J’étais en 5ème lorsque j’ai lu pour la première fois Ca de Stephen King. Une mise en abime immédiate, directement par le tome 2 (édition Albin Michel), parce que la grande et super jolie soeur d’une copine de classe chez qui j’étais pour une soirée d’anniversaire me l’avait prêté et qu’elle me fascinait. Avant cela, j’avais psychoté devant la couverture au moment de sa sortie. L’ouvrage était alors en tête de gondole chez les libraires et particulièrement au drugstore des Champs-Elysées. Une sacrée trouille. Equivalente à celle que j’avais ressentie lors de la diffusion par FR3 à l’époque, d’une pub pour Nosferatu (limite traumatisme). A quatorze ans, je me suis procuré l’édition poche, en trois tomes, avec la boite décorée. Pourquoi avais-je autant tardé pour lire la première partie ? J’adorais l’histoire que je m’étais inventée. Depuis, j’ai toujours eu du mal à lire un livre linéairement. Je crois que j’ai un peu le même problème dans la vie, soit dit en passant. C’est probablement le roman que j’ai le plus lu à ce jour et qui ponctue le mieux ma vie. Inévitablement, je me suis jeté sur la cassette vidéo pour découvrir l’adaptation ciné/tv. Grande déception. Personnages fadasses et sans reliefs, dénués de cette mention contenue dans l’avant-récit : « Enfants, la fiction n’est que la vérité que cache le mensonge, et la vérité cachée dans ce récit est suffisamment simple : la magie existe. ». Les plus 25 // moins de 40 n’ont, pour beaucoup, connu que ce film et il leur sert de référentiel. C’est dire si la médiocrité était déjà prégnante à l’époque. Je n’ai pas d’attentes particulières pour ce reboot, remake, j’espère juste qu’il y aura un peu d’émotion et de frisson, un peu de rire et d’amitié, des effets spéciaux et pas spécieux. Un peu de tout CA en fait.

Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans… Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Carrie nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses oeuvres les plus amples et les plus fortes.

In Theaters September 8
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New Line Cinema’s horror thriller “IT,” directed by Andrés Muschietti (“Mama”)

“IT” stars Bill Skarsgård (“Allegiant,” TV’s “Hemlock Grove”) as the story’s central villain, Pennywise. An ensemble of young actors also star in the film, including Jaeden Lieberher (“Midnight Special”), Jeremy Ray Taylor (“Alvin and the Chipmunks: The Road Chip”), Sophia Lillis (“37”), Finn Wolfhard (TV’s “Stranger Things”), Wyatt Oleff (“Guardians of the Galaxy”), Chosen Jacobs (upcoming “Cops and Robbers”), Jack Dylan Grazer (“Tales of Halloween”) and Nicholas Hamilton (“Captain Fantastic”).

A presentation of New Line Cinema, “IT” will be released worldwide beginning September 8, 2017, by Warner Bros. Pictures, a Warner Entertainment Company.