Dans la rue interdite aux femmes  l’ambiance est particulièrement heiß.  Tandis que j’écris ce billet à l’aide de mon bien aimé smartphone, mes amis volent chacun de leurs propres ailes (en rase motte pour la plupart) vers de sordides et scabreuses aventures, alors que moi je profite de mon court séjour dans ce lieu de perdition pour parfaire certaines connaissances… J’ai toujours eu du mal à distinguer la Spaten de la Wernersgrüner, la Erdinger de la Sion Kölsch, la Zünft Kölsch de la Veltins,  la Schultheiss,  de la Hacker Pschorr,  la Löwenbrau, de la Augustiner. Boissons que j’ingurgite toujours avec la plus grande des modérations et dans l’unique but de me désaltérer.  C’est comme pour les filles de joie qui sont, à ma grande surprise, présentes en très grand nombre dans cet espace qui me rappelle vaguement Amsterdam, une ville dans laquelle j’adore faire du lèche – vitrine,car les magasins de fleurs sont particulièrement attrayants. J’adore ces fleurs aux pistils très délicats, ou alors celles au contraire qui sont plus piquantes, ou ouvertes, jeunes, grandes, petites, colorées, chatoyantes… Bien sur, je condamne les innommables actes de mes comparses hommes qui vont, à l’aide d’euros, certainement faner un peu plus ces misérables corps et flétrir les âmes de celles qui , peut être un jour ont naïvement cru en l’existence du Prince charmant et se retrouvent aujourd’hui à la merci peut être d’un croquemitaine en costard. « Oh Homme comme tu n’as pas changé depuis ton éternel passé car, ne parlons nous pas là du plus vieux métier du monde ? »