George Sand

« Femme de lettres vivant de sa plume, féministe dénonçant le joug subi par le deuxième sexe, socialiste dialoguant avec le révolutionnaire Pierre Leroux, amoureuse aux liaisons célèbres et scandaleuses (Musset, Chopin …), idéaliste engagée aux côtés du ‘Peuple’, provocatrice fumant le cigare dans ses habits d’homme, ‘bonne Dame de Nohant’ jouant à la châtelaine paternaliste, romantique au bons sens paysan, thuriféraire des vertus de la campagne, dandy urbaine et délurée, friande d’ésotérisme, écrivain discutant style avec Flaubert … tous ces aspects parfois contradictoires, George Sand les a incarnés agora.qc.ca

Michael Jackson vu par Yann Moix

« Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson ». Edité chez Grasset. Publié le 9/9/2009. Un récit original qui transcende le mythe pour lui redonner sa dimension d’homme.

Yann Moix est un artiste à dominante littéraire. Il est tour à tour écrivain, cinéaste, chroniqueur, ou encore journaliste. Il est né le 31 mars 1968 à Nevers dans la Nièvre, soit exactement 10 ans, 4 mois et 2 jours après Michael Jackson, qui lui est né à Gary dans l’Indiana. Ses « premiers pas » dans la littérature furent auréolés du fameux succès critique, avec en prime le prix Goncourt du premier roman en 1996 pour « Jubilations vers le ciel ».

Mais sa rencontre avec le grand public se fera par l’intermédiaire de Podium, d’abord le livre puis le film. Un vrai succès populaire qu’il a lui-même adapté au cinéma, avec notamment un Poelvoorde inspiré dans le rôle principal. Une histoire de sosie plus vraie que nature à découvrir pour ceux qui seraient passés à côté.

Clément Deltenre

Aldous Huxley

(1894-1963) Aldous Léonard Huxley est l’auteur de 47 livres. Le critique anglais Anthony Burgess a dit de lui qu’il avait donné un cerveau à la littérature. Bien que ses plus grands succès aient été des romans, beaucoup le considèrent meilleur dans ses essais, car son oeuvre est plus concentrée sur les concepts que sur les personnages. Il est l’auteur d’un essai sur l’environnement qui a beaucoup inspiré les mouvements écologistes et pacifistes actuels et fut surtout l’un des critiques les plus provocants de la culture et de la société du vingtième siècle.

J'en ai revé… Bret l'a fait ! Bateman reprend du service

Une suite d’American Psycho, en partie partagée, élaborée sur Twitter ? Ben ouais ça semble si logique, si naturel, si génial ! L’auteur et sa muse déséquilibrée Patrick Bateman s’emparent du réseau des réseaux pour mettre le feu sacré notamment au star system.

Extraits (traduction Eric Vernay pour fluctuat.premiere.fr)

@breteastonellis : Une heure du matin à LA, assis à mon bureau pour finir un script et soudain je me mets à prendre des notes sur Patrick Bateman, sur là où il se trouve maintenant et peut-être qu’il pourrait…

@breteastonellis : Flashback: Patrick en adolescent, il va au lycée, avant d’aller à New York, et comment il est forcé par son père à…

@breteastonellis : Hmmm… Peut-être que je devais appeler mes éditeurs Lundi…Mais je dois encore trouver la structure…Il y aura certainement des meurtres en classes prépa et…

@breteastonellis : Bon, si ces idées de séquelle pour American Psycho donnent quelque chose, j’en parlerais à mon agent mais d’abord il faudra que je passe le week-end à voir si ça fonctionne…

@breteastonellis : Patrick à Harvard en train d’écouter The Nylon Curtain…peut-être Nebraska..peut-être Don Henley…

@breteastonellis : J’adorerais Patrick en train de disséquer « Building the Perfect Beast” de Don Henley…

@breteastonellis : Le premier meurtre de Patrick n’aurait pas été à Harvard. Il aurait été auparavant … Cela aurait été la maîtresse de son père…

@breteastonellis : Patrick détesterait Obama et par exemple et entrerait dans les détails au sujet de la fraude du blaireau #Kony2012 et il adorerait Kim Kardashian.

@breteastonellis : Que penserait Patrick Bateman de la notion de transparence? Ou bien a-t-il déjà pensé à la question dans l’original ? Des pensées qui me viennent en prenant des notes…

@breteastonellis : Patrick posterait des photos des filles qu’il a assassinées sur Facebook et personne ne le remarquerait ou posterait “Fuck Yeah” et voilà ce à quoi je pense.

@breteastonellis : Patrick parlerait d’Adele et Kanye et KATY PERRY parce que « Firework » est son morceau favori…Et ensuite il tue l’entraîneur de Katy Perry…

@breteastonellis : L’iPad de Patrick commencerait à lui parler…Lui disant que la reprise de The Cure par Adele l’a conduit au meurtre, eh bien, de tout le monde…

@breteastonellis : J’ai 3 pages de notes sur là où habite Patrick Bateman maintenant et d’où il vient. La scène la plus violente se déroule dans un club féminin où Patrick Bateman viole/tue 12…

@breteastonellis : Patrick partirait dans une longue dissertation sur l’oeuvre de Coldplay…

Sa chanson préférée étant « Fix You »…

@breteastonellis : Patrick se plaindrait de Spotify et de Cloud et Tumblr…Mais il pourrait trouver ses victimes via Blendr en écoutant Beyonce et O.A.R [groupe de rock américain né au milieu des années 1990s, ndlr]

@breteastonellis : L’autre roman auquel je pense serait sur Sean Bateman comme gros pédé dans le West Hollywood, où il contracte le Sida dans les pavillons locaux…

@breteastonellis  : Une scène avec Chris Martin et Patrick Bateman mangeant des gaufres et parlant du degré de coolitude de St Vincent….Et ensuite Patrick lui coupe lui fend la gorge. Notes.

@breteastonellis  : Le héros de Patrick Bateman était Michael Hutchence…

@breteastonellis : Ces pavillons sont si gay qu’ils ont des tests HIV gratuits dans l’allée 5…

@breteastonellis : Patrick Bateman serait si obsédé par « Stop and Stare » et tout ce qu’a pondu le mec qui a écrit « Halo »…[référence à Ryan Tedder, le chanteur du groupe de rock OneRepublic et auteur de chansons pour Beyonce et Adele, ndlr]

@breteastonellis : Patrick Bateman courant autour de Central Park en écoutant « Destination Unknown » de Missing Person…Les notes continuent d’affluer…

@breteastonellis : Le plan à trois préféré de Patrick : Rihanna et cette fille de Sleigh Bells…

@breteastonellis : Rencontre effrayante de Patrick avec un homo : Kris Humphries au STK [Humphries est un joueur de basket américain de l’équipe des Nets et ex-mari éphémère de Kim Kardashian, STK est une fameuse steakhouse de Manhattan, ndlr]

@breteastonellis : Le premier meurtre est le mec du #Kony2012 que Patrick découvre amant du petit copain d’Andy Dick…  [Andy Dick est un célèbre humoriste américain, très provocant]

@breteastonellis : Patrick traînant avec Scott Disick et Rob Kardashian…[célèbres mannequins américains, ndlr]

@breteastonellis : Patrick veut se taper toutes les soeurs Kardashian…Page 4…Et après…Attendez, comment Channing Tatum entre en scène?

@breteastonellis : Le plan à trois idéal selon Patrick : Chris Brown et Rihanna…

@breteastonellis : Hmm…Page 5… Tuer David Beckham dans un ascenseur à Manchester…

@breteastonellis : Courir après Gavin Rossdale dans un Bristol Farm à West Hollywood… [Bristol Farm est une chaîne de restaurants, Rossdale est le frontman du groupe de rock Bush]

@breteastonellis : L’obsession de Patrick : Rihanna…

@breteastonellis : Le film préféré de Patrick : La couleur des sentiments…

@breteastonellis : Patrick était à des soirées il y a des semaines quand Lindsay Lohan a juré qu’elle allait coucher avec Beckham. Patrick à L.A avec son frère gay Sean ? Paul ?

@breteastonellis : Patrick et Gavin Rossdale ont eu leur moment Luis Carruthers dans la salle de bain de Bristol Farms. [Luis Carruthers est un personnage homo qui révulse Bateman dans American Psycho]

@breteastonellis : Griffonnage de notes sur Patrick Bateman comme directeur de fonds spéculatifs à LA…

@breteastonellis : Patrick traînant avec Mumford and Son’s… Que pourrait-il se passer…[ Mumford and Son’s est un jeune groupe de folk rock anglais]

@breteastonellis : Oui, Sean Bateman est gay. Y a-t-il quelqu’un qui ne s’en soit pas aperçu ?

@breteastonellis : Patrick a regardé Vendredi 13 quand il avait 16 ans mais…Page 7 et notes pour un sequel…

@breteastonellis : OK donc Sean est gay et vit dans le West Hollywood et Patrick va à L.A avec l’idée de tuer qui ? Une actrice célèbre ? Quelqu’un de “Hunger Games” ?

@breteastonellis : Oui, Patrick Bateman se servira de Blendr…

@breteastonellis : 12 pages de notes…

@breteastonellis : Patrick est d’abord obsédé par Rihanna et ensuite par les nombreuses partenaires de James Deen …[James Deen est un célèbre hardeur US]

@breteastonellis : Bon pour 14 pages de notes…

@breteastonellis : Patrick adore Celebrity Apprentice et Chopped and the Kardashian’s. Je pense…Housewives of Beverly Hills?… NCIS?… Quoi d’autre?…

@breteastonellis : Il déteste Dexter parce qu’ils lui ont volé son nom…

@breteastonellis : Patrick est bizarrement sympathique avec Kirk Cameron…[acteur américain et chrétien évangélique influent]

@breteastonellis : Les films préférés de Patrick sont Hostel 2 et Chicago…

@breteastonellis : Ecriture de nouvelle notes. Aller au lit. Du mal à croire à ce qui m’arrive. Est-ce que je vais réellement commencer à faire ça ? Patrick Bateman dit oui…

@breteastonellis : S’il vous plait continuez à m’envoyer des idées…Vous ne serez pas crédités…Mais elles aident…

@breteastonellis : Je garde ce qui pourrait être le nouveau livre sous des enveloppes pour le moment, après l’inspiration des dernières nuits. Mais je suis toujours intéressé par vos suggestions et conseils…

La suite, bientôt sur le Twitter de Bret Easton Ellis.

Braquages de Christian Roux

Quatre SDF recrutés par le mystérieux Hensley pour devenir braqueurs professionnels. Après une préparation quasi militaire, tout est en place pour le coup d’essai : le braquage d’une banque rue Oberkampf… Un scénario magistral pour ce roman tendre et coléreux qui met en vedette, une fois n’est pas coutume, les vrais oubliés de nos démocraties libérales.

Quizz of The Day

5 Questions Futiles pour joueurs décadents. Réponses superficielles encouragées.
Dans le roman de Flaubert, Mme Bovary se prénomme ?
A Jeanne
B Viola
C Flora
D Emma
3 Vous préférez une montre :
A Rolex
B Vacheron Constantin
C Jaeger leCoultre
D Flick Flack
Qui a composé l’or du Rhin ?
A Robert Wagner
B Richard Wagner
C Wagner Love
D Jean Michel Jarre
Bernardo essaye laborieusement de dire quelque chose à Zorro, quoi ?
A Le poisson est mort
B Sa braguette est ouverte
C Sa bras guette est toute verte
D Il faut sauver le soldat Ryan
Quel mot d’argot ne désigne pas les seins ?
A Les roberts
B Les grisbis
C Les totoches
D Les amortisseurs

À rebours

À rebours est un roman de Joris-Karl Huysmans paru en 1884. La particularité de ce roman est qu’il ne s’y passe presque rien; la narration se focalise presque entièrement sur le personnage principal, Des Esseintes, un anti-héros esthète et excentrique, et constitue à peu de choses près un catalogue de ses goûts et dégoûts. Siècle. Des Esseintes lui-même préfère les ouvrages de l’Antiquité tardive aux auteurs classiques ; Verlaine, Baudelaire, Corbière, Mallarmé (que l’ouvrage contribua à lancer dans le monde littéraire) sont ses poètes favoris. Chez les romanciers, il fait l’éloge de Poe, du Flaubert de Salammbô, et surtout de Villiers de l’Isle Adam. À rebours marque également la rupture de Huysmans d’avec le naturalisme de Zola : la plupart des thèmes présents dans l’œuvre sont ou seront associés à l’esthétique symboliste. Des Esseintes apparaît comme l’archétype du jeune homme européen atteint du « mal du siècle » : on peut dire que l’auteur voit dans la décadence un dépassement à la fois du romantisme et du naturalisme.

Marquer son Homme… au caleçon

Pour la Saint-Valentin, Clémence de Gabriac propose aux femmes d’offrir un caleçon luxe (caleçon Enjoy ou Classique) personnalisé avec leur prénom sur la griffe et d’y ajouter un mot romantique calligraphié. Une idée cadeau luxe en vente dans la boutique en ligne clemencedegabriac.com. Ainsi les hommes porteront un caleçon griffé du prénom de leur douce.

Pendant ce temps là au paradis…

Prendre le contrepied de la morosité quitte à sombrer dans la mièvrerie la plus dégoulinante.

Le monde tel que nous le vivons se fissure de toutes parts et les pompiers pyromanes du système n’ont de cesse de nous justifier comment ils ont eu raison de ne jamais se remettre en question et surtout de continuer la pignolade collective au son du « on a toujours raison ».

J’ai lu récemment qu’Edgar Allan Poe n’avait jamais eu de succès en tant que journaliste parce qu’il était le meilleur de la rédaction, les jaloux avaient comme trop souvent réussi leur coup. De la à dire que le problème de l’humanité c’est l’Humain il n’y a qu’une marche savonneuse à gravir.

Il est tellement facile de trouver au quotidien des exemples de dysfonctionnement et de courroux que cela en devient lassant et usant.

Pendant ce temps là au paradis…

Mais c’est ici le paradis, le soir quand les étoiles brillent dans le ciel, le matin quand le soleil entre en scène et chaque instant qui nous permet de transcender la souffrance et d’aller au delà des maux, de nous réaliser en tant qu’être indépendamment de pré requis sociaux ou d’injustices flagrantes.

Le paradis c’est toi, c’est moi, c’est nous, laisse tomber ton égo et donne ton amour sans retenue, il y a tellement à partager. Affranchissons nous des contingences, tôt ou tard les réfractaires d’hier nous dirons qu’ils étaient à l’origine du mouvement. Mais dans ce sens là je suis prêt à l’accepter.

Joyeuse fin du monde

Sommes-nous le jour 1 de la pré apocalypse ?

Yannick Noah devance Zinedine Zidane et l’acteur Omar Sy dans le classement des personnalités préférées des Français. Soit le classement est bidonné, soit les Français ne sont pas si racistes que le laisse croire les médias ! (J’opte pour la deuxième solution). Comme l’a rappelé notre cher président hier «La crise n’est pas terminée, mais il y a des raisons d’espérer». Tristan Bernard en son époque : Nous vivions dans la crainte, nous allons vivre dans l’espoir (Au moment de son arrestation en 1943) L’euro a été «une mauvaise chose» pour une majorité de Français…  Les Red Hot Chili Peppers ont joué pour les invités de Roman Abramovitch @ Saint Barth. Séisme au Japon. The best ideas I’ve had in my life are those I saw in my sleep, in the early morning. Karl Lagerfeld. 99 des meilleures audiences de 2010 pour TF1. Salma Hayek Légion d’honneur. Pendant ce temps là… LIFE & DEATH in THE JETSOCIETY

 

Ekyog Printemps – Eté 2012

De la babydoll sage et mutine, faussement classique à celle qui mixe allure tomboy et sensualité ou encore celle à la féminité affirmée et audacieuse privilégiant maîtrise graphique et élégance contemporaine. Les coloris gourmands (vert light ou menthol, rose bourgeon, mandarine, grenadine et jaune lemon) côtoient sans complexe les intemporels navy, ivoire et beige chic, ou encore la dentelle pour une escapade estivale au romantisme suranné. Les rythmes graphiques subliment les partis-pris mode allant d’une sophistication épurée à une touche sportswear.

2012 sera sexuelle ou ne sera pas !

Commençons par rétablir un fait historique :

On répète souvent une phrase attribuée à Malraux: “Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas.” En fait, l’auteur des Antimémoires n’a jamais prononcé cette phrase. Il a même précisé à Pierre Desgraupes (Le Point,10 novembre 1975): « On m’a fait dire: « le XXIe siècle sera religieux« . Je n’ai jamais dit cela bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un évènement spirituel à l’échelle planétaire. » Georges Verpraet, journaliste à La Croix, rapporte les propos du curé de Strasbourg, qui avait fait dire à Malraux en 1973 dans L’Enfant du rire: « Le XXIe siècle sera métaphysique ou ne sera pas« . Huit ans plus tard, l’écrivain André Frossard assurait avoir entendu sur les lèvres de Malraux: « Le XXIe siècle sera mystique« . En réalité, Malraux était athée. Comment remplacer Dieu, se demandait-il? C’est ce qu’exprime Tchen, un des personnages de son grand roman humaniste La Condition humaine: « Que faire d’une âme s’il n’y a ni Dieu, ni Christ?« . info-sectes.ch

Pour ma part je démentirai en temps voulu cette citation que l’histoire pourrait me prêter (il ne fait nul doute que « le blogueur » passera à la postérité) : « 2012 sera sexuelle ou ne sera pas ! »

Les arguments: D’une part il y a tout lieu de penser que mon recueil de nouvelles sera publié et qu’il va faire un carton et comme dedans il y aura des textes sulfureux, ça va remettre le sexe sur le devant de la scène… OK c’est présomptueux et alors, le directeur de la rédaction ici c’est moi, donc j’écris ce que je veux même les pires conneries, merveilleux sentiment de toute puissance ! Sinon on a été victimes cette dernière année de pudibonderie caractérisée, les indignés se rebellent contre le système et toute rébellion digne de ce nom s’accompagne toujours de sexe débridé c’est comme ça, donc en 2012 préparez vous ça va défourailler grave.

Plan B: Au pire les Incas ont prévu la fin du monde pour 2012, comme ça si je me plante personne ne pourra me pourrir façon Paco Rabanne. 🙂

Vin's Life : Le futur de l'écriture sur Internet a un présent

Né sous l’impulsion d’Adrien Tell (auteur des romans Les Bâtisseurs D’Espoir, Une nouvelle un peu commode), Vin’s Life est avant tout un concept unique et précurseur. L’originalité provient notamment du fait que Vin’s n’est pas un personnage fictif. C’est un de ses amis « réel » qui a accepté de faire l’objet d’une biographie active. Personnage incroyable doté d’une vie romanesque pleine de rebondissements, Vin’s a donné à Adrien « carte blanche » pour que celui-ci croque son passé et détaille son présent, sans omettre les zones peu glorieuses ou carrément glauques de son parcours. Feuilleton séquencé en chapitres, il est accessible sur le blog magazine JetSociety célèbre pour son slogan « Contre la médiocrité ambiante et pour le retour au Fun » un crédo partagé sans réserve par les deux amis. Vin’s Life est un véritable work in progress, précurseur, au style incisif idéalement séquencé pour le web. Une œuvre à part entière qui séduit chaque jour un nombre croissant de lecteurs indépendamment du Blog Magazine.  A découvrir si ce n’est déjà fait ici: vins-life-adrien-tell « Be there or Be square !« 

* Concernant Vin’s Life Tous droits réservés Adrien Tell, Demandez l’autorisation de l’auteur avant toute reproduction sur Internet ou dans la presse traditionnelle.

I Spit on Your Grave + Day of the Woman UNRATED (Blu-ray)

Amateurs de films bien violents ceci est pour vous. Avertissement: Merci d’être équilibré et sans envies criminelles avant de regarder ce genre « d’œuvres » cinématographiques…

Jennifer, jeune et jolie écrivain, s’isole dans un chalet pour y écrire son nouveau roman. Elle qui s’attendait à une retraite tranquille, se retrouve violée et torturée par un groupe d’individus complètement tordus qui empestent la cruauté et la perversité. Abusée par chacun d’entre eux, laissée pour morte, elle se livrera à une vengeance sans pitié…

Feuilleton, la revue

«Plus la qualité sera grande, plus la presse retrouvera des lecteurs», affirme Adrien Bosc, fondateur et directeur de la nouvelle revue trimestrielle Feuilleton, vendue 15 euros dans les librairies, les magasins Fnac et Virgin, les maisons de la presse et les Relay depuis le 22 septembre. Ce livre-magazine de 256 pages, qui mêle grands reportages et fictions, mise sur les grandes plumes du journalisme narratif (David Samuels, du New Yorker) et du roman (Jonathan Franzen). Adrien Bosc, vingt-cinq ans, possède 51% du titre. Avec Pierre Bergé, Victor Robert ou encore Gérard Berréby (patron des éditions Allia et rédacteur en chef de Feuilleton), il se lance dans une aventure qui n’est pas sans rappeler celle du magazine XXI. source le 13h de la com

Barbara Ligne Fjord Hiver 2011

Une rentrée tout en douceur avec Barbara et sa ligne aux accents nordiques « Fjord » Bien-être et romantisme soufflent sur la collection Barbara Automne/Hiver 2011.  Les ensembles de la ligne « Fjord », en maille douce, s’habillent de losanges minimalistes  dont la modernité contraste joliment avec la broderie rétro effet crochet. En gris glacier ou rouge glacier, les femmes apprécieront la délicatesse et l’esprit cocooning de cette ligne au confort absolu, dans laquelle elles aimeront se lover avec élégance. Retrouvez la collection Barbara sur son site Internet www.barbara.fr Téléphone Informations Points de Vente 01 41 24 07 60

Plus que jamais d'actualité : Jeune diplômée recherche premier emploi désespérément (Claire Amadieu)

Cinq années d’études post-bac, et toujours pas de boulot en vue après six mois de recherche infructueuse. De quoi venir à bout de la plus enthousiaste des motivations. De quoi vous transformer, malgré vous, en créature d’intérieur, cloîtrée, isolée, triste, quelque peu désespérée et cynique envers ces amies superficielles qui, elles, ont le monde à leur pied. Seuls réconforts : une liaison amoureuse solide avec un homme qui vous soutient et vous encourage dans vos démarches, ainsi que quelques amis aussi malchanceux que vous. Voilà où en est Claire, vingt-cinq ans, sans emploi, caustique face à ces annonces aberrantes, résistant quotidiennement, et comme elle peut, aux assauts de l’amertume. Une jeune femme qui n’attend pourtant que le coup de pouce qui saura la lancer dans le monde du travail… livre.fnac.com
Dans la jungle brumeuse et hostile du marché du travail, une jeune diplômée progresse tant bien que mal…Claire Amadieu signe un récit vif et impertinent qui parasite l’âpreté d’une situation socioprofessionnelle au point mort grâce à un humour savamment distillé. Piquant et frais, désamorçant les drames grâce à une écriture malicieuse, ce roman est tout simplement irrésistible grâce à la personnalité détonante et autocritique de son héroïne. publibook.com

Un livre qui oscille entre le journal intime ou la conversation téléphonique tant le rapport avec l’auteur, au fur et à mesure des pages, se fait de plus en plus personnel.  Ce qu’elle décrit n’est ni édulcoré ni bidonné. On a juste envie de lui dire courage et de prier pour que les politiques redressent au plus vite la barre de l’emploi…

 

Génération X

Également appelée « génération tampon » ou encore « génération Nexus », la génération X est constituée des enfants nés entre le début des années 1960 et la fin des années 1970. L’expression a été créée en 1991 par le romancier canadien Douglas Coupland (Generation X: tales for an accelerated culture). On qualifie fréquemment la génération X de génération « sacrifiée ». De manière générale, on peut dire que ses membres  « se sont retrouvés coincés aux échelons inférieurs d’emploi avec des salaires plus faibles, et ce, en plus de devoir négocier avec des taux immobiliers gonflés par le passage des boomers qui précédaient. Au moment où la vague de retraite des premiers boomers a débuté, la génération X (alors âgée de plus de trente ans) s’est finalement vu offrir une chance d’avancement, mais c’était sans compter sur l’arrivée de l’écho, soit les enfants des [baby-boomers]. Ces derniers, qui ont l’avantage d’être jeunes, ont de plus une forte connaissance de l’informatique, ce qui est plus rarement le cas avec la génération X! » (Charles B. Ostiguy)

L'imagination malsaine : Russell Banks, Raymond Carver, David Cronenberg, Bret Easton Ellis, David Lynch

C’est l’emploi commun de l’adjectif malsain  » pour qualifier aussi bien des romans, des films que des jeux vidéos, autrement dit c’est la question de leur réception, qui a conduit l’auteur de L’Imagination malsaine à s’interroger sur la pertinence de cette métaphore médicale, sur la manière dont ce jugement est établi, les raisons qui poussent le sujet à  » consommer  » des fictions au contenu scabreux et la possibilité de distinguer l’art du symptôme. En partant d’une étude approfondie de l’adjectif, l’auteur définit le malsain à la fois comme une relation de transmission donnant lieu à une esthétique dans laquelle la métaphore a partie liée avec la métonymie, mais aussi comme une valeur subjective prononcée par un sujet ou une loi. A partir d’un corpus composé d’œuvres des écrivains Russell Banks, Raymond Carver et Bret Easton Ellis, et des cinéastes David Cronenberg et David Lynch, l’auteur, qui s’appuie sur les écrits de Judith Butler et Foucault, Freud et Lacan, Ricœur et Charles Taylor, Clément Rosset et Jean-Marie Schaeffer, arrive à la conclusion que le malsain, en raison de son caractère discursif, est effectivement une métonymie qui relève d’une forme d’inquiétante étrangeté. Ces oeuvres thématisent et conditionnent donc leurs propres réceptions en instaurant un dialogue ambigu entre le diégétique et l’esthétique, mettant ainsi en place une fonction heuristique qui en fait de véritables laboratoires du jugement moral  » (selon l’expression de Ricœur) pour le lecteur/spectateur, mais aussi des fictions ludiques l’incitant à mieux lire, c’est-à-dire à se méfier des signes.  David ROCHE est maître de conférences à l’Université de Bourgogne. Ses domaines de recherche sont le cinéma et la littérature américaine contemporaine. Il a publié des articles sur Raymond Carver, David Cronenberg, Sergio Leone, David Lynch et Pride & Prejudice (2005) de Joe Wright. Il prépare actuellement un recueil d’entretiens avec Russell Banks. de David Roche www.amazon.fr

The Cherry Blossom Girl pour Etam

Alix, rédactrice du blog The Cherry Blossom Girl a crée une collection capsule de lingerie pour Etam. Un univers intime, empreint de sensualité subtile et de romantisme, pour les jeunes filles en fleurs. Dans la collection on retrouve les «signatures de mode» d’Alix : nœuds fétiches fleurs délicates imprimés aquarellés Les pièces sont disponible à partir du 22 Avril sur etam.com et dans des boutiques Etam sélectionnées.

You're sweet as a honey bee… But like a honey bee stings !

Ça s’écoute bien sur, mais ça mérite également d’être lu ! Ces mots là et un peu de musique…

You’re sweet as a honey bee But like a honey bee stings You’ve gone and left my heart in pain All you left is our favorite song The one we danced to all night long It used to bring sweet memories Of a tender love that used to be Now it’s the same old song But with a different meaning Since you been gone It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone A sentimental fool am I to hear a old love song And wanna cry But the melody keeps haunting me Reminding me how in love we used to be Keep hearing the part that used to touch my heart Saying together forever Breaking up never It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone Precious memories keep a lingering on Everytime I hear our favorite song Now you’re gone Left this emptiness I only reminisce The happiness we spent We used to dance on the music Make romance through the music It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone It’s the same old song But with a different meaning Since you been gone…

Event : D'UN FILM A L'AUTRE, de Claude Lelouch par Liza

« Alors hier j’arrive à 19h50 dans les studio film 13. Une fille me demande mon nom. Le bar  qui précède la salle de projection est déjà bien rempli. A 20h précise nous nous installons dans la salle qui accueille moins de 100 personnes. Vraiment agréable. Style petit ciné privé. Sièges en cuir bien confortable. »

D’emblée le film commence par une scène extraite d’un de ses courts métrage : Paris 6h30 du matin. La caméra placée sur le devant de la voiture fonce à très vive allure, traverse la capitale des années 60-70 . Claude Lelouch nous met dans le bain. Explique que son parcours ressemble sensiblement à cette traversée folle. Prises de  risques / passage au rouge / beauté / adrénaline / frayeur … Alors, comment fêter un tel anniversaire ? En réalisant tout simplement un autre film qui résumerait tous les précédents.

D’un film à l’autre est donc une sorte d’anthologie des films produits par Les Films 13 depuis les années 60 (des courts et longs métrages écrits et réalisés pour l’essentiel par Claude Lelouch), un best of montage qui va du Propre de l’homme à Roman de gare, une sorte de biographie en image d’un cinéaste aussi admiré que critiqué. d’un demi siècle de cinéma : Un film. En réalité D’un film à l’autre est plus qu’une suite d’extraits de films, d’interviews et de making of (dont certains ont une indéniable valeur historique, comme le making of d’Un homme et une femme ou des derniers instants de Patrick Dewaere).

C’est aussi et surtout la confession d’un auteur qui commente pendant deux heures durant, son œuvre et sa vie en toute objectivité (je confirme ! car il explique ses flop, ses erreurs , ses traversées du désert …!). Claude Lelouch nous parle des uns, des autres, des hommes, des femmes, de ses succès aussi retentissants que ses échecs, de sa vie privée (notons l’hommage à Annie Girardot avec qui il a eu une passion) si étroitement liée à sa vie professionnelle .

Ce film de montage est donc plus une œuvre de référence à l’usage des cinéphiles, c’est le témoignage, ô combien précieux, d’un créateur qui se penche lucidement sur lui-même et rend un hommage vibrant à tous ceux (acteurs, auteurs, compositeurs de musique, co-producteurs) qui l’ont accompagné pendant un demi siècle. Donc un document unique. Un film-somme si particulier… qu’il en est forcément universel.

Suite à cela C. Lelouch est venu répondre en toute simplicité aux questions (peu nombreuses finalement…)  Pensez – vous que le cinéma a un avenir ? Oui d’autant qu’aujourd’hui nous sommes tous un peu réalisateur avec nos appareils numériques… Qu’avez vous retenu de votre parcours ?  Mes échecs m’ont plus appris que mes succès . Je me suis toujours plus investi pour me relever de mes nombreux échecs que lorsque tout roulait . Partisan de l’école buissonnière / autodidacte j’ai toujours appris et j’apprends encore .  Comment expliquez vous l’acharnement de la presse contre vous ? Je n’ai pas voulu suivre la nouvelles vagues citant une anecdote : lorsque Truffaut veut lui rendre hommage il lui dit « en voyant ce que vous avez fait j’ai appris tout ce que je ne voulais pas faire » le lendemain « Un homme et une femme était critiqué dans la presse ».

D’UN FILM A L’AUTRE Une histoire de Claude Lelouch Au cinéma le 13 avril 2011

 

Bubble gum de Lolita Pille

Présentation de l’éditeur: De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie… La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de gloire. Elle impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter. Petit commentaire: Hou la la !!! Les mauvaises langues disent que Beigbeider serait derrière tout ça. C’est pas plutot Rank Xerox le chef ?

Henry Miller @ Dorothy’s Gallery

Jusqu’au 09/01/2011 Henry Miller, alive again in Paris En plus d’être l’un des plus controversés et adulés écrivains de notre siècle, Henry Miller était aussi un peintre passionné. L’écrivain américain a entretenu une histoire d’amour avec la peinture de 1928 jusqu’à deux jours avant sa mort, en 1980. dorothy’s gallery a l’honneur de présenter une vingtaine d’oeuvres d’art inédites de Henry Miller directement rapportées de la Californie par son fils. La famille de l’écrivain et dorothy’s gallery ferons revivre sa mémoire à travers ses peintures dans le Paris qu’il a tant aimé et où il a publié ses premiers romans, aujourd’hui mondialement célèbres ,Tropique du Cancer, Tropique du Capricorne, Black Spring… Ses oeuvres sont mises en valeur dans un espace qui lui est consacré à dorothy’s gallery jusqu’au 9 janvier 2011. Seront présentées aquarelles originales, lithographies, sérigraphies, photographies de sa vie, catalogues et livres. En dialogue avec Henry Miller, deux jeunes peintres contemporains : Thomas Lévy-Lasne et Mariano Angelotti. Des oeuvres de trois artistes surréalistes : peintures cosmiques de Benjamin Marquès, dessins hybrides d’Artur Do Cruzeiro-Seixas et sculptures poétiques d’Isabel Meyrelles. Dorothy’s gallery 27 rue Keller 75011 Paris FRANCE Tél. +33 1 43 57 08 51 dorothysgallery.com

Artères souterraines

Michael McGill, un privé à la dérive, est embauché pour retrouver l’original de la Constitution des États-Unis : une version jusqu’alors tenue secrète et comportant des amendements écrits à l’encre alien invisible, qui ont le pouvoir d’insuffler au lecteur des idées proches de celles des puritains Pères fondateurs. Pour le gouvernement, il s’agit de remettre le pays sur le droit chemin d’une morale inflexible. Mike se lance sur la piste du précieux document, dérobé dans les années 50 et depuis passé de main en main en échange de services louches entre gens mal intentionnés. Pour un demi-million de dollars, il accepte de mettre le pied dans ce que l’Amérique a de plus fou, de plus grotesque, de plus déviant et de plus hilarant. Personnages incroyables, dialogues ciselés comme des joyaux d’humour noir : de rencontres en rebondissements, un livre guidé tambour battant par la logique du pire, à la joie du lecteur. Mais surtout une exploration d’une société qui, derrière les valeurs dont elle se réclame, est parcourue par le trash et la perversion. Et l’auteur, avec une sensible liberté transgressive, de renvoyer à l’Amérique l’image qu’elle aimerait donner. Un roman qui donne ses lettres de noblesse au terme « toxique ». Un road book incisif d’un humour et d’une noirceur subversifs. Plongez dans la réalité crasse du pays des paradoxes ! Warren Ellis Traduit par Laura Derajinski audiable.com

"Une nouvelle un peu commode" Adrien Tell

 » L’auteur nous embarque dans une vie de voyages, d’observation et d’interprétation de la condition humaine. Ce Roman est un parcours initiatique qui contredit avec une précision d’orfèvre, les lieux communs si commodes de la pensée unique. Adrien Tell écrit avec une lucidité jubilatoire, l’histoire mouvementée d’une génération de jeunes gens avides des objets modernes, mais finalement éprouvés par une nouvelle un peu commode… » www.theles.fr L’art du mot juste et de la phrase qui transporte. Cet auteur a du talent, de la jeunesse dans le ton et du coffre dans le style. Faites l’effort de découvrir Adrien Tell et vous ne serez pas déçu.

Boris Vian à 20 ans

J’avais vingt ans en 1940. Reprenant un leitmotiv de Boris Vian, le livre raconte à la manière d’un récit, le jeune homme que Boris était à 20 ans, avec au cœur du livre la question fondamentale de l’engagement. De l’exode en juin 40 quand Boris, élève ingénieur quitte à bicyclette l’école Centrale repliée à Angoulême pour tenter de retrouver ses parents, en passant par les surprises- parties de Ville d’Avray, les souvenirs d’enfance, les copains, l’ambiance potache,sa santé fragile, ses premiers émois sentimentaux, la rencontre avec Michelle Léglise (sa première femme) et le Major (son meilleur ami), son mariage, son premier job d’ingénieur, sa passion pour le jazz et les premiers écrits… jusqu’à l’assassinat de son père à la Libération, suivi par la signature de son premier roman Vercoquin et le Plancton chez Gallimard et par l’écriture de L’Ecume des jours, ce livre découvre une facette de Boris Vian sans doute moins connue, mais qui contient en germe le célèbre auteur, ingénieur, musicien et ‘pataphysicien…. Il décrypte l’enfance et la jeunesse de Boris : son milieu familial, sa formation intellectuelle et artistique, sa vie affective et amoureuse, les zazous et le jazz, le rôle des intellectuels pendant la guerre, et, surtout, ceux qui l’ont marqué. Il éclaire sa personnalité, la naissance de ses multiples talents et la genèse des œuvres qui le rendront célèbre. Claudine Plas audiable.com

Docteur à tuer de Joseph Bazell : La chronique

« Aiguisé comme une lame. Pointu comme un couteau. Chauffé comme une flamme. Et puissant comme un fusil d’assaut. » Cette mélopée tirée d’une chanson de Raggasonic et NTM résume parfaitement mon idée sur ce livre. Adeptes des chroniques courtes et de la bonne littérature de gangsters n’allez donc pas plus loin et contentez vous d’acheter ce livre en gardant à l’esprit que JetSociety le Blog Magazine de Futilité Publique vous a bien conseillé !

Pour les autres : Mettons les pieds dans le plat, il est toujours difficile de recommander une œuvre, qui plus est lorsque vous avez servi de relais pour une opération de buzz – teasing car certains grincheux y voient toujours la marque du grand K et pensent naïvement que cette situation entrainera irrémédiablement de votre part une critique favorable. Pensez ce que vous voulez, c’est votre droit et votre devoir, mais pour autant ce serait dommage de passer à côté de ce livre que j’ai trouvé (et cet avis n’engage que moi) absolument formidable, une tuerie atomique, la naissance d’un prodige littéraire.

Et pourtant ce 1er roman n’a (a priori) pas d’autre prétention que de transporter le lecteur dans la dramatique existence d’un anti héros trop intelligent pour être honnête…

Au premier degré on peut y voir le fruit de l’union de 2 séries télé : « les sopranos » et « docteur house », il est d’ailleurs possible de se limiter à cela pour apprécier le livre. Dans le train, dans une salle d’attente, idéal pour patienter avant la sortie du film avec Di Caprio…

Pour ma part je pense que ce livre est bien plus que cela, un super divertissement avec un « truc » en plus, car il transcende le dualisme classique du bien et du mal, il présente un être humain englué dans un quotidien difficile (c’est un euphémisme) mais sans pour autant que cela soit mélodramatique comme du Hubert Selby Jr ou encore trop descriptif comme du Harlan Coben…

Pour en savoir plus il faut lire le livre et ensuite nous échangerons autant que vous le souhaiterez dans le Forum ou dans les commentaires. C.D

Editions JC Lattes. Traduit de l’anglais par Denyse Beaulieu

Exposition de SKWAK "Histoires grotesques et sérieuses"

Jusqu’au samedi 22 mai. Avec un regard acide et ironique sur notre société, Skwak dresse un monde parallèle nourri des vices et des excès de notre époque. Royaume du « toujours plus », le Maniac World est peuplé de personnages aux défauts exacerbés, quêteurs inlassables de beauté, de sexe et d’argent. Purs produits de notre société de surconsommation, les maniacs n’en sont pas moins attachants et drôles. Car, Skwak nous livre une vision du monde dépourvue de volonté critique ou de jugement moral à la manière d’un Jérôme Bosch nous offrant la sienne quelques siècles auparavant. Lors de sa première exposition à l’ADDICT Galerie, Skwak nous avait présenté la genèse de l’histoire des maniacs. Il revisite cette fois l’univers de notre enfance, mêlant humour et nostalgie. La reprise de quelques grandes fables lui fournit le prétexte de mieux nous faire connaître « La petite fille aux allumettes » ou encore « Hansel et Gretel », transposées dans le Maniac World. Les histoires proposées tissent une sorte de labyrinthe où s’entrelacent personnages et situations qui saturent la toile jusqu’à l’étouffement. On se perd dans les méandres de cet univers à la fois enchanteur et cruel. Skwak nous dévoile ainsi la face cachée des contes de notre enfance. Cet univers sans foi ni loi des maniacs, nous en sommes les principaux acteurs car Skwak ne s’inspire que de la réalité. Sa quête de l’absurde, il la puise sur internet, dans les journaux où il traque les faits divers parfois si surréalistes qu’ils semblent avoir été imaginés par l’un de ses personnages dégénérés. La société contemporaine envahit alors littéralement l’espace du récit. La création de l’artiste s’inspire aussi de sa culture télévisuelle hantée par des personnages tel Homer Simpson. Faisant feu de toutes ces images, il met en scène la futilité de nos préoccupations quotidiennes. Ainsi, dans  » Make a Wish », cette fée qui peut exaucer tous les vœux ne se voit réclamer que davantage de pouvoir, souhait dérisoire et bien sûr dépourvu d’humanisme. Parfois, Skwak s’attache à l’un de ses maniacs pour dresser un portrait iconoclaste d’une personnalité tel que Roman Polanski portant les lunettes de Lolita, ou Poutine arborant des oreilles de Mickey. Un rictus enjôleur rend toute leur vivacité à ces faciès dans une composition qui rappelle les peintures aborigènes par leur éclat et leur intensité et que l’on peut retrouver aussi dans l’univers d’artiste tel que Combas. Avec cette exposition, ADDICT Galerie remet en lumière un art de l’illustration qui restitue sa place à la narration ironique. A sa manière ludique et colorée, « Histoires grotesques et sérieuses » nous sensibilise à la vertigineuse absurdité du monde. www.addictgalerie.com 

LA Story

L’un des auteurs les plus célèbres et controversés des Etats-Unis nous livre ici son premier roman : une chronique audacieuse du Los Angeles contemporain. Des dizaines de personnages défilent sous les yeux du lecteur – certains ne font qu’une unique apparition – tandis que James Frey s’attache à narrer les vies dramatiques d’une poignée d’âmes perdues de Los Angeles : une jeune Latino-Américaine brillante et ambitieuse qui voit s’écrouler ses espérances dans un moment d’humiliation cuisante ; un acteur de films d’action narcissique à l’excès que la poursuite d’une passion impossible risque de détruire; deux jeunes gens de dix-neuf ans qui fuient l’atmosphère étouffante de leur ville natale et se battent pour survivre aux marges de la grande ville ; un vieil alcoolique de Venice Beach dont la vie est bouleversée par l’irruption d’une adolescente toxicomane à demi morte devant les toilettes où il a élu domicile. Ce roman puissant résonne des millions d’autres vies qui, mises ensemble, décrivent une ville, une culture et une époque. L.A. Story, en un tour de force ébouriffant, déroule les joies, horreurs et hasards inattendus de la vie et de la mort dans la cité des Anges.  James Frey est originaire de Cleveland, Ohio. Il est l’auteur de Mille morceaux (Belfond, 2004) et Mon ami Leonard (Belfond, 2006). Il vit à New York.  De James Frey (Auteur), Constance de Saint-Mont (Traduction)

Clochette Ring For a Kiss

 Bisous sur commande Pour revenir à une communication simple et directe, jusqu’ici il n’existait que la clochette ring for sex.  Voici en exclusivité son équivalent romantique : la clochette ring for a kiss ! Marre qu’il ou elle ne vous fasse pas assez de bisous ?  Réagissez et vite ! Actionnez la clochette quand bon vous semble. Votre partenaire n’aura pas d’autre choix que de venir vous faire ce bisou que vous méritez tant ! Une sonnerie : Un bisous stp Deux sonneries : Un bisous et vite Trois sonneries : Un bisous et qu’ça saute ! Clochette rose « Ring for a Kiss » – hauteur 13 cm – largeur 7 cm passagedudesir.fr

SWIDE

 Swide’s Fall 2010 Menswear trend review
Not content with bringing you some backstage love, Swide also spent this past fashion week scrutinising every runway show so as to bring you our very own take on the major trends of Fall 2010. http://dg-news.mag-news.it

 Damir Doma: the quiet that caused the storm
Amongst the artists that inspire Swide are more than painters and filmmakers and starting from this week we shall be looking at designers who think somewhat outside the fashion box. Of all places to start it seemed that Paris-based designer young Damir Doma was the most fitting. http://dg-news.mag-news.it

 Dreaming life through rose-tinted accessories
There is little space for our inner romantics in these somewhat cynical times. Create a chic pink bubble of your own to live out your fantasies of a vie en rose; leaving your pink nest to face the grey won’t even be necessary as your computer becomes your favourite personal shopper… dg-news.mag-news.it

Kavinsky

Tout simplement indispensable ! Nightcall (4 titres) Sortie le 5 avril chez Record Makers A1 Nightcall A2 Pacific Coast Highway B1 Nightcall (Dustin NGuyen Remix) B2 Pacific Coast Highway (Jackson Remix) Picture disc en précommande exclusive sur le Shop de Record Makers : www.recordmakers.com Le zombie est de retour ! Après des mois de studio à enregistrer son premier album à venir, Kavinsky a décidé de nous présenter Nightcall en guise d’apéritif. Produit par Guy-Manuel de Homem-Christo de Daft Punk et mixé par SebastiAN, Nightcall est la première chanson de Kavinsky, un duo en fait, entre lui et sa petite amie interprétée par Lovefoxxx, la chanteuse de CSS! Kavinsky meurt dans un accident de voiture en 1986, alors qu’il conduisait sa chère et tendre Testarossa. En 2005, le voilà ressuscité, mais en zombie! Il sort son premier EP, ‘Teddy Boy’. A ce moment là, il apparait un peu partout sur toute la surface du globe, jouant sa musique à ses disciples. Les foules se réunissent pour être témoin de ce miracle : même mort, Kavinsky était toujours vivant. Son deuxième EP, ‘1986’, voit le jour en 2007. Cette même année, ses potes robots des Daft Punk l’invitent à les joindre pour leur tournée ‘Alive’, et A-Trak organise une tournée américaine qu’il passera au volant de sa Testarossa, à présent réparée. Après avoir vu le monde entier avec ses yeux rouges, Kavinsky prend retraite dans ses quartiers afin de préparer son premier album. 2010: le zombie à la gueule d’amour revient avec un nouveau maxi. Après 3 ans de travail en studio pour son album à sortir, Record Makers et Kavinsky ont décidé de sortir ‘Nightcall’ en avant-goût. ‘Nightcall’ est la première chanson de Kavinsky, un duo en fait, entre lui et sa petite amie interprètée par Lovefoxxx, la chanteuse de CSS! Le morceau est produit par Guy-Manuel de Homem-Christo et mixé par SebastiAn. Le remix de ce morceau, signé par le mystérieux Dustin Nguyen, est une chanson pop que tout le monde pourra apprécier, de votre petit neveu à votre arrière grand-mère. Sur l’autre face, Kavinsky vous propose le somptueux ‘Pacific Coast Highway’, au long duquel nous suivons une voiture fantôme sur cette autoroute californienne mythique. Ce morceau est remixé par Jackson, le parrain du son électronique français. Sa version épique de 9 minutes est déja un classique. Les 4 morceaux qui composent cet EP représentent à la perfection ce son français qu’on nous envie: sensuel, épique et romantique. www.recordmakers.com

The Atrocity Exhibition

La Foire aux atrocités (The Atrocity Exhibition) est un roman expérimental et visionnaire de l’écrivain britannique J.G. Ballard. Paru initialement en 1969 aux États-Unis, et édité en 1976 en France aux éditions Champ Libre. Une édition actualisée du livre a été publiée en 1990, enrichie d’une préface de William Burroughs, d’un fragment de fiction de Jean-Jacques Schuhl, et surtout des notes et commentaires, pour la plupart ironiques, de Ballard lui-même sur ses propres textes. Le livre a été adapté au cinéma par Jonathan Weiss en 2001.

L’histoire est délibérément confuse, constituée de fragments indépendants – rédigés à partir de 1965 -, dans la lignée, dans une certaine mesure, du modèle d’écriture de William Burroughs, dont J.G. Ballard est un admirateur de longue date. Chaque chapitre est fractionné en sous-chapitres de seulement un paragraphe, constituant ainsi un puzzle de petites histoires avec un thème central particulier, que Ballard lui-même appelle des « romans condensés ». Le livre ne comporte pas de début ni de fin, et la narration ne suit aucunement les règles conventionnelles et linéaires du roman. Le personnage central change d’identité à chaque chapitre (Talbert, Traven, Travis, Talbot, etc.), comme si sa vision du monde changeait constamment avec lui. Le thème de l’histoire consiste en une description du paysage médiatique et culturel qui envahit et brise l’esprit de l’individu. Souffrant de maux de tête, le protagoniste, médecin déboussolé dans un hôpital psychiatrique, s’attelle à des expériences diverses basées sur la matière visuelle de la culture médiatique qui l’entoure : le suicide de Marilyn Monroe, la bombe d’Hiroshima, l’assassinat de John F. Kennedy, les encastrements de voitures de luxe – thème que Ballard développera ensuite dans Crash ! (1973).

Ce roman a inspiré certains artistes dans le monde du rock. Une chanson de Joy Division reprend le titre anglais du roman, Atrocity Exhibition, sur l’album Closer. L’album de Merzbow Great American Nude tire son nom de l’un des chapitres du roman. Par ailleurs, deux chansons de l’album Sacrifice de Gary Numan font référence au livre : Love and Napalm et A Question of Faith, qui contiennent les phrases « I’ll be your exhibition of atrocity »

Inauguration de l'exposition de photos et textes "Aux seins de la vie" Place de la Bourse Bordeaux

Vendredi 1 octobre · 18:00 – 22:00 Lieu    Place de la Bourse bordeaux  Je sais.vous savez. mais cela ne suffit plus! Il faut venir maintenant.VENDREDI 1ER OCTOBRE 18 HEURES Place de la Bourse inauguration de l’exposition  » Aux seins de la vie ».Marie Laure Hubert Nasser et Nathalie Kaïd seront là avec les associations, les « opérées »…Puis 19h conférence « Attention à vos seins ». Puis pot où nous boirons à la santé des femmes, la belle cuvée de Céline Lis, auteur du roman « L’impatiente ». Venez nombreux. Nathalie Kaïd facebook.com

Jeff Koons Versailles

Jeff Koons-Versailles est un moment exceptionnel qui voit le château de Versailles renouer avec les artistes de son temps au cours d’une promenade qui fait (re)découvrir des lieux connus et méconnus du domaine. S’il existe un lieu où il faut se risquer à créer une manifestation de notre époque et non un pastiche facile, tentation souvent préférée, c’est Versailles. La création artistique contemporaine permet une autre perception de ce monument vivant, réalité toujours changeante, qui n’est pas un modèle figé d’une époque unique, d’ailleurs bien difficile à définir, mais, comme tout élément de notre patrimoine, le fruit d’une stratification complexe de regards et d’interventions, y compris contemporaines. Elle contribue à briser un peu les clichés afférents à cet endroit qui se matérialisent par une pratique du lieu, parfois convenue et très concentrée. Il s’agit d’offrir des points de vue nouveaux sur un site que tout le monde pense connaître en révélant ainsi sa complexité contemporaine, sa substance, son épaisseur enfouie sous l’habitude. Du mercredi 11 septembre au dimanche 14 décembre 2008 Château de Versailles – Grands Appartements et Parterre de l’Orangerie De 9h à 18h30 jusqu’au 31 octobre De 9h à 17h30 du 1er novembre au 14 décembre Nocturnes les samedis de 18h30 à 22h sauf le 13 septembre Entrée : 13,50 euros Gratuit moins de 18 ans et lors de Versailles Off le 4 octobre www.jeffkoonsversailles.com  www.chateauversailles.fr

Grande exposition sur les Traces du Sacré au Centre Pompidou

Au terme de ce qu’on a coutume d’appeler le « désenchantement du monde », une partie de l’art moderne s’est inventée dans un paysage de croyances bouleversées qui continue de participer à l’invention des formes contemporaines.

Dans un parcours qui embrasse toute l’histoire de l’art du 20e siècle, de C.D. Friedrich à Kandinsky, de Malevitch à Picasso et de Barnett Newman à Bill Viola, l’exposition veut donc interroger la manière dont l’art continue de témoigner, dans des formes souvent inattendues, d’un au-delà de l’ordinaire des choses et demeure, dans un monde tout à fait sécularisé, la voie profane d’une nécessité irrépressible d’élévation A travers une large sélection de peintures, de sculptures, d’installations et de vidéos, Traces du Sacré rassemble quelque 350 oeuvres majeures dont de nombreuses pièces inédites en France, de près de 200 artistes de renommée internationale.

Le jeu affirmé de la pluridisciplinarité, autour de Traces du Sacré, met en oeuvre toutes les composantes du Centre Pompidou – Vidéodanse, les Cinémas, les Revues parlées, les Forums de société, les Spectacles vivants, l’Ircam et la Bibliothèque publique d’information – pour offrir en regard de l’exposition des films, des vidéos, un spectacle, des concerts, un cycle de conférences et un colloque littéraire. Caractéristique de l’Homo sapiens, l’apparition de l’art s’est faite, dès la préhistoire, en conjonction étroite avec nos interrogations fondamentales sur les questions de l’être, du provenir et du devenir. Ce lien entre l’inquiétude spirituelle et la création a été approfondi par toutes les grandes religions. Or, dès le 18e siècle, en Occident, la relation entre l’art et le religieux s’est profondément modifiée. La Réforme, l’essor du capitalisme, les idéaux des Lumières, le culte de la raison, le développement des villes débouchent sur ce que Max Weber a appelé «le désenchantement du monde». Parallèlement, le sentiment du retrait du divin exprimé par les artistes romantiques, puis l’annonce de la mort de Dieu par Nietzsche à la fin du 19e siècle ainsi que le début de la psychanalyse, les avancées de la physique et le marxisme, conduisirent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création et par conséquent sa relation au religieux. C’est dans ce paysage de croyances bouleversées que naît l’art moderne. Si, au cours de ce long processus, la sécularisation de la société délivra les artistes de leur sujétion aux églises, cette crise religieuse ne signifia pas la disparition du questionnement métaphysique. La thèse de cette exposition est qu’une partie de l’art moderne et contemporain s’est inventée à partir de ces préoccupations. L’objectif de cette exposition est donc d’explorer les significations de la rémanence de ce questionnement pendant tout le XXe siècle et de montrer que – clef indispensable pour la compréhension de l’histoire de l’art moderne – il continue de participer à la création des formes contemporaines.  www.newspress.fr

Sang et stupre au lycée

L’auteur a recours à une variété de styles pour écrire son roman : poèmes, écriture persane, argot trivial de la rue, etc. Le livre conteste la société capitaliste. Il affirme que les riches ont le pouvoir. La discrimination envers les femmes est condamnée dans de brefs passages. Janey, toutefois, n’a que deux choses en tête : les hommes, et le projet d’aller au lycée.  Outrage aux bonnes mœurs, Décision n°3659. Sang et stupre au lycée, de Kathy Acker, est un chefs-d’œuvre de la littérature contemporaine. Comme Le Festin nu et Sur la route, il figure parmi les très rares romans américains qui sont parvenus à élargir la définition et les paramètres de la littérature. Sang et stupre au lycée représente la quintessence de l’audace et de la radicalité pour toute une génération. Dennis Cooper. KATHY ACKER est née en 1947 à New York. Elle est morte en 1997, à Tijuana.  De Kathy Acker, Claro

Arman Méliès : CASINO

Ce n’est nullement un hasard si Arman Méliès s’est choisi, il y a déjà cinq ans, un nom d’artiste en forme de double hommage : Arman, pour l’excentrique peintre et sculpteur contemporain qui cassait des pianos avant de les coller sur des toiles de trois mètres sur quatre ; Méliès, pour le lunaire cinéaste pionnier, inventeur des premiers trucages. Car il y a un peu de tout cela dans les chansons d’Arman Méliès : un goût prononcé pour le fantasmagorique mélancolique et la féérie bizarre, une propension au romantisme étrange, à l’émotion irréelle. « Casino » débute par le morceau éponyme, évocation de la comédie de la vie avec son jeu de masques, ses « règles du je » et cette solitude qu’on ressent parfois, « ensemble, esseulés, mais ensemble… »  Un thème qui revient comme un leitmotiv tout au long de l’album : rester debout, malgré les épreuves, les douleurs et les deuils, se persuader que la vie continue, au-delà des regrets et des envies inassouvies. Chansons de vie et de mort, donc, chansons d’amours et de ruptures aussi. Comme « Belem », souvenir d’une escapade littéraire dans les rues de Lisbonne, librement inspirée par « Le Livre de l’intranquillité » de l’écrivain Fernando Pessoa, ou « Sur ta peau », inventaire des petits et grands mensonges quotidiens. Ou encore cette étonnante reprise d’« Amoureux solitaires », le tube synthétique eighties d’Elli et Jacno, popularisé par Lio, qu’Arman s’approprie et réinvente, « à cause des paroles, un texte incroyable passé inaperçu à l’époque  et qui colle parfaitement à la thématique de l’album ». (…) Sur la pochette du disque, illustrée comme d’habitude par le graphiste dadaïste Julien Pacaud, on voit des ballons rouges planant au-dessus d’un immeuble au futurisme rectiligne. C’est tout Arman Méliès, ça : un mélange de rêve et de rigueur, de fiction et de réalisme, de modernité et de classicisme. Dans le Casino d’Arman, il y a des tapis verts et des divas nostalgiques, des regrets et des espoirs, des soupirs et des sourires, de l’amour et du hasard. Le jeu de la vie. Casino : Sortie le 21 avril 2008 chez Warner Arman Méliès sera sur scène : – Le 4 AVRIL Neuilly-sur-Seine (Festival Chorus des Hauts-de-Seine) – Les 14 & 15 MAI au Divan du Monde (Paris)  www.myspace.com/armanmelies www.armanmelies.com

SWAROVSKI CRYSTALLIZED COSMOS & LOUNGE

Le premier Cosmos & Lounge vient d’ouvrir ses portes sur Great Marlborough au coeur de Londres. Atelier de confection et lieu de relaxation, ce lieu met à la disposition de ses clients outils et logiciels afin qu’ils puissent créer leurs propres bijoux. Grâce au Design Studio et au Personal Stylist, deux programmes sur ordinateur, il est possible de définir son style, d’assortir les cristaux à la couleur des yeux ou du teint et de commander des bijoux sur mesure. La boutique propose également quatre collections qui seront présentées au cours de l’année et plusieurs kits prêt-à-l’emploi sur les thématiques suivantes : moderne, romantique, nature, classique et glamour. Le lounge, un espace bar, accueille expositions de design et événements spéciaux. Ce concept innovant ne saurait tarder à conquérir le monde, il est déjà prévu pour New York, Paris et Shanghai d’ici quelques mois. J.V. www.crystallized.com Source : www.vogue.fr

Néo-impressionnisme

Mouvement esthétique formé par un regroupement d’artistes qui prétendaient asseoir sur des bases scientifiques les découvertes et les intuitions de Delacroix et des peintres impressionnistes. Les néo-impressionnistes, selon l’expression forgée par le critique Félix Fénéon pour établir la distinction entre les Impressionnistes «romantiques» et les peintres groupés autour de Georges Seurat dès 1884, sont fascinés par les mêmes difficultés que Monet et Renoir: le rendu de la lumière et de la couleur, problèmes qu’ils abordent cependant armés des découvertes récentes des physiciens Chevreul, Rood, Sutter, Henry sur la composition des couleurs et de la lumière. Le nouveau mouvement prétend avant tout devenir «l’expansion logique de l’impressionnisme», d’après la formule de Signac. http://agora.qc.ca

Boborama de David Angevin

Boborama est le plus grand hebdomadaire culturel français. Une institution cinquantenaire, symbole d’indépendance éditoriale et capitalistique. Le quotidien La Planète, économiquement exsangue, est quant à lui le journal de  » référence  » du pays. Quand le deuxième rachète le premier, les ennuis commencent. La Planète s’approprie les richesses de Boborama dans une fuite en avant perpétuelle, où seule compte la gestion au jour le jour d’un déficit croissant. Paul Santini, journaliste de Boborama, observe le pillage en règle de l’intérieur. Charge humoristique contre une certaine presse écrite, roman d’un réalisme documentaire, Boborama montre aussi les effets tragi-comiques de la pensée unique et du bobotisme culturel au sein d’une rédaction. Et confirme, in fine, que les patrons de gauche n’hésitent pas à utiliser les méthodes ultralibérales qu’ils fustigent à longueur d’éditos. Les journaux sont aujourd’hui gérés comme des usines de produits manufacturés. Le roman le plus drôle jamais écrit sur la presse. Toute ressemblance avec des faits ou des personnages réels ne saurait être que fortuite. www.amazon.fr

Le Démon de Hubert Selby Jr

 » Le Démon est un chef-d’oeuvre. De loin le plus accompli des romans de Selby. Pour un monsieur qui a reçu une éducation classique, c’est l’oeuvre parfaite. Avec des scènes familiales absolument magnifiques. Et cette tension déchirante, à l’intérieur… Le mouvement dramatique doit aboutir là où il aboutit à la fin du livre. Pas une page de plus. C’est splendide, achevé… Le Démon, c’est le Don Juan de Mozart, le seul que je connaisse parfaitement. Et le cri de Don Juan, au bout, n’est pas un cri de détresse, attention ! C’est  » Merde « , jusqu’au bout ! Avec ça, d’un point de vue stylistique, Selby reste très classique : mais dans ce cadre classique, ce qu’il raconte est terriblement nouveau. Ça fait du Démon un roman fabuleux, tellement fort…  »  www.amazon.fr

Génération X – Douglas Coupland

 » Avec Génération X, best-seller aux USA, Douglas Coupland a écrit le manifeste de ceux qui ont eu l’idée imbécile de naître entre 1960 et 1970. Ceux qui sont nés après la bataille et qui vieilliront dans le siècle prochain. Cette fiction reality show est un roman à trois personnages qui se croisent dans les bars à cocktails de Palm Springs. Par bien des aspects, la tendresse mêlée à la révolte, le portrait d’une classe d’âge – ce roman rappelle L’Attrape-coeur ou Moins que zéro.  »  http://www.amazon.fr

Indispensable – Fight Club – Chuck Palahniuk

Fight Club est le premier roman de Chuck Palahniuk adapté au cinéma par David Fincher, avec Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham Carter.

Même si le film est fabuleux, le livre est bien plus dérangeant, plus cynique, plus déjanté que le film. Il y a du Bret Easton Ellis d’American Psycho et quelque chose de pire dans ce récit de l’impasse, dans cette dénonciation ultime d’un monde perdu faute de révolution.

Plus qu’un livre, c’est une expérience. Et déjà un titre culte qui a reçu le prix de la Pacific Northwest Booksellers Association en 1996.

Livre de chevet – Les Racines du Mal – Maurice G. DANTEC

Un auteur à part, un livre sans équivalent. Les Racines du Mal est le parfait livre de chevet, du moins pour et celles et ceux qui ne détestent pas les nuits blanches !

Son premier roman La sirène Rouge promettait plus qu’il ne donnait, le deuxième: Les Racines du Mal est un recueil de bonnes idées graphiques, littéraires, cinématographiques, musicales, d’anticipation, il nous plonge dans un univers effrayant, très actuel. Les tueurs en série ça vous dit quelque chose ? Et bien raconté par Dantec ça donne des cauchemars à longueur de nuits. Celles – ci seront très courtes tant le roman est prenant. Meilleur que la plupart des thrillers américains, Les Racines du Mal méritent toujours une grande adaptation ciné…

Quant à Dantec, à titre perso, j’aimerai qu’il se consacre à  nouveau à ce type de littérature plutôt qu’à de la mauvaise philo ou des essais indigestes. Bref, Vous ne possédez pas les Racines du Mal, ce sont elles qui vous possèdent…