… Ou encore acheminons-nous dans le vaste domaine de la pensée et de l’action.

Maudire les marasmes du macrocosme et ne pas envisager de penser et d’agir au sein de son microcosme autrement que pour satisfaire son ego… voilà en substance le drame de l’humain du XXième siècle, « accompagné » dans cette folie, par la cynique bienveillance d’une société globalisée repliée sur elle même, fanatique, ignorante et dont l’ambition déréglée transforme la matière première humaine en machine exécutante, décérébrée et résignée. Les leçons du passé ne servent malheureusement que de supports pour des superproductions cinématographiques ou télévisées, standardisées qui ne provoquent qu’un émoi de circonstance chez ces êtres qui ne savent ni ressentir, ni aimer au sens le plus authentique du terme. Forts de cet impitoyable constat, que pouvons-nous espérer ? À observer les individus, rien ne semble pouvoir les extraire de la caverne platonicienne dans laquelle ils se sont confortablement installés… pourtant l’espoir est toujours de mise, notre histoire commune est celle de quelqu’un de trop fort pour être battu, pliant comme le disait Pascal, mais ne rompant pas, malgré toutes les vicissitudes.