L’émission rediffusée opportunément par ARTE permet de revenir sur le parcours de la plus talentueuse des écrivains pour « enfants » des XX et XXIèmes siècles. Avant la folie médiatique, avant les films, avant Harry Potter il faut se rappeler qu’il y a une femme, au destin – de fait – extraordinaire.  La bêtise la plus crasse voudrait que le succès planétaire des aventures du sorcier écolier, ne soit analysé que sur le plan comptable. Aucun intérêt pour moi. Le reportage justement « fait le métier » sur ces aspects matériels mais va quand même plus loin que cela et montre que  J.K Rowling est avant tout une personne dotée d’une imagination et d’un talent littéraire suffisamment grand pour embarquer des millions de gens dans son univers. Ça c’est pour la surface. Lorsqu’on voit J.K Rowling et son entourage, lorsqu’on l’écoute, il ne fait nul doute que c’est véritablement elle qui existe dans chacune de ses lignes. C’est cette sincérité qui a permis au monde d’adhérer à ses œuvres. Et l’amour qu’elle a mis à la fois dans son travail et dans l’élaboration de sa saga. Il n’y a pas de calcul, juste une nécessité, celle de faire témoigner son esprit. Évidemment à celles et ceux qui ne se sont contentés de ne voir que les films tout ceci parait absurde. L’émotion n’est absolument pas la même. Il n’y a pas cette sensation d’amour ou d’appartenance à l’histoire. Même si le cinéma sait faire le beau, il ne sait pas faire le long et l’inutile, or dans chacun des Harry Potter il y a des longueurs, des moments imparfaits, parce que l’écriture de J.K Rowling est humaine, elle n’est pas littéraire, ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit… Alors, conditionnés par la sortie du prochain film, replongez vous dans cet univers. Par plaisir. Vous pouvez également écouter la version lue par le regretté Bernard Giraudeau de Harry Potter à l’école des sorciers, avec un petit pincement au cœur pour l’un et pour l’autre.