Les riches sont toujours plus riches. Les pauvres toujours plus pauvres et au milieu ça galère comme il faut… Sinistrose quand tu nous tiens ! Alors bien sûr on peut s’accommoder de ces poncifs et ne rien faire, si ce n’est tenter de vivre au mieux dans cet environnement. Sans mépriser les valeurs essentielles. Ce serait déjà un bon début… Ou alors prendre conscience qu’en France l’herbe n’est pas moins verte qu’ailleurs et que les cons sont légions partout dans le monde et pas uniquement chez nous. Ce qui m’interpelle aujourd’hui c’est le sérieux de notre société globalisée. La dérision, l’humour sont réduits au niveau de techniques marketing, pas plus. Le premier degré est devenu roi et gare à celui ou celle qui voudrait contrevenir à cet état de fait… De « 1984 » au « meilleur des mondes » en passant par d’autres romans d’anticipation, on peut constater que la légèreté,  le deuxième degré et tout ce qui permet le rire sont systématiquement absents. On parle toujours de la cruauté de l’homme comme élément différenciant de l’animal mais le rire bon sang, n’est ce pas ça aussi le propre de l’homme ? Justement, il faut distinguer l’humour mécanique, froid, cynique et cruel si en vogue aujourd’hui, du rire simple et sans arrière-pensée de l’innocent…