Mike Kelley (né en 1954 à Detroit) est l’un des plus importants artistes de la côte Ouest des États-Unis depuis 1980. Il travaille avec des animaux empaillés, des bannières et des tapis, mais aussi des dessins et divers objets. Il utilise les techniques de l’assemblage, du collage et de la vidéo. Les critiques disent de son œuvre qu’elle suit le concept d’Abjection (terme anglais). Le travail de Kelley est inspiré par diverses sources, telles que l’histoire, la philosophie, la politique, la musique underground, les arts décoratifs et l’expression artistique du milieu ouvrier. Son art montre souvent des problèmes de classe et de sexe comme des problèmes de norme, de criminalité et de perversion. En novembre/décembre 2005, son exposition la plus ambitieuse, intitulée Day is Done remplit la Gagosian Gallery avec des installations multimédias, comprenant des meubles automatisés et des films de cérémonies oniriques, inspirés par les livres d’or des lycées, les matches de sport et les productions théâtrales. En décembre 2005, le critique d’art Jerry Saltz (de l’hebdomadaire Village Voice) cita Day is Done comme un exemple novateur de clusterfuck aesthetics (« esthétique du foutoir »), la tendance de l’art contemporain par rapport à l’ère du multimédia envahissant. Kelley est actuellement membre du département des beaux arts au Art Center College of Design à Pasadena.