Remonté comme un Cuculus canorus qui posséderait une adresse fiscale à Berne, je lisais atterré les propos déchirants d’une candidate du nouveau jeu / fiction de télé-réalité de TF1. En substance ça donnait un truc du genre: « Je veux voir, mon fils, que la production me filme avec lui n’a pas d’importance, au contraire ce sont des moments à partager, mais je veux voir mon fils. » C’est quoi ? Un remake du choix de Sophie ? Se rend-elle compte de la teneur de ses propos… mais d’un autre côté qui suis-je pour juger, ou même pour donner mon avis sur le prétendu ou avéré manque d’une mère d’un bébé de 6 mois ? C’est tout le problème de l’intimité et de l’extimité… Les propos que je tiens à mes amis, connaissances, lecteurs sont ils de l’ordre de l’intimité ou de l’extimité ? à moins qu’ils n’appartiennent dès l’instant qu’ils ont franchi le seuil de mes lèvres, doigts qu’au seul domaine public. Par opposition le domaine pudique lui se doit de rester secret sous peine d’être une exposition permanente (R.I.P M.J). Notre époque érige la transparence en vertu, alors pour reprendre J.P Sartre, « l’enfer c’est les autres » (l’autre miroir de soi même) peut être, l’enfer c’est surtout de supporter notre échec de ne pas réussir à se comporter la majeure partie du temps en Etre Humain…