Motherfuckin' Story Tellin'

Tu veux que je te borde, que je te raconte une belle histoire, que je t’embarque dans mes chimères, dans mes visions, dans mes fantasmes, mes sens emballés, mes émotions à toi livrées ? Tu veux que je te dise ce que tu veux entendre, comme tu crois vouloir l’entendre, raconte moi une belle histoire, nourris moi des mots, nourri moi de tes maux, enlève moi mes mots et mes maux, nous sommes partie liée dans cette aventure racontée, transportés dans l’univers de celui qui a la capacité à inventer, arrimés au souvenir, arrimé à l’envie de savoir ce que tu penses, le tu, le il, le eux avant le je ou le moi. Permets moi de te demander, s’il te plait raconte moi une histoire, une histoire qui soit je et toi, une histoire vraie mais pas en réalité augmentée, juste en fragilité, en âme et conscience, même si tout le monde s’en fout. Après tout, où tout cela nous mènera ?

Les époques de changement technologique et culturel profond engendrent invariablement d'innombrables confusions et un vif sentiment de désespoir

« Les époques de changement technologique et culturel profond engendrent invariablement d’innombrables confusions et un vif sentiment de désespoir« .

Fut un temps, j’aurais été au comble de l’extase de gloser sur cette fulgurance de Marshall McLuhan.

Désespéré par la médiocrité ambiante, je vais m’en remettre à mon habituelle frustration et simplement habiller ce propos d’une photo destinée à contenter celui qui n’aura pas compris de quoi il s’agit…

#Vulgar Display of Power

Il est temps de rendre hommage au charme si peu discret de la vulgarité. Hommes et femmes réputés vulgaires ont l’incroyable faculté de dévoiler leur intimité sans gêne ni tabou. Ils exercent sur le public un pouvoir d’attraction et de répulsion incontestable, consternent autant qu’ils excitent. Ils représentent, pour les dépositaires du bon goût, un double négatif, sorte de Hulk au camping en birkenstocks et string pimki. Ils sont la pire création de la société de consommation et c’est sans doute pour cela que nous les aimons tant…

Êtes-vous vulgaire :

1 : Avez-vous un ou plusieurs vêtements de chez Desigual ? (or blague cadeau)
2 : Regardez vous la télévision plus de 4h00 par jour ?
3 : Ralentissez-vous sur l’autoroute en cas d’accident pour regarder et commenter ?
4 : Faites-vous des blagues graveleuses qui gênent l’auditoire ?
5 : Lisez-vous moins d’1 livre par an ? (or Marc Levy, Catherine Pancoll)
6 : Aimez-vous répéter à qui veut l’entendre que « c’est normal, c’est naturel, ça arrive même à la reine d’Angleterre » lorsque vous faites un bruit incongru ?
7 : Si je vous dis Léopard  ?
8 : Pour vous ce sont toujours les autres qui sont des cons ?
9 : Détestez-vous le silence ?
10 : Méprisez-vous les êtres qui prennent soin d’eux ?
Plus d’un oui… on en parle Josiane ?

Devenir sans cesse celui que je suis

Tout le monde veut devenir quelqu’un… mais devenir soi ?

Exister tel que je suis vraiment auprès de mon microcosme sociétal (travail, famille, amis), voilà un objectif réputé dur à atteindre mais réalisable et que malheureusement, beaucoup méprisent pour aller chercher une hypothétique célébrité ou pire pour s’enfermer dans les ténèbres de l’esclavage 2.0.

Oui, à notre époque ça à l’air facile d’être une ‘star’, n’importe quel connard ou connasse peut avoir son moment de notoriété, mais la légitimité, elle vient avec le temps… Privilégier les actes aux paroles stériles, travailler sans relâche, écouter et ne pas juger, aimer et donner, se battre, se relever, accepter, sont les clés du succès…

Tout dépend de ce qu’on cherche a gagner, une vie ou un miroir aux vanités.