Nous sommes volontairement confinés dans un monde immensément petit et manifestement plat… Même la fameuse toile qui promettait la liberté et l’avénement d’une alter réalité s’est réduite à ce que nous expérimentons dans la vraie vie. Des contenants aussi affriolants que nos sublimes icônes photoshopées aux contenus creux et insipides. Et pourtant l’espoir est permis, nécessaire, indispensable. Ici ou là, tapis dans l’ombre et ne demandant qu’à surgir tels des diables de leur boîte, des fourmis humaines créent de nouveaux champs de possibles, s’acharnent à mettre en place dans les deux mondes des process, moyens, structures pour reculer ces frontières absurdes. Nous ne reconnaissons que les extrêmes, manichéisme paroxysmique consumériste, mais faisons le choix de vivre, par delà le bien et le mal, dans la probablement chimérique idée que l’homme est capable de se dépasser.