Encore de l’anglais diront les réfractaires à la langue de Shakespeare… D’une part je trouve l’expression ainsi formulée d’une intense musicalité et d’autre part l’anglais pour moi français, permet de mettre une distance par rapport au propos. Si je dis amour inconditionnel il peut y avoir une connotation biblique ou sacrée, en anglais je dépasse ce cadre qui peut être rejeté par certains.

Un matin tu te réveilles, le cœur et l’âme gorgés de spleen, de mélancolie, tu repenses aux échecs, aux coups durs, à tes actes manqués, à tes fuites, à ta lâcheté, à ta finitude, à ta douleur, à ce que tu penses être et à ce que tu penses ne jamais réussir à devenir, ta tristesse est si intense, tes remords et tes regrets si profonds. D’où tout cela vient t-il ? Pourquoi s’infliger ces supplices ?

Un matin tu te réveilles le cœur et l’âme libérés, peu importe le passé peu importe les avanies du quotidien, tu ouvres les volets au sens propre comme au figuré et tu es frappé par la beauté de l’environnement, tu es plein de confiance, dans le présent, dans la vie, dans l’existence, tu n’as plus peur, tu ne théorises pas, tu n’interprètes pas, tu saisies tous les plaisirs qui sont à ta portée et ne pense qu’à ce qu’il est dans ton pouvoir d’accomplir. Tu ne renonces pas, tu souris, tu acceptes les autres et tu t’acceptes tel que tu es, pas tel que tu voudrais être ou tel que tu crois être.

Unconditional love pour toi, pour moi, pour nous.