Galerie D.X, galerie d’Art Contemporain à Bordeaux

Ce qu’ils en disent : La Galerie D.X, galerie d’Art Contemporain, est située au centre de Bordeaux, dans l’hémicycle des Quinconces entre le Grand Théâtre et le CAPC. La Galerie D.X propose une sélection d’artistes contemporains, peintres, et/ou sculpteurs. Depuis son ouverture en janvier 2009, la galerie a déjà organisé 8 expositions : Richard Texier, Claude Viallat/Jean-Charles Blais/Alain Ballereau, Cédric Bouteiller, Lydie Arickx, Bernard Ouvrard, Chérif & Geza, Cyril Olanier et Kjeld Ulrich. Notre choix est volontairement éclectique pour répondre à l’intérêt et à la curiosité des Bordelais et des visiteurs : nous présentons alternativement des artistes de renommée nationale et internationale ainsi que de nouveaux talents à découvrir. Parallèlement à ces expositions personnelles, la Galerie dispose en permanence d’œuvres des artistes déjà cités ainsi que de Robert Combas, Godwin Hoffmann, Ernest Pignon-Ernest, Rancinan, Tony Soulié, Anton Tàpies, Kimiko Yoshida qui sont présentées à la demande. La Galerie D.X souhaite aussi être un lieu de rencontre, trait d’union entre les artistes, magiciens qui donnent à voir et à penser et les amateurs toujours en quête d’émotions artistiques. http://galeriedx.com Pour moi : Un espace qui encourage la saine curiosité, celle qui donne envie de découvrir autre chose et d’aller plus loin… 10, place des Quinconces 33000 Bordeaux du lundi au samedi 14h00 – 19h00tél 05 56 23 35 20 contact@galeriedx.com

Exposition Back to 70’s : Galerie Idea Paris Design & Psychedelic Art Center

Exposition Back to 70’s : Galerie Idea Paris Design & Psychedelic Art Center

La galerie Idea Paris Design et le Psychedelic Art Center s’unissent pour une rare exposition présentant différentes facettes de l’esthétique colorée et créative des années 1970. Un mélange de contre-culture surréalisme et spiritualité s’affiche en plusieurs sections d’oeuvres rares : musique, art, lumière noire, 3D, publicité, presse, posters, etc. Quelques artistes contemporains rafraichissent cette sélection, tandis que de nombreux goodies à petit prix complètent les œuvres exposées.

Au cœur du quartier Montorgueil à Paris, Idéa est une galerie spécialisée dans le mobilier et les objets design des années 50,60 et 70. La collection du Psychedelic Art Center est la plus grande en Europe sur l’art inattendu. Elle se compose de 8000 pièces d’une grande variété de médiums et de tous pays. Celle ci est exposée et prêtée plusieurs fois par an, 80 expositions à ce jour, afin de créer le premier Centre d’Art Psychédélique au monde. 58 Rue Greneta, 75002 Paris (jusqu’au 22 novembre)

Expos de « The Bells Angels » – FUTURE IMPACT à la Galerie les Filles du Calvaire

Expos de « The Bells Angels » – FUTURE IMPACT à la Galerie les Filles du Calvaire

Pour leur exposition personnelle à la galerie Les Filles du Calvaire, les Bells Angels présentent une nouvelle série de peintures intitulée Crowd Processing Paintings. Ce titre aux accents prédictifs joue aussi bien sur l’impact algorithmique des images de foule que sur une histoire des techniques de reproduction. Il rappelle en effet celui d’articles scientifiques visant à développer de nouveaux algorithmes capables de traquer l’individu dans une image de foule et d’anticiper ses mouvements, son comportement.

FUTURE IMPACT
9 au 24 septembre 2022 Vernissage le jeudi 8 septembre (18h30 – 21h)

FUTURE IMPACT II
8 au 22 octobre 2022
Vernissage le vendredi 7 octobre (18h30 – 21h)

Changement d’accrochage entre les deux expositions.

The Bells Angels, CROWD PROCESSING PAINTINGS, Série en cours 2019 – 2022
162 x 130cm – acrylic black, white & silver on canvas

Galerie Les filles du calvaire 17, rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris 01 42 74 47 05 www.fillesducalvaire.com paris@fillesducalvaire.com

Exposition « Going Public Sculpture » de James Hyde (Galerie Les Filles du Calvaire)

Exposition « Going Public Sculpture » de James Hyde (Galerie Les Filles du Calvaire)

La galerie Les filles du calvaire présente une nouvelle exposition de l’artiste américain James Hyde. Basé à Brooklyn, l’artiste revient à Paris avec un ensemble inédit d’œuvres picturales. Depuis plus de trente ans, son œuvre est une exploration et une expérimentation de la matérialité, mélangeant les médiums (sculpture/fresque, photographie, peinture, virtuel) pour faire surgir les questions sur la création, l’œuvre d’art. Ce nouveau corpus d’œuvres utilise le prétexte de la sculpture publique en la noyant dans une étrangeté qui déplace le regard, suscite une curiosité et une attention qui tend à disparaitre aujourd’hui dans le format unique de nos réseaux sociaux…

Le travail de James Hyde a intégré les prestigieuses collections du Musée d’Art Moderne de New York, du Musée Guggenheim de New York et du Musée Fabre de Montpellier.

Galerie Les Filles du Calvaire
17 Rue des Filles du Calvaire, 75003 Paris
Exposition du 1er au 26 février 2022

James Hyde
HERMES (PUBLIC SCULPTURE), 2021
dispersion de pigments acrylique,
acrylique, impression jet d’encre (sur papier Archival) et vernis uréthane sur panneau d’affichage en vinyle tendu (uv)
213 x 244 cm

The Peninsula Paris x Galerie Templon : Exposition Iván Navarro

The Peninsula Paris x Galerie Templon : Exposition Iván Navarro

The Peninsula Paris et Galerie Templon, galerie d’art parisienne établie depuis 1966, s’associent pour une programmation d’expositions au sein du palace parisien. Cette collaboration prend forme dès aujourd’hui et jusqu’au 10 janvier 2022 avec une exposition d’œuvres d’art de Iván Navarro. Cinq de ses œuvres d’art sont disposées dans les espaces publics de l’hôtel pour permettre à tous de découvrir l’univers de ce créateur. Cinq autres sont placées dans deux des plus belles suites de l’établissement afin d’offrir une expérience artistique exclusive aux clients de ces suites. Sept des dix œuvres exposées sont uniques, dont Home, œuvre commandée à l’artiste par The Peninsula Hotels en 2019 dans le cadre de l’exposition « Art in Resonance ». Les trois autres œuvres ont été réalisées par l’artiste en trois exemplaires seulement.

Au cours de ces trois mois d’exposition, deux tables rondes seront organisées au sein de l’établissement de l’avenue Kléber et seront animées par des experts de l’art. Ouvertes à tous (sur réservation), ces rencontres ont pour but de promouvoir et de faciliter le dialogue entre différentes générations d’artistes et de publics. Amateurs d’art, novices ou experts, mais aussi étudiants en école d’art seront les bienvenus.

Au cours de l’année 2022, The Peninsula Paris poursuivra son programme dédié à l’art en exposant au sein de ses espaces le travail d’autres artistes.

The Peninsula Paris
19 Av. Kléber, 75116 Paris

Galerie Templon
30 Rue Beaubourg, 75003 Paris

Exposition CharlElie Couture : Les Rimbaud d’aujourd’hui – Galerie Brugier-Rigail

Exposition CharlElie Couture : Les Rimbaud d’aujourd’hui – Galerie Brugier-Rigail

« Over the Rimbaud »
La création naît souvent d’une suite de hasards …
Je venais de rentrer des États-Unis et je cherchais comment traduire ce qui se passait en moi. Ce furent une série de rencontres, et des discussions infinies autour du mythe qui m’a inspiré la série : « les Rimbaud d’Aujourd’hui ».
Et c’est ainsi que, de fil en aiguille, comme un rêve, une aventure, je me suis retrouvé à essayer de pénétrer ce mystère à force de peindre le visage d’Arthur Rimbaud.

« Vivre au présent »
L’adolescent fugueur ne tenait pas en place et mourrait d’envie d’aller voir l’Ailleurs, jusqu’à l’infini, celui que beaucoup envisagent mais qu’il a écrit.
Certes il a peu écrit, pourtant le génie qui l’habitait nous a laissé des textes/poèmes d’une modernité éblouissante. Curieux, insaisissable, Arthur Rimbaud incarne le reflet d’une adolescence gourmande de la vie. Ce grand marcheur aux semelles de vent voulait tout, dans un monde nouveau sans frontière, un monde dont il refusait les limites.

« Rimbaud Warrior »
Anarco-rock libéral. Électron libre. Rebelle en marge d’une société du XIXème siècle traditionnelle, Arthur Rimbaud a contredit tous les principes établis. Être libre. C’était en lui. Du bout de ses jeunes doigts, il laissé la poésie s’exprimer en son nom.
L’adolescence est un état d’être en puissance.
Il avait en lui un faisceau de tendances, un maelström d’envies qui touchaient à l’essence de l’Humanité. Arthur Rimbaud n’a pas cherché à se raisonner. Il s’est jeté corps et âme dans l’expression de ses envies, ses rejets, ses colères autant que ses humeurs vagabondes.

« Rimbaud est beau »
Un jour j’ai compris que ce visage n’avait pas d’âge.
Plus j’en apprenais les détails, plus il m’est apparu complexe. Habité par une infinité de caractères. Ce visage avait été celui d’un jeune homme de dix-sept ans en 1871, mais je le voyais vivant, tantôt fermé, tantôt souriant, volage, dur, provocateur, voyou, malin, buté- têtu, las ou rigoureux, narquois, amusé, rêveur séduisant ou simplement beau.
Après avoir longtemps peint « la ville », je me retrouvais face à face avec ce jeune homme qui débordait d’enthousiasme pour l’existence, mais qui refusait de se soumettre à ses propres lois. Un jeune homme moderne, qui incarnait la fulgurance d’une inspiration indomptable, généreuse, sensuelle, a-rythmée, surréaliste…
Ce même portrait de lui, se transformait en fonction de mon humeur, et chaque tableau reflète un caractère, ce visage d’Arthur Rimbaud connu de tous,
Connu dans l’Absolu,
Parce qu’il est en nous, il fait partie de nous. Au pluriel.

CharlElie COUTURE, Septembre 2021

CHARLELIE COUTURE
LES RIMBAUD D’AUJOURD’HUI

Exposition du 7 au 30 octobre 2021

Galerie Brugier-Rigail
40 rue Volta, Paris 3
Instagram : @brugier_rigail_galerie

Ouverte du mardi au samedi de 11h à 19h30

Exposition MARYAN, les années New York – Galerie Patricia Dorfmann

Exposition MARYAN, les années New York – Galerie Patricia Dorfmann

Je n’oblige personne à aimer ma peinture mais qu’on me colle pas des étiquettes. Par exemple : – peinture dénonciatrice.- agressivité sans bornes ou alors, on dit aussi ça m’étonne pas avec son passé concentrationnaire. La plupart de ce qu’on a écrit sur moi, c’est du bidon – Maryan, 1976 (extrait)

Patricia Dorfmann et Lucas Djaou sont heureux d’accueillir une exposition de MARYAN (Pinchas Burstein) artiste au destin hors du commun dont l’oeuvre est encore mal connue du grand public. La galerie poursuit ainsi sa politique engagée depuis sa création en 1990. Elle confirme son intérêt pour le travail d’artistes émergents, historiques ou inédits, à découvrir ou à redécouvrir, représentatif des derniers états de la recherche dans le domaine de l’art contemporain.

Cette exposition réunit une vingtaine d’oeuvres exceptionnelles, sur toile et sur papier réalisées par l’artiste aux États- Unis dans les années 70 lors de sa période dite « américaine».

L’oeuvre de Maryan évolue selon ses déplacements. Après-guerre, il est contraint de quitter sa Pologne natale. En 1947, il se rend à Jérusalem puis Paris et enfin New York au début des années 60, où il finira ses jours prématurément. Entre l’abstraction et la figuration des débuts à son goût prononcé pour le grotesque avec ses «Personnages » clownesques aux rires désespérés, aux couleurs vives, il déploie une oeuvre provocante et contrastée. Cette sorte de Commedia dell’arte aux allures Pop semble être un exorcisme à la destinée
tragique de l’artiste, à ses blessures inguérissables. Cette exposition est à l’origine de la passion commune de Patricia Dorfmann et Lucas Djaou pour l’oeuvre de Maryan. Elle s’est construite au gré de leurs échanges artistiques et amicaux.

Vernissage : jeudi 2 mai de 17h à 20h
Exposition : 3 mai – 8 juin 2019

Directrice de la galerie Patricia Dorfmann
Commissariat d’exposition & direction artistique Lucas Djaou
Scénographie Patricia Dorfmann & Lucas Djaou

Galerie Patricia Dorfmann
61 Rue de la Verrerie, 75004 Paris
https://www.patriciadorfmann.com

Illustration : Sans titre
Année de production : 1974
Acrylique sur toile
Dimensions : 70 cm de diamètre
Signé et daté en bas à gauche – Oeuvre unique

Illustration : Personnage
Année de production : 1975
Huile sur toile
Dimensions : 91 x 91 cm
Signé et daté en bas à droite – Œuvre unique – Collection privée (F)

1971-2011 – 40 ANS DE GRAFFITI @ NANCY (Galerie Mathgoth c/o la Galerie Neuf)

La galerie Mathgoth, spécialisée dans le graffiti et l’art urbain, présente du 11 au 22 octobre, à Nancy, une rétrospective de 40 ans de graffiti : au travers des œuvres d’une trentaine d’artistes qui ont marqué et marquent l’histoire du mouvement, depuis le marqueur jusqu’au pochoir en passant par les bombes ou le collage, c’est une ballade graphique, colorée et profondément artistique qui est proposée. (Taki 183 – Cornbread – Ge?rard Zlotykamie – Jean Faucheur – Cope2 – Seen  – Epsylon Point – Miss Tic. – Obey – Thom Thom – Koma – A1one – Jace – Seize HappyWallMaker – Sack  – Colorz, Indie184, Dominique Larrivaz, Surfil, Alber, TKid 170, CT, Fenx, Jef Aérosol) Exposition ouverte au public du 11 au 22 octobre 2011 Horaires : 14h00 à 19h00, du mardi au samedi Lieu : « Galerie Neuf » – 9, rue Gustave Simon – 54000 NANCY Vernissage: vendredi 14 octobre à partir de 18h00 www.mathgoth.com

GRAFFITI & ART URBAIN « VENTE PRIVÉE » galerie MathGoth

L’art est aujourd’hui une marchandise, un véritable bien de consommation. Alors pourquoi ne pas bousculer les habitudes et le traiter comme tel en organisant des ventes privées ? C’est ce qu’a décidé de faire la galerie MathGoth en cette fin d’année 2010. C’est dans un espace atypique de 450 m2 situé à la frontière des communes de Montreuil et Vincennes, que Mathilde et Gautier Jourdain ont décidé de réaliser cet événement. A cette occasion, les galeristes ont une nouvelle fois réuni une sélection pointue, composée d’une vingtaine d’artistes urbains. Parmi eux, bon nombre de pionniers comme le français Gérard ZLOTYKAMIEN qui peignait déjà à la bombe aérosol dans les rues en 1963, le new-yorkais TAKI 183 considéré comme le père du graffiti ou encore Jean FAUCHEUR qui dès le début des années 80 révolutionnait le street art, s’appropriant les panneaux publicitaires pour offrir ses peintures au plus grand nombre. La jeune garde trouvera largement sa place dans cette exposition avec des artistes en plein devenir comme Tom Tom, Surfil ou Seize HappyWallMaker. Cet événement sera l’occasion d’une première exposition en France pour de jeunes artistes étrangers comme KOMA (Indonésie), Sack (Chine) ou Inti Castro (Chili); dignes représentants de l’art urbain dans leurs pays respectifs. Exposition ouverte au public du 27 novembre au 5 décembre 2010 Horaires : vendredi, samedi et dimanche de 15h00 à 20h00 Lieu : 31, rue Gambetta 93100 Montreuil Vernissage en présence d’artistes : 27 novembre à partir de 16h00 L’exposition aura lieu avec le soutien des Champagnes Laurenti Rue de la Contrescarpe 10 340 Les Riceys + 33 (3) 25 29 32 32 champagnelaurenti.fr contact@champagnelaurenti.fr

Craig Easton, Photographe de l’année, Sony World Photography Awards 2021

Craig Easton, Photographe de l’année, Sony World Photography Awards 2021

La World Photography Organisation a le plaisir de révéler les grands gagnants des prestigieux Sony World Photography Awards 2021. Le titre de Photographe de l’année, assorti de sa récompense de 25 000 dollars et d’un équipement photo Sony, est attribué au brillant documentariste Craig Easton (Royaume-Uni) pour sa série Bank Top.

A Year in Photos from Sony World Photography Awards 2021

Bank Top est le résultat de l’initiative du musée et galerie d’art de Blackburn, Kick Down the Barriers, un projet lancé en réponse à des articles de presse décrivant la ville comme « la plus isolée de Grande Bretagne ». Dans le but de contester ce portait, le musée a invité des artistes et des écrivains à collaborer avec les habitants de divers quartiers pour présenter une représentation fiable et authentique de leurs communautés.

Pendant un an, Easton et Hafiz ont travaillé en étroite collaboration avec les habitants pour explorer leurs histoires et leurs expériences à travers une série de portraits en noir et blanc commentés. Leur travail met en lumière les problèmes de dénuement social, de logement, de chômage, d’immigration et de représentation, ainsi que l’impact des politiques étrangères passées et actuelles. Il combat les généralisations simplistes et vise à contextualiser comment ces communautés se sont réunies et à mieux comprendre comment elles s’épanouissent ensemble aujourd’hui.

M. Easton commenter ainsi son prix : Je suis ravi que ce travail soit salué par les Sony World Photography Awards. Je photographie pour apprendre, pour essayer de comprendre, pour documenter et partager des histoires. C’est un privilège de pouvoir le faire et de remettre en question les perceptions et les stéréotypes, ce combat m’est particulièrement cher. C’est merveilleux que ces histoires de communautés insuffisamment ou mal représentées du nord de l’Angleterre, au sein desquelles je vis, soient connues et reconnues dans le monde entier. Merci.

G.KERO célèbre ses 10 ans de swing et de bonne humeur !

G.KERO célèbre ses 10 ans de swing et de bonne humeur !

Déjà dix années que les dessins de G.KERO s’invitent dans les dressings les plus exigeants. A cette occasion, l’artiste a créé une collection anniversaire fidèle à ses principes : liberté, indépendance et originalité. Cette collection est un hommage aux paysages sauvages « à ce beau jardin qui ne pense pas encore à l’homme » comme disait l’écrivain Jean Anouilh. Des motifs évocateurs, oniriques, abstraits et sensuels à la fois.

« Mon art prend tout son sens lorsque mes dessins sont portés. J’ai choisi la mode plutôt que l’art et les gens plutôt que les murs froids d’une galerie d’art » Marguerite Bartherotte alias « G.Kero ».

Les paradis perdus Christophe

CANDYMAN 2020 réalisé par Nia DaCosta avec Yahya Abdul-Mateen II, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarrett

CANDYMAN 2020 réalisé par Nia DaCosta avec Yahya Abdul-Mateen II, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarrett

Candyman pour les anciens tels que moi, c’est un monument incarné par Tony Todd, avec la même puissance que Robert Englund en Freddy, un personnage aussi évocateur d’effrois que les rois du genre, Pinhead (Hellraiser), Michael Myers (Halloween), Jason Voorhees (Jason), The Tall Man (Phantasm), le clown de CA même si en puriste je rechigne à le citer dans ce contexte.

Candyman - Official Trailer [HD]

Ne prononcez pas son nom.

Cet été l’Oscarisé Jordan Peele nous offre une nouvelle version de la légende urbaine qu’on peut entendre dans les pires soirées pyjama : CANDYMAN. Cette version moderne du film éponyme devenu culte en 1992 est cette fois réalisée par Nia DaCosta, la talentueuse réalisatrice de LITTLE WOODS en 2018.

Les habitants de Cabrini Green, une des cités les plus insalubres en plein cœur de Chicago, ont toujours fait circuler une effroyable légende. Celle d’un tueur tout droit sorti de l’enfer, avec un crochet en guise de main, qui pourrait apparemment être convoqué très facilement par qui l’oserait : Il suffit de répéter son nom 5 fois devant un miroir.

10 ans après la destruction de la dernière des tours de Cabrini Green, l’ancienne cité a été complètement nettoyée et reconvertie en résidence réservée à une classe sociale jeune et aisée. C’est là que l’artiste peintre Anthony McCoy (Yaha Abdul-Mateen II, de la série Watchmen sur HBO et US de Jordan Peele en 2019) et sa petite amie Cartwright, directrice de galerie d’art (Teyonah Parris de SI BEALE STREET POUVAIT PARLER de Barry Jenkins en 2018, THE PHOTOGRAPH de Stella Meghie en 2020) emménagent dans un appartement luxueux. Alors que la carrière d’Anthony est au point mort, il rencontre par hasard un ancien habitant de la cité d’avant sa rénovation (Coleman Domingo, de la série Euphoria, ASSASSINATION NATION de Sam Levinson en 2018). Celui-ci lui raconte ce qui se cache réellement derrière la légende du CANDYMAN. Désireux de relancer sa carrière, le jeune artiste commence à se servir des détails de cette macabre histoire comme source d’inspiration pour ses tableaux. Sans s’en rendre compte il va rouvrir la porte d’un passé trouble allant jusqu’à mettre en danger son équilibre mental et déclencher une vague de violence qui le mettra face à son destin.

Universal Pictures et Metro Goldwyn Mayer en association avec BRON Creative et la compagnie de production de Jordan Peele et Win Rosenfeld Monkeypaw présentent CANDYMAN, réalisé par Nia DaCosta et produit par Ian Cooper (US de Jordan Peele en 2019), Win Rosenfeld et Jordan Peele. Le scénario, basé sur le film éponyme de 1992 écrit par Bernard Rose et la nouvelle de Clive Barker The Forbidden, est signé DaCosta, Peele et Rosenfeld, tandis que David Kern, Aaron L.Gilbert et Jason Cloth se partagent la production déléguée du film.

The Canyons, écrit par Bret Easton Ellis et Dave Kalstein

[Work In Progress] : La série s’intéressera à un groupe de trentenaires de Los Angeles. Un rédacteur en chef d’un magazine, un avocat, un propriétaire d’une galerie d’art, un organisateur d’évènements et un tenancier de bar se retrouveront à devoir gérer des situations violentes découlant d’apparitions et autres monstres sans qu’ils ne sachent s’ils sont réels ou simplement issus de leur imagination…

JEREMY KOST IN THE DARK WE LIVE AND LOVE

EXPOSITION DU 12 NOVEMBRE 2011 AU 7 JANVIER 2012  HOSTED BY ALLANAH STARR EMMANUEL D’ORAZIO MARC ZAFFUTO « Se travestir est une forme d’art politique. Un processus demandant beaucoup de travail utilisant un large spectre de supports. La conversion compliquée d’un corps masculin en un féminin commence par une exécution technique précise, quelle soit celle de « plucking, tucking, and styling », de s’épiler, se dissimuler les organes génitaux, ou de se looker. Le processus pourrait faire envie à bien des peintres quand il s’agit à coups de pinceaux de rendre un visage parfait (“beat a face flawless” dans la terminologie drag, littéralement “frapper un visage jusqu’au sans-défaut”). Une fois sorties sur leurs talons aiguilles, le monde entier devient pour elles une scène et la performance artistique commence. Souvent dans les nightclubs, la démarche artistique sous jacente est mise de côté pour pouvoir imiter au mieux la frivolité. Une fois encore, cela demande un œil compréhensif et extérieur pour lui rendre son contexte artistique et sa place au mur d’une galerie d’art.« 

Né à Corpus Christi au Texas, Jeremy Kost était, comme les héros des chansons de Lou Reed, prédestiné à monter un jour à New York. Photographe par accident, ou plutôt pour masquer sa timidité dans les clubs et parties à la mode où il fut entraîné dès son emménagement, ce Rastignac warholien a commencé par immortaliser les people, armé d’un polaroïd. Jeremy Kost flirte avec les limites de la nudité, quand le nu devient hiératique. Désacraliser le sexuel, en le rendant à sa beauté originelle. Ses photographies reprennent en ce sens les fragments des peintures antiques. La reconstitution qu’en ont fait les modernes provient des vestiges passés d’une civilisation perdue. Une épaule, un bras, des pieds, le regard de Kost est syncopé, le corps est mutilé puis reconstitué dans ses collages.

L’Atlas par Paul Ardenne et David Rosenberg, Éditions Skira

L’Atlas par Paul Ardenne et David Rosenberg, Éditions Skira

Figure majeure du street art français, Jules Dedet Granel, dit L’Atlas, né en 1978, trouve par ses recherches autour de l’écriture le point de départ de son travail plastique et pictural. Ayant étudié la calligraphie dans plusieurs pays arabes, il crée ses propres typographies originales. Il est particulièrement animé par l’idée de créer un langage pictural universel, qui soit un juste équilibre entre la forme et la lettre, entre l’acte et l’intention. Ses œuvres prennent pour point de départ la signature de l’artiste – L’Atlas, qu’il décline de mille manières. Cette monographie avec les essais de Paul Ardenne et David Rosenberg présente les variations infinies du langage codifié de l’artiste, entre art optique, abstraction, street art, pop art et minimalisme, depuis les années 1990 où il s’est fait connaitre par ses interventions radicales dans l’espace public et les années 2000 depuis lesquelles il développe un travail en atelier et expose ses œuvres dans des galeries d’art urbain contemporain.

Signature à la Galerie Perahia le 15 octobre 2022 de 17h00 à 22h00
24 rue Dauphine 75006 Paris

Auteurs
Paul Ardenne est historien de l’art, commissaire d’exposition et écrivain. Il enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Université d’Amiens.
David Rosenberg est commissaire d’exposition. Il collabore régulièrement avec différents musées, fondations et galeries à travers le monde. Il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’art moderne et contemporain.

Édition bilingue en français et en anglais – Reliée – 23 x 29 cm – 208 pages – 130 illustrations – ISBN 978-2-37074-185-1 – 39 €

Image : Couverture L’Atlas © Éditions Skira 2022 https://www.skira.net/fr/

Egayez vos balades parisiennes avec Le Royal Monceau – Raffles Paris & Solex

Egayez vos balades parisiennes avec Le Royal Monceau – Raffles Paris & Solex

Le Royal Monceau – Raffles Paris s’est associé à la marque Solex pour proposer de tous nouveaux vélos électriques, « la bicyclette qui roule toute seule » selon le fameux slogan des années 1950. Balade chic et ludique, seul(e), en couple ou à plusieurs, pour virevolter entre les différents monuments de Paris, ses prestigieuses avenues ou encore ses quartiers insolites. Pour les plus artistiques, Julie Eugène (Art Concierge) propose son tour artistique à vélo. Nouvelles expos, ou encore des dernières tendances à retrouver au musée ou dans les galeries d’art. Des balades enrichissantes et surprenantes.

Vélos électriques et carte du tour artistique disponibles auprès des concierges de l’hôtel Mise à disposition des clients de l’hôtel tous les jours selon disponibilité Email : paris@raffles.com Tél:+33(0)142998800

37 Av. Hoche, 75008 Paris
https://www.raffles.fr

Four You Gallery – Exposition Dannielle Hodson – A Triumph of Life (27 avril, 8 mai 2022)

Four You Gallery – Exposition Dannielle Hodson – A Triumph of Life (27 avril, 8 mai 2022)

Four You Gallery, qui met à l’honneur les femmes dans l’art contemporain, présente la nouvelle exposition de l’artiste londonienne Dannielle Hodson en exclusivité à Paris. Dannielle Hodson est une artiste britannique née en 1980. Aujourd’hui, elle vit et travaille à Londres. Hodson fait ses études à Central Saint Martins (University of the Arts London) avant d’être diplômée du programme spécialisée dans la peinture contemporaine de Turps Banana Studio.

Son travail a fait l’objet d’expositions individuelles et collectives dans des galeries et des institutions publiques, dont «Dannielle Hodson : Another Kind of Life» avec Four You Gallery en 2021, «Miniscule Venice» en association avec Cross Lane Projects à l’occasion de la 58e Biennale de Venise en 2019, «An Art School», Tate Exchange at Tate Modern en 2017 et le National Open Art Competition en 2016 à Mercer’s Hall, où elle remporte le Roy Pace Award. Elle est également membre du conseil d’administration de l’association caritative d’art contemporain «Outside In».

Exposition du 27 avril au 8 mai 2022
https://fouryougallery.com
80 rue de Turenne – Paris 3
Vernissage / Mercredi 27 avril 2022 de 18h à 21h30

Illustration: A Tolerance for Indeterminacy, 2022 – Huile sur toile – 190 x 180 cm

Exposition « MOLESKINE DETOUR 2.0 » – Palais de Tokyo, Bon Marché, Ground Effect

Exposition « MOLESKINE DETOUR 2.0 » – Palais de Tokyo, Bon Marché, Ground Effect

Une exposition incroyable organisée par Moleskine et la fondation Moleskine qui présentera au Palais de Tokyo, au Bon Marché et chez Ground Effect une collection exclusive d’œuvres d’arts créées à partir des célèbres carnets.

Depuis des dizaines d’années la fondation Moleskine collecte ces œuvres offertes par des artistes reconnus du monde entier (écrivains, peintres, architectes, musiciens..). Aujourd’hui, plus de 1300 œuvres composent cette collection inédite.

L’exposition rentre tout juste de Shanghaï où elle a reçu un magnifique accueil, arrive à Paris le 9 février et repartira ensuite pour Londres, puis New York. A chaque passage dans une nouvelle ville, elle invite des artistes locaux de la jeune génération à enrichir la collection : plus de 35 jeunes artistes parisiens sélectionnés par Ground Effect et Moleskine vont venir compléter l’exposition parisienne. Cette exposition est l’occasion de revenir sur l’histoire du carnet Moleskine : comment ces petits carnets en moleskine qui ont servi à Picasso ou Van Gogh sont toujours autant plébiscités aujourd’hui par les nouvelles générations d’artistes.

9 – 20 février 2022, Palais de Tokyo (tous les jours, sauf le mardi, de 12h00 à 22h00)
9 février – 31 mars 2022, exposition en exclusivité dans les magasins du Bon Marché
23-26 février 2022, Galerie Ground Effect – exposition et événement final
9-26 février 2022, boutiques Moleskine – vitrines spéciales et découverte en boutique.

Illustration Yuval Avital, Babirye Leilah, Elia Ferroli A Tiny Splash

Hegid s’établit en boutique à Paris, au 8 rue Volney

Hegid s’établit en boutique à Paris, au 8 rue Volney

À quelques pas de la Place Vendôme, entre la rue de la Paix et le boulevard des Capucines, Hegid s’installe au cœur des savoir-faire d’excellence qui enrichissent son identité. L’ensemble des collections d’Hegid seront disponibles dans cette Galerie, œuvre de l’ébéniste d’art Hervet Manufacturier et du collectif Ault Studio, qui se distingue par son impressionnant mur lumineux.

Cette adresse rappellera des souvenirs à ceux qui, aux premiers jours de la marque, y avaient rencontrés les créateurs de la Maison. Hegid avait présenté dans ce même espace ses premières montres évolutives. De cette expérience éphémère, Hegid a choisi de s’inscrire dans le temps et de développer avec ses partenaires un concept unique, dédié à l’excellence, en associant son horlogerie à d’autres créateurs de désirs.

La Galerie, située 8 rue Volney 75002 Paris, sera ouverte au public entre 14h30 et 19h00, du lundi au samedi, à partir du 19 mai 2021. hegid.com

BARTHÉLÉMY TOGUO  –  MONOGRAPHIE  par Philippe Dagen

BARTHÉLÉMY TOGUO – MONOGRAPHIE par Philippe Dagen

« Mon travail est toujours un lieu où la violence côtoie le plaisir, où le plaisir côtoie la douleur, la sexualité côtoie la guerre, qui côtoie à son tour la solitude. La nature est célébrée, l’être humain est violenté par le monde. »
Barthélémy Toguo

Coïncidant avec les expositions que lui consacrent cette année le musée du Quai Branly – Jacques Chirac (du 6 avril au 5 décembre) et la Galerie Lelong & Co. (à partir de septembre 2021), cet ouvrage est la première monographie encore jamais dédiée à l’un des artistes africains les plus importants de notre époque : Barthélémy Toguo, né en 1967 à Mbalmayo au Cameroun.

Artiste engagé, Toguo est aussi au cœur du projet Bandjoun Station, un lieu de création artistique pluridisciplinaire, autonome et autarcique, proposant des activités pédagogiques, expositions, rencontres, ateliers et résidences d’artistes.

Ses œuvres sont aujourd’hui conservées par de grandes institutions internationales dont le MoMA, le Studio Museum de Harlem à New York, le Centre Pompidou à Paris, la Tate Modern à Londres, les
Kunstsammlungen der Stadt de Düsseldorf.

Cette publication de 280 pages et 350 illustrations, bilingue français/anglais, réalisée en étroite collaboration avec l’artiste et la Galerie Lelong & Co., s’enrichit d’un essai de Philippe Dagen, historien de l’art, chercheur, critique d’art et écrivain et chroniqueur pour le quotidien Le Monde.

Parution avril 2021. Édition reliée, bilingue français/anglais, au format 27 x 30 cm – 280 pages – 350 illustrations ISBN 978-2-37074-144-8 – 49 €

Mika redonne des couleurs à Paris

Mika redonne des couleurs à Paris

Depuis le mois d’octobre, le monde de la culture est à l’arrêt et les Parisiens ne lèvent plus les yeux sur les affiches qui animent habituellement la ville, faute de spectacles… Pour raviver la ville, Mika a voulu redonner des couleurs à Paris… Il a eu l’idée de partir à la recherche d’une soixantaine d’artistes pour habiller pendant quelques semaines les espaces d’affichage de la capitale avec des oeuvres inédites.

Avec la complicité d’Olivier Gabet, directeur du Musée des Arts Décoratifs, ils ont finalement donné carte blanche à 9 artistes. Chef d’orchestre de ce projet artistique collectif réalisé en un temps record, Mika s’est prêté au jeu en signant lui-même une affiche en collaboration avec sa soeur Yasmine Penniman.

Aurélia Durand, Laurindo Feliciano, Ugo Gattoni, Annick Kamgang, Marie Mohanna, Lamia Ziade, Alexandre Benjamin Navet, Lamarche-Ovize et Rosa Maria Unda Souki : ils renouent tous avec la longue tradition des affiches artistiques de la Belle Époque, dans les pas de Toulouse-Lautrec ou Mucha.

Grâce à la générosité de JCDecaux et de la Ville de Paris qui ont tout de suite adhéré à l’idée de Mika, ces affiches seront exposées sur les mâts-drapeaux et les colonnes Morris de JCDecaux, et sur les espaces d’affichage de la ville faisant de Paris une galerie éphémère à ciel ouvert visible durant le mois de mars.

EXPOSITION ARTÉFACTS DE MONKEYBIRD À LA COHLE GALLERY

EXPOSITION ARTÉFACTS DE MONKEYBIRD À LA COHLE GALLERY

Du 12 au 28 novembre, la Cohle Gallery présentera « Artéfacts », la dernière exposition de Monkeybird, dans sa galerie située au 17 rue Victor Massé 75009 Paris, en plein coeur de Pigalle. Pour ce collectif, le nom de cette exposition « Artéfacts » est lié à l’idée d’un objet reliquaire et porteur de mémoire. En étudiant ce mot, on constate que sa signification est complexe et son usage pluriel, presque contradictoire. Selon son domaine d’emploi, il peut aussi bien définir un produit ayant subi une transformation par l’homme, qu’une erreur ou un effet indésirable.

Pour Monkeybird, ce n’est plus la mémoire des vainqueurs de la guerre qui perdure, mais celle des femmes et des hommes qui ont subsisté au gré des saisons dans la persévérance, la cohésion et l’humilité. Les fragments d’outils, les sols travaillés et les stigmates dans les roches communiquent dans un langage commun, offrant aux générations futures une grille de lecture et le panorama d’une civilisation qui se délivre des préjugés. Les deux artistes nous amènent alors à nous questionner sur notre génération et ce qu’elle laissera à son tour. Si quelqu’un un jour étudie notre strate géologique, cette dernière révélera sans doute un amas d’artéfacts dans toute leur complexité sémantique, entre «reliques», «artifices» et «erreurs». https://www.cohlegallery.com

Fils Cara ❍ CONTRE-JOUR

Fils Cara ❍ CONTRE-JOUR

Les clips de Fils Cara sont comme des tableaux animés spécialement prévus pour le téléphone. Des expériences visuelles et sonores avant-gardistes et originales, à ne pas manquer.

Fils Cara ❍ CONTRE-JOUR

Contre-Jour est inspiré d’une ancienne croyance égyptienne sur le rôle du passeur, dans laquelle il s’agit de franchir un cours d’eau pour arriver dans un lieu paradisiaque. Ici Fils Cara est maître d’une cérémonie antique où il ramène à la vie un être cher dans un univers plus doux pour pouvoir lui dire tout ce qu’il n’a pas eu le temps d’exprimer…. À apprendre par coeur pour la Boule Noire le 14 novembre.

Paroles

On a des nuits pour fuir les choses
Des vies à contre-jour
Si y’a des conséquences aux causes
J’évite de montrer tout
J’veux rentrer tôt avec des fleurs à déposer
Dans l’amphore
Je ferai l’effort devant ton corps à décorer
Comme si j’avais talent dans la hotte
J’mets coup d’talon dans la porte
Du Motel
T’as l’étoffe du modèle
Je veux qu’on sombre
Vas-y lance-toi !
Et c’est toujours pareil.
Y’a les visions puis y’a c’qu’on se dit sans s’voir
Y’a la mission mais y’a pas de vie sans toi
À la maison j’ai brûlé des millions d’pages
Et ma raison
Y’a pas de doute dans les yeux
Forme est dans fond
Y’a que les gouttes dans les cieux
Qui se confondent
On fait d’la route on est vieux
Puis les temps changent
Et puis les temps changent…
Brouillard au-dessus des pontons
J’ai pris des Colson pour attacher ton cou
J’ai vidé mon compte et dit des mensonges
Très peu d’avance mais j’gagnerai la course
Y’avait le temps pour dire les choses
Aujourd’hui c’est fini
Tire à coup d’Uzi dans les roses
Allume pas de bougies
J’suis rentré tard et j’ai trop fumé dans l’allée
Dans le noir

Ai-je eu tort quand j’ai voulu m’en aller ?
J’fais des chansons parce que rien à dire en face
Je suis conscient jamais vu la vie sans vagues
Tu fais confiance à qui dans la vie en vrai ?
À part pierre ponce et quelques amis du bac ?
Je passerais Seychelles au tamis pour te ramener l’or
J’ai pas pied ces chiennes ont mis tapis sur des galeries d’art
À la maison j’ai brûlé des millions d’pages
Et ma raison
Y’a pas de doute dans les yeux
Forme est dans fond
Y’a que les gouttes dans les cieux
Qui se confondent
On fait d’la route on est vieux
Puis les temps changent
Et puis les temps changent…
Brouillard au-dessus des pontons
J’ai pris des Colson pour attacher ton cou
J’ai vidé mon compte et dit des mensonges
Très peu d’avance mais j’gagnerai la course

Exposition « Inside Japan » de Roberto Badin -Hôtel Jules & Jim (Paris)

Exposition « Inside Japan » de Roberto Badin -Hôtel Jules & Jim (Paris)

L’hôtel Jules & Jim accueille l’exposition « Inside Japan » de Roberto Badin du 25 janvier au 3 mars 2019. « Inside Japan » brise les clichés, à mi-chemin entre tradition et modernité, à découvrir du 25 janvier au 3 mars 2019.

Chaque photographie est empreinte d’une précision horlogère. Un regard net. La parfaite maîtrise des cadrages et de la lumière naturelle servent une narration rigoureuse. Malgré la foule des mégapoles japonaises, Roberto Badin capture un quotidien calme, vrai, serein, intime et silencieux. Parfois solitaire. « Inside Japan » est sa première exposition solo extraite du livre éponyme, édité par Benjamin Blanck, éditeur indépendant de livres d’art et de photographies.

INSIDE JAPAN ROBERTO BADIN
Exposition photographique du 25 janvier au 3 mars 2019

La galerie de l’hôtel Jules & Jim est ouverte tous les jours de 10h à 23h.

Hôtel Jules & Jim
11, rue des Gravilliers – 75003 Paris
contact@hoteljulesetjim.com
www.hoteljulesetjim.com

Instagram : @hoteljulesetjim

“Dialogues” Une Avant-Garde Polonaise au Centre Pompidou

“Dialogues” Une Avant-Garde Polonaise au Centre Pompidou

« Dialogues » court film sur l’exposition « Une Avant-Garde Polonaise » au Centre Pompidou (ESTERA TAJBER STUDIO)

Le Centre Pompidou met à l’honneur l’avant-garde constructiviste polonaise des années 1920. Articulée autour de deux figures majeures du constructivisme, Katarzyna Kobro et Władysław Strzemiński, l’exposition conduit au gré d’un parcours historique complet à travers leur création dans tous les domaines, artistique, typographique ou du design industriel.

Réalisée avec le musée d’art de Lodz (Pologne), fondé par Kobro et Strzemiński et auquel ils ont confié la majorité de leurs œuvres, l’exposition permet de découvrir leurs univers riches et originaux, méconnus du grand public du fait des tourments de l’histoire qui ont marqué leur vie et leur pays. centrepompidou.fr

24 octobre 2018 – 14 janvier 2019, Centre Pompidou de 11h à 21h
Musée – Niveau 4 – Galerie du Musée, Musée – Niveau 4 – Galerie d’art graphique – Centre Pompidou, Paris. Accès avec le billet Musée et expositions

©2018 production ESTERA TAJBER STUDIO

THE HAMPTONS GETAWAY par Le MANDARIN ORIENTAL, NEW YORK

THE HAMPTONS GETAWAY par Le MANDARIN ORIENTAL, NEW YORK

Tout commence au cœur de Manhattan. Offrant l’une des plus belles vues sur la skyline de la ville et sur l’Hudson River, Mandarin Oriental, New York accueille ses hôtes à 85 mètres de hauteur. Au programme : petits-déjeuners avec vue sur Central Park au restaurant Asiate, massage Oriental Qi d’1 heure et 50 minutes au Spa et soirée au bar The Aviary NYC, situé au 35ème étage de l’hôtel, pour une dégustation de cocktails et de mets en version expérimentale.

L’escapade se poursuit à Amagansett et plus précisément au The Inn at Windmill Lane, une auberge de luxe proposant des suites raffinées ainsi que des cottages privés exclusifs. À deux pas de la rue principale et à quelques minutes en vélo de la plage, les hôtes sont invités à se promener, se détendre au bord de l’océan, visiter quelques-uns des vignobles de la région, ou encore découvrir les galeries d’art et les boutiques des environs.

The Hamptons Getaway comprend pour deux personnes :
Deux nuits en chambre Hudson River View Room au Mandarin Oriental, New York, avec petits-déjeuners au restaurant Asiate ou un dîner servi en chambre.
Un soin Oriental Qi d’une heure et cinquante minutes par personne au Spa de l’hôtel
Une sélection de trois de cocktails accompagnés de délicieux mets au bar de l’hôtel The Aviary NYC
Un transfert entre l’hôtel et The Inn au Windmill Lane

The Inn à Windmill Lane
Deux nuits en Suite ou en Cottage, avec petits-déjeuners quotidiens
Un cadeau de bienvenue inspiré des Hamptons

Les réservations peuvent être effectuées en contactant le département des réservations The Inn à Windmill Lane au +1 631 267-5800 ou par email à info@innatwindmilllane.com. Séjour sur la base d’une occupation double et d’un séjour de quatre nuits, sous réserve de disponibilité.

Mandarin Oriental, New York
80 Columbus Cir, New York, NY 10023, États-Unis
www.mandarinoriental.fr

SOPHIE CALLE – PARCE QUE & SOURIS CALLE – PERROTIN

SOPHIE CALLE – PARCE QUE & SOURIS CALLE – PERROTIN

La galerie Perrotin présente une exposition personnelle de Sophie Calle, la quinzième depuis le début de la collaboration avec l’artiste en 2001. À cette occasion, Sophie Calle présente deux nouveaux projets Parce que et Souris Calle, avec la collaboration d’une quarantaine de musiciens.

L’exposition ouvre sur une série de photographies inédites, de la série Parce que masquées par des rideaux brodés d’un texte que le visiteur peut lire avant de les soulever pour découvrir l’image. Le texte qui débute par « Parce que » explique la raison pour laquelle cette image existe, pourquoi l’artiste a choisi ce moment ou ce lieu. Ainsi, « Parce que la tentation de la suivre » s’applique à La ligne blanche (2018), photographie d’une ligne de démarcation de route qui s’enfonce sous l’eau, ou « Parce que quoi d’autre après plus rien ? » devance Plurien, sortie (2018), cliché d’un panneau de sortie de ville, face au cimetière de Plurien. La justification de la photographie est ainsi lisible avant l’image, dans un rapport tautologique inédit qui questionne la relation texte – image.

sophie-calle2

Le vidéo-clip Souris Calle (2018) est projeté dans une salle adjacente: Sophie Calle y raconte les dix-sept années de vie commune avec son chat, sa personnalité, leur habitudes et le vide créé par sa disparition.

Le dispositif de l’exposition est complété par une sélection d’œuvres de la série des Autobiographies, liées au décès de Souris. Juxtaposant des textes encadrés avec des photographies, ces Autobiographies sont une des séries les plus fameuses de l’artiste. Depuis 1991 elles ont été exposées dans le monde entier : Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de la Ville de Paris, Tel Aviv Museum of Art, Sprengel Museum de Hanovre, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, entre autres.

Illustrations: © Sophie Calle / ADAGP, Paris 2018

Perrotin
Jusqu’au 22 décembre 2018
https://www.perrotin.com
76 RUE DE TURENNE 75003 PARIS FRANCE

Bruno Leyval – La voie de l'encre


Bruno Leyval – La voie de l’encre from Fred ⚡ Plan9 Entertainment on Vimeo.

La voie de l’encre est le premier ouvrage d’une nouvelle collection ARTtitude : la collection BOOTleg. Mais vous allez nous dire « c’est quoi vos BOOTtrucs ? »

Et bien c’est simple : Originellement, le terme bootlegger servait à désigner, durant la Prohibition des années 1920 aux États-Unis, un individu qui cachait de l’alcool dans la partie montante de sa botte (« bootleg » signifie littéralement « jambe de botte »). Par analogie avec l’usage précédent (illustration du thème de la contrebande), on appelle « bootleg » le trafic d’enregistrements ou des inédits « échappés » des studios d’enregistrements (parfois même avec la complicité de l’artiste) et diffusés dans un réseau de vente parallèle.

Et c’est la raison de cette collection : proposer  un sketchbook personnel, un objet unique et collector qui vous vous permettra d’entrer pleinement dans l’univers d’un artiste. Produire de l’inédit, du « homemade », diffusé hors des gros pipeline de distribution (Amazon & Co.), dans des points de ventes sélectionnés sur le volet. Dernier attribut de cette collection : produire en quantité limitée !

BRUNO LEYVAL
Le premier ouvrage de cette collection « BOOTleg » est focalisé sur Bruno Leyval, spécialiste de l’illustration à l’encre de chine. Un artiste à l’univers fourni et onirique, à découvrir dans ce premier volume …

« Reconnaissable dès le premier trait, Bruno est un autodidacte dont l’oeuvre est spécialisée dans l’utilisation du noir et blanc. Son parcours artistique débute par un long apprentissage de presque vingt ans où il peaufine la maîtrise de son médium de prédilection : l’encre de Chine. Cette dernière lui permet d’aller à l’essentiel, sans fioritures. En 2002, il fonde Awake Studio avec pour objectif de tisser un lien entre les arts et les cultures alternatives.

Il poursuit parallèlement son apprentissage et sa quête, tant artistique que philosophique. En 2008, alors qu’Awake Studio est devenu une plate-forme artistique qui regroupe un studio de création, un magazine online et un collectif d’artistes, il interrompt l’aventure pour se consacrer entièrement à son oeuvre et à sa voie, la Voie de l’Encre.

Ce “Suibokugaka” a depuis exposé ses travaux à Londres, Paris, Berlin, Strasbourg, Bristol… Et travaillé pour des clients aussi prestigieux que Nike. Artiste rare en galerie depuis la naissance de son fils, il s’inspire humblement des cultures, croyances, traditions et rituels qui peuplent le monde, pour créer une oeuvre personnelle, inspirée et profonde, empreinte de spiritualité. »
Extrait de ARTtitude 2

Pour vous procurer cet ouvrage qui sera donc tiré à seulement 500 exemplaires, vous pouvez vous rendre sur la page du projet sur Kiss Kiss Bank Bank. La collecte ne dure que 30 jours et c’est maintenant que vous pouvez faire la différence et faire partie d’une belle aventure !

Max Pugh

Max Pugh est un cinéaste anglo-français qui a fait surtout des documentaires et des films de fiction. Ses films pour la BBC, Channel 4, et d’autres chaînes internationales emploient à la fois des techniques conventionnelles et des méthodes expérimentales, traitant des sujets d’actualité un peu partout dans le monde, que ce soit la médecine génétique et les droits des peuples indigènes, la politique sud-américaine ou les mouvements anti-mondialistes. À l’aise également dans le ‘live music’, les galeries d’art moderne et le théâtre, il a monté des spectacles vidéo-mixing pour la société de production londonienne ‘Yeast Culture’. Plus récemment, un documentaire et des courts métrages de fiction ont reçu des nominations pour des prix prestigieux, et ont été projetés dans les festivals de cinéma dans le monde entier. Maintenant il travaile sur l’adaptation pour le cinema du livre de Frédéric Beigbeder Windows on the World.

Best job in the World ? W INSIDER

L’hôtel W Paris-Opéra, dont l’ouverture est prévue pour le 14 février 2012, s’installera dans un élégant immeuble haussmannien des années 1870, près des Galeries Lafayette et de la Place Vendôme qui ont valu à Paris sa réputation de «Ville Lumière». Plus qu’une marque hôtelière, W Hotels s’est imposé comme une marque d’art de vivre emblématique qui propose à ses clients un accès privilégié et sans précédent à tout un univers de surprises : design contemporain branché, mode, clubbing, célébrités, divertissements et bien d’autres choses encore. Au cours de ces dix dernières années, W Hotels a révolutionné pour toujours le paysage de l’hôtellerie à travers une série d’innovations.

A l’occasion de son ouverture prochaine, l’hôtel W Paris – Opera est à la recherche de Talents, des personnes ouvertes et audacieuses, des professionnels aguerris aux profils atypiques et tout particulièrement à la recherche d’un de ses Talents Clés : Le W INSIDER

Le W INSIDER sait rendre chaque visite de Paris unique et inoubliable, connaît sur le bout des doigts, les lieux les plus secrets et les plus exclusifs, peut tout arranger en un coup de fil et reste plus que connecté aux nouvelles et prochaines tendances.

Le W INSIDER est passionné par les valeurs chères à la marque W (la mode, la musique et le design) et possède un magnétisme irrésistible.

Du petit détail qui compte à l’événement le plus pointu, ce profil hors norme transforme l’expérience des clients W en des moments inattendus, extraordinaires et surprenants. Il possède un excellent sens relationnel. Il est proactif, organisé, énergique, bilingue, autonome et à l’aise dans le travail en équipe.

Chaque candidat se reconnaissant dans le profil du parfait W INSIDER peut tenter sa chance en envoyant à wparisopera.insider@whotels.com un CV accompagné d’une présentation contemporaine et originale avant le 11 décembre 2011. Les présélectionnés se présenteront le 15 décembre 2011, devant un jury d’experts encore tenu secret. whotels

RussianTeaRoom

Apre?s 4 ans d’activite? dans le 9e arrondissement avenue Trudaine, la galerie de photographie contemporaine RussianTeaRoom s’installe dans un nouvel espace au cœur du Haut Marais, a? partir de septembre 2011. Elle rejoint ainsi un secteur re?cemment investi par de jeunes galeries d’art contemporain, aux co?te?s de Lucile Corty, New Gallery et Paris-Beijing. Situe? au 42 rue Volta, dans le 3e arrondissement, a? l’emplacement anciennement occupe? par la B.A.N.K., ce nouvel espace de 200 m2, re?parti sur deux e?tages, offrira a? la galerie un lieu a? la hauteur de ses ambitions, propice a? une programmation artistique enrichie, et un sous-sol ame?nage?, espace de re?flexion et de de?bat.

10 sept – 5 nov 2011 Exposition inaugurale « FRACTAL » – Shunsuke Ohno / Dmitry Sokolenko RussianTeaRoom inaugurera ses nouveaux locaux avec l’exposition « FRACTAL », qui pre?sente le travail de deux artistes autour d’un principe fondamental de la photographie, la fractalite?. Le japonais Shunsuke Ohno et le russe Dmitry Sokolenko nous en offrent deux approches distinctes : frontale et figurative pour l’un, se?mantique et abstraite pour l’autre.

Nourri de l’influence de Vassili Kandinski, Dmitry Sokolenko utilise la photographie pour pousser l’art abstrait au niveau du langage visuel. Il codifie notre monde avec ses images, a? la manie?re d’une table de Mendelei?ev. Les œuvres « hors se?rie » choisies pour l’exposition repre?sentent des personnages, des concepts et des e?ve?nements, comme les attentats du World Trade Center, ou des dates marquantes de l’Histoire de la Russie – « Stalingrad », « 1917 ». La se?rie « Mandala » de Shunsuke Ohno met en e?vidence les similarite?s morphologiques entre le monde de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Ses photographies, qui nous font tour a? tour survoler les gratte-ciels de Tokyo et plonger dans l’e?corce des arbres, refle?tent l’interde?pendance des diffe?rentes parties du cosmos, micro et macro.

rtrgallery.com

Eurostar Culture Connect

Eurostar souhaite faire découvrir à ses voyageurs la beauté des œuvres présentes dans les plus grands musées et galeries de Paris, Londres et Bruxelles. Dans le cadre de ce partenariat européen unique, les voyageurs Eurostar bénéficient de deux entrées pour le prix d’une pour les expositions payantes. Valable pendant 5 jours à compter de la date d’arrivée, cette promotion est valable dans la ville de destination du voyageur. Un billet Eurostar suffit pour profiter d’une entrée gratuite pour une entrée achetée. Encourager les voyageurs à visiter les musées Selon Mary Walsh, Directrice de la communication Eurostar : « Cette initiative a été lancée pour encourager les voyageurs de tous âges à visiter les musées et galeries de renom » Pour Londres, l’offre est valable pour les expositions payantes, l’entrée générale dans les musées étant gratuite. Cette promotion est soumise à conditions … (suite…)

Exposition de SKWAK "Histoires grotesques et sérieuses"

Jusqu’au samedi 22 mai. Avec un regard acide et ironique sur notre société, Skwak dresse un monde parallèle nourri des vices et des excès de notre époque. Royaume du « toujours plus », le Maniac World est peuplé de personnages aux défauts exacerbés, quêteurs inlassables de beauté, de sexe et d’argent. Purs produits de notre société de surconsommation, les maniacs n’en sont pas moins attachants et drôles. Car, Skwak nous livre une vision du monde dépourvue de volonté critique ou de jugement moral à la manière d’un Jérôme Bosch nous offrant la sienne quelques siècles auparavant. Lors de sa première exposition à l’ADDICT Galerie, Skwak nous avait présenté la genèse de l’histoire des maniacs. Il revisite cette fois l’univers de notre enfance, mêlant humour et nostalgie. La reprise de quelques grandes fables lui fournit le prétexte de mieux nous faire connaître « La petite fille aux allumettes » ou encore « Hansel et Gretel », transposées dans le Maniac World. Les histoires proposées tissent une sorte de labyrinthe où s’entrelacent personnages et situations qui saturent la toile jusqu’à l’étouffement. On se perd dans les méandres de cet univers à la fois enchanteur et cruel. Skwak nous dévoile ainsi la face cachée des contes de notre enfance. Cet univers sans foi ni loi des maniacs, nous en sommes les principaux acteurs car Skwak ne s’inspire que de la réalité. Sa quête de l’absurde, il la puise sur internet, dans les journaux où il traque les faits divers parfois si surréalistes qu’ils semblent avoir été imaginés par l’un de ses personnages dégénérés. La société contemporaine envahit alors littéralement l’espace du récit. La création de l’artiste s’inspire aussi de sa culture télévisuelle hantée par des personnages tel Homer Simpson. Faisant feu de toutes ces images, il met en scène la futilité de nos préoccupations quotidiennes. Ainsi, dans  » Make a Wish », cette fée qui peut exaucer tous les vœux ne se voit réclamer que davantage de pouvoir, souhait dérisoire et bien sûr dépourvu d’humanisme. Parfois, Skwak s’attache à l’un de ses maniacs pour dresser un portrait iconoclaste d’une personnalité tel que Roman Polanski portant les lunettes de Lolita, ou Poutine arborant des oreilles de Mickey. Un rictus enjôleur rend toute leur vivacité à ces faciès dans une composition qui rappelle les peintures aborigènes par leur éclat et leur intensité et que l’on peut retrouver aussi dans l’univers d’artiste tel que Combas. Avec cette exposition, ADDICT Galerie remet en lumière un art de l’illustration qui restitue sa place à la narration ironique. A sa manière ludique et colorée, « Histoires grotesques et sérieuses » nous sensibilise à la vertigineuse absurdité du monde. www.addictgalerie.com 

ROCK IS MY LIFE – A SKYDOG STORY

À l’occasion des 35 ans du label Skydog records, la Galerie Chappe accueillera l’exposition « ROCK IS MY LIFE » qui débutera le 4 décembre 2008. Pour la première fois à Paris, Marc Zermati exposera l’histoire illustrée du rock qui a rythmé sa vie. Ce passionné ouvrira au public ses archives et trésors qui constituent un assortiment insolite et inédit d’affiches rares… L’exposition rassemblera les œuvres originales d’artistes Skydog. Celles-ci seront exposées au milieu d’affiches rock « vintage” , de documents originaux, de « cover design », de lithographies, de pochette vinyles et de photos appartenant à la collection privée de Marc Zermati. L’atmosphère de l’Open Market sera recréée dans la salle annexe de la Galerie qui affichera les vinyles, stickers, badges, billets de concerts et backstages, lettres d’artistes, dessins et lithographie, presse rock international, photos et albums d’un musicologue. Rock is My Life* : Iggy Pop & the Stooges, Lou Reed & The Velvet Underground, Motorhead, les Damned, les Slits, Elvis Costello, Johnny Thunders & the Heartbreakers, les Clash, Big Audio Dynamite, Eddie & the Hot Rods, Bijou, Little Bob Story, Electric Callas, Asphalt Jungle, les Dogs.Les œuvres d’Olivia Clavel, Kiki et Loulou Picassso du collectif punk Bazooka, du grapheur new yorkais Futura 2000 et de l’illustrateur des Sex Pistols Jamie Reed seront exposés parmi les affiches rares du concert des Sex Pistols au Chalet du lac à Vincennes, des inédits des Jefferson Airplane, de Bob Dylan, des Ramones, des Clash, de Jim Morrison et des Cramps pour ne citer que certain. La Galerie Chappe  Après l’exposition des œuvres poétiques écorchées de Pete Doherty feat Kate Moss, l’expo Amy Winehouse, les dernières photos de Kurt Cobain cette galerie du 18ème très agréablement située accueille un évènement esthétique rock & punk qui rend hommage aux précurseurs mais aussi éclaire les nouvelles générations. Ces attitudes rock qui expriment les révoltes et les désirs d’indépendance et s’incarnent dans le style de vie, la mode: blousons de cuir, pantalons de skaï aux couleurs électriques, tee-shirts déchirés et retenus par des fermetures Éclair ou des épingles de nourrice ou recouverts de slogans provocateurs. Sans hesiter le cinéma, la littérature s’inspire, le graphisme : avec le collectif Punk Bazooka & Un Regard Moderne (Liberation 77), le graffiti art de Futura 2000 (When Hip Hop Meet the CLASH), new wave, rock moderne, hip hop, goth et électro . S K Y D O G – The Story – En décembre 1972 Marc Zermati ouvre une boutique rock underground à Paris rue des Lombards l’Open Market, lieu incontournable de la contre-culture, du Rock et du Punk.Il fonde Skydog en 1973, le 1er label indépendant et signe la sortie de « Grease » des « Flamin Groovies », le visionnaire Kim Foley « Animal God of the Street » et « Suicide Jockey de Tyla Gang. En 1976 la signature du dernier live retentissant d’Iggy & The Stooges METALLIC K.O appuieront sur les détonateurs de l’été 1976 à Mont-de-Marsan quand Marc organisera le 1er festival Punk. Seront présents les Damned , Doctor Feelgood, The Gorillas, Eddie & The Hot Rods, Kalfon Rock Chaud et Passion Force (Black Punk Funk). L’année suivante en 1977 c’est la consécration avec plus de 6000 personnes au 2e festival Punk de Mont de Marsan qui acceuille les Clash, Police, Little Bob Story, les Damned, Rings, Maniacs, les Lou’s, Shakin’Street, Asphalt Jungle, Bijou,Tyla Gang, Marie et les Garçons et Doctor Feelgood. Marc Zermati Private Collection du 4 décembre 2008 au 4 janvier 2009 A la Galerie Chappe 4 rue André Barsacq – 75018 Paris – M° Abesses ou  Anvers Ouvert tous les jours de 14H à 20H et sur rendez-vous Tel – 01 42 62 42 12