Merci aux sermonneurs moralistes pour cette si extraordinaire société de consommation dans laquelle nous vivons ! et encore s’il ne s’agissait que de cela on pourrait arriver à leur pardonner, prenant à notre compte notre juste part de responsabilités. Leur véritable crime est plutôt d’avoir instillé insidieusement en chacun de nous, le rôle de censeur des mœurs d’autrui. À la fois juge, jury et bourreau, nous condamnons sans relâche les buveurs, fumeurs, fornicateurs, plaignons les oisifs, nous insurgeons contre tout comportement ou acte décidé comme hors norme. Petit bémol, sauf si les mass médias s’en mêlent et adoubent l’acte(ur) prétendument licencieux.

Pour ma part, je me revendique comme un Full Time Dépravé et pourtant je ne fais rien de bien méchant ! Mais un soupçon d’hérésie et voilà le bon peuple qui équarquille ses gros yeux inquisiteurs. Terrible moment que de les entendre s’inquiéter des risques, des conséquences hypothétiques – pour eux-mêmes – et si cela ne les touche pas, (ouf de soulagement), alors ils craignent pour la santé, ou pire la réputation dudit rebelle. Le tout généré selon moi par une seule cause La PEUR. Cette peur qui sclérose tout, empêche d’agir ou de penser librement, prisonniers volontaires d’un système qu’ils abhorrent verbalement mais qu’ils n’échangeraient pour rien au monde.

Pauvres de nous qui souhaitons jouir plutôt que souffrir. Que faire ? il ne nous reste qu’à nous réunir « sous le manteau », organiser des sabbats la nuit venue et finir brulés sur des bûchers tels les sorciers et les sorcières des anciens temps. Comme quoi rien n’a vraiment changé ! A bon libre penseur… Salut !