Également appelée « génération tampon » ou encore « génération Nexus », la génération X est constituée des enfants nés entre le début des années 1960 et la fin des années 1970. L’expression a été créée en 1991 par le romancier canadien Douglas Coupland (Generation X: tales for an accelerated culture). On qualifie fréquemment la génération X de génération « sacrifiée ». De manière générale, on peut dire que ses membres  « se sont retrouvés coincés aux échelons inférieurs d’emploi avec des salaires plus faibles, et ce, en plus de devoir négocier avec des taux immobiliers gonflés par le passage des boomers qui précédaient. Au moment où la vague de retraite des premiers boomers a débuté, la génération X (alors âgée de plus de trente ans) s’est finalement vu offrir une chance d’avancement, mais c’était sans compter sur l’arrivée de l’écho, soit les enfants des [baby-boomers]. Ces derniers, qui ont l’avantage d’être jeunes, ont de plus une forte connaissance de l’informatique, ce qui est plus rarement le cas avec la génération X! » (Charles B. Ostiguy)