L’adulte parent responsable et soucieux de l’éducation de sa progéniture, érige un système hiérarchique communément accepté et fondé, délimite un cadre censé permettre à l’enfant un épanouissement destiné à lui permettre de bien vivre en société, au passage il serait flatté si en récompense du temps passé à son éducation, celui pouvait lui octroyer une gratification sociale (réussite). Le parent est par essence sur un autre mode générationnel: codes sociaux, technologie, économie, système éducatif, idéologie, valeurs. De fait s’instaure un clivage encouragé par la société de consommation pour qui la progéniture est l’axe indispensable à son développement. De fait s’en suit une course sans fin dans laquelle le parent ne pense qu’à faire de son enfant un bon élève social et lui octroie plus que nécessaire. L’enfant s’abreuve à la source d’une eau empoisonnée (fait déjà constaté par Aristote) et s’affranchit du cadre imaginé comme idéal par le parent, devenant ainsi l’irrémédiable fruit d’une éducation ratée. La société médiatique extrapolante et bien-disante pointe comme de bien entendu tout comportement ou attitude non contrôlée sauf si économiquement récupérable… Responsabilisation et culpabilisation de l’adulte grâce à des exemples marquants, permettent de les sensibiliser aux dangers créer par ce même système et par là même de les complaire dans leur sereine certitude. Le meilleur des mondes de 1984 n’est jamais loin.