« Ce mort continue à nous parler avec plus de force et de clarté que la plupart des commentateurs et politiciens dont nous pouvons lire la prose dans le journal de ce matin. » C’est ainsi que Simon Leys parlait de George Orwell dans son essai Orwell ou l’horreur de la politique, paru en… 1984. Il y a presque quatre ans, juste après l’élection de Donald Trump, 1984 le célèbre roman dystopique d’Orwell caracolait en tête des ventes aux États-Unis. Alors que l’adjectif « orwellien » semble plus que jamais propre à qualifier notre monde, on ne compte plus les comparaisons entre « Big Brother » et l’Amérique d’aujourd’hui ou entre la novlangue et les « faits alternatifs »…
George Orwell prophète, George Orwell boussole, George Orwell visionnaire insurgé ? Quel que soit le vôtre, profitons des honneurs que lui accorde la Pléiade pour se plonger dans son oeuvre !
Avant de devenir à Liverpool le « photieman » qui photographie les gens dans les rues, les pubs, les clubs, les marchés, les docks, les parcs et les stades de foot, Tom Wood collectionnait des cartes postales anciennes représentant notamment des mères avec leurs filles ou des sœurs entre elles. Mères, filles, sœurs rapproche les photographies que Tom Wood a prises dans les rues de la ville entre la fin des années 1970 et celle des années 1990 ainsi qu’une partie de sa collection personnelle d’images anonymes.
Tantôt posés et tantôt saisis dans le mouvement spontané de la rue, en noir et blanc ou auréolés de sa palette de couleurs si particulières, les portraits de Tom Wood dégagent une force et une présence d’une formidable intensité. Ils magnifient ces femmes, et rendent hommage à leurs vies de mères, de sœurs, de filles, à cette complicité intime et cette humanité palpable qui les relient.
Photographe né en 1951 en Irlande, Tom Wood vit et travaille au Pays de Galles. Entre 1978 et 2001, il sillonne les rues de Liverpool muni de son Leica, enregistrant le quotidien des habitants de sa ville. En 2003, il déménage au Pays de Galles et se consacre aux paysages. Une rétrospective lui a été consacrée au National Museum de Bradford en 2013. Il a notamment publié chez Steidl Photie Man (2005) et Men/Women (2013) ; et plus récemment Termini (Gwinzegal, 2018) et Women’s market(Stanley Barker, 2018).
Tom Wood, Mères, filles, sœurs, Éditions Textuel.
120 pages, 49€, en librairie le 3 juillet 2019.
TOM WOOD SERA PRÉSENT AUX RENCONTRES D’ARLES
Catalogue de l’exposition Mères, filles, sœurs aux Rencontres d’Arles qui fêtent cette année leur 50e anniversaire | Exposition prévue à la Galerie Sit Down à Paris en novembre 2019.
Pipilotti Rist, en réalité Elisabeth Charlotte Rist, (21 juin 1962 à Grabs dans canton de St. Gall en Suisse) est une vidéaste suisse. Elle vit à Zurich, Bâle et Leipzig. Elle a obtenu sa maturité et a poursuivi ses études artistiques dans l’illustration et la photographie à la Haute Ecole d’arts appliqués de Vienne. Elle suivit la classe de création audiovisuelle à la « Schule für Gestaltung » de Bâle. De 1988 à 1994, elle fut membre du groupe de musique « Les reines prochaines». En quelques années elle maîtrise les images et elle les travaille longuement avec sa table de montage et son ordinateur. Elle incorpore dans ses vidéos des effets cinématographiques. Elle umet à profit les « défauts » de l’image et utilise le brouillage, le flou, les renversements ( l’image peut se retrouver inversée ou sur le côté comme dans l’une de ses vidéos où le spectateur est invité à se coucher pour la regarder ), le rythme, les plans rapides, les couleurs, les sons et la musique. De 1990 à 2001, elle travaille dans la vidéo et les installations vidéos à Zürich. Elle fut la première directrice artistique de l’Exposition nationale suisse de 2002 (Expo.02). 1982-1986 Etude artistique d’illustration et photographie à la haute école d’art appliqué à Vienne (Autriche) Graphiste pour ordinateur dans la pharmacie 1986-1988 Suit la classe de création audiovisuelle à « Schule für Gestaltung », Bâle Depuis 1984 travail avec des « Performances » et de la cofondatrice de l’orchestre féminin »Les Reines Prochaines«; Depuis 1988 art vidéo et installation vidéos En 1998, elle fait partie des finalistes du Prix Hugo Boss d’art contemporain 1997-1999 Directrice artistique de l’Exposition nationale suisse de 2002(Expo.02)
« Hé ! Mec ! Mec, comment t’épelles Paris ? Paris ? P-A-R-I-S. Non, non, non, non, non, Paris, ça s’épelle M-E-R-D-E. Tu sais, tu devrais trouver quelqu’un Qui remplisse ton cœur d’amour, ou de calmant. Enfin de quelque chose Parce qu’on arrive par erreur, par hasard, Et trop tard. Et la poubelle est pleine depuis si longtemps, Qu’il n’y a plus de place pour nos déchets à nous. C’est Paris. Paris, ville de nos rêves. Et à Paris y’a rien à faire, Juste marcher dans les rues. P-A-R-I-S. » depuis que Daniel Darc chantait Paris avec Taxi girl en 1984, rien n’a changé au contraire. Heureusement une poignée de groupes de la Capitale redorent le blason d’une ville qui fout le cafard. Paris, d’abord nommé Parade (pour le ballet de Cocteau avec une musique de Satie et des costumes de Picasso), puis Dior (Galliano trouvait l’idée géniale, mais l’appellation était déposée) est la formation fondée en 1999 par Nicolas Ker (Poni Hoax) et Axel Bonard. « Ca aurait été cool de s’appeler Dior alors qu’on était au RMI et plutôt habitués de Ed l’épicier et qu’on portait des pantalons YSL rapiécés ». Mais la rencontre des deux rmistes remonte à beaucoup plus loin. (…) La Suite : www.myspace.com/unoceandetoiles