. Des images, que LEE x Aries avaient à cœur de partager avec leur public. Ainsi, les deux marques proposeront un livret (le VUOI) regroupant les clichés de Roberto Timperi offert pour tout achat d’une pièce de la collection, chez Lee, Aries et tous les revendeurs partenaires.

Huey Mnemonic – Transmutation (Extrait de Tresor 30)

Huey Mnemonic – Transmutation (Extrait de Tresor 30)

L’un des plus importants labels de l’histoire de la techno présente une compilation exceptionnelle et extensive pour célébrer ses 30 ans ; et crée le lien entre les pionniers et les nouvelles générations. Incontournable.

Premier single dévoilé pour la compilation Tresor 30, Huey Mnemonic compose « Transmutation », un titre brillant et plein d’entrain au rythme de dance-floor, sur lequel le Talking Drum rencontre des motifs TR-909, créant un pont instrumental entre l’Afrique de l’Ouest et Detroit. Avec « Transmutation », Huey Mnemonic démontre qu’il est sans aucun doute à l’avant-garde d’une nouvelle génération de producteurs techno de Detroit.

Huey Mnemonic - Transmutation (Official Music Video)

1. Underground Resistance – The Final Frontier (Nomadico Remix)
2. Huey Mnemonic – Transmutation
3. D. Strange – Metal Mono
4. Speaker Music – focus.point.shoot
5. AFRODEUTSCHE – CAN’T STOP
6. rRoxymore – MULTIPLICITY
7. Helena Hauff feat. Paris The Black Fu – Electronic Future
8. Lara Sarkissian – In The Form Of A Sphinx
9. Jeff Mills – Late Night
10. K-HAND – Boiler
11. Claude Young – In Circles
12. Porter Ricks – Anguilla Electrica
13. Moritz von Oswald – Segment
14. Donato Dozzy – Le Confort Electronique
15. Verraco – Umbral de dolor
16. KMRU – neutral points
17. Surgeon – Berlin Disease
18. Regis + James Ruskin present O/V/R – Natural Enemies
19. Claudia Anderson – Track 3
20. machìna – Trio
21. Robert Hood – Master Builder (Sandman Option)
22. Function – Mirror Hour
23. LSDXOXO – Love In Allegiance
24. Sophia Saze – Curtains
25. Blake Baxter – One More Time (Acid Mix)
26. SHE Spells Doom – Splash
27. DJ Minx – Dequindre Cut
28. Whodat – Grit
29. Anthony “Shake” Shakir – Madmen
30. Daniel Bell – Still Buggin’
31. Bergsonist – Tout Maintenant
32. Loidis – In The Place I Sit
33. Drexciya – Jazzy Fluids
34. Russell E.L. Butler – James Stinson On A Beach In The Mid-Atlantic
35. DJ Stingray – Bioplastics
36. Jensen Interceptor – Seas Of Rage
37. Terrence Dixon – The Way I See It
38. Nandele feat. Roberto Chitsonzo, Jr. – 42567
39. Ectomorph – It Knows Your Name
40. Simulant – The Purpose Of Simulation
41. TYGAPAW – Diffusus
42. Joey Beltram – GameForm
43. Nene H – Only Words Break Silence
44. FJAAK – Lovers
45. Yazzus – Turn Of Speed
46. Grand River – Santa Loria
47. TV Victor – Change On
48. Carlota – Breakfast On The Moon
49. Torus – Deep Mid
50. Mareena + JakoJako – 30 Perlen

BONUS VINYLE
1. Juan Atkins – I Love You
2. Basic Channel – Phylyps Base

Grand Soleil – Violence

Grand Soleil – Violence

Après le premier single ‘Round Round Round’. Les deux frères dévoilent Violence.

« Probablement le morceau le plus hard de l’album, inspiré de Rollin&Scratchin des Dafts, de Water of Nazareth de Justice, et d’autres artistes plus underground comme FKY. Le morceau est né en testant pleins de saturations sur le Juno 60, ensuite on a eu l’idée de mettre un sample de voix du film « The Warriors », avec le passage iconique « Can you dig it !? ». Mais ce qui nous a le plus parlé c’est l’extrait qu’on a choisi pour l’intro: « I say the future is ours ».

Une track qui donne envie de laisser emporter par la folie d’une virée nocturne. Catharsis assurée…

Grand Soleil - Violence (Official Music Video)

Magon – Change

Magon – Change

Après la réussite de son 1er album « Out In The Dark », Magon sort son nouveau single « Change » qui suit une année où tout a changé dans sa vie.

Magon - Change (Official Video)

Cette douce ballade, premier extrait du prochain album de Magon « Hour After Hour », sonne comme le mélange parfait entre indie rock et pop psyché, entre Ty Segall et The Velvet Underground. Sur ce morceau, l’auteur-compositeur – qui a entièrement réalisé la production – s’installe comme un poète témoin du temps qui passe.

KennyHoopla – plastic door

KennyHoopla – plastic door

Kennyhoopla enregistre ses sons dans des chambres de motel, c’est un « shape-shifter », sa musique est un mélange « post genre » de tout. Elle marque le cœur et les oreilles par une nostalgie New Wave, un son mélancolique Lo Fi, volontairement underground et habillé par des riffs de guitare tamisés et synthés percutants…

KennyHoopla - plastic door// (Official Video)

The Rolling Stones – Living In A Ghost Town

The Rolling Stones – Living In A Ghost Town

The Rolling Stones sont de retour avec Living In A Ghost Town, première composition originale en 8ans ! Un titre écrit et composé par Mick Jagger et Keith Richards, enregistré à Los Angeles, Londres et achevé en confinement. Belle nouvelle, un album est également en préparation…

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town

INDIO, CA – OCTOBER 07: (L-R) Musicians Ronnie Wood, Mick Jagger, Keith Richards and Charlie Watts of The Rolling Stones perform onstage during Desert Trip at The Empire Polo Club on October 7, 2016 in Indio, California. (Photo by Kevin Mazur/Getty Images for Desert Trip) THE ROLLING STONES / AMERICA LATINA OLÉ 2016 TOUR / JANUARY 3, 2016 / SANTIAGO, CHILE.

GHOST TOWN LYRICS

I’M A GHOST
LIVING IN A GHOST TOWN
I’M A GHOST
LIVING IN A GHOST TOWN

YOU CAN LOOK FOR ME
BUT I CAN’T BE FOUND
YOU CAN SEARCH FOR ME
I HAD TO GO UNDERGROUND
LIFE WAS SO BEAUTIFUL
THEN WE ALL GOT LOCKED DOWN
FEEL A LIKE GHOST
LIVING IN A GHOST TOWN

ONCE THIS PLACE WAS HUMMING
AND THE AIR WAS FULL OF DRUMMING
THE SOUNDS OF CYMBALS CRASHING
GLASSES WERE ALL SMASHING
TRUMPETS WERE ALL SCREAMING
SAXOPHONES WERE BLARING
NOBODY WAS CARING
IF IT’S DAY OR NIGHT

I’M A GHOST LIVING IN A GHOST TOWN
I’M GOING NOWHERE
SHUT UP ALL ALONE

SO MUCH TIME TO LOSE
JUST STARING AT MY PHONE

EVERY NIGHT I AM DREAMING
THAT YOU’LL COME AND CREEP IN MY BED
PLEASE LET THIS BE OVER
NOT STUCK IN A WORLD WITHOUT END

PREACHERS WERE ALL PREACHING
CHARITIES BESEECHING
POLITITIANS DEALING
THIEVES WERE HAPPY STEALING
WIDOWS WERE ALL WEEPING
THERES NO BEDS FOR US TO SLEEP IN
ALWAYS HAD THE FEELING
IT WOULD ALL COME TUMBLING DOWN

I’M A GHOST
LIVING IN A GHOST TOWN
YOU CAN LOOK FOR ME
BUT I CAN’T BE FOUND

Collection Club Chaos de FILA

Collection Club Chaos de FILA

Inspirée par la culture et l’univers des clubs underground 90’s, la collection Club Chaos propose une ligne où les couleurs vives et les imprimés audacieux rendent hommage à l’esprit de l’époque. En découvrir plus : https://www.fila.de/en/home

Eastpak x Neighborhood : The Filth and The Fury

Eastpak x Neighborhood : The Filth and The Fury

Eastpak présente sa première collaboration avec le label japonais Neighborhood : The Filth and The Fury. Entre silhouettes style militaire et références punk rock , la collaboration réunit deux marques authentiques qui continuent à puiser leur inspiration dans les contre-cultures et ses modes de vie. Streetwear & Underground.

En découvrir plus: https://www.eastpak.com/fr-fr/neighborhood

SURDOSE D’ALEXANDRE KAUFFMANN, L’HISTOIRE D’UN VENDREDI SOIR QUI FINIT MAL…

SURDOSE D’ALEXANDRE KAUFFMANN, L’HISTOIRE D’UN VENDREDI SOIR QUI FINIT MAL…

Mes nouveaux chouchous des Editions Goutte d’Or ont dégainé une nouvelle balle après Paname Underground de Johann Zarca (Prix de Flore 2017) et avant Success Story.

Ce livre est un polar, et pourtant tout est vrai. À Paris, en 2016, un dentiste, une étudiante et un informaticien sont morts d’une overdose. Le premier après avoir consommé de la cocaïne, la deuxième de la MDMA et le troisième une drogue aphrodisiaque prisée de certains milieux gays. Le groupe Surdoses, unité spéciale de la brigade des stupéfiants, enquête sur les trois affaires. À partir d’indices récoltés sur les corps et les téléphones des défunts, les policiers remontent jusqu’à un “cocaïne call-center” de la capitale, un bar à chicha de Sevran et un site internet fantôme d’Amsterdam. Après un an d’immersion au sein de l’unité Surdoses, le journaliste Alexandre Kauffmann nous embarque pour une plongée en apnée dans l’intimité des victimes, des enquêteurs et des dealers…

“Surdose”, c'est l'histoire d'un vendredi soir qui finit mal

Éditions Goutte d’Or

JON SPENCER – I GOT THE HITS (EXTRAIT DE SPENCER SINGS THE HITS)

JON SPENCER – I GOT THE HITS (EXTRAIT DE SPENCER SINGS THE HITS)

La légende du rock underground de N.Y City revient du désert avec douze tubes redoutables. Du pur Garage Punk d’aujourd’hui, mélange de rhythm and blues et de grooves subversifs, un cocktail molotov de sons garantissant la destruction de n’importe quelle langue de bois post-moderne. Pulsant d’énergie, résonnant d’excitation, dégoulinant d’une âme radioactive et d’émotions brutes, Spencer ouvre son cœur comme jamais, explorant la condition de l’homme moderne avec ses guitares caustiques. L’album répond à la question suivante : « est-il possible d’incendier le monde sans scrupule des fake news et des révolutions en plastiques avec le pouvoir du rock’n’roll ? »

Jon Spencer - Do The Trash Can

JON SPENCER – Spencer Sings the Hits
(In The Red / Differ-ant)
www.intheredrecords.com

Contre-culture. Chroniques de Jean Rouzaud

Contre-culture. Chroniques de Jean Rouzaud

Avec ce concentré de contre-culture issu de ses chroniques sur Radio Nova, Jean Rouzaud nous embarque pour un tour du monde de l’underground d’hier et d’aujourd’hui. Plus de deux cents entrées classées par ordre alphabétique, à la façon d’une mini-encyclopédie. Corne d’abondance culturelle remplie de raretés oubliées, cette bible impertinente nous rappelle que si la culture est partout, elle n’est pas pour autant acquise, et qu’il ne peut surtout pas oublier de la reconsidérer telle qu’elle est, sans crainte des idoles, ni concession aux icônes ! Jean Rouzaud: Dessinateur, auteur & réalisateur. jeanrouzaud.com 

512 pages. Plus de 200 entrées. Index de 1300 noms.
Contre-culture. Chroniques de Jean Rouzaud
EAN: 9791096681136. diff./distrib. Hachette

Snomed

« Il n’y a pas d’oeuvre d’art sans collaboration du démon. » André Gide

LES GRANDES TOURS DU QUARTIER D’AFFAIRES ENCADRAIENT LE RECTANGLE VERT. Un oasis au milieu de l’asphalte dans cette belle banlieue de Paris.

L’air était sec en cette matinée de dimanche. Les conditions étaient bonnes pour un match de foot. Jérôme Lejeune piqua un sprint. Sa gueule de gendre idéal au premier plan. Le corps en mouvement. Son crâne commençait à se dégarnir et ses cheveux clairsemés voletaient à mesure que sa course s’intensifiait. Il était doté d’une bonne technique et ne perdait pas facilement le ballon. Ses coéquipiers l’appréciaient même si ce n’était pas le garçon le plus fun du monde. La quarantaine pas bedonnante, pharmacien, père de deux enfants. Il avait laissé ses lunettes dans les vestiaires par coquetterie et par soucis d’économies. Il n’avait pas envie de les abimer, elles étaient presque neuves. Des Dior.

Sous ses airs affables, Lejeune débordait de confiance et d’égo. Il filait droit vers le but. A la suite d’un petit exploit et d’un corner mal négocié par les adversaires du jour, il avait réussi à s’échapper balle au pied, enfin prêt à vivre son instant de gloire. Jerôme n’était pas de nature imaginative, mais le petit stade sans prétention qui accueillait en semaine les scolaires se transformait peu à peu dans son esprit en un Parc des Princes bouillonnant, des grands soirs. Il faisait corps avec son maillot floqué Neymar, acheté le jour de la sortie. Deux heures de queue, comme pour le dernier Iphone, bien rangé dans la poche avant de son sac de sport Prada. Lejeune aimait se faire plaisir et afficher sa réussite. Il se rapprochait de la terre promise, le sourire en coin. Le score était de un partout. Le suspens était à son comble. On entrait dans le dernier quart d’heure de la partie. Il allait marquer et devenir l’homme du match. On viendrait à la pharmacie pour le complimenter et l’écouter raconter cet exploit. Il espérait secrètement que Francesca, sa préparatrice d’une vingtaine d’années, qu’il trouvait super sexy, serait impressionnée… Pour l’heure, il fallait garder la tête froide encore quelques petites secondes. Rester focalisé sur ses deux prochains gestes : allumer le gardien et exécuter sa fameuse célébration, maintes fois répétée devant le miroir de la chambre, au grand désespoir de sa femme, qui au fond s’en foutait mais ne voulait pas que ça se voit et lui donnait du « c’est super chéri » comme parfois lors de leurs moments intimes. A peine 15 mètres à parcourir. Il avait juste oublié un petit détail, une bagatelle, une vétille..

Raphaël Demaistre était surnommé « l’intello », parce qu’il avait une librairie. On le surnommait « le gros » aussi pour une raison plus évidente. Il cumulait les sobriquets depuis l’enfance. Sans méchanceté d’après ceux qui l’en affublaient. Juste une habitude. De même qu’il payait toujours la première tournée après le match. Personne de l’équipe ne s’intéressait vraiment à lui, mais tout le monde le trouvait sympa et surtout, il n’y avait pas de manière à faire avec lui. Il n’y avait pas d’enjeu. On pouvait se laisser aller. Demaistre venait le dimanche matin et jouait en défense parce qu’il n’avait pas de prédispositions particulières pour d’autres postes et parce qu’il fallait bien onze joueurs sur le terrain. Raphaël payait sa cotisation au club. Il était réglo. En off, les cadres de l’équipe, pestaient un peu parce qu’ils trouvaient que c’était un boulet. Les anciens le connaissaient depuis le lycée et s’en accommodaient. Il était gentil, serviable et uniformément de bonne humeur. D’apparence, il ne faisait pas vraiment ses quarante ans. Raphaël semblait pris dans une boucle temporelle. Habillé comme un jeune, toujours à l’affut de la dernière geekerie. Le libraire était incollable sur les sitcoms, les comics, la science fiction, les jeux vidéos, la culture underground en particulier US. Son « sanctuaire » ressemblait à s’y méprendre au Comic Book Store de la série Big Bang Theory.

Il collait parfaitement à l’étiquette. Raphaël avait tout de même réussi à se marier avec une femme à l’accent slave, rencontrée grâce à une application, mais elle s’accommodait mal des fluctuations financières de son mari, qui avait récemment investi une grande partie de ses ressources dans les oeuvres torturées d’un artiste inconnu et qui semblait destiné à le rester éternellement.

Irina trouvait parfois le réconfort nécessaire à sa survie auprès de clients aimables dans l’arrière boutique, lorsque Raphaël se rendait aux nombreuses conventions consacrées aux comics, mangas et autres sujets dont il était friand.

Les Demaistre avaient un chien prénommé Spock. Un petit bâtard abandonné. Mélange de Yorkshire et de fox terrier, qui attirait les regards réprobateurs des propriétaires de chiens de race, lorsqu’il le promenait dans les rues bourgeoises de Neuilly.

— Dehors !

L’arbitre n’avait pas hésité une seconde avant de sortir le carton rouge.

— Comment ça dehors ?

— Dehors !

L’homme en noir, affublé aujourd’hui d’un vieux polo quechua et d’un bas de jogging informe, flic de surcroit dans le civil, se trouvait à la limite de l’apoplexie.

— J’ai joué le ballon ! Raphaël mimait avec ses mains la forme sphérique, comme il l’avait vu faire à la télé, pour essayer d’atténuer la sanction. Il essayait maladroitement de se justifier, mais le juge demeurait inflexible. Au delà de la contrition, la sensation qu’il ressentait, était étrange, comme si des années de haine, de frustration, de compromis avaient pris le contrôle de sa jambe et s’étaient encastrés dans le tibia de ce pauvre Lejeune. Comme si cet acte brutal brisait la spirale infernale qu’était sa vie. A mesure que la souffrance du pharmacien augmentait, celle de Raphaël diminuait.

Une partie des joueurs adverses se pressèrent au chevet du blessé. Fabien Azoulay, le médecin qui jouait milieu dans l’équipe de Raphaël, essayait tant bien que mal de prodiguer à la victime les premiers secours, tandis que les autres fonçaient le poing serré sur Demaistre. Pris de vertiges et le coeur battant la chamade, le geek, d’ordinaire si placide, saisissait à la cantonade les mots qu’on lui adressait : attentat, malade, gros porc, enculé, baleine… Ses coéquipiers tentaient de le protéger par solidarité sportive, mais il n’était pas à la fête. Matthieu Valois, le charismatique marchand de biens, vint à sa rescousse et calmait les plus virulents prêts à l’exécuter sans autre forme de procès.

Raphael, la voix pleine de trémolos plaidait l’accident, le tacle mal maitrisé. Tous restaient sourds à ses explications. La haine brillait dans leurs yeux. Il réalisait qu’aucun autre de ses coéquipiers n’aurait eu à subir le même châtiment dans les mêmes circonstances. Le gros avait commis le crime ultime. Il était sorti de son rang, de sa caste. Raphael, chantre de la sociabilité et de l’acceptation, d’ordinaire résigné et contrit, se découvrait une nouvelle force. La rage l’emplissait, le nourrissait. L’injustice ne l’accablait plus. Il brisait ses chaines…

Pendant ce temps, Lejeune toujours au sol, se tordait de douleur et hurlait comme un damné. Le pharmacien ne jouait pas la comédie. « Je sais qu’il ne fait pas semblant, j’ai senti l’os craquer sous mon crampon » se disait intérieurement Demaistre. « Je n’avais encore jamais vu de fracture ouverte, en fait c’est fascinant ». Sans un mot à sa victime, qui finalement s’avérait bien être l’homme du match, mais pour une autre raison, Raphaël pris la direction des vestiaires, dans un cortège d’insultes et de mépris.

Sous la douche, il se sentait toujours partagé entre colère et euphorie. A aucun moment Lejeune ne l’avait envisagé comme un obstacle. Tellement sûr de lui, persuadé que Raphael allait s’écarter, lui laissant le chemin libre et avec le sourire en prime s’il vous plait.

Il se rejouait encore et encore la scène dans sa tête : le corner à l’opposé, toute l’équipe était montée sauf Nico dans les buts et lui. Le ballon arrive dans les pieds du pharmacien, il dribble sans problème Zerbib et Azoulay et le voilà qui s’offre une voie royale vers le but, sauf que, pris d’une inspiration inédite, son corps s’était soulevé, comme en apesanteur, sa jambe droite dressée dans l’élan et elle avait fini par s’écraser dans le tibia de Lejeune. Le poids, la vitesse, l’angle de la jambe, toutes les conditions étaient réunies pour un coup critique. La seule différence par rapport à ses jeux vidéos qu’il appréciait tant, c’est qu’au lieu de finir en acclamations et respect, ils avaient tous voulu sa peau, sa peau de gros. La porte du vestiaire claqua, les autres rentraient, il n’était pas d’humeur pour une nouvelle salve de critiques…

Tout d’abord le silence, et puis la voix acide de Jeremy Azoulay qui provenait de la cabine à sa droite :

— Dis, donc Raphaël, tu l’as pas manqué Lejeune !
— Qui ça ?
— Le pharmacien du Boulevard Lanes
— Il est jamais venu à la librairie
— C’était pas une raison pour lui péter le tibia
— Y a pas de raison ! J’ai mal maitrisé mon tacle. Je lui enverrai des macarons de Ladurée pour m’excuser
— Tu crois qu’il en a quelques choses à foutre de tes macarons, y a que toi qui pense à bouffer après un truc pareil… putain mais tu sais quoi tu me dégoutes, avec toute ta graisse, ta connerie, ta vie de merde. A cause de toi on passe pour des cons, je sais pas ce qui me retient de…

Raphaël frappa un grand coup dans la cloison qui séparait les douches et sorti en trombe. La serviette autour de ses larges hanches.

— C’est quoi le problème ? J’ai mal maitrisé mon tacle. Il fallait le laisser marquer, c’est ça ? Y en a d’autres qu’on des conneries à raconter ? De toute façon, c’est le moment de prendre ma retraite. J’en ai marre. On se connait depuis combien ? Quinze ans, vingt ans ? mais le seul truc qui vous intéresse, c’est de venir me faire chier ? Vous savez quoi ? J’en ai ma claque. De toute façon la cotisation je pourrais plus la payer et les tournées non plus. Ben ouais, sur ce point là aussi les mecs on joue pas dans la même équipe…

Le malaise s’installait, rompant le silence Matthieu Valois esquissa un sourire et asséna un fatal :

— Moi aussi j’arrête !

Raphaël lui jeta un regard noir : « de ça aussi vous allez me rendre responsable ? » il n’avait jamais ressenti une telle rage…

A suivre

O TEMPORA, O MORES, MAIS DE QUEL TEMPS SOMMES-NOUS ?

Si par le plus grand de hasard, que nous offre en l’occurrence l’art de la production littéraire, nous étions amenés à présenter d’un mot notre nouveau Président de la République à quelqu’un qui serait à peine sorti du coma et qui s’interrogerait sur les choses du monde, il est probable qu’à 99% et à l’instar de l’ensemble de la caste médiatique nous utiliserions le mot « jeune ».

Emmanuel Macron a presque 40 ans. Il est paradoxalement président d’un pays qui prône la valeur au nombre des années et au parcours « universitaire ». De ce côté là pas de soucis, l’homme est bien issu du sérail. En est-il de même pour son âge, quoi qu’en atteste des artères ?

Si l’homme est bien né le 21 décembre 1977, tandis que pou ma part je suis né le 26 Janvier 1976, alors, je m’interroge : A-t-il fait ses premières armes sur la NES, sur la Sega Master System, vidéopac, vectrex, super nes, megadrive ? Etait-il plutôt Pearl Jam, Nirvana, Guns, Metallica, Noir Désir, Joy Division, Cure, Beastie Boys, NTM ? A-t-il déjà planqué un Lui dans un journal l’équipe ? Etait-il devant son écran de télévision, le jour de la projection de la créature du lac noir en 3d dans la dernière séance ? Vécu la naissance et la mort de la 5 ? Lu Mad Movies, Strange, Spidey ? Suivi le top 50 ? Eu un yoyo ? Joué au Simon et au docteur Maboul ? Lu la bibliothèque rose et verte ? A-t-il fait un caprice pour avoir un Optimus Prime, un Dark Vador de chez Hasbro ? Est-ce qu’il connait par coeur, encore aujourd’hui le générique d’Ulysse 31 ou de de l’inspecteur gadget ? Porté fièrement des t-shirts Waikiki et un K-Way, si vraiment on a le même âge, alors on devrait nécessairement avoir des points communs ? Pif Gadget, les crados, Intervilles, Coluche, Les nuls, les inconnus, la bruelmania, 4 garçons plein d’avenir, la haine ? Est-ce qu’il associe Jump de Van Halen ou Go West des Petits Shop Boys à deux clubs de foot antagonistes ? Flipper, arcade, Jordan, Pump, Chevaliers du Zodiaque, Samantha Fox, crados, chevignon, act up, fusée challenger, Rambo, T2, Public Enemy, Stephen King, ça lui dit quelque chose ? Sommes nous vraiment issus de la même culture ? Je ne me reconnais que très partiellement dans les références Macronienne, mais il m’est plus aisé de m’approprier ses références que lui les miennes, surtout en vieillissant. Sub culture, pop culture, underground, il avait des copains punks ou gothiques ? Faisait-il des soufflettes et des aquariums dans des 205 GTI ? Considère-t-il Trainspotting ou Fight Club comme des chefs d’oeuvre ? On pourrait dérouler la pelote pendant des heures … Tout ça pour contrebalancer les fameuses et sempiternelles conneries de nos médias. Jeune dans le corps évidemment mais à quelle génération appartient-il, s’il n’a jamais été présent dans l’époque, si ses références, ses codes, ses appétences, viennent du passé ? Sommes-nous vraiment du même temps ? Manu, tu me prête ta Game Boy ?

INTERVIEW ANNA POLINA, L’ÉGÉRIE DORCEL SENSUELLEMENT PUNK

INTERVIEW ANNA POLINA, L’ÉGÉRIE DORCEL SENSUELLEMENT PUNK

Anna Polina est une iconique Porno Lady, actrice, réalisatrice … Mais la Dorcel Girl est aussi drôle, pertinente, extrêmement sensuelle et punk. Anna entre dans la pièce et tous les sens se mettent en éveil ! Après notre conversation, je peux définitivement vous confirmer que l’adage « don’t judge a book by its cover » est une évidente réalité. Avec en prime le test de l’expérience de Réalité Virtuelle 360°3D par Marc Dorcel.

Il fallait bien trouver une première question pour se mettre dans l’ambiance, alors on a parlé musique : Anna, la musique fait partie intégrante de votre vie, pouvez-vous nous en dire plus ?

La musique est indispensable ! Pour tout, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments, la musique permet d’exorciser certaines émotions, la musique c’est primordial, en revanche même si j’ai un milliard de projets, si je fais de la musique, le public aura le droit de m’insulter sur les réseaux sociaux ! J’ai trop de respect pour les rappeurs, les musiciens, les DJ, pour supporter l’arnaque musicale ! La dessus, je suis intransigeante, mais participer à des vidéos c’est pour moi logique, Seth Gueko par exemple aimait bien mes films et moi son rap, c’était une collaboration amicale. Aufgang pour le clip « Summer » c’était une occasion de participer à un super concept et de changer d’univers…

Une pépite ou un coup de coeur à partager ?

Seth Gueko « Professeur Punchline » !

Anna vous êtes également férue de littérature, Virginie Despentes fait partie notamment de vos références quelle est votre livre de chevet actuellement :

Eva de Simon Liberati. Mais des auteurs comme Virginie Despentes me touchent énormément car je suis une grande punk. Dans ma vie je n’ai jamais fait de concessions, J’ai toujours fait ce que je voulais, quand je voulais, je tiens à la liberté que je m’accorde, choisir son métier, choisir ses amis, l’endroit où l’on vit et je suis intransigeante la dessus !

Puisque vous êtes Punk, que faites vous pour lutter contre le conformisme ?

Même si je tiens à mon confort, pour moi être punk c’est un mode de pensée: accepter la plus totale des libertés. Ma première façon de lutter contre ce conformisme a été de faire du X, de l’assumer, de continuer à en faire et de rester dans cet univers que j’ai envie de défendre, d’autant plus que je suis également libre sexuellement dans ma vie privée.

En terme de plaisirs hédonistes, peut-être au dessus de la luxure, il y a la gourmandise… alors êtes vous gourmande ?

(Rires) Je suis le stéréotype de la fille de l’Est, j’aime les truc salés… j’adore le caviar et le hareng ! sinon je suis fan de la soupe de goulash mais c’est beaucoup moins glamour, un genre de pot-au-feu mais version hongroise. Je ne vais pas parler de Chantilly et de fraises …

Pour prendre soin de votre corps, vous faites du cross-fit ?

C’est plutôt de la torture que du sport ! Je ne suis pas une grande sportive mais j’aime beaucoup la danse, je fais des shows en discothèques, en revanche je n’aime pas courir, la salle de sport m’ennuie très vite et je passe plus de temps à regarder les gens ou à discuter qu’à faire du sport mais récemment j’ai un ami qui m’a proposé d’essayer le cross fit j’avais l’impression d’entrer dans une secte tellement les gens qui en font sont addicts, mais je comprends ! c’est hyper diversifié, beaucoup de mouvements différents, du cardio, haltérophilie, gymnastique, c’est aussi intéressant pour le corps que l’esprit et surtout c’est un vrai challenge, pour une fois que je suis la plus nulle du cours, une vraie mise en danger.

Pour celles et ceux qui vous découvrent, je l’espère avec plaisir, grâce à ce portrait quel serait le film que vous pourriez leur conseiller pour une première fois ?

En ce qui concerne les films ce serait la journaliste, mais plus globalement tous les films que j’ai tournée en 2015. Je me suis libérée de beaucoup de complexes. J’ai appris à travailler avec de nombreux réalisateurs. J’ai une meilleure technique mais j’arrive surtout à prendre du plaisir et du coup je pense procurer une certaine émotion pornographique. Donc principalement les dernières productions plutôt que les anciennes.

La réalisation ?

J’ai eu l’occasion de réaliser un film à petit budget mais j’aimerai en faire d’autres avec de plus gros budgets. Il faudrait que j’ai le temps d’écrire quelque chose de bien, pas de trop parlant parce que ce n’est pas le but dans le X, sans verser non plus dans le porno féministe, mais qui pourrait plaire à un large public, à des jeunes femmes de 20 ans, jeunes couples, j’aimerai aussi réaliser des courts, des moyens, des longs…

Que pensez-vous des scènes de sexe non simulée dans le cinéma traditionnel et par exemple du battage autour de fifty shade of grey alors que les acteurs étaient doublés ?

Je trouve qu’on a fait énormément de bruit autour de 50 nuances de Grey. Je suis allée voir le film par acquit de conscience. J’ai lu le 1er tome également (moins douloureux à lire qu’à regarder d’ailleurs), c’est clairement l’un des pires films de toute ma vie ! pourtant je suis fan de la série gossip girl et j’ai grandi avec Dawson, je peux vraiment être bon public… mais dans 50 nuances, il n’y a pas de sexe ! Pas d’enjeu, je trouve ça très gentillet, quand on pense aux Valseuses où il y avait vraiment quelque chose, aujourd’hui on nous vend du SM presque »Disney » ! alors que des réalisateurs comme Gaspar Noé par exemple avec Love sont capables de proposer du vrai contenu, mais c’est dans le milieu Underground et toujours trop loin du grand public.

En ce qui concerne la mode avez vous des préférences ?

Je ne porte quasiment que du noir, je déteste la couleur, c’est la raison pour laquelle je me suis teinte en blonde, pour faire ressortir le noir, je suis de plus en plus intéressée – pas forcément par la mode – mais par le vêtement. J’aime quand c’est bien taillé, comme The Kooples, j’aimais Balmain jusqu’à sa collaboration avec H&M. Maje, Sandro, dans toutes ces boutiques on peut trouver des trucs sympa. American Apparel pour les leggings, ça passe toujours !

D’ailleurs leurs publicités sont toujours très explicites et stylisées ! j’imagine que Terry Richardson, le Street-Art par exemple, ce sont des mouvements artistiques que vous appréciez ?

J’adore Terry Richardson, je trouve qu’il y a beaucoup de polémiques autour du personnage mais à côté de ça il est extrêmement talentueux, sa dernière séance avec Miley Cyrus est excellente voilà typiquement une personne a qui on a collé une étiquette et qui évolue en pleine liberté, elle renvoie une super image !

Qu’est-ce qui vous fait complètement décoller ?

Le caviar, le hareng (rires) certains garçons et certaines musiques.

C’est quoi pour vous le summum du luxe ?

C’est d’avoir beaucoup de second degré, d’autodérision, de recul sur la vie, d’avoir une sorte de mélange de dignité et d’autodérision et c’est valable quelque soit sont statut social !

Quelle est la cause que vous défendez plus particulièrement ?

Les travailleuses du sexe. Les strip-teaseuses. Les filles qui posent nues. Les actrices X. J’ai conçu ma vie de femme dans cet environnement là et je considère qu’il est anormal qu’une pratique faite entre personnes consentantes soit aussi mal considérée, qu’il y ait aussi peu de respect pour celles qui font ces métiers, qui existent depuis toujours. Quant on pense à celles qui aident les personnes souffrant d’un handicap par exemple, leur sexualité est malheureusement un tabou… D’autre part, si on regarde les Etats-Unis, la grande différence, c’est la mentalité, peu importe le domaine de réussite, cela provoque le respect. C’est la raison pour laquelle on peut voir des actrices X dans des séries télévisées ou des films mainstream, comme par exemple Game of thrones avec Shae (Sibel Kekilli) qui a eu un rôle très important. Au départ elle faisait du X allemand et a pu faire un film d’auteur et cette série, ou Sasha Grey dans The Girlfriend Experience de Sodebergh. Lorsqu’elles ont des compagnons célèbres, ils sont capables d’aller ensemble sans peur du jugement aux AVN Awards. Là-bas le X est une industrie à part égal des autres.

Est-ce que l’art tourne en rond, ou est-ce qu’il y a encore des champs à explorer ?

Aujourd’hui, si je prends ma génération, les 25 – 30 ans, nous avons des possibilités infinies de création. De projets réalisables et la capacité de les partager. Il faut avoir l’envie et se donner les moyens de les accomplir, grâce aux Internets, Youtube, Soundcloud etc. même les livres peuvent se diffuser en ligne et sans beaucoup de frais, il y a encore énormément de champs à explorer.

Dans le domaine du porno, il y a une certaine nostalgie du X des 70’s, le côté vintage, « classieux », est-ce abandonné ?

Je vous recommande Prison de chez Dorcel, il y a une esthétique très présente. Une mise en condition. Un vrai travail sur les lumières, le scénario. On est dans du pornart, du porno chic. Il ya quelques productions qui font encore ce genre de contenus, mais c’est une minorité, à part Marc Dorcel en Europe, il n’y a pas grand chose. Il ne faut pas oublier que les budgets sont très importants et que la qualité à un prix !

De fait, les besoins de votre industrie pour proposer des films toujours plus ambitieux passe par le payant plutôt que le tout gratuit ?

J’achète la musique sur Itunes et j’aimerai bien que mes fans aillent sur les sites légaux pour voir ou télécharger mes films. Il y a bien sur le site Dorcel.com, mais également de nombreuses plateformes sécurisées qui permettent d’acquérir les films sans pénaliser les actrices, les réalisateurs, les producteurs. En fait, la plupart des maisons de production ont des sites très bien fait et la qualité est réellement au rendez-vous ! Alors, faîtes-moi plaisir…

Un grand merci à Anna, Camille et Marie Laurence pour cette charmante rencontre.

A suivre: le Test de l’expérience de Réalité Virtuelle 360°3D par Marc Dorcel avec Anna Polina

Red Bull Studios Paris Sessions Saison 2, épisode 2 : Not Waving

Un producteur, une semaine de résidence au Red Bull Studios Paris, un EP en téléchargement gratuit, telle est la règle des Red Bull Studios Paris Sessions. Saison 2, épisode 2

Not Waving, aka Alessio Natalizia, est un producteur de techno contemporain doublé d’une légende underground, il propose l’une des dance music lo-fi les plus extrêmes, violentes et abouties sur le marché.
Comment ne pas reprendre in extenso cette définition magique : « Musicalement, ces cinq titres ressemblent à du Joey Beltram gang-bangué par Skinny Puppy quelque part près d’un distributeur de seringues de Stalingrad au début du second septennat Mitterrand. Plus prosaïquement, c’est la techno que tout le monde a envie d’écouter pour danser et oublier les dernières heures du monde dominé par l’économie de marché. Un concentré d’horreur digitale pure à destination de vos oreilles. »
redbullstudios.com/paris

O tempora, o mores, mais de quel temps sommes-nous ?

Si par le plus grand de hasard, que nous offre en l’occurrence l’art de la production littéraire, nous étions amenés à présenter d’un mot notre nouveau Président de la République à quelqu’un qui serait à peine sorti du coma et qui s’interrogerait sur les choses du monde, il est probable qu’à 99% et à l’instar de l’ensemble de la caste médiatique nous utiliserions le mot « jeune ».

Emmanuel Macron a presque 40 ans. Il est paradoxalement président d’un pays qui prône la valeur au nombre des années et au parcours « universitaire ». De ce côté là pas de soucis, l’homme est bien issu du sérail. En est-il de même pour son âge, quoi qu’en atteste des artères ?

Si l’homme est bien né le 21 décembre 1977, tandis que pou ma part je suis né le 26 Janvier 1976, alors, je m’interroge : A-t-il fait ses premières armes sur la NES, sur la Sega Master System, vidéopac, vectrex, super nes, megadrive ? Etait-il plutôt Pearl Jam, Nirvana, Guns, Metallica, Noir Désir, Joy Division, Cure, Beastie Boys, NTM ? A-t-il déjà planqué un Lui dans un journal l’équipe ? Etait-il devant son écran de télévision, le jour de la projection de la créature du lac noir en 3d dans la dernière séance ? Vécu la naissance et la mort de la 5 ? Lu Mad Movies, Strange, Spidey ? Suivi le top 50 ? Eu un yoyo ? Joué au Simon et au docteur Maboul ? Lu la bibliothèque rose et verte ? A-t-il fait un caprice pour avoir un Optimus Prime, un Dark Vador de chez Hasbro ? Est-ce qu’il connait par coeur, encore aujourd’hui le générique d’Ulysse 31 ou de de l’inspecteur gadget ? Porté fièrement des t-shirts Waikiki et un K-Way, si vraiment on a le même âge, alors on devrait nécessairement avoir des points communs ? Pif Gadget, les crados, Intervilles, Coluche, Les nuls, les inconnus, la bruelmania, 4 garçons plein d’avenir, la haine ? Est-ce qu’il associe Jump de Van Halen ou Go West des Petits Shop Boys à deux clubs de foot antagonistes ? Flipper, arcade, Jordan, Pump, Chevaliers du Zodiaque, Samantha Fox, crados, chevignon, act up, fusée challenger, Rambo, T2, Public Enemy, Stephen King, ça lui dit quelque chose ? Sommes nous vraiment issus de la même culture ? Je ne me reconnais que très partiellement dans les références Macronienne, mais il m’est plus aisé de m’approprier ses références que lui les miennes, surtout en vieillissant. Sub culture, pop culture, underground, il avait des copains punks ou gothiques ? Faisait-il des soufflettes et des aquariums dans des 205 GTI ? Considère-t-il Trainspotting ou Fight Club comme des chefs d’oeuvre ? On pourrait dérouler la pelote pendant des heures … Tout ça pour contrebalancer les fameuses et sempiternelles conneries de nos médias. Jeune dans le corps évidemment mais à quelle génération appartient-il, s’il n’a jamais été présent dans l’époque, si ses références, ses codes, ses appétences, viennent du passé ? Sommes-nous vraiment du même temps ? Manu, tu me prête ta Game Boy ?

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

The Wanderings of the Avener, l’album tant attendu de The Avener disponible en pré-commande sur ITunes, sort le 19 Janvier 2015. The Avener, une patte délicate et radieuse, qui sonne à l’étranger comme une touche d’élégance so French, tout en s’affirmant comme la redécouverte du chaînon manquant entre l’émotion harmonique et la pulsion de danse. Un véritable prodige de la Deep-House, à l’origine du désormais mythique Fade Out Lines, qui a accepté de répondre à nos questions.

Pour commencer je voudrais reprendre une affirmation des Inrocks : « Prendre le risque de se lancer dans une carrière solo quand on trône confortablement dans son fauteuil de producteur émérite est toujours un pari risqué … » Qu’en penses-tu ?

Ca l’est dans la mesure ou l’on a pas confiance en soi ! Mais là, je suis très content de proposer quelque chose qui m’est si personnel et de ce point de vue là je ne prends pas de risques, à vouloir faire et partager quelque chose que j’aime. Je suis donc à moitié d’accord avec cette phrase là. Je prends ce risque, mais c’est parce que j’aime ce que je fais.

Alors, c’est quoi le plus grand risque ?

Le plus grand risque c’est que ça ne plaise pas du point de vue artistique, mais heureusement il y a toujours quelqu’un pour aimer la musique !

Rythm n’ Blues, Deep House, Soul, Techno… Où se trouve l’inspiration ? Dans les sonorités du passé, du présent, dans les voyages, les rencontres. Dans d’autres domaines comme l’art, la littérature, le cinéma ?

En fait c’est un mix de tout ça. Cela vient de mon activité de D.J, des voyages qui permettent de s’aérer l’esprit, de faire un point sur ce qu’on aime ou moins. Je n’ai pas de chemin particulier, mais l’inspiration c’est surtout le vécu, les voyages, les rencontres, le partage, la musique…

On te compare fatalement à d’autres artistes, c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?

Question intéressante ! La comparaison est nécessaire, parce qu’on a besoin de comparer, c’est le propre de l’homme, mais c’est risqué de comparer parce que dans la musique ou dans l’art, chacun a son propre truc. Il vaut mieux dénicher la différence et c’est là qu’on se rend compte que la comparaison est en fait inutile.

Le bonheur aujourd’hui c’est quoi : Le nombre de vues sur YouTube, la radio, les critiques élogieuses de la presse ou comme Boy George qui Twitte sur son mur, le public enthousiaste lors de tes sets ?

C’est tellement agréable !!! Boy George ! je suis fan de ces années là. La reconnaissance des pairs est très importante. C’est vrai qu’être suivi ou tweeté par des artistes aussi prestigieux, tu prends un screenshot ! ça arrive qu’une fois dans ta vie. Les 7 millions de vue sur youtube c’est un petit rêve, j’en suis très reconnaissant et mon plus grand stress, c’est de pouvoir confirmer avec l’album.

Justement, comment s’est passé l’élaboration de l’album. Est-ce que la sélection des morceaux fut difficile ou au contraire, ça c’est imposé comme une évidence ?

Je n’ai subi aucune pression artistique de la part du Label. J’ai laissé totalement libre court à mon imagination. L’album est un exercice de ReWork comme Moby ou d’autres l’ont fait auparavant. C’est parti d’un amas de coups de coeur pour des morceaux que j’apprécie depuis des années mais que je ne pouvais pas forcément jouer en tant que DJ, parce qu’ils n’étaient pas assez efficaces, ou lumineux. Il manquait quelque chose… et ça a été très simple quand on m’a dit : « Tristan, il faudrait que tu fasses un album« , j’ai simplement répondu : « Laissez moi le temps de le faire, ça va prendre un peu de temps mais je vais aller piocher dans mes coups de coeur !« . Il n’y a pas d’autres mots, c’est un album de « coups de coeur ». Pour moi, tous les morceaux sont tous égaux, il n’y en a pas un que je préfère. J’en suis très fier, très content. Je le dis parce que c’est important. C’est mon petit bébé et je ne me suis posé aucunes limites géographiques musicales, artistiques. J’ai fait quelque chose qui est le prolongement de mes idées et je suis très heureux d’avoir eu le support de mon Label. Ce sont des titres connus ou moins connus, mais ce ne sont pas forcement des morceaux récents et certains vont être totalement redécouverts même par ceux qui connaissent les morceaux originaux. D’ailleurs c’est là où les critiques risquent d’être les plus aiguisées ! mais c’est un album personnel. C’est avant tout, comme pour Fade out lines, le lancement d’un projet que j’avais envie de faire. Il y a de très belles choses. Un voyage, on passe par plusieurs styles et couleurs musicales : La Folk le Blues, la Funk, la Soul, la Chill-Out, tout ça part l’entremise de la Deep House. Parce qu’on accorde tous ces mouvements avec la Deep House, qui est pour moi un mouvement extraordinaire. J’ai mis ma patte, ma touche, je colorie un peu, je rajoute ce que je vois et je donne un peu plus d’énergie, d’efficacité ou de mélancolie, de joie, c’est un album qui s’écoute, certains titres pour danser et d’autres seul, pour soi, comme un médicament, c’est un peu tout ça réuni, The Wanderings of the Avener.

Quelle est la signification de la pochette du Single Fade out lines, un labyrinthe… au milieu on dirait la lettre Bereshit en Hébreu… y a t’il un sens caché dans tout cela ?

Un message d’errance, un labyrinthe, ce sont pleins d’étapes. Il y a une entrée et il faut trouver la sortie… mais la pochette de l’album est bien différente !

Est-ce que tu es attentif aux Remix faits à partir de tes productions ou morceaux ?

Très attentif, j’écoute beaucoup, des indépendants, mais des officiels aussi, parfois je demande a être remixé, parce que je trouve les artistes hyper intéressants, très attentifs, c’est une marque de respect, ça part d’une idée, c’est la même initiative que la mienne et je suis toujours curieux du résultat !

Tu es Dj depuis l’âge de 17 – 18 ans, est ce que tu penses qu’Internet favorise la créativité ou au contraire, de devoir piocher dans les bacs à vinyles pour découvrir un artiste ou un style c’est plus gratifiant ?

Il n’y a pas de meilleurs moyens. En tant que DJ je dirais que c’est cool d’aller dans les bacs à vinyles mais on trouve des trucs sur internet qu’on trouverait pas par ce moyen là et vice-versa. Ce qui est malheureux sur internet c’est le format, le mp3 qui perd un peu en couleur, mais l’oreille qui n’est pas habituée ne va pas forcément s’en rendre compte, il n’y a que les passionnés qui ont du gros matériel qui peuvent noter une différence. Les petites perles se dénichent partout, il y a fatalement, vu le nombre, beaucoup de déchets, mais il sort aussi beaucoup de belles choses, mais c’est un peu plus long de chercher. Dans les magasins tu es limité par le nombre, alors qu’internet c’est sans fin. C’est une manne formidable pour les professionnels comme pour les amateurs. Internet a mis du temps à se développer pour le partage musical. Myspace était précurseur, mais ce n’était pas encore aussi démocratisé, maintenant je m’aperçois qu’il y a des gens de 40 – 50 ans qui écoutent de la musique sur Soundcloud, qui font leur propre playlist sur Spotify, sur Deezer et grâce à ces plateformes de partages, peuvent se faire une culture musicale très diverse, très variée. Je suis très surpris de découvrir des petites perles grâce à des gens qui ne sont pas musiciens ou du métier, je trouve ça formidable. Il y a eu un vrai développement qui s’est fait, c’est sûr que c’est une ambiance différente du shop mais c’est le temps qui veut ça, il faut vivre avec. Dans tous les cas, on peut très bien trouver son bonheur sur internet ou chez les disquaires.

Est ce que tu as un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais t’en séparer ?

J’écoute beaucoup de musique des années 70, je ne suis pas très livres mais ça viendra et je commence à aimer ça. Il y a un titre de Al Green I’ll be around – un morceau qui ne me lâche jamais, que j’ai depuis 10 ans dans mes ipods, playlists et que j’adore toujours autant.

Tu préfères la scène où le studio ?

Certains disent 50/50 moi, c’est 60/40 ! La scène, c’est là qu’on ressent les émotions, que le travail se manifeste, s’incarne. La scène, c’est le plus bel endroit au monde pour moi, là où on se sent le plus vivant, petite confidence, je prépare un live pour l’été, c’est vraiment l’endroit le plus génial ! Le studio, j’adore aussi travailler, bidouiller mes morceaux mais je suis ravi quand le vendredi arrive d’aller jouer en Allemagne, en France, les Transmusciales. Scène, studio, c’est complémentaire, mais je préfère quand même la scène.

Avec tous les voyages que tu as pu faire à travers le monde, les scènes que tu as parcouru, tu te sens bien aussi en France ?

Bien sûr ! il y a une vraie ferveur électronique qui ressort, qui revient, elle a toujours été présente, mais un peu enfouie… sans rentrer dans une polémique, je me sens vraiment bien aujourd’hui en France. Tous les DJ confirment qu’il y a une vraie demande qualitative dans les clubs, dans les bars, les festivals, de musiques nouvelles, de musiques contemporaines et de plus en plus forte. En France, c’est une vraie résurrection de la musique électronique , grâce notamment aux sites de partages, les réseaux sociaux. Je ne me sens pas mieux a un endroit qu’un autre, j’ai la chance d’avoir fait 10 ans de DJ avant, je m’adapte un peu au public, à certaines tendances musicales mais je garde mon intégrité. L’Allemagne c’est peut être aussi un des meilleurs publics, très pointu, ouvert à la découverte. Ils viennent dans les clubs pour danser, là bas c’est un principe de dancefloor, pour autant la France a de très bonnes oreilles, une vraie ferveur, des demandes de morceaux hyper underground. Le métier de DJ a complètement changé avec Internet avant le DJ allait une fois ou deux par semaine dans son magasin de disques, il recevait des promos en White Label et il y avait très peu d’infos. Le DJ était précurseur. Aujourd’hui le public est précurseur de la musique que tu vas jouer, il a autant la main-mise sur la découverte musicale que le DJ, du coup toi tu dois être constamment a la recherche de la nouveauté. Tout le monde a les mêmes outils, certains clients de clubs sont avant-gardistes, ils connaissent déjà les morceaux alors qu’avant c’était en flux moins tendu, Ces amateurs éclairés de musique te font parfois découvrir de superbes choses.

En partant de la nouveauté, il est aussi possible d’aller puiser dans les racines comme tu l’as fait : John Lee Hooker, Al Green …

La Deep House permet cette recherche, la techno ne le permet pas c’est un format pré-fabriqué avec des règles stricte. J’avais une passion pour la Deep House que je n’osais pas mettre à jour, une passion pour le blues que je n’osais pas mettre à jour, mais grâce à ces deux outils fusionnés au sein de la Deep House, j’ai réussi avec Fade Out Lines à sortir quelque chose de différent, qui sort du lot, c’est le bonheur de cette musique et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible !

La sortie de ton album c’est un aboutissement, une suite logique ou un commencement ?

C’est un aboutissement sur ce projet, mais c’est le commencement de ma maturité musicale, j’avais vraiment envie de proposer quelque chose de vintage, avec de vrais instruments, de vrais sentiments et en même temps de mélanger avec de l’électronique. C’est donc un commencement et un aboutissement après le succès de Fade out Lines.

La Science des rêves de Michel Gondry

Tonight I’ll show you how dreams are prepared, love, friendships, relationships. All those ships

Réalisé par Michel Gondry. Avec Gael Garcia Bernal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat. Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu’il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s’invente une émission de télévision sur le rêve. Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D’abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l’imagination est reine…

Il existe une autre version du film, d’une durée de 70 minutes, remontée à partir de séquences abandonnées pour la version sortie au cinéma. De nombreux passages intermédiaires de l’histoire y sont exposés, et des prises alternatives remplacent les scènes communes.

Jean-Michel Bernard compose la musique du film. La chanson « Instinct Blues » des White Stripes apparait dans le film mais n’est pas présente sur l’album. La chanson « If You Rescue Me » est quant à elle une parodie de « After Hours » du Velvet Underground.

Liste des titres
  1. Générique Stéphane
  2. Générique Début
  3. Stéphane Visite Appart
  4. Coutances
    • Écrit par Dick Annegarn
  5. Rêve Grosses Mains
  6. Robinet Cellophane
  7. Grotte Machine À Écrire
  8. Ulcer Soul
    • Interprété par The Willowz
    • Écrit par Richie Eaton
  9. Aristurtle
  10. Générique Stéphane TV
  11. Tours De Cartes
  12. My Dear Neighbours
  13. Baignoire Martine
  14. Gérard Explique REM
  15. If You Rescue Me (A Cappella)
    • Interprété par Linda Serbu
    • Musique de Lou Reed
  16. If You Rescue Me (Chanson des Chats)
    • Interprété par Gael García Bernal, Sacha Bourdo, Alain Chabat et Aurelia Petit
    • Musique de Lou Reed
  17. Grotte Stéphane Stéphanie
  18. Steppin’ Out
    • Interprété par Kool & The Gang
    • Écrit par Robert E. Bell, George M. Brown, Eumir Deodato, Robert Michens, Charles J. Smith, James W. Taylor
  19. Week-End De Ski
  20. Golden The Pony Boy
  21. Making Certain
    • Interprété par The Willowz
    • Écrit par Richie Eaton
  22. Rêve Patrick Dewaere
  23. Stéphanie Quitte Le Café
  24. Poursuite Pouchet
  25. Stéphanie Blues
  26. Thème Générique Fin « Golden The Pony Boy »
    • Écrit par Jean-Michel Bernard, Kimiko Ono

Angus & Julia Stone – Nouvel album Angus & Julia Stone

Makes me wanna tick them wakes to my arms
She’s got this way
She’s got this way
Or wrap her little heart around mine

« Je veux qu’il batte entre mes mains, Elle est comme ça, Elle est comme ça, Ou envelopper son petit cœur autour du mien… » C’est une sensation que l’on ressent à l’écoute de cet album particulièrement authentique, sincère, abouti. Une bande son de la vie, qui révèle une palette d’émotions large et contrastée. Ne boudons pas notre plaisir, mainstream – underground – intellos – écolos… on s’en contrefout, l’important c’est cette musique qui nous transporte et ces voix qui franchissent aisément les frontières de la superficialité pour toucher l’Etre.

L’histoire de ce duo familial est déjà bien connue. Elevés sur les côtes qui longent le nord de Sydney, révélés par un bouche à oreille intense suite à la sortie de leurs premiers EP en 2007 (Chocolates and Cigarettes et Heart Full of Wine), les australiens sortent leur premier album A Book Like This en 2008 réalisé à Londres par le chanteur de Travis, Fran Healy. Leur second album Down the Way, est l’énorme succès que l’on connaît. Emmené par l’hymne de velours « Big Jet Plane », il est disque de platine en France (plus de 150.000 albums vendus), meilleur album et titre de l’année aux Grammys australiens. Le groupe vit sur la route pendant trois ans, en tournée entre l’Europe, les Etats-Unis et l’Australie. Ils sont de tous les festivals et joueront devant plus de 10 000 spectateurs lors de leur tournée en France avec notamment trois Trianon d’affilés complets à Paris.

Mais leur succès en duo soulevait quelques interrogations. Angus et Julia ont toujours écrit et composé séparément, leur association en duo n’avait été qu’un heureux accident et ils avaient désormais besoin d’évoluer. Une fois les tournées terminées, Julia commence l’enregistrement de son deuxième album solo By The Horns entre New York et Los Angeles alors qu’Angus, entre deux sessions de surf aux quatre coins du monde, verse son énergie créatrice dans l’album Broken Brights. Cette nouvelle liberté laisse éclater le talent et la vision singulière de chacun. Chaque album répondant à leurs attentes réciproques, Julia confesse qu’ils n’avaient alors absolument aucune intention de reformer le duo. C’est en passant quelques moments mémorables avec Rick que l’idée fit son chemin : « Ce n’était pas encore bien défini, Rick pensait que c’était le bon moment mais nous n’étions pas encore convaincus. Ensuite nous avons été programmés chacun de notre côté sur le même festival et avons joué quelques morceaux ensemble ce qui ne nous était pas arrivé depuis près de deux ans. Ce fut vraiment magique… C’est en sortant de scène que nous nous sommes décidés à tenter l’aventure d’un nouvel album avec Rick »

Textures satinées, rêveries en poussières d’étoiles et mélodies dorées… c’est peu dire que cet album est la proposition la plus accomplie qu’ils aient pu donner à ce jour. L’album est du pur Angus & Julia Stone, mais il y a une qualité inédite ici, une richesse et une délicatesse évidentes, les titres reflètent un état d’esprit et une esthétique à la fois doux et affirmés. L’union créative d’Angus et Julia leur a permis d’arriver à leur oeuvre la plus aboutie. C’est un album empli de sentiments, mais aussi d’une nouvelle sensation de liberté et de confiance perceptible de bout en bout.

De «Other Things», titre garage au riff lascif, à la ligne droite martelée de «A Heartbreak», en passant par le magnétisme hypnotique et langoureux de «Main Street» ou la guitare couleur West Coast de «Grizzly Bear», l’album évolue au gré des humeurs, vous aspirant au passage. Si «Heart Beats Slow» est un baiser d’adieu à un amant de longue date, «Little Whiskey», lui, brûle d’un feu attisé par une énergie électrique qu’on ne soupçonnait pas chez Angus et Julia. Des titres comme «Get Home» enregistrés en version démo à New York, ont fait leur chemin sur la version finale de l’album. Pour Rick, il s’agissait avant tout de capturer l’instant : « il y a définitivement une âme à ce disque » («a swagger» comme il dit). Angus confirme l’élan pris par le groupe : « Nous n’avions jamais vraiment échangé sur nos chansons respectives avant cet album, il y a désormais des points communs qui nous animent. Cela provient certainement de la façon dont nous avons été appelés à collaborer de nouveau, de manière impromptue. Ce fut un vrai dépoussiérage, nous nous sommes sentis revigorés par nos retrouvailles musicales. C’était complètement inattendu mais au final ça valait le coup… ».

En tournée en décembre 2014 :

Dec 01 – Le Silo @ Marseille
Dec 02 – Le Rocher De Palmer @ Bordeaux
Dec 03 – Stereoluxe @ Nantes
Dec 04 – Aeronef @ Lille
Dec 06 – Radiant Bellevue @ Lyon (Caluire-et-Cuire)
Dec 07 – Bikini @ Toulouse (Ramonville)
Dec 09 – Casino de Paris @ Paris
Dec 10 – Casino de Paris @ Paris

www.angusandjuliastone.fr

Angus & Julia Stone :

1. A Heartbreak
2. My Word For It
3. Grizzly Bear
4. Heart Beats Slow
5. Wherever You Are
6. Get Home
7. Death Defying Acts
8. Little Whiskey
9. From The Stalls
10. Other Things
11. Please You
12. Main Street
13. Crash And Burn

Le retour du Vieux dégueulasse: Charles Bukowski

« Je préfère les chiens aux êtres humains, les chats aux chiens, et moi plus que tous les précédents quand je suis saoul, en sous-vêtements, et debout devant ma fenêtre ».
Charles Bukowski

En 1969, Charles Bukowski, écrivain underground inconnu du grand public, fut projeté sur la scène internationale avec la parution du Journal d’un Vieux dégueulasse. Cette première édition n’avait repris qu’une quarantaine des chroniques qu’il avait écrites durant vingt ans ; certaines allaient ensuite nourrir Contes et Nouveaux contes de la folie ordinaire (1972), Au sud de nulle part (1973), Je t’aime Albert (1983), entre autres.

Le Retour du Vieux dégueulasse réunit en un volume celles qui seraient injustement tombées dans l’oubli. Cet ensemble constitue une espèce de gigantesque « roman à clef » grâce auquel Charles Bukowski a pu laisser vagabonder son imagination. Transgressant tous les tabous, il nous livre ses explorations de toutes les formes de sexualité, toutes les « perversions », toutes les « déviances ». Son humour permet à ses personnages, l’air de rien, « de laisser voir leur véritable nature »

ParisParis Club présente IT'S MILEY B**** PARTY entre autre event

Vendredi 21 Mars La It’s B**** Party met à l’honneur la plus jeune des Bitchs et sans doute la plus Bitch d’entre elles ! Miley Cyrus a montré ces derniers mois qu’elle avait plus que jamais sa place dans cette soirée… Petit problème, on ne peut pas dire qu’elle ai une discographie suffisamment fournie pour tenir toute une soirée.. C’est pour cela que toutes ses copines de Disney reconverties en Bitch assumées vont venir l’aider… BRITNEY, CHRISTINA, SELENA, mais pourquoi pas aussi un petit JUSTIN… Bref y’aura de quoi faire ! # Music by Jérôme Brücker / Damita Chris 23h/6h Entrée : 12€ avec conso

Mardi 18 Mars LE BAL TRAP
Mercredi 19 Mars THE INTERNATIONAL STUDENT NIGHT
Jeudi 20 Mars WE WANT DANCE w/ Grego G (CrazyJack) & PHIL DARK (Time Has Changed)
Samedi 22 Mars YOURS! w/ Bambounou (ClekClekBoom), Orignal Unit (RTB) + Guest
Mardi 25/03 : LE BAL TRAP
Mercredi 26/03 : « LES PARIS DE VALENTIN » invite MAIA BAROUH
Jeudi 27/03 : DEVIANT DISCO w/ Ygal Ohayon (Versatile Rec.), MPK (Le Bonbon Nuit), Guests
Vendredi 28/03 : LE TAG PARFAIT 4th BIRTHDAY w/ Gonzo, Pornkid & guests
Samedi 29/03 : UNDERGROUND KICKS #2 w/ Johannes Brecht (live), Oscar & Karl Maier
Mardi 01/04 : LE BAL TRAP
Jeudi 03/04 : ABCDRduson présente ICECOLD
Vendredi 04/04 : SOIREE COMPILATIONS w/ Very Special Guest, Edgar & Mehdi Az
Samedi 05/04 : TÊTE A TÊTE w/ AZAMAT B b2b VERY SPECIAL GUEST (Sound Pellegrino) ALL NIGHT LONG
Jeudi 10/04 : FOUDUFAFA
Vendredi 11/04 : CONCERT Mat Hilde & Lilimarche
ParisParis Club 5 avenue de l’Opéra 75001
 

Le Gonzo, votre Dirty Tour Operator

Évoqué brièvement sous forme de boutade, je m’interroge de plus en plus sur un concept qui, je pense, est en mesure de séduire les Dorian Gray en puissance ainsi que les voyageurs  en quête d’Underground : Le « Dirty Tour Operator Tourism » ou l’art d’organiser des séjours complètement anti conventionnels. Bas – fonds, coins glauques, lieux mal famés… Exemple 3 nuits au Brésil dans une Favelas, la 4ème est offerte par la maison dans le cas où le client survit (simple hypothèse !). Évidemment dans le séjour »Parcours de charme à Amsterdam »  les extras sont à la charge du client… Pays envisagés pour des immersions complètes : Colombie, Géorgie, Somalie, Bolivie, Libye, Fidji, Corée du nord, Malaisie, Honduras, Irak, Afghanistan. Pour l’heure je m’interroge sur les clauses d’exonération de responsabilité, car le client mécontent (celui qui a perdu un oeil, un bras, une jambe), faudrait quand même pas qu’il puisse me poursuivre !!!! Avant tout je vais me revoir les films Hostel 1 et 2, histoire de comprendre comment fonctionne le Bizness. C’est un peu mon wolf of wall street à moi ! Vos réactions dans les commentaires 🙂

EASTPAK vs STÜSSY : Limited XXX

A? L’OCCASION DU 30e ANNIVERSAIRE DE STU?SSY AU JAPON, EASTPAK LANCE LA COLLECTION LIMITED XXX EN COLLABORATION AVEC STU?SSY. LE RE?SULTAT : un seul mode?le exclusif du fameux sac a? dos EASTPAK designe? en Cordura Noir et cuir Bleu Fonce?. La fameuse e?tiquette XXX Stu?ssy place?e sur le co?te? late?ral, « PAST, PRESENT, FUTURE…” tagge? dans le patch au dos et la poche PC a? l’inte?rieur du sac logotype? XXX, marquent au fer rouge ce nouveau co-branding chez EASTPAK. A? PROPOS DE STU?SSY : Cette anne?e, la marque ce?le?bre son 30e anniversaire. Lorsque Shawn Stu?ssy a commence? a? vendre des tee-shirts printe?s avec ses planches de surf autour de Laguna Beach il y a plus de 25 ans, il a rede?fini tout ce a? quoi la mode streetwear ressemble de nos jours. Premier a? avoir tire? son inspiration des subcultures alors tre?s underground du skate et du surf et a? les associer avec les sce?nes musicales en plein essor a? l’e?poque, Stu?ssy, esthe?te des ve?tements de travail et de sport, a de?veloppe? ce qui est aujourd’hui une cate?gorie explosive sur le marche? du textile. Avec des boutiques phares a? New York, Tokyo, Los Angeles, San Francisco, Milan et Londres, Stu?ssy reste a? la pointe de la culture urbaine avec syste?matiquement des produits purs et des collaborations, une distribution contro?le?e et un vaste re?seau mondial de cre?atifs culturels qui composent la « tribu Stu?ssy. »

Où boire un verre… Tard dans la nuit ?

La mode est au glauquy, donc n’hésitez pas à vous rendre après minuit dans le petit troquet bien crado au plus près de chez vous. Personnalités trans genre, discussions hors normes, ces lieux recelent de véritables trésors underground. Mieux vaut s’y rendre accompagné(e).

Trois étoiles

Trois filles, le viol, l’humiliation et la violence sociale. Un scénario et des dialogues implacables signés Virginie Despentes. Une tragédie moderne magnifiquement adaptée et mise en images par Nora Hamdi. « Trois étoiles, Bande Dessinée cinématographique, est, sur la structure implacable d’un scénario de tragédie moderne, un chef-d’œuvre underground qui prend à contre-pied bien des canons classiques… En allant puiser ses références davantage du côté des mangas, des pulps ou des graffs que dans nos propres références en Bande Dessinée, en travaillant un trait rapide jusqu’à la déstructuration de personnages eux-mêmes déstructurés par le monde où ils évoluent, en choisissant un rythme narratif rapide qui emprunte plus au découpage des cinémas américain et chinois qu’à tout autre, et enfin, en mettant en scène la violence sociale et le viol d’un point de vue féminin. Mais aussi parce que le travail de Nora Hamdi, dans le traitement du dessin et de la couleur, fait preuve d’une audace et d’une liberté totales en contestant le modèle esthétique du « joli », joli corps, joli nu, jolie fille, pour mieux exprimer la réalité et la beauté urbaines. Que cette bande dessinée soit une des rares en France à être co-signée par deux filles (et quelles filles !) n’y est sans doute pas pour rien ! C’est un plaisir supplémentaire de la publier.» Marion Mazauric. Virginie Despentes, Nora Hamdi www.audiable.com

Encore célibataire sur Internet ?

Entre le survival pionnier Meetic. Le follower méditatique attractiveworld. Le trublion adopteunmec.com et tous les autres sites, blogs ou forums ayant ou pas pignon sur rue consacrés aux rencontres amoureuses sur le Net. Vous n’allez pas me faire croire que vous êtes toujours à la recherche de l’âme soeur ou même d’un coup d’un soir ? Si c’est le cas c’est quand même un petit peu désespérant… en tout cas c’est ce que voudrait nous faire croire une certaine presse ! Maintenant, libre à vous d’utiliser ces sites comme facilitateurs de rencontre. Mais sachez tout de même qu’il existe de nombreux endroits dans la vie réelle dans lesquels il est possible de rencontrer des vrais gens… Alors si vous avez juste besoin de quelques encouragements pour vous motiver : Vous n’êtes pas moche. Vous n’êtes pas con. Vous n’êtes pas pauvre. Vous avez du style. Vous avez du peps. Vous avez la niaque. Vous êtes unique… La preuve vous êtes en train de lire ce billet sur ce Blog (considéré par la fine fleur du microcosme bordelais et parisien comme le plus stylé dans la catégorie hype – underground). Ce qui fait de vous (lecteur – lectrice), par voie de conséquence quelqu’un de goût. Et quelqu’un de goût, même avec un caractère de merde ou une tête de cul a quelque chose de plus que les autres.  (CQFD) Ce qu’il faudra démontrer.

Mike Kelley

Mike Kelley (né en 1954 à Detroit) est l’un des plus importants artistes de la côte Ouest des États-Unis depuis 1980. Il travaille avec des animaux empaillés, des bannières et des tapis, mais aussi des dessins et divers objets. Il utilise les techniques de l’assemblage, du collage et de la vidéo. Les critiques disent de son œuvre qu’elle suit le concept d’Abjection (terme anglais). Le travail de Kelley est inspiré par diverses sources, telles que l’histoire, la philosophie, la politique, la musique underground, les arts décoratifs et l’expression artistique du milieu ouvrier. Son art montre souvent des problèmes de classe et de sexe comme des problèmes de norme, de criminalité et de perversion. En novembre/décembre 2005, son exposition la plus ambitieuse, intitulée Day is Done remplit la Gagosian Gallery avec des installations multimédias, comprenant des meubles automatisés et des films de cérémonies oniriques, inspirés par les livres d’or des lycées, les matches de sport et les productions théâtrales. En décembre 2005, le critique d’art Jerry Saltz (de l’hebdomadaire Village Voice) cita Day is Done comme un exemple novateur de clusterfuck aesthetics (« esthétique du foutoir »), la tendance de l’art contemporain par rapport à l’ère du multimédia envahissant. Kelley est actuellement membre du département des beaux arts au Art Center College of Design à Pasadena.

Dita x Flaunt x Joseph Gordon Levitt

Dita x Flaunt x Joseph Gordon Levitt from The Confluence on Vimeo.

Dita and Flaunt bring us Joseph Gordon Levitt and his musings on life and celebrity. As his career continues to soar after his role in « The Dark Knight Rises » shares his thoughts on what it means to mainstream vs underground and if it even matters.

Studio 54

Le Studio 54 était une discothèque mythique de New York, située sur la 54e rue, dans un ancien théatre puis studio de télévision de CBS. Créée par Steve Rubell et Ian Schrager, assistés par Carmen D’Alessio, elle fut ouverte entre avril 1977 et mars 1986. Le Studio 54 voyait passer toutes les grandes stars du moment et était un haut lieu de la scène underground new-yorkaise. Elle avait rapidement acquis un statut international et la réputation de plus grande boîte de nuit de tous les temps. La musique diffusée était principalement du disco. Lors de la soirée d’inauguration, Carmen d’Alessio, connue pour son carnet d’adresses, envoya 5 000 invitations à travers le monde aux plus grandes stars du moment, avec un cadeau personnalisé pour chacune d’elles. L’évènement fut annoncé dans la presse par un simple « il va se passer quelque chose d’énorme ». La foule était si nombreuse à se précipiter à l’entrée que plusieurs célébrités dont Mick Jagger et Frank Sinatra n’ont pas réussi à y accéder.

Early Adopters

Les « early adopters » ou « adopteurs précoces » forment une tribu aux contours mouvants. On y trouve les « urban progressives », les « urban undergrounds » et les « early technos ». Jeunes, éclectiques… plutôt jeune, mais autonome et indépendante financièrement, avec une certaine capacité d’analyse ; éclectique, avide de nouveauté, avec un important rayonnement social ; très urbaine (propos recueillis par l’agence Added Value : « Parfois, je sors de Paris, je vais dans le XVe ») ; mêlant toutes les minorités : les communautés homosexuelles, les jeunes des banlieues, les Noirs américains côtoient les ex-Allemands de l’Est. Ils sont toujours en avance d’une mode. En les observant vivre, on peut voir émerger les tendances de demain. Toute la difficulté consiste à repérer, parmi leurs habitudes, celles qui prendront racine. Exemples de modes détectées très tôt chez les early et devenues par la suite le courant dominant : le zen (début des années 1990) ou le fait de s’approprier un produit pour le transformer. Ils sont de formidables boîtes à idées, qui peuvent aider à élaborer, modifier ou valider les éléments du marketing mix avant un lancement de nouveau produit. Ils forment un public très averti et même un peu cynique, idéal pour tester une stratégie. Ils influencent directement les jeunes et les moins jeunes. …et ultra-urbains Tokyo, Berlin, Paris, Londres, New York ou encore Milan et Los Angeles composent le trend corridor, traduisez le « couloir des tendances ». Autour des agences marketing et instituts de sondages évoluent trois grands courants : les urban progressives, à la pointe de la mode jeune ; les urban undergrounds, plus transgressifs, issus de la culture rap ; les early technos, plus âgés, mais capables d’imaginer demain. Parlez-vous « early » ? Au sommet de la pyramide se trouvent les leading edge ou défricheurs, ceux qui ont les idées nouvelles, et les trend setters ou influenceurs, ceux qui en font une tendance. Puis on trouve les early adopters ou adopteurs précoces, les premiers à adopter ces nouveautés. Deux populations qui peuvent contribuer à la formation du buzz, le bouche-à-oreille indispensable à tout lancement réussi. Viennent ensuite les late adopters ou suiveur, qui forment la masse des branchés. Enfin, le mainstream ou grand public, la cible de la plupart des marques. Dominique Pialot | L’Entreprise ((extrait du n°190 – juillet/août 2001)) | Mis en ligne le 27/09/2001 http://www.lentreprise.com/

Be prepared BDX – LAX @Bordeaux

Le projet culturel BDX-LAX, porté par l’association FLASH, a pour vocation de mettre en lien, soutenir, promouvoir la création contemporaine bordelaise et de faciliter les échanges artistiques entre les villes de Bordeaux et de Los Angeles (villes jumelles depuis 1964). BDX-LAX se veut être une passerelle entre artistes aux influences communes (graffiti, street art, Comics underground, figuration libre,  ..), un point de rencontre unique pour une scène culturelle forte et alternative,  bouillonnante, souvent peu visible, aux champs d’interventions artistiques multiples.  Exposition BDX LAX : Faraway so close  Espace Saint-Rémi 4 Rue Jouannet, 33000 Bordeaux Du mardi au vendredi : de 11H à 19h Le samedi : de 11H à 18h

 

Steve Aoki

Steve Aoki, connu également sous le nom de scène de DJ Steve Aoki Kid Millionaire (né le 30 novembre 1977), est un DJ américain, producteur musical ainsi que fondateur et PDG du label Dim Mak Records. Steve Aoki est né à Miami et a grandi à Newport Beach en Californie. Il est le troisième enfant de Rocky Aoki et de Chizuru Kobayashi. Son père Rocky Aoki est un ancien champion japonais de lutte et le fondateur de la chaîne de restauration américaine de cuisine japonaise Benihana. Steve Aoki a plusieurs frères et sœurs célèbres: une grande sœur, Kanaa (qui s’appelle désormais Grace), un grand frère, Kevin (patron du restaurant Doraku Sushi), un demi-frère et un demi-sœur plus jeunes, Kyle et Echo. Il a enfin pour autre demi-sœur l’actrice et top-model Devon Aoki. Enfant, Steve a vécu en compagnie de son grand-père, de sa mère ainsi que de son frère Kevin et sa soeur Kanaa. Son père, un homme d’affaires que Steve ne voyait que pendant les vacances, vivait à l’autre bout des États-Unis. Steve Aoki étudia à l’Université de Californie à Santa Barbara (USCB) et en sortit muni de deux diplômes de premier cycle, l’un en Etudes Féminines (Women’s Studies) et l’autre en Sociologie. C’est à l’université qu’Aoki enregistra des productions réalisées entièrement tout seul et qu’il lança une série de concerts undergrounds qui avaient lieu dans le salon de son appartement à Isla Vista qu’il renomma avec ses colocataires The Pickle Patch, une parcelle de terrain résidentielle adjacente à l’UCSB. Âgé d’à peine plus de 20 ans, il lança son propre label musical qu’il nomma Dim Mak en honneur à l’art martial éponyme pratiqué par Bruce Lee, son héros d’enfance. A cette époque, il était également actif dans de nombreux groupes musicaux tels que This Machine Kills (qui sortit un album chez Ebullition Records), Esperanza et The Fire Next Time. Son père a un jour déclaré qu’il avait eu « trois enfants de trois femmes différentes exactement au même moment ». En 2005, Rocky poursuivit en justice quatre de ses six enfants (Grace, Kevin, Kyle et Echo) au motif qu’ils auraient tenté abusivement de prendre le contrôle de la société qu’il avait fondé et dont la valeur serait estimée entre 60 et 100 millions de dollars. Steve et Devon n’ont, eux, pas été poursuivis. Rocky a déclaré à propos de Devon qu’il ne lui en voulait pas parce « qu'[elle] ne participe pas aux affaires d’argent de la famille et qu'[elle] est [sa] préférée, qu'[elle] est très intelligente et qu'[il] est fier d'[elle] »

Exposition au Pied de Biche : Ciou, Fräneck et Malojo 4 juin- 29 juillet

Ciou, née en 1981, s’est aménagé une place à part sur la scène artistique pop et lowbrow. Ce mouvement underground, également appelé Pop surréalisme, est né à la fin des années 70 aux États-Unis et s’inspire de la culture punk et rock, du tatouage, des comics, des films d’horreur et de séries B… Les œuvres de Ciou mêlent le merveilleux, l’onirique, le cauchemardesque. Une galerie de portraits et une succession de saynètes dévoilant au spectateur des personnages aux caractères amusants, burlesques, inquiétants. Femmes ou nymphes côtoyées par des yokai – créatures surnaturelles, monstres et esprits légendaires du folklore japonais – évoluent dans une sphère hostile, violente rehaussée de couleurs vives et acidulées. Le miroir d’une génération hantée par la mort, rêvant de nature et de douceur. Sa carrière a démarré aux Etats-Unis avec une exposition en 2004 à la Flux Factory de New York. Elle a ensuite exposé à Amsterdam, Paris, Barcelona, Brussels, California, Portland, Rome, Berlin, Seattle.
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Les dessins de Fräneck fonctionnent comme des séries, des mises en scènes où personnages et paysages se côtoient dans un huis-clos où règne une atmosphère à la fois bon enfant et menaçante. Ce basculement du rêve au cauchemar, de l’harmonie à la discorde, entraîne les personnages et les différents éléments du décor dans une confrontation parfois violente, humoristique, toujours sur fond de couleurs vives et d’attention portée au détail. Diplômé des Beaux-arts de Toulouse, Fräneck évolue aujourd’hui dans l’édition, l’auto-édition, les fanzines et revues collectives. Il a intégré il y a deux ans le Collectif Indélébile, basé à Toulouse, où ils organisent tous les ans un festival de petites éditions et de narrations graphiques. Les dessins présentés pour l’exposition sont issus de son dernier livre «Les Maisons», paru aux éditions Ion et disponible courant juin 2012.

86 rue de Charonne, 75011 Paris tél. : 09 81 71 32 09 mail : contact@lepieddebiche.com Horaires d’ouverture : Du mardi au samedi de 11 à 20h, le dimanche de 14h à 19h.


Mauvaise étoile par Virginie Despentes…

Sous titré : Le clip interdit de Patrick Eudeline. Il serait trop facile de dire que le clip a été interdit par la brigade du bon goût… Patrick Eudeline pour bon nombre de style setters en herbe c’est l’éternel dandy punk, le génial cyber auteur, l’ultime représentant d’un monde de fantômes. Bref, un monument gothique et underground a savourer sans modération.

Mike Diana

Mike Diana est un auteur de bande dessinée underground américain. Il est le premier artiste à avoir été condamné pour obscénité aux États-Unis. Au début des années 1990, dans le cadre d’une enquête sur un meurtre en Floride, un policier, qui n’avait trouvé comme pièce à conviction qu’un numéro du comic-book Boiled angel a interrogé son jeune auteur, Mike Diana, et a même effectué sur lui un prélèvement sanguin. Le coupable de ce meurtre (sans rapport avec la bande dessinée) a fini par être arrêté, mais le policier a commencé à collectionner les bandes dessinées de Mike Diana, dont il trouvait les thèmes particulièrement dérangeants, pour les envoyer au procureur de Floride. L’assistant de ce dernier a fini par signifier à l’artiste qu’il était inculpé pour obscénité, en tant qu’éditeur, que distributeur et promoteur de ces œuvres. Diana a contacté l’association Comic Book Legal Defense Fund qui lui a fourni des avocats. Il a rapidement perdu son emploi comme agent d’entretien d’une école primaire. Après un procès rapide, Diana est condamné à trois ans de prison avec sursis, 3000 dollars d’amende, 1248 heures de travaux d’intérêt général, l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs de moins de 18 ans, une évaluation psychiatrique (que Mike Diana n’a pu payer, car le médecin a facturé douze heures de travail : deux heures de discussion et dix heures à lire les bandes dessinées de l’auteur, soit au total 1200 dollars) et l’interdiction de posséder ou de produire du « matériel obscène ». Les démêlés judiciaires de Mike Diana ont inspiré à David Johnston une pièce de théâtre intitulée Busted Jesus Comix.