Sujet de société fort apprécié des médias en ce moment, la ruine des sportifs est une désagréable surprise. Vous vous attendiez sans doute à un lynchage cynique et véhément à l’égard des ces être privilégiés qui ont (a priori) tout ce que l’homme de la rue désire ?

Au contraire, leurs aptitudes physiques en ont fait les rois d’un monde matérialiste qui les use jusqu’à la corde, les porte au pinacle et les abandonne sur le bord de la route le jour où ils ne sont plus à la hauteur des performances attendues. Dès lors s’en suit pour la majorité une longue traversée du désert dans les ténèbres de l’anonymat. Conditionnés par des entourages sans scrupules, ils multiplient les mauvaises affaires, s’enferrent dans les substances illicites, sans recul ni compréhension jusqu’au moment fatidique du point de non retour. La fin est un début et le début une fin, ainsi va le cycle naturel de la Vie.

Que faut-il en déduire et quelle leçon pouvons nous tirer de ces drames ? Nul n’est à l’abri de la chute, le matérialisme n’est pas une fin en soi, gardons à l’esprit que ce sont des humains et non des objets, n’outrepassons pas nos exigences et surtout acceptons la réalité sans fards ni retouches.