Nombreux sont ceux qui passent leur chemin devant ces livres réputés ardus pour ne pas dire chiants, alambiqués pour ne pas dire tordus, évidemment c’est dommage, selon moi on y trouve ce qu’on y amène, l’objectif n’est pas tant de tout comprendre que de tenter d’en percevoir quelques bribes parlantes et édifiantes. Le monde de l’art en général et littéraire en particulier ne doit pas se résumer aux best sellers, même si ce recueil doit bien, en terme de ventes, faire la nique à Musso et consort. Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l’homme que tu es. Il suffit de forger des noms nouveaux, de nouvelles appréciations et de nouvelles probabilités pour créer à la longue aussi des « choses » nouvelles. Dont acte (Le gai savoir est la philosophie du oui à la vie, engendrée par la reconnaissance et l’acquiescement, qui culmine dans la pensée de l’éternel retour, présentée ici pour la première fois. Le Gai Savoir, publié en 1882, réédité et augmenté en 1887, constitue donc le prélude de Ainsi parlait Zarathoustra. « Je mets au rang des choses que je n’oublierai pas le fait qu’on m’a envoyé pour ce livre du « gai savoir » plus de félicitations que pour tous les autres réunis. « )