« Aiguisé comme une lame. Pointu comme un couteau. Chauffé comme une flamme. Et puissant comme un fusil d’assaut. » Cette mélopée tirée d’une chanson de Raggasonic et NTM résume parfaitement mon idée sur ce livre. Adeptes des chroniques courtes et de la bonne littérature de gangsters n’allez donc pas plus loin et contentez vous d’acheter ce livre en gardant à l’esprit que JetSociety le Blog Magazine de Futilité Publique vous a bien conseillé !

Pour les autres : Mettons les pieds dans le plat, il est toujours difficile de recommander une œuvre, qui plus est lorsque vous avez servi de relais pour une opération de buzz – teasing car certains grincheux y voient toujours la marque du grand K et pensent naïvement que cette situation entrainera irrémédiablement de votre part une critique favorable. Pensez ce que vous voulez, c’est votre droit et votre devoir, mais pour autant ce serait dommage de passer à côté de ce livre que j’ai trouvé (et cet avis n’engage que moi) absolument formidable, une tuerie atomique, la naissance d’un prodige littéraire.

Et pourtant ce 1er roman n’a (a priori) pas d’autre prétention que de transporter le lecteur dans la dramatique existence d’un anti héros trop intelligent pour être honnête…

Au premier degré on peut y voir le fruit de l’union de 2 séries télé : « les sopranos » et « docteur house », il est d’ailleurs possible de se limiter à cela pour apprécier le livre. Dans le train, dans une salle d’attente, idéal pour patienter avant la sortie du film avec Di Caprio…

Pour ma part je pense que ce livre est bien plus que cela, un super divertissement avec un « truc » en plus, car il transcende le dualisme classique du bien et du mal, il présente un être humain englué dans un quotidien difficile (c’est un euphémisme) mais sans pour autant que cela soit mélodramatique comme du Hubert Selby Jr ou encore trop descriptif comme du Harlan Coben…

Pour en savoir plus il faut lire le livre et ensuite nous échangerons autant que vous le souhaiterez dans le Forum ou dans les commentaires. C.D

Editions JC Lattes. Traduit de l’anglais par Denyse Beaulieu