Le septième roman de Michel Houellebecq sortira le 4 Janvier 2019. Pour la presse, c’est évidemment le livre le plus attendu de la rentrée. Ce qu’on en sait, pour l’instant, grâce à celles et ceux qui ont le privilège de distiller les infos en avant-première, tout en respectant peu ou prou l’embargo total imposé par l’éditeur Flammarion, jusqu’au Jeudi 27 décembre :

 » Un narrateur typiquement houellebecquien se retrouve seul, hanté par son passé et ses amours mortes, à survivre grâce à l’antidépresseur Captorix (basé sur la sérotonine, l’hormone dite “du bonheur”). Une dérive existentielle sur fond de régions françaises en crise à cause de l’Europe et de la mondialisation. un beau roman crépusculaire, le plus sombre peut-être de son auteur. » Les Inrocks. Chez LCI, on spécule sur l’intrigue mais pas sur le nombre de pages de l’ouvrage : 347. L’Express nous parle d’un tirage exceptionnel de 320 000 exemplaires. L’auteur de son côté se rappelle à ses bonnes pratiques avec une déclaration inévitablement sulfureuse : « Donald Trump est un des meilleurs présidents américains que j’aie jamais vu ». Twitter mouline dans le vent sans apporter beaucoup plus d’éléments. Bref, la seule source fiable est Wikipedia quant à l’explication du titre :

La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine de la famille des indolamines. C’est un neurotransmetteur dans le système nerveux central et dans les plexus intramuraux du tube digestif, ainsi qu’un autacoïde (hormone locale) libéré par les cellules entérochromaffines et les thrombocytes. La production de sérotonine a aussi été observée dans le placenta des souris et de l’humain.

Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’autacoïde. Son activité débute dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total présent dans le corps6, mais elle y joue un rôle essentiel. Elle est notamment impliquée dans la gestion des humeurs et est associée à l’état de bonheur lorsqu’elle est à un taux équilibré, réduisant la prise de risque et en poussant ainsi l’individu à maintenir une situation qui lui est favorable. Elle est donc indispensable à la survie des mammifères dont l’Homme11 et a un effet antagoniste à celui de la dopamine qui favorise au contraire la prise de risque et l’enclenchement du système de récompense.

Elle est en outre également impliquée dans la régulation du cycle circadien dans le noyau suprachiasmatique (siège de l’horloge circadienne), dans l’hémostase, dans la mobilité digestive et « dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression ». Elle est ainsi la cible de certains outils thérapeutiques, notamment les antidépresseurs, utilisés pour soigner ces maladies mais son activité est également modifiée par certains psychotropes comme par exemple l’ecstasy.