Hi Score Girl sur Netflix, coup de foudre à la salle d’arcade ?

Hi Score Girl sur Netflix, coup de foudre à la salle d’arcade ?

High Score Girl est un manga japonais écrit et illustré par Rensuke Oshikiri, adapté par Kohei Amasaki en OAV (2018). La première saisons de Hi Score Girl  est disponible sur Netflix.

TVanime "HI SCORE GIRL" teaser PV

Nul à l’école et en sport, un joueur avide se trouve une adversaire de taille à la salle d’arcade douteuse qu’il fréquente : Akira, sa riche camarade de classe… Nostalgie des 90’s, de ces jeux, de ces joutes, de ces lieux, de ces moments passés ensemble…  A noter le coup spécial de Guile, c’est mal ! Bref, la nouvelle madeleine de Proust des gamers.

Black Mirror : Bandersnatch sur Netflix : « Change d’avis, change de vie, change ton passé, ton présent, ton futur »…

Black Mirror : Bandersnatch sur Netflix : « Change d’avis, change de vie, change ton passé, ton présent, ton futur »…

Episode phénomène Black Mirror : Bandersnatch, est un coup de maitre parfaitement orchestré. Sans spoiler je vous conseille de suivre le chemin de Netflix, fun au possible… Je m’interroge tout de même, est-ce que nos choix seront analysés puis utilisés contre nous ? Avons-nous vraiment le contrôle ou sommes-nous déterminés ? C’est juste pour ajouter un soupçon de paranoïa 🙂 il n’en demeure pas moins que Bandersnatch promet plus qu’il ne donne, certains chemins sont inévitables et l’histoire principale aurait mérité d’être approfondie, un peu de frustration parfois mais dans l’ensemble c’est une expérience vraiment forte, originale et sans équivalent pour l’instant. A mettre dans le classement des jeux de l’année ?

En 1984, un jeune programmeur adapte un roman fantastique pour en faire un jeu vidéo et se prend à douter de la réalité. L’histoire tentaculaire devient un labyrinthe hallucinant… La série mythique est de retour.

Comme un livre dont vous êtes le héros, Bandersnatch est un épisode interactif, il est par conséquent possible d’influer sur le scénario et d’obtenir un dénouement différent en fonction de ses choix…

Iggy Pop & John Varvatos à la prod d’une Docusérie sur le Punk (avec les témoignages de John Lydon, Marky Ramone, Wayne Kramer, Jello Biafra, Debbie Harry…)

Iggy Pop & John Varvatos à la prod d’une Docusérie sur le Punk (avec les témoignages de John Lydon, Marky Ramone, Wayne Kramer, Jello Biafra, Debbie Harry…)

L’icône Iggy Pop et la coqueluche de la mode Rock n’ Roll John Varvatos présenteront en Mars 2019 sur la chaine Epix une Docusérie consacrée au punk avec notamment les témoignages de John Lydon, Marky Ramone, Wayne Kramer, Jello Biafra, Debbie Harry mais également Dave Grohl, Flea, Duff McKagan. Danny Fields, le boss d’Elektra Records, le journaliste Legs McNeil, la réalisatrice de Wayne’s World,  Pénélope Spheeris. Celles et ceux qui ont fait et entretiennent la légende du Punk.

Le Parfum – Série allemande enivrante et séduisante sur Netflix

Le Parfum – Série allemande enivrante et séduisante sur Netflix

Avec Netflix tout est possible, même me faire apprécier les séries allemandes et pourtant la réticence était grande, la faute à l’inspecteur Derrick, Schimanski ou encore la clinique de la forêt noire ! Après Dark de haute volée, le Parfum, librement inspiré du best-seller de Patrick Süskind, se démarque grâce à une ambiance capiteuse, oppressante, matinée de stupre et de sang. Le sujet est maitrisé, le suspense, bien entretenu, favorise le binge-watching. A regarder sans hésiter.

Six adolescents pensionnaires se lient d’amitié autour d’une passion commune pour le parfum. Lorsque, des années plus tard, l’un d’entre eux est violemment assassiné, de troublants secrets sont mis à jour tandis que la police enquête sur chacun des membres du groupe. Le parfum, disponible sur Netflix depuis le 21 décembre.

Le Parfum | Bande-annonce VF | Netflix France

Avec Friederike Becht, Wotan Wilke Möhring, Jürgen Maurer…

MAGICAL, LIFE’S A BALL : POSE !

MAGICAL, LIFE’S A BALL : POSE !

Ne vous méfiez pas des apparences, Pose est une série géniale, humaine, attachante, sincère, drôle et émouvante. Vivement la deuxième saison !

Au coeur des années 80 à New York, alors que le luxe de l’ère Trump est en pleine émergence et que le SIDA commence à faire des ravages, Blanca Rodriguez sert de mère adoptive à de jeunes gays et trans issus de quartiers populaires qui rêvent de faire carrière dans le monde des arts. Elle les héberge, les conseille et les introduit à l’univers secret de la sous-culture LGBT. Ils forment une communauté soudée de néophytes et de parias qui tentent de trouver leur place dans un monde qui ne veut pas leur en faire une…

A l’origine de Pose, Ryan Murphy, Brad Falchuk (les incontournables Scream Queens, American Horror Story) et Steven Canals

Evan Peters : Stan Bowes
Kate Mara : Patty Bowes
James Van Der Beek : Matt Bromley
Mj Rodriguez : Blanca Rodriguez-Evangelista
Dominique Jackson : Elektra Abundance
Billy Porter : Pray Tell
Indya Moore : Angel Evangelista
Ryan Jamaal Swain : Damon Richards-Evangelista
Charlayne Woodard : Helena St. Rogers
Dyllon Burnside : Ricky Evangelista
Hailie Sahar : Lulu Abundance
Angelica Ross : Candy Abundance
Angel Bismark Curiel : Lil Papi Evangelista
Sandra Bernhard : Judy Kubrak

REVIEW 13 REASON WHY SAISON 2 (AVEC SPOILERS)

REVIEW 13 REASON WHY SAISON 2 (AVEC SPOILERS)

Tout d’abord, étions-nous sortis totalement indemnes de la première saison ? L’adaptation télévisée du roman eponyme de Jay Asher (un peu persona non grata et absent de la deuxième saison depuis une accusation de harcèlement sexuel qu’il réfute cependant), diffusée par Netflix et co produite par Selena Gomez ; dont certains épisodes, il faut le signaler, ont été réalisés par Gregg Araki (le cultissime the Doom Generation) et showrunnée par Brian Yorke pour faire court, avait réussi son pari : Faire bouger les consciences et alerter sur le pire des enfers, le suicide des ados. Tout en montrant, parfois sommairement ou très explicitement, le côté obscur d’une réalité le plus souvent occultée ou magnifiée sur la sexualité des jeunes, le harcèlement, les ténèbres de l’éco système « scolaire », les riches, les pauvres, les gays et les idoles sportives hétéros, testostéronées, glorifiées qui se permettent tout et même au delà. Un maelström d’emmerdements qui conduisirent Hannah Baker à faire des cassettes sur chacun de celles et ceux qui contribuèrent selon elle, à l’acculer vers son irréversible décision mortifère. De quoi hanter les nuits du père que je suis, de quoi s’interroger sur son propre comportement durant ses années lycée, de quoi ressentir, même par procuration, l’angoisse de la perte de cette jeune fille, de la douleur de Clay et des autres, de l’injustice etc. Des émotions vraies et intenses incarnées par une distribution quasi parfaite. La première saison était donc l’équivalent d’un uppercut en pleine tronche après une gueule de bois (je vous laisse imaginer l’effet). Et puis vinrent les rumeurs d’une deuxième saison et enfin une date de diffusion.

13 Reasons Why: Season 2 | Official Trailer | Netflix

L’intrigue principale de cette deuxième saison est consacrée aux dommages collatéraux provoqués par le suicide d’Hannah : Le délitement de son foyer parental et le procès intenté par sa mère au lycée, le traumatisme de Clay, l’impunité de Bryce, le projet meurtrier de Tyler, le repentir de Sheri, la culpabilité de Tony etc. bref pas un personnage n’est épargné, c’est un grand pèle mêle des situations les plus inextricables possibles : suicide, drogue, viol, arme à feu, handicap, adultère, grossesse non désirée, bipolarité, homosexualité masculine et féminine, voyeurisme, alcoolisme, brutalité parentale, absentéisme, injustice procédurale, clivage sociaux … 13 épisodes sur le fil tendu du pire des mondes possibles assortis systématiquement d’une incitation à aller sur le site de 13reasonwhy, pour peu que l’on se sente concerné par un des cas de figure évoqué par le programme, sans oublier les avertissements réguliers avant chaque épisode pour nous prévenir qu’il sera question de drogues, de viol et d’armes à feu… En gros une version un tantinet plus hard de Hartley coeurs à vif mais à la sauce ricaine. À force de vouloir nous expliquer ce qu’on est en droit d’interpréter, on perd toute la substance dramatique de la 1ère saison et qui pouvait servir de support de discussion et de prévention. Là c’est malheureusement aussi caricatural que gênant. L’intrigue pseudo policière de la bande des méchants repentis contre le cynique capitaine de l’équipe de foot US et de baseball violeur en série et protégé par le prof de sport, tellement riche qu’il achète aussi la justice est assez mal ficelée et permet juste de penser … à quoi bon ? vu qu’il s’en sort finalement pas si mal… On sent que la série voulait partir dans la direction du tueur en milieu scolaire mais l’actualité étant trop bouillante sur le sujet, il semble que cette piste fut écartée ou quelque peu édulcorée. En revanche le casting reste 5 étoiles et les acteurs sont le plus souvent justes et crédibles. Que penser d’Hannah et de ses secrets ? La richesse de cette saison 2 réside dans cette évocation de la complexe psyché adolescente, dans ces grands écarts insaisissables par les « adultes » qui à force de chercher des coupables ou des explications négligent de se remettre en question… Quoi qu’il en soit 13 reasons why est une série utile, importante, mais faut-il le rappeler américaine avec ses problématiques particulières et un manichéisme exacerbé.

PREMIERSEPISODOPHOBIE

Les pires détracteurs d’une série dépassent rarement les trois premiers épisodes de la première saison, tandis que les plus fervents supporters ont une plus grande propension à aller jusqu’au bout… Pour ma part, j’ai été Premiersepisodophobe, il m’arrive encore parfois de laisser une série au bord de la route mais chaque effort est récompensé 🙂

Prenez la Casa de Papel, Game of Thrones, Peaky Blinders, Son of Anarchy parmi la multitude des programmes qui rendent accros (à juste titre), leurs débuts sont souvent laborieux, difficiles à appréhender, lents et puis arrive le twist, le moment fatidique où l’on s’interroge, lorsque les personnages prennent de la consistance et deviennent attachants et c’est le délicieux engrenage, lorsqu’on se retrouve happés, que plus rien ne compte si ce n’est la suite, la vie sociale ne reprenant qu’au générique de fin. Pauvres Premiersepisodophobes qui ne peuvent faire preuve de cette ténacité et par conséquent abandonnent frustrés, avant l’emballage final et se montrent le plus souvent perplexes, aigris et sarcastiques devant les débats enflammés qu’entretiennent ceux qui ont vu … Alors chers Premiersepisodophobes je ne saurai que trop vous enjoindre de dépasser vos craintes ou votre manque d’enthousiasme, la suprême satisfaction est au bout !

*Est-il vraiment nécessaire de préciser que tout ceci est à prendre au deuxième degré … ?