Nous sommes en 1980. Vous êtes dans une discothèque de Beyrouth, du Caire ou ailleurs au Moyen-Orient, perdu dans les couleurs et les lumières, submergé par le son des boites à rythmes et claviers. C’est beau et grisant… Mais ce temps est révolu depuis longtemps. Peut-être qu’il n’a jamais été qu’un fantasme. Réel ou non, il inspire Migrant Birds, le nouvel album de TootArd, guidé par des synthétiseurs qui nous emmènent sur le dancefloor, en s’éloignant du blues du désert de leur premier essai Laissez Passer.