O tempora, o mores, mais de quel temps sommes-nous ?

Si par le plus grand de hasard, que nous offre en l’occurrence l’art de la production littéraire, nous étions amenés à présenter d’un mot notre nouveau Président de la République à quelqu’un qui serait à peine sorti du coma et qui s’interrogerait sur les choses du monde, il est probable qu’à 99% et à l’instar de l’ensemble de la caste médiatique nous utiliserions le mot « jeune ».

Emmanuel Macron a presque 40 ans. Il est paradoxalement président d’un pays qui prône la valeur au nombre des années et au parcours « universitaire ». De ce côté là pas de soucis, l’homme est bien issu du sérail. En est-il de même pour son âge, quoi qu’en atteste des artères ?

Si l’homme est bien né le 21 décembre 1977, tandis que pou ma part je suis né le 26 Janvier 1976, alors, je m’interroge : A-t-il fait ses premières armes sur la NES, sur la Sega Master System, vidéopac, vectrex, super nes, megadrive ? Etait-il plutôt Pearl Jam, Nirvana, Guns, Metallica, Noir Désir, Joy Division, Cure, Beastie Boys, NTM ? A-t-il déjà planqué un Lui dans un journal l’équipe ? Etait-il devant son écran de télévision, le jour de la projection de la créature du lac noir en 3d dans la dernière séance ? Vécu la naissance et la mort de la 5 ? Lu Mad Movies, Strange, Spidey ? Suivi le top 50 ? Eu un yoyo ? Joué au Simon et au docteur Maboul ? Lu la bibliothèque rose et verte ? A-t-il fait un caprice pour avoir un Optimus Prime, un Dark Vador de chez Hasbro ? Est-ce qu’il connait par coeur, encore aujourd’hui le générique d’Ulysse 31 ou de de l’inspecteur gadget ? Porté fièrement des t-shirts Waikiki et un K-Way, si vraiment on a le même âge, alors on devrait nécessairement avoir des points communs ? Pif Gadget, les crados, Intervilles, Coluche, Les nuls, les inconnus, la bruelmania, 4 garçons plein d’avenir, la haine ? Est-ce qu’il associe Jump de Van Halen ou Go West des Petits Shop Boys à deux clubs de foot antagonistes ? Flipper, arcade, Jordan, Pump, Chevaliers du Zodiaque, Samantha Fox, crados, chevignon, act up, fusée challenger, Rambo, T2, Public Enemy, Stephen King, ça lui dit quelque chose ? Sommes nous vraiment issus de la même culture ? Je ne me reconnais que très partiellement dans les références Macronienne, mais il m’est plus aisé de m’approprier ses références que lui les miennes, surtout en vieillissant. Sub culture, pop culture, underground, il avait des copains punks ou gothiques ? Faisait-il des soufflettes et des aquariums dans des 205 GTI ? Considère-t-il Trainspotting ou Fight Club comme des chefs d’oeuvre ? On pourrait dérouler la pelote pendant des heures … Tout ça pour contrebalancer les fameuses et sempiternelles conneries de nos médias. Jeune dans le corps évidemment mais à quelle génération appartient-il, s’il n’a jamais été présent dans l’époque, si ses références, ses codes, ses appétences, viennent du passé ? Sommes-nous vraiment du même temps ? Manu, tu me prête ta Game Boy ?

INTERVIEW EXCLUSIVE DE DAVID ZINCKE !

Ondes positives en approche … Grâce à David Zincke, on redécouvre le sens du mot cool, l’évidente simplicité des gens talentueux qui nous transportent en un clin d’oeil dans leur univers sans artifices ni matraquage. « Oh MY » résonne comme un hymne intergénérationnel,, un hymne aux free hugs et à la fraternité. A écouter et surtout à découvrir sur scène le 10 décembre au China Club, comme ça vous pourrez dire que vous étiez dans les premiers à l’avoir vu, car en 2015 il sera trop tard, tout le monde aura déjà succombé au charme de David Zincke !

Votre dernière chanson, « Oh my », sonne pour moi comme un hymne aux « free hugs et aux bons sentiments. Beaucoup de chanteurs aujourd’hui sont plutôt tristes, mélancoliques, est-ce que c’est dur de communiquer de bons sentiments ? »

– En fait j’ai voulu que cette chanson soit légère musicalement car elle ne l’est pas tant que ça dans les textes, parfois les mauvaises choses passent mieux lorsqu’elles sont dites avec légèreté !

On sent dans votre musique des sonorités blues – folk, presque de road-movies, d’où viennent vos influences : Doncaster, le sud du Yorkshire, les Etats-Unis ?

L’album est un melting-pot d’influences : Anglaises, américaines, françaises, les rencontres, les voyages tout cela se mélange, ce sont des sources d’inspirations qui convergent et se retrouvent ensuite dans ma musique.

Vous êtes en concert très prochainement, que préférez vous la scène ou le studio ?

La scène !!! j’ai joué jusqu’à 300 concerts par an. C’est aussi pour ça que je suis venu à Nice, j’ai pu jouer chaque soir et même en journée dans la rue, la scène c’est quitte ou double pas le droit de se manquer ! C’est vraiment quelque chose que j’adore.

A ce propos, conseillerez-vous à un jeune musicien de commencer par jouer dans des petits clubs ?

C’est sûr, il faut jouer ! que ce soit dans des petits clubs, la rue, partout : ça permet d’apprendre et de comprendre le public et d’entrer en communion avec lui, c’est une véritable école.

Comment s’est passée votre collaboration avec Medi :

On se connait depuis une dizaine d’années, je lui fait entièrement confiance, il a cette capacité à bonifier mon travail, le rendre plus efficace, ce n’est que du plaisir, notre collaboration est géniale !

Vous faites une reprise de « The Boxer » de Simon & Garfunkel, c’est symbolique ?

C’est une chanson que j’adore jouer elle me permet d’interagir avec le public, il n’y a pas beaucoup de paroles, donc elle a été facile à apprendre et les gens connaissent les paroles !

Chanter sans guitare c’est possible pour vous ?

Oh… Ca fait tellement partie de moi, chanter sans guitare… je ne saurais pas quoi faire de mes mains !!!

Nice parait être une destination étonnante quand on vient d’Angleterre, on se dit qu’il y a Londres ou les Etats-Unis ou même l’Allemagne …

En fait la France est un merveilleux pays pour un musicien il y a beaucoup de liberté et d’endroits pour jouer, c’est un véritable plaisir d’être ici !

Votre vidéo de oh my est assez vintage est-ce que le folk et le blues sont des musiques vintage ?

Le blues puise ses racines en Afrique et a continué de se developper jusqu’à maintenant, quand on voit des groupes comme les black keys par exemple on se rend compte que c’est une musique qui n’a jamais cessé d’exister, elle est juste parfois remise au gout du jour !

Avec un album et une tournée, que peut-on vous souhaiter en cette période de fêtes ?

Le bonheur personnel et c’est également ce que je souhaite à tous et à toutes

John Lennon aurait eu 74 ans cette année, que lui auriez-vous dit si vous l’aviez croisé ?

Merci !

Doncaster, une petite ville du nord de l’Angleterre jusqu’ici peu connue de tous, sera désormais célèbre comme étant la ville natale d’un artiste qui a déjà tout d’un grand. David Zincke.

L’élégance blues d’une voix, la justesse poétique d’un texte, la grâce folk d’un finger picking, la puissance et l’évidence pop d’une chanson. Voilà les maîtres mots qui font de ce songwritter l’un des trésors rares et incourtournables de 2014 et bien plus encore.

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Puisant depuis petit son inspiration en observant les siens, une famille de musiciens aux origines multiples, Mr Zincke a choisi de rejoindre ses cousins partis en exil sur les côtes d’un sud azuréen lui offrant le rayonnement musical dont il avait toujours rêvé. Avec eux, il foule chaque soir les scènes des cafés concerts de Nice, devenue véritable terre d’adoption.

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L’histoire dit qu’au détour d’une virée nocturne dans les ruelles de la capitale azuréenne, le chemin de David croise celui de Medi, musicien, réalisateur revenu depuis peu s’installer pour y développer la richesse de la scène locale. Le natif de Nice tombe littéralement sous le charme et lui propose ses services de producteur. Les deux hommes ont depuis entamé une promenade à l’anglaise, les amenant à l’élaboration d’un très attendu premier opus.

Les Prochaines dates de David Zincke

10 Décembre : @ China Club, Paris
11 Décembre : @ Public House, Frèjus
13 Décembre : @ B-Spot, Nice
14 Décembre : @ Kraspek Music, Lyon
16 Décembre : @ XX-café, Fribourg, Suisse
5 Février : @ Nouveau Casino, Paris

First Class Lounge & Spa par Etihad Airways : "L'expérience ultime d'hospitalité d'une compagnie aérienne"

Etihad Airways a officiellement inauguré le First Class Lounge & Spa au Terminal 3 de l’aéroport international d’Abu Dhabi. Inspiré par les plus prestigieux hôtels dans le monde, par des clubs privés et par des établissements gastronomiques, le salon est un environnement au style de vie ultra-exclusif qui raconte l’expérience client de renommée de la compagnie aérienne et l’histoire de l’hospitalité avec un design incomparable, un style et un confort uniques, une cuisine de classe mondiale, et des services de beauté et de relaxation sur mesure.

Le First Class Lounge & Spa dispose de 16 zones uniques conçues pour faire en sorte que les clients puissent se détendre, se ressourcer et se divertir dans un espace luxueux avant d’embarquer sur leur vol. Un restaurant à la carte, un bar, une salle de fitness, un fumoir, un spa Six Senses avec coiffeurs et barbiers, un bar à ongles, une salle de télévision, une salle de relaxation isolée, une salle de prière et une salle de jeux pour les enfants offrent aux clients une expérience hautement personnalisée et un service intuitif.

Peter Baumgartner, Chief Executive Officer d’Etihad Airways a déclaré: « Notre nouveau First Class Lounge & Spa est le fleuron de nos nouvelles offres de salons à travers le monde et représente le meilleur de notre ville d’Abu Dhabi. Il est une vitrine de la conception intelligente des produits, de l’innovation, du summum de l’hospitalité et des services. Ce n’est pas seulement un salon, mais c’est aussi l’expérience ultime d’hospitalité d’une compagnie aérienne qui reflète parfaitement l’évolution d’Etihad Airways pour devenir la meilleure compagnie aérienne du monde. »

Mesurant près de 1700 m², et offrant des vues imprenables sur l’aéroport, la nouvelle installation est ouverte 24h/24h pour l’usage exclusif des clients de The Residence, de la First Class, d’Etihad Guest Exclusive, des membres d’Etihad Guest Platinum (plus un invité), des clients First Class d’Etihad Airways Partner (EAP), des membres « Invitation Only » d’EAP (plus deux invités) et des membres Equivalent Platinum d’EAP (plus un invité).

Les clients de The Residence jouissent de l’exclusivité de leur propre espace privé discrètement situé à côté de l’entrée principale du salon. La zone isolée bénéficie d’un majordome Savoy spécialement formé, de fauteuils et de canapés en cuir fait sur-mesure par l’italien Poltrona Frau, de sa propre salle de douche équipée, d’une gamme de produits Acqua di Parma, d’une salle de prière, et d’une salle à manger privée.

Les clients du First Class Lounge & Spa seront assistés par un certain nombre d’employés spécialement formés – qui ont tous subi un processus de sélection rigoureux. Le salon dispose d’un Directeur Général accompagné d’une équipe hautement qualifiée, composée de Concierges, de Maîtres d’Hôtels, de Majordomes formés au Savoy, de chefs et de mixologistes.

Le Chef Exécutif apporte avec lui une très grande expérience d’une longue carrière avec les principales marques d’hôtel de luxe, y compris Ritz Carlton, Shangri-La, et Intercontinental. Son équipe de Sous Chefs, Demi Chefs et Chef de Partie qualifiée créent une cuisine de haute qualité servie dans un espace de restauration à la carte.

Les menus sont changés fréquemment et disposent d’un choix de cuisine arabe, indienne et internationale servie à tout moment de la journée. Les cuisiniers préparent tous les repas sur place en utilisant des produits frais et locaux de saison. Les clients pourront également être en mesure de découvrir l’expérience d’un menu unique Emirati composé d’une dégustation de cinq plats, développés par des chefs du restaurant Mezlai du prestigieux Hôtel Emirates Palace à Abu Dhabi. Un menu plus simple et des snacks sont également proposés.

Le bar de vitrine sculpturale, qui est maintenant une caractéristique saisissante de la nouvelle collection de salons internationaux d’Etihad Airways, incluant ceux de New York et de Melbourne récemment ouverts, comprends 75 alcools haut de gamme dont des champagnes et des alcools d’apéritifs. Une carte de cocktails sur mesure a été spécialement développée en partenariat avec la société leader Fluid Movement basé à Londres.
La mocktail signature est l’Abu Dhabi, qui utilise des saveurs du Moyen-Orient tels que le café aromatique froid infusé à la cardamome et aspergé d’eau de rose délicate.

Tous les mocktails et cocktails figurant sur le menu sont uniques et ont été nommé d’après les principales destinations d’Etihad, incluant New York, Melbourne, Shanghai, Paris, Mumbai, Sydney et Londres. En utilisant des ingrédients inspirés par ces villes, les cocktails avec ou sans alcool sont tous créés à la main par des barmans particulièrement formés, utilisant des sirops et des garnitures tels que de la barbe à papa et de la rhubarbe déshydratée. Le bar propose également une sélection de «classiques modernes», comme le Mach 10 Mojito. Les amateurs de Negroni seront ravis de savoir que leur apéritif préféré est mélangé, mis en baril et vieilli derrière le bar.

Le salon de cigares propose un choix de neuf marques soigneusement sélectionnées, y compris Hoyo de Monterray, Cohiba, Bolivar, Montecristo, Arturo Fuente et Romeo Y Julieta de sa propre cave. Chacun a été associé à un certain nombre de whiskies et cognacs par des experts.

Le spa Six Senses comprend trois salles de soins avec douche. Les clients de la First Class peuvent profiter d’un traitement gratuit, tandis que les clients de The Residence bénéficient de deux traitements offerts.

Pour mettre l’accent sur la santé et le bien-être, la zone Relax & Recline dispose d’un grand mur vidéo composé de 27 écrans individuels, avec son et éclairage apaisant, et est meublée de six fauteuils inclinables en cuir de la marque Poltona Frau. La salle de fitness est équipée de tapis roulants Technogym et d’entraineurs, et dispose de toilettes et douches pour hommes et femmes.

Dans la zone Style & Shave de talentueux coiffeurs et barbiers proposent des coupes de cheveux et des services de rasage, y compris un traitement express gratuit et un service de cirage de chaussures. Le bar à ongles fournit des services de beauté des mains, et également un traitement express gratuit.

Du point de vue du design intérieur, les principes de style, d’espace et de sérénité sont complétés par des signes distinctifs d’Ethiad Airways et des différentes facettes d’Abu Dhabi. Avec ses motifs géométriques et une palette de couleurs inspirée par le paysage des EAU, le design du lounge est l’expression ultime de la modernité arabe du 21ème siècle.

La nouvelle installation de la compagnie aérienne s’ajoute à sa collection de 14 salons haut de gamme incluant ceux récemment ouverts à New York et Melbourne en plus des salons à Abu Dhabi (des Terminaux 1 et 3), ainsi que ceux de Francfort, Londres, Manchester, Dublin, Paris, Washington DC. et Sydney. A l’aéroport d’Abu Dhabi, Etihad Airways opére également un Premium Lounge dédié dans la zone américaine de précontrôle, et un Premium Lounge pour les arrivées. Un nouveau First and Business Class Lounge ouvrira ses portes dans les prochains mois à l’aéroport LAX de Los Angeles.

En savoir plus : Etihad Airways

INTERVIEW JULIETTE ARMANET : CAVALIER SEULE

INTERVIEW JULIETTE ARMANET : CAVALIER SEULE

Après une finale des Inrocks Lab en 2014. Deux albums piano-voix baroque. Une résidence à la Villa Médicis, elle se tourne désormais vers la pop à la française. Juliette Armanet nous invite à faire Cavalier Seule, chevaucher dans des contrés d’amour des mots. Des sonorités qui touchent le coeur. Des mélodies qui appellent les corps. Au rythme de sa voix et de son piano…

Après avoir écouté attentivement les 4 titres de Cavalier Seule (voir le track par track) et réécouté l’amour en solitaire, je me suis demandé si vous étiez d’accord avec cette citation de William Shakespeare dans la nuit des Rois : « La musique est l’aliment de l’amour ? »

Oui, dans mon cas, l’amour est le thème principal de beaucoup de chansons. On chante pour se consoler, pour séduire, par nostalgie, pour l’être aimé… effectivement je suis d’accord avec Shakespeare !

Compte tenu du titre de l’e.p « Cavalier Seule » et de sa remarquable pochette : Etes vous, indomptable ? fougueuse ? sauvage ? ou indépendante ?

Je suis tout cela à la fois… sauf sauvage ! Mais je suis très indépendante, une vraie tête brulée, par la force des choses et mon histoire. Assez instinctive. En fait, je n’en fait souvent qu’à ma tête ! Le titre Cavalier Seule, j’y tenais énormément. Il a un côté à la fois masculin, féminin, une grande dualité et en même temps conquérant, qui suggère une fin de parcours, très poor lonesome cowboy.

Vous êtes invitée du Festival international de Mode et de photographie de Hyères, après la villa medicis, le centre pompidou avec Saycet, les collaborations avec Théo Mercier notamment, est-ce que vous êtes dans une forme d’exposition musicale ou de fusion des genres ?

J’essaye ! Je viens du théâtre. J’aime mélanger les arts, les genres. Je rêve un jour de faire des concerts hybrides avec des danses et des lectures par exemple. Je n’ai pas envie de me priver de l’aspect visuel qui est très important pour moi. Je suis une collectionneuse dans l’âme, très attachée à l’esthétique. Je cherche encore mes marques. Pour le clip de Manque d’Amour, le réalisateur a eu carte banche, mais j’adorerai réaliser mes vidéos !

Les français adorent les comparaisons et les révélations : Une femme au piano c’est la nouvelle Véronique Sanson. C’est français et bien tourné : William Scheller, Michel Jonasz, Polnareff ou Berger mais en réalité d’où viennent vos influences ? (Je dois vous avouer que j’ai eu des flashbacks de l’effrontée de Claude Miller en vous écoutant !) Au passage… Est-ce que vous militez pour le retour du slow avec Manque d’amour ?

A fond !!! La ballade c’est une danse pré nuptiale dans laquelle on s’abandonne, comme dans le film la Boum. Ce slow langoureux et chargé d’électricité qui finit par des pelles, yeux humides et cheveux mélangés… Je dois confesser que mon rêve serait de passer sur radio Nostalgie. Je n’ai aucun problème à faire de la variété et de ne pas faire partie d’une niche « Indé ». J’aime l’idée du grand public, de 7 à 77 ans, tous réunis, de toucher ces coeurs en même temps. Je suis ultra attentive à la mélodie, au sens de l’harmonie. Jeune j’ai été bercée par la musique classique, le baroque ou Chet Baker mais j’ai ressenti l’appel de la pop, des Bee Gees à Patrick Juvet, de Bashung à celles et ceux que vous avez cités. Hors des modes, hors du temps, juste des belles chansons pour tous. C’était déjà mon ressenti dans l’Amour en solitaire.

Quand on voit les finalistes sosh aime les inrocks lab 2014 : Vous, Camp Claude, Feu Chatterton mais également Christine & The Queens à Coachella, Brigitte, sans compter des groupes comme Grand Blanc, Bagarre. Est ce que vous ressentez un changement dans le paysage musical français ?

J’ai l’impression que ça bouge, il y a eu une période un peu plus creuse il y a 4 – 5 ans mais aujourd’hui, une nouvelle vague est en train de s’installer, même si les télé- crochets perturbent le paysage avec leur soif de performance vocales !

Vous avez fait les premières partie de Julien Doré, Sébastien Tellier, Bryan Ferry, Juliette Gréco, en duo avec Saycet, qui est d’ailleurs présent sur le titre « La Carte Postale ». Remixée par Yuksek dans le cadre de Colette French Kiss, c’est sans doute délicat comme question, mais à brule pourpoint qu’elle fut l’expérience la plus marquante ?

J’ai été totalement bluffée par Juliette Gréco au printemps de Bourges. Un de mes plus beaux souvenirs de concert, elle était éblouissante, drôle, sensuelle. Les expériences de scène sont toutes particulières, Brigitte c’était charmant, très girly. Avec Julien Doré on a fait une trentaine de dates, le public était si chaleureux. On apprend tellement et puis il y a des émotions folles : Il faut y aller ! je ne vous cache pas que pour mon premier Olympia je me suis servi un petit whisky avant de monter sur scène !

Sur Cavalier Seule, j’ai noté la présence de Raoul Chichin à la guitare. La plupart des musiciens ont bossé avec Sébastien Tellier, je pense à Jerome Arrighi ou avec la fine fleur de la scène française actuelle comme Marlon B, comment s’est passé l’enregistrement ?

Pour la chanson « Manque d’Amour » par exemple, on a fait une prise live : Piano – Voix et ce fut la bonne. Après j’ai ajouté mes arrangements. Mais tout s’est fait naturellement, en pleine confiance et intelligence. Je suis très old school alors je serai ravie si l’album à venir pouvait sortir en vinyle, je ne suis pas du tout playlist, je préfère écouter toutes les chansons à la suite et puis il y a le plaisir de l’objet.

Chanter sans piano, ce serait possible pour vous ?

J’y travaille, d’autant plus que j’adore danser et certaines de mes chansons peuvent s’interpréter debout, mais le piano c’est un peu mon armure !

Est ce que vous avez un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Ma référence du moment c’est Loulou de Maurice Pialat avec Depardieu et Huppert. Je suis très Loulou !

1. MANQUE D’AMOUR : Rappelez-vous ce moment, fébrile sur la piste de danse, lorsque le ou la cavalier(e) que vous convoitez accepte ce slow qui restera gravé dans votre mémoire, premier baiser, étreinte charnelle. Le ton est donné. Manque d’amour malgré son titre, est-ce un hasard ? vous rappellera à la nostalgie de toutes les premières fois.

2. CAVALIER SEULE : L’amour se consomme, sur un rythme enlevé, oriental et une prosodie mi femme mi cheval. Une piste exaltante qui fleure bon l’univers de John Ford.

3 LA CARTE POSTALE : L’amour se consume, à distance, blues, mélancolie, spleen et souvenirs.

4 Adieu Tchin Tchin : Cette fois c’est sûr, l’amour est mort mais rien de grave, il suffit de tourner la face du 45 tours, pardon, de revenir sur la première track pour se replonger à nouveau dans les méandres du jeu de l’amour et du hasard.

En savoir plus : https://www.facebook.com/JulietteArmanet

Les rêveries digitales solitaires

Aujourd’hui, alors qu’il règne dans notre petit monde sclérosé de la toile, qui échappe par des jeux d’étanchéité aux turpitudes extérieures,  le diktat de l’indexation, du suivi et de l’info éclair, même en microlocal, posons-nous la question : Qu’adviendra t-il de notre pensée contemporaine ? Sera-t-elle référencée ?

Qui sera chargé de la mission de garder le Temple de la connaissance et du savoir sur Internet ? Un J.J Rousseau en puissance qui nous gratifierait de ses rêveries digitales solitaires 3.0 ?

Quel critère serait reconnu comme le plus pertinent pour apprécier la qualité de la pensée ? Un PR de 8 avec une moyenne de 50 000 visiteurs uniques / heure et les comptes twitter + facebook pleins à ras bord ? La reconnaissance par des experts professionnels de la profession, qui officient sur tous médias et qui gagnent du fric sur les  ventes, de la qualité d’untel au détriment d’un autre ?

Les « réseaux sociaux » sont potentiellement en mesure de fédérer ceux qui veulent changer leur monde…. En pratique ils ne servent qu’à échanger des vidéos de chats bourrés ou à draguer la voisine.

Donc à celles et ceux qui craignent de crier dans le désert mais qui sentent en eux la nécessité de s’exprimer et de créer du contenu sur Internet, qu’ils continuent…

Mais qui est Bruce Nauman ?

L’artiste américain Bruce Nauman est l’une des figures majeures de l’art contemporain. Célébré comme l’un des plus grands artistes vivants selon le magazine ArtNews et parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde par les magazines Esquire et Time, Bruce Nauman exerce depuis plus de quarante ans une influence considérable sur des générations d’artistes. (…) L’œuvre entière de Bruce Nauman soulève de façon percutante des questions existentielles liées à la vie et à la mort, à l’amour et à la haine, au plaisir et à la douleur.

Ce sont les mots mêmes de l’artiste tirés de son œuvre lumineuse Life, Death, Love, Hate, Pleasure, Pain. (…) Notions de corps et d’identité, rôle du langage, phénomènes de perception de l’espace, processus artistique et participation du spectateur sont des thèmes qui reviennent constamment dans l’œuvre de l’artiste. Nauman explore de manière rigoureuse et innovatrice plusieurs moyens d’expression ­ néon, sculpture, film, vidéo, performance, dessin ­ et il est considéré comme l’un des pionniers de l’installation.

Le Livre des symboles (réflexions sur des images archétypales)

Taschen présente une œuvre riche, pointue, mais néanmoins accessible. Le livre met en lumière la manière dont on passe de l’expérience visuelle d’une image symbolique dans l’art, la religion, la vie ou les rêves, à l’expérience directe de ses résonances personnelles et psychologiques.

Il s’adresse plus particulièrement aux artistes, designers, rêveurs et interpréteurs de rêves, psychothérapeutes, autodidactes, amateurs de jeux vidéos, lecteurs de BD, chercheurs en religion et en spiritualité, écrivains, étudiants et tous ceux qui s’intéressent au pouvoir des images archétypales.

A découvrir ici : taschen.com

« PUMA THE QUEST – SCHOOL OF LEGENDS »

De l’époque des B-Boys équipés de PUMA Suede à nos jours, la danse a pris une place prépondérante dans l’univers de la Street Culture. Cette discipline artistique est devenue un univers ultra compétitif, plein de challenges et d’exploits. Ancrée dans l’ADN de PUMA, la danse a été mise à l’honneur en 2013 à travers un projet innovant PUMA THE QUEST, présenté lors du JUSTE DEBOUT 2013 à Bercy.

En 2013, l’aventure PUMA THE QUEST a mené 5 jeunes prodiges de la danse à rencontrer les plus grandes légendes de la streetdance à travers le monde. Cette année, ce sont les légendes qui viennent au public. PUMA France a annoncé l’ouverture de Workshops et Masterclasses de streetdance au sein de la JUSTE DEBOUT SCHOOL à Montreuil (93 – France) d’avril 2014 à juin 2014 : « PUMA THE QUEST – SCHOOL OF LEGENDS ».

« PUMA THE QUEST – SCHOOL OF LEGENDS » est « une école dans l’école » permettant de vivre une expérience unique. Des cours exclusifs, offerts par PUMA et permettant à des danseurs sélectionnés par un jury de venir se perfectionner aux côtés des plus grandes légendes internationales de la streetdance et de s’initier à leurs meilleurs « moves ».

Deux formations seront proposées : les Workshops ouverts à tous et les Masterclasses pour les danseurs confirmés. Les inscriptions se feront dans les deux cas sur la page Facebook PUMA via une plateforme d’inscriptions. Un tirage au sort déterminera les participants des Workshops. Quant aux Masterclasses, c’est un jury du JUSTE DEBOUT qui sélectionnera les privilégiés en se basant sur une vidéo de leurs performances.  Le public est invité à se rendre sur www.pumathequest.com, il sera ensuite redirigé sur l’application Facebook. Cette possibilité de candidature est ouverte du 02 au 31 mars 2014.

NoSo

(…) Face aux Réseaux Sociaux, s’érige aujourd’hui un site anti-social qui veut rompre avec cette injonction des temps modernes : NoSo (NoSocial). « NoSo permet des expériences offline dans lesquelles les membres de la communauté se rencontrent sans se rencontrer, parlent sans se parler, et se connectent sans se connecter. » Le principe est le suivant : l’utilisateur crée un compte sur le site. Il ne peut y mettre son nom ou une photo mais se voit juste attribué un numéro. Il choisit alors de participer à un évènement NoSo (qui peut avoir lieu à une heure précise dans café, un parc, etc.). Une fois sur place, il lui est demandé de laisser de côté son portable, de ne répondre à un aucun appel ni texto, de ne pas écouter de musique, regarder un film, jouer à un jeu-vidéo, lire ses e-mails, engager une conversation avec un ami ou des étrangers. (…)

« ALAN VEGA, CONVERSATION AVEC UN INDIEN »

A paraître le 28 février 2013 sur letextevivant.fr. Le premier livre numérique enrichi entièrement dédié à un artiste : « ALAN VEGA, CONVERSATION AVEC UN INDIEN » d’Alexandre Breton inaugure la collection FUSION des éditions LE TEXTE VIVANT, éditeur numérique multimédia.

Il s’agit d’un rock book intimiste qui mêle texte, photos, son et vidéo. Une monographie qui s’étire sous la forme d’un abécédaire où parcours de vie et carrière artistique tissent des liens étroits Après une première rencontre en 2011, lors du concert à la Machine de la Loco, puis à la galerie du jour agnès b. pour l’exposition « Musique Plastique », Alexandre Breton retrouve Alan Vega à New York en juillet 2012. Ces quatre jours à New York croisent notamment Bob Gruen, le photographe de la scène new-yorkaise des années 70 et 80, Perkin Barnes, le fidèle inénieur du son de Vega, Alex Zhang-Huntai, des Dirty Beaches…  Dans l’atelier de Manhattan, chez lui, et, dans son studio pendant l’enregistrement de son prochain album; « Alan Vega, conversation avec un indien », le livre numérique enrichi prend forme. Une interview exclusive en forme d’abécédaire aborde, tout en digressions, les expériences, inspirations, rencontres, et influences de cet artiste majeur. Puis, l’auteur et l’artiste se revoient à nouveau à Paris, au concert à la Gaîté Lyrique, et pour l’exposition solo « Holy Shit » à la Galerie Laurent Godin, continuant ainsi la conversation. EVENEMENT  | La galerie du jour agnès b. accueillera, mercredi 27 mars à partir de 18 h, Alan Vega et Alexandre Breton pour une signature.  Jusqu’au 6 avril 2013, les images tournées par LE TEXTE VIVANT à New York seront diffusées dans la project room lors d’une exposition des photos de Pierre René-Worms.  galeriedujour.com.

jPod # Into the Wild

jPod Ethan Jarlewski et ses cinq collègues travaillent dans une boîte de jeux vidéo à Vancouver et sont plus préoccupés par l’organisation de tournois de Tetris et la recherche d’informations inutiles sur Internet que par la dernière tâche absurde imposée par leur direction : insérer un personnage de tortue dans un jeu de skate-board.  Bienvenue dans le quotidien dysfonctionnel de ces six geeks (accros à l’informatique) : la mère d’Ethan cultive du cannabis qu’elle revend à des bikers tandis que son frère fricote avec un puissant trafiquant de clandestins chinois. Une bien belle famille psychotique comme l’auteur sait si bien les camper… Entre tournages de séries Z, compétitions de danse de salon, tribulations en Chine et autres situations déjantées, le récit nous plonge dans un univers hilarant. Pour parfaire l’ambiance de ce nouveau Génération X, Coupland truffe son texte de bizarreries visuelles et de jeux de mots, dressant ainsi le portrait parfait de la génération Google qui érige la futilité désabusée en art de vivre. Avec cette comédie amorale émaillée d’autoréférences (Coupland va jusqu’à se faire personnage de jPod), la lucidité et la causticité d’un auteur au sommet de son art plastique et littéraire ne manqueront pas de ravir ses nombreux fans. Quant aux autres, ils seront happés par cette expérience de lecture aussi originale que jubilatoire. Douglas Coupland  www.audiable.com

Into the Wild Toujours plus loin. Toujours plus au nord. Toujours plus seul. Inspiré par ses lectures de Tolstoï et de Thoreau, Christopher McCandless a tout sacrifié à son idéal de pureté et de nature. En 1990, une fois son diplôme universitaire en poche, il offre ses économies à une association caritative et part, sans un adieu, vers son destin. Celui-ci s’achèvera tragiquement au cœur des forêts de l’Alaska… Jon Krakauer évoque aussi à travers cette échappée belle ceux qui, un jour, ont cherché à quitter la civilisation et à dépasser leurs limites. Magistralement porté à l’écran par Sean Penn, Into the Wild s’inscrit dans la grande tradition du road-movie tragique et lumineux, une histoire aux échos universels. KRAKAUER Jon www.10-18.fr

Expose ton talent et concrétise ton rêve !

Tu as moins de 30 ans ? Tu es spécialiste ou passionné des médias dans les domaines de l’audiovisuel, de la musique, du numérique ou de l’écrit ? Tu accumules des tonnes d’idées créatives que tu voudrais mieux exploiter ? Tu souhaites faire décoller le rêve de ta vie ? C’est un peu le crédo de la Fondation Jean-Luc Lagardère depuis 18 ans. Elle récompense les jeunes bourrés de talent, et donne un coup de pouce au lancement de leurs projets médias !  Comment ? En attribuant chaque année des Bourses de Talent afin de primer les jeunes auteurs de 8 disciplines. Pour ce 18ème anniversaire, deux Bourses supplémentaires attribuées aux créateurs de films d’animation et de documentaires ont complété la liste des prix, qui s’élève désormais aux 10 récompenses que voici : auteur de film d’animation : 30.000 €  écrivain : 25.000 €  créateur numérique : 25.000 €  journaliste de presse écrite : 10.000 € librairie : 30.000 € auteur de documentaire : 25.000 € musicien : 25.000 € photographe : 15.000 € producteur cinéma : 50.000 € scénariste TV : 20.000 € BuzzParadise a reçu la mission de vous mettre au parfum de cette chouette initiative. Pour ce faire, plus de 1000 BuzzAngels âgés de 18 à 35 ans, artistes d’un jour ou de toujours, sont invités à s’inscrire à la campagne et à envoyer leur dossier de candidature avant le 15 juin prochain. Nous leur offrons également la possibilité de découvrir en exclusivité durant 3 jours les vidéos plutôt fun de la Fondation Lagardère. Bonne chance à tous et au travail ! http://www.buzzparadise.com

BO du film “Paranoid Park” (UW / Discograph)

Un film de Gus Van Sant Au cinéma le 24 octobre 2007 Loin d’être une simple illustration sonore, la BOF de “Paranoid Park” transcende les images pour souligner les moments d’hésitation, de mal être ou d’isolement ressenti par Alex, un jeune skateur rongé par la culpabilité après le meurtre accidentel d’un agent de sécurité. Omniprésente, la musique choisie par Gus Van Sant renforce les audaces formelles du film (ralentis, utilisation du super 8, de la vidéo) et s’adapte ainsi parfaitement à son rythme flottant et à son esprit mélancolique.  Rage punk, atmosphères contemplatives, electro minimaliste, complainte folk et rap… Une BO éclectique avec la gravité des compositions de Nino Rota, des complaintes folks et lentes de Cast King, le punk sauvage de The Revolts, la folk de Elliott Smith, le hip hop à l’état brut de Cool Nutz, ou encore la pop de Menomena…

Le Labyrinthe de Pan

Réalisé par Guillermo Del Toro. Avec Ivana Baquero, Sergi Lopez, Doug Jones. Espagne, 1944. Fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s’installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu’elle n’est autre que la princesse disparue d’un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l’a préparé à affronter…

Muscleman

Muscleman est un manga japonais de type shnen, publié à l’origine dans le Weekly Shonen Jump entre 1979 et 1987, et dont le nom original est Kinnikuman (Kinnikuman). Il a été créé par Yoshinori Nakai et Takashi Shimada, qui travaillent ensemble sous le nom de plume Yudetamago. Le succès du manga amena de nombreux de produits dérivés, et notamment une série animée (137 épisodes entre 1983 et 1986). Celle-ci fit l’objet d’une traduction en français (le nom « Muscleman » est celui de la version française), et d’une diffusion dans l’émission du Club Dorothée à partir de 1989, avec un générique interprété par Bernard Minet. Toutefois seuls 49 épisodes ont été diffusés en France (104 avaient été doublés), le CSA ayant demandé l’arrêt de la série (Communiqué no81 du 15 avril 1990, l’un des personnages de celle-ci abordant un svastika, ce qui fut interprété comme un symbole nazi, ce personnage occupant, en outre, un rôle positif dans la série). Une seconde série (47 épisodes), faisant directement suite à la 1re, a été diffusée entre 1991 et 1992. Une troisième série a été produite en 2001, mettant en scène le fils de Muscleman, elle est l’adaptation de la suite du manga. Les jeux vidéos adapté de la série ne sont pas sortis en Europe. Néanmoins, ils bénéficient d’une excellente critique, tant au Japon qu’aux États-Unis.

JEREMY KOST – ALWAYS THE CENTER OF ATTENTION

FAME PAINTINGS. Les peintures de Jeremy Kost, à la façon d’un tirage en négatif, sont issues de ses propres Polaroïds, agrandis, transposés et sérigraphiés sur de larges toiles. Des photographies de célébrités, ou plutôt de la célébrité comme fait de société et catalyseur de fiction sociale, au moment où communication de masse et communion émotionnelle des foules se rejoignent. Avec, en filigrane, l’ombre double de la société du spectacle et du panoptique.

Vertiges et inversions : le monde est un théâtre qui mime à son tour la comédie du monde; le sujet regardant devient l’objet regardé, jouant lui-même à maîtriser le regard qui le saisit et s’oublie alors dans cette course au paraître.

Les stars; quête et fascination… Des vies spéculaires qui semblent n’être que validées et complétées par leur reflet médiatique. Face à elles, des existences ne se ressaisissant dans aucune image publique ou fiction partagée mais laissant celles-ci définir les contours de leur contenu émotionnel et en déterminer les pics d’intensité. Une foule consommatrice affectée par des affects, parfois sincères, souvent, lorsque tenus en lumière, construits ou exacerbés.

Dans la série des Fame Paintings, on aperçoit et on croît reconnaitre tel ou tel personnage public; mais au fond, si on voit bien quelque chose, que s’y manifeste-t-il? Une apparition? De star sublimée ou banalisée. Ou plutôt un rêve de disparition, un désir d’absence à l’image? D’un être encerclé essayant d’échapper à l’oeil de la caméra médiatique envahissante. En général qu’offrent aujourd’hui les innombrables et répétitives images de célébrités? Ces clichés du déjà vu ne révèlent plus rien. Trop souvent, la pulsion de reconnaissance a suppléé au plaisir de la surprise. Chez Kost, la lecture immédiate de la reconnaissance est troublée par le passage au négatif, qui protége ainsi un instant l’identité de la figure et la déplace sur un terrain poétique ou mystérieux, mais accentue paradoxalement aussitôt le jeu de démasquage du « voyeur ». La dynamique de l’étonnement et de l’attirance fascinée est alors réactivée. Fascination mais aussi parfois répulsion; pour le corps qui s’exhibe, de la démonstration à la monstruosité, il peut n’y avoir qu’un pas. Jeremy Kost poursuit dans la série des Fame Paintings son exploration de la relation à la célébrité, au corps médiatique, à la vie mise en scène, avec une vision personnelle mêlant dramatisation et intimité, excès et fine sensibilité. Une démarche qui fait écho à celle d’Andy Warhol, lui aussi acteur et voyeur dans ce monde restreint du paraître et de l’avant-scène, et surtout transmutateur de valeurs.

« Quand je me sais photographié, je me transforme en image… » Roland Barthes

La Galerie Nuke présente une nouvelle série de peintures, inaugurée lors d’une récente exposition de Jeremy Kost au Musée Andy Warhol, à New York, ainsi que la vidéo « What You Need Is In The Limo », pour la première fois montrée dans une galerie.


JEREMY KOST
ALWAYS THE CENTER OF ATTENTION
VERNISSAGE: SAMEDI 20 OCTOBRE, 18H-21H
EXPOSITION DU 18 OCTOBRE AU 18 NOVEMBRE 2012

Monumenta 2012 – Daniel Buren

Un grand Bravo aux brillants lecteurs de JetSociety qui ont remporté les laissez-passer et l’album « Daniel Buren Monumenta 2012 » offerts par « Le Nouveau Paris Ile-de-France » et qui ainsi ont pu assister à cette remarquable exposition au grand palais de Paris. Pour rappel: Après l’Allemand Anselm Kiefer, l’Américain Richard Serra, le Français Christian Boltanski et le Britannique d’origine indienne Anish Kapoor, c’est au tour de Daniel Buren, auteur des célèbres « Colonnes de Buren » de transformer la Nef du Grand Palais ! grandpalais.fr  Tous les jours (sauf le mardi) : de 10h à 19h le lundi et le mercredi, de 10h à minuit du jeudi au dimanche. Jusqu’au 21 Juin 2012


Monumenta 2012 – Interview de Daniel Buren par Rmn-Grand_Palais

Bordeaux fête le vin : Pavillon de la Ville

Bienvenue sur le Pavillon de la Ville, pour aimer Bordeaux de A à Z ! Du jeudi 28 juin au dimanche 1er juillet 2012 sur les quais face à la place des Quinconces, la mairie invite les visiteurs sur son pavillon très ouvert, imaginé pour Bordeaux Fête le Vin et doté d’un espace détente et d’un patio paysager : une véritable invitation à faire une pause dans une ambiance reposante. Décliné sous la forme d’une exposition interactive et d’un quiz ludique, le thème proposé cette année est l’amour de la ville, de ses places, ses lieux insolites, ses projets.  L’abécédaire amoureux de Bordeaux En images et en sons diffusés sur le pavillon, l’alphabet amoureux de Bordeaux permettra à chacun de réapprendre la ville de A à Z en présentant ses cultures, son nouvel art de vivre, mais aussi son ouverture internationale ou les quartiers, avec des textes, des photos et des vidéos. L’occasion aussi de donner l’envie à chacun d’imaginer son propre alphabet… le document diffusé sur le pavillon est aussi consultable sur bordeaux.fr.

Et vous, comment aimez vous Bordeaux ? Un questionnaire ludique invitera les Bordelais et tous les visiteurs de la fête à exprimer leur amour de la ville. En quelques questions et quelques clics, chacun apprendra quelle sorte d’amoureux de Bordeaux il est : romantique, bohème, alternatif ou audacieux. De nombreuses places de concert sont à gagner, tirage au sort dimanche soir.

Un espace immersif consacré au Centre Culturel et Touristique du Vin Le pavillon de Bordeaux consacrera un large espace au projet de Centre Culturel et touristique du Vin, futur équipement emblématique dédié à la culture et aux civilisations du vin. A découvrir : la maquette holographique qui vient d’être présentée en avant première à Vinexpo Hong Kong. En terrasse, des jumelles de réalité augmentée offriront une vue imprenable sur le futur site aux Bassins à flot. Ces animations inédites permettront une visite virtuelle du bâtiment, à la fois extérieure pour approcher son architecture audacieuse, mais aussi intérieure, pour ressentir sa scénographie inédite. www.centreculturelduvin.com

General Idea

General Idea était un collectif de trois artistes canadiens (Felix Partz, Jorge Zontal et AA Bronson), actif de 1967 à 1994. En tant que pionniers de l’art conceptuel et utilisant les médias, leur collaboration devint un modèle pour les activités initiées par des artistes et continue d’avoir une influence majeure sur les générations suivantes d’artistes. Travaillant au départ à Toronto, de 1986 à 1993, ils partagèrent leur temps entre Toronto et New York avant de retourner à Toronto pour leurs derniers mois de vie commune. L’œuvre de General Idea habite et subvertit les formes de culture populaire et médiatique, y compris les concours de beauté, les boutiques, les émissions de télévision, les pavillons de foire et les médias de masse.

Leur travail était souvent présenté sous des formes non conventionnelles telle que des cartes postales, des impressions, des posters, du papier peint, des ballons et des pins. De 1987 à 1994, leur travail aborde la crise du Sida, sous la forme de quelques 75 projets temporaires d’art publique. Leur installation majeure, « One Year of AZT/One day of AZT » fut présenté en tant que projet au Muséum d’Art Moderne et fait maintenant partie des collections de la National Gallery of Canada. En 2006, les 3 pilules gonflables géantes, issues de leur œuvre « PLA©EBO » (1991) furent exposée durant la Nuit Blanche de Toronto.

Après avoir publié le magazine FILE pendant 2 ans et avoir amassé une grande collection de livres d’artistes, General Idea fonda le Art Metropole en 1974, un espace à but non-lucratif dédié à l’art contemporain sous tous ses formats : livres d’artistes, médias vidéos, audios et électroniques. Les rétrospectives de l’œuvre de General Idea contiuent de voyager en Europe et en Amérique du Nord. « General Idea Editions : 1967-1995 » fut exposé au Centro Andaluz de Arte Contemporaneo de Séville en Espagne du 30 janvier au 1er avril 2007 et comprenait une re-création de leurs installations « Magic Bullet » et « Magic Carpet », ainsi que leur installation majeure « Fin de Siècle ». Avant cela, « General Idea Editions : 1967-1995 » fut exposée au Andy Warhol Museum à Pittsburgh, au Munich Kunstverein, au Kunstwerke de Berlin et à la Kunsthalle de Zurich en Suisse. General Idea a été exposé aux biennales de Paris, Sydnez, Sao Paulo et Venise, ainsi qu’à la Documenta 10 de Kassel en Allemagne. Partz et Zontal sont tous les deux morts du SIDA en 1994. Bronson continue de travailler et d’exposer en tant qu’artiste indépendant et est actuellement le directeur de Printed Matter, Inc. à New York. Les archive de General Idea résident à présent à la bibliothèque de la National Gallery of Canada.

Basket : DREAM TEAM DE 1992

La Dream Team (« équipe de rêve ») est le surnom donné à l’équipe nationale de basket-ball des États-Unis qui a participé aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone. Elle rassemblait les meilleurs joueurs du championnat nord-américain : la National Basketball Association (NBA), hormis Christian Laettner, qui n’avait pas encore intégré la grande ligue. Elle est généralement considérée comme la plus grande équipe de basket-ball de tous les temps et est entrée au Basketball Hall of Fame en août 2010 (Karl Malone et Scottie Pippen ont été intronisés le même jour)

Nouveaux studios de danse du Conservatoire de Bordeaux

Une invitation à découvrir autrement les coulisses d’un lieu de formation… une mise en mouvement pour entrevoir les propositions artistiques des professeurs, des élèves et des artistes invités qui croisent depuis plusieurs années le projet du département danse du conservatoire. Des performances, des cadeaux chorégraphiques (petites formes en mouvement déposées dans ce lieu par des artistes invités), des esquisses de projets, un espace d’improvisation transversale, des vidéos, des musiques vivantes, des chansons, des temps de recherche offerts au gré de visites plus ou moins guidées… et un bal moderne pour danser tous ensemble… sans compter quelques surprises ! Vendredi 21 janvier à 18h, 19h, 20h et 21h  Soirée à dormir debout Création chorégraphique de Blandine Courel, par les très jeunes élèves de danse contemporaine Samedi 22 janvier  de 8h à 9h  Salutations au soleil Proposées par Julie Oosthoek et Guillaume Dupuy (didgeridoo) à 12h Inauguration par Alain Juppé, Maire de Bordeaux avec la participation des Imprévisibles et d’un orchestre de jazz manouche : Le confit de swing de 10h à 11h30 Cours publics – COMPLET -de 14h à 17h30 Laissez-vous guider ! Départ de visites toutes les 15 minutes, limitées à 30 personnes (sans réservation)  entre 20h et 24h Bal pieds nus animé par les Toys Programme sous réserve de modification. Infos pratiques Dates / Horaires : vendredi 21 janvier  2011  à partir de 18h samedi 22 janvier  2011  de 8h à 24h Lieu : Nouveaux studios de danse du Conservatoire de Bordeaux 2 rue Fieffé

Glenn Close and Rose Byrne : September 2011 issue of Gotham magazine

Avant l’avènement programmé du tout naturel, la mode réintègre petit à petit ces femmes d’un certain âge qui continue de faire chavirer l’imaginaire des hommes. Par petites touches, progressivement, pour l’instant on leur adjoint encore la caution tutélaire de jeunettes mais bientôt affranchies de ces contraintes on les verra sans doute en une des mags… Granny Power !

BOF de “Paranoid Park”, film de Gus Van Sant

Prix du 60e anniversaire du Festival de Cannes Sortie le 15 octobre 2007 Dans « Paranoïd Park », grâce à un tube rétro et rockabilly de Billy Swan, ou bien aux miniatures numériques d’Ethan Rose ou encore aux mélodies graciles de Nino Rota, le cinéaste américain parvient à merveille à illustrer l’état d’esprit de son héros et à doter ses images d’une belle puissance poétique. Récompensé au dernier festival de Cannes, le film doit sans doute beaucoup à sa bande-son. La musique vient ici à la fois enrôber, napper, scander et soutenir le parcours de son personnage, Alex, un jeune skateur rongé par la culpabilité après le meurtre accidentel d’un agent de sécurité. Omniprésente, la musique choisie par le cinéaste renforce les audaces formelles du film (ralentis, utilisation du super 8, de la vidéo) et s’adapte ainsi parfaitement à son rythme flottant et à son esprit mélancolique.  “Une très riche bande sonore du film, bande à proprement parler mentale et composée notamment d’un nappage musical d’une grande richesse expressive.” (Le Monde) www.uncivilizedworld.com

L'imagination malsaine : Russell Banks, Raymond Carver, David Cronenberg, Bret Easton Ellis, David Lynch

C’est l’emploi commun de l’adjectif malsain  » pour qualifier aussi bien des romans, des films que des jeux vidéos, autrement dit c’est la question de leur réception, qui a conduit l’auteur de L’Imagination malsaine à s’interroger sur la pertinence de cette métaphore médicale, sur la manière dont ce jugement est établi, les raisons qui poussent le sujet à  » consommer  » des fictions au contenu scabreux et la possibilité de distinguer l’art du symptôme. En partant d’une étude approfondie de l’adjectif, l’auteur définit le malsain à la fois comme une relation de transmission donnant lieu à une esthétique dans laquelle la métaphore a partie liée avec la métonymie, mais aussi comme une valeur subjective prononcée par un sujet ou une loi. A partir d’un corpus composé d’œuvres des écrivains Russell Banks, Raymond Carver et Bret Easton Ellis, et des cinéastes David Cronenberg et David Lynch, l’auteur, qui s’appuie sur les écrits de Judith Butler et Foucault, Freud et Lacan, Ricœur et Charles Taylor, Clément Rosset et Jean-Marie Schaeffer, arrive à la conclusion que le malsain, en raison de son caractère discursif, est effectivement une métonymie qui relève d’une forme d’inquiétante étrangeté. Ces oeuvres thématisent et conditionnent donc leurs propres réceptions en instaurant un dialogue ambigu entre le diégétique et l’esthétique, mettant ainsi en place une fonction heuristique qui en fait de véritables laboratoires du jugement moral  » (selon l’expression de Ricœur) pour le lecteur/spectateur, mais aussi des fictions ludiques l’incitant à mieux lire, c’est-à-dire à se méfier des signes.  David ROCHE est maître de conférences à l’Université de Bourgogne. Ses domaines de recherche sont le cinéma et la littérature américaine contemporaine. Il a publié des articles sur Raymond Carver, David Cronenberg, Sergio Leone, David Lynch et Pride & Prejudice (2005) de Joe Wright. Il prépare actuellement un recueil d’entretiens avec Russell Banks. de David Roche www.amazon.fr

Gagnez vos places pour le Bal des Princesses 30.04.2011 (En partenariat avec LG & Jet-Society)

Voici la raison d’être de l’expression « Be there or be Square », l’événement du siècle (avant le mariage princier ?) Maybe, en tout cas le bal des princesses au Pavillon Royal de Paris 75116 (en partenariat avec LG) est l’endroit où seront les plus belles courtisanes délurées ainsi que les gentilshommes puristes de bonne condition (ou qui feront comme si) 🙂

Jet-Society dans sa largesse habituelle, vous propose de gagner vos places pour participer à la fête. Il suffit de se manifester dans les commentaires pour avoir une chance d’être tiré(e) au sort (merci de renseigner une adresse mail valide pour recevoir la confirmation). Date limite de participation: Vendredi 29 Avril 15h00.

A l’occasion de cette soirée unique en son genre (comme en témoigne la vidéo ci dessous) vous pourrez tester et peut être repartir avec le nouvel appareil photo LG Optimus Black. Connectez vous sur la page Facebook de LG dès Jeudi 28 Avril 11h00 pour en savoir plus: facebook.com Vous pouvez également vous inscrire via le document joint: Mobile Mystère

ET n’oubliez pas Life is Good !

2×2 places à gagner pour LES TERRASSES BLEUES S'INSTALLENT A BORDEAUX LE 28 AVRIL 2011 COUR MABLY

Pour vous aguicher quelque peu, voici un revival vidéo des terrasses bleues en 2010 au Musée Rodin:

Pour notre plus grand plaisir 1664 relance les Terrasses Bleues pour la 2e année consécutive. Le start-up des festivités le 31 mars dernier,  a permis à une centaine de consommateurs de découvrir l’association du chic et du houblon, entre les Brasseries Kronenbourg et Monsieur Christian Lacroix  en avant-première à l’occasion d’un « apéritif à la française » autour des bières 1664.

Le 28 avril prochain, c’est à Bordeaux que ça se passe, la 2e session des « TB » aura lieu Cour Mably, cadre au combien agréable.

Au programme : Un apéritif dînatoire à la française, présentation de la nouvelle bière de dégustation “1664 Millésime” (une bière qui prend tout son sens à Bordeaux) Le tout entrecoupé de DJ set exclusifs du Groupe Something à la Mode.

JetSociety s’associe à cet événement plutôt rafraichissant et vous propose de gagner 2×2 places. Pour faire simple les winners seront désignés par tirage au sort parmi les commentaires. Date limite de participation jeudi 0:00.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE (la votre et celle des autres). A CONSOMMER AVEC MODERATION !

JEREMIAH JAE // RAPPAYAMATANTRA

« Certains rappeurs me tuent. Parfois je vais écouter de la merde à la radio ou entendre l’album  d’une pointure, et c’est comme si mon esprit se recroquevillait sur lui même. Les beats peuvent être chanmé, et le style incroyable, mais je ne me reconnaît pas dans les messages de ces gars  là. Cet air de défi n’est pas de «haine» contre les nouveaux artistes ou plus anciens qui ont  acquis une telle popularité (commerciale) , je ne peux pas lutter contre ça ou bien même avoir  l’ambition d’atteindre leurs niveau, je construit juste ma musique à partir d’un endroit différent  spirituellement.” Présenté comme l’héritier de feu Jay Dilla, ce jeune producteur de Chicago présente sa première  réalisation chez Brainfeeder : Rappayamatantra, un 8 titres aux accents psyché/ hip hop influencé  par le livre “Be Here Now” du gourou Ram dass. “ He’s one of those artists on a mission for truth, understanding worlds and seeing beyond space  and time through music.” Flying lotus

Jeremiah Jae – $easons from Ounce. Films on Vimeo.

FESTIVAL //1ère édition LE PRINTEMPS DU CHIEN

LES 22 ET 23 AVRIL LANGRES // SALLE JEAN FAVRE VEND 22 AVRIL THE ORIGINAL WAILERS   originalwailers Aujourd’hui, trois Wailers légendaires se sont retrouvés pour former une nouvelle formation  The Original Wailers cultivent l’esprit du ‘One Love’ cher à Bob Marley et restent aujourd’hui l’un des groupes les plus influents de tous les temps. + BROUSSAI    http://broussai.free.fr Broussai s’impose comme une référence dans le milieu du Reggae Français.   SAM 23 AVRIL LES TAMBOURS DU BRONX http://www.tamboursdubronx.com/fr Ces forçats scandent leur énergie du désespoir, leur rage de vivre sur des fûts métalliques. Invitant à des voyages sonores toujours plus sauvages et intenses.  Le groupe, par un jeu rythmique ultra maîtrisé rapproche la musique industrielle, la techno, le rock, le hip hop tout en mariant la percussion aux sonorités électroniques. + DON’T SHOOT THE PIANIST   http://www.myspace.com/dontshootthepianistmusic Don’t Shoot The Pianist est un projet artistique alliant musique et vidéo. Le duo batterie/guitare, distille un rock mélodieux sur fond d’ambiance électronique chargée et pesante. chienaplumes.fr

Dons pour le Japon sur le PlayStation Network

(…) Sony a décidé de faire un appel aux dons pour venir en aide à ce pays et ses habitants. La firme, dont l’un des sièges se situe à Tokyo, a lancé cet appel sur le PlayStation Network. Sony espère pouvoir compter sur la générosité et le soutien des joueurs pour récolter le plus de fonds possible. Vous pouvez donc faire depuis peu des dons allant de 2€ à 20€ directement depuis votre console. Sachez que ces dons seront versés à la Croix-Rouge qui se chargera de les utiliser à bon escient (…) source: alexol71 jeuxvideo24.com

Revisiter le « gilet jaune »

Revisiter le « gilet jaune » au profit de la Prévention Routière, tel a été l’objectif fixé à des artistes et créateurs de renoms. The Kooples, Chantal Thomass, Marithé + François Girbaud, Stella Cadente…tous ont customisé les gilets de sécurité, les transformant en bikinis, robes, sacs, chapeaux, mais conservant cependant leur fonction initiale. Les créations ont été exposées depuis mardi sur le site Internet www.yellowworkart.fr et à la galerie Laurence Esnol, dans le VIIe arrondissement parisien. La vente s’est déroulée jeudi soir, la mise à prix étant de 100 euros par gilet. Thomas Le Quelles, porte-parole de la Prévention Routière, a précisé que « tous les fonds récoltés seront reversés pour des actions de prévention de l’association ». Initié par Allison Vonthron, étudiante à l’Institut d’études supérieures des arts, cet évènement tire son inspiration de la campagne publicitaire menée avec Karl Lagerfeld. Ce dernier a, en 2008, endossé le « gilet fluo », déclarant, « c’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien, mais ça peut sauver la vie ». www.laurenceesnolgallery.com

Arteest x D.A : Lady Babat et Karl Octopus

Arteest, « 1 month, 1 designer, 1 collection », est heureux de vous présenter la première des douze collections capsules de l’année 2011!  Cette série réalisée par l’artiste David Lanaspa aka D.A, est inspirée de l’univers Comics et représente deux super héros très actuels, Karl Lagerfeld et Lady Gaga.  Cette mini-collection est cette fois composée uniquement de deux tee-shirts. « Deux » comme le bien et le mal! Avec d’un côté Lady Babat (inspirée de Batman), et de l’autre Doc’ Karloctopus (inspiré du Docteur Octopus).  Produits en édition limitée de 100 exemplaires, ces modèles sont désormais destinés à devenir de super collectors! Présentation de l’artiste David Lanaspa aka D.A David LANASPA aka Da est graphiste illustrateur autodidacte depuis 1998.  Après avoir été longtemps directeur Artistique d’une des marques pionnières dans le street-wear français (TRIIAD), il fonde en 2004 avec son ami Jaf la marque CELL DIVISION et en gère toute l’identité visuelle. Aujourd’hui, il créé également les visuels de la marque OTAKU (marque de tee-shirt issue de la culture jeux vidéo). Il baigne dans ce qu’on appelle la «skate culture» : ce mélange de musique, de graphisme et de rencontres avec des gens qui partagent la même passion et réalise des illustrations pour le magazine de skate SOMA. Toujours prêt à saisir l’instant, il réalise beaucoup de croquis sur le vif, lors de ses  différents voyages ou de ses moments libres. On retrouve toujours cette inspiration urbaine et l’on ressent ce grand plaisir de laisser parler les gens qu’il croque, sur ses dessins. Nous vous rappelons que tous nos modèles sont vendus pendant un mois uniquement, au prix de 23 euro. 1 euro par tee-shirt vendu est reversé à l’ONG Aide et Action. www.arteest.fr http://dacoffeetime.illustrateur.org www.aide-et-action.org

Le Pied de Biche présente "Bienvenue dans l'âge ingrat"

Après une manche explosive de Secret wars Euro League jeudi dernier qui a vu la victoire de l’équipe française contre celle de Southampton, le Pied de Biche présente « Bienvenue dans l’âge ingrat » une exposition réunissant 9 jeunes artistes dans un hommage grinçant à l’adolescence.  Alex Adieu, Gustavo Almenara, Mima, Aurélie Pollet, Louis Sourdille, Olivier Specio, Tyranny, Flow, Kub et Nicolas Lavalade ont en commun cette culture de l’insouciance et du défi visuel. Leurs zones de jeu :  la peinture, le dessin, la photo, la vidéo et le graphisme…. Vernissage Jeudi 10 juin, de 18h30 à 22h30, l’exposition dure jusqu’au 31 juillet Et samedi 12 juin, Aurélie Pollet dédicacera ses trois petits livres parus aux éditions Diantre ! Beurk des poux !, Beurk un ténia !, Beurk une araignée ! Cette exploratrice de la faune microscopique se fera un devoir de vous extraire de votre gouffre d’ignorance. On ne peut plus ignorer la douloureuse condition de ces bestioles injustement conspuées…
Samedi 12 juin à partir de 16h

Beat Takeshi Kitano, "Gosse de peintre"

“Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu donner une autre définition au mot « art », qui soit moins conventionnelle, moins snob, plus décontractée et accessible à tous.” Beat Takeshi Kitano C’est avec plaisir, humour et sérieux que Beat Takeshi Kitano s’est lancé dans Gosse de peintre, un projet singulier qui s’installe avec finesse et impertinence dans le monde de l’enfance. Inventée de toutes pièces par Beat Takeshi Kitano pour la Fondation Cartier pour l’art contemporain, l’exposition Gosse de peintre est présentée du 11 mars au 12 septembre 2010. Avec des peintures, des vidéos, mais aussi des objets insolites, des décors, des machines fantasques et sensationnelles, Beat Takeshi Kitano conduit le visiteur de surprise en gag, de jeu en leçon de choses, se moquant de l’art contemporain, s’amusant avec l’histoire et les sciences et se jouant des clichés associés à son pays, le Japon. “With this exhibition, I was attempting to expand the definition of “art,” to make it less conventional, less snobby, more casual and accessible to everyone.” Beat Takeshi Kitano With joy, humor and seriousness, Beat Takeshi Kitano has thrown himself into Gosse de peintre, an unusual project that subtly, if impertinently, alights in the realm of childhood. Entirely created by Beat Takeshi Kitano, this site-specific exhibition for the Fondation Cartier pour ’art contemporain will be presented from March 11 to September 12, 2010. With paintings and videos, bizarre objects and settings, whimsical and fantastic machines, Kitano leads the visitor through surprises, gags and games, all the while mocking contemporary art, experimenting with the sciences and toying with clichés associated with his country, Japan. 261, boulevard Raspail – 75014 Paris, France – Tel: +33 (0)1 42 18 56 50 – fondation.cartier.com

Astropolis 2008… New Mix Génération… Rave Up

Le mouvement Rave a fait des petits : la nouvelle génération électro règne sur le monde des dance-floors !!! Qui aurait imaginé, il y a vingt ans, quand la house entrait discrètement dans l’underground européen, que la musique du 21ème siècle en serait l’héritage ? Les « 24 hours party people », ces zozos déguisés, dansant frénétiquement des heures durant sur des musiques répétitives, totalement incompréhensibles pour l’establishment du rock et de la pop, étaient sensés passer de mode en quelques mois. Et pourtant pour les kids nés dans les années 80, biberonnés aux ordinateurs et aux jeux vidéo, les machines, claviers et autres logiciels de home studio n’ont pas de secret. Ces « fluo kids » élevés dans un monde toujours plus technologique se sont naturellement appropriés les outils de communication modernes pour créer, produire et diffuser leur musique à l’échelle planétaire, en quelques clics de souris. Pour célébrer 20 ans de Rave, Astropolis réunit les pionniers de la techno et leurs héritiers, avec en particulier Jeudi 14 août pour la première soirée Bunker Palace le jeune SURKiN, petit prince de la nouvelle French Touch, PAUL RiTCH, élu Espoir 2008 par le magazine TSUGI, Le Vendredi 15 août, PEDRO WINTER, alias BUSY P. débarque à l’Astroclub avec son gang et label ED BANGER : SO ME, Dj FEADZ et Dj MEHDi. Héros des nuits branchées, idole de la génération Myspace, BUSY P. est l’emblématique patron du label ED BANGER : casquette vissée sur la tête et basquets fluo, il fait la couverture du très sérieux journal Le Monde, joue aux quatre coins de la planète, et lance des groupes qui cartonnent systématiquement… Un must ! Samedi 16 août, au Manoir de Keroual, une pléiade d’étoiles montantes jouera sous la pleine lune : l’allemand BOYS NOiZE, le beau français YUKSEK, le marseillais à l’ascension fulgurante DANTON EEPROM, la productrice insatiable et bombe énergétique MiSSiLL, fiers de célébrer vingt ans de Rave. RAVE UP ! L’aventure continue ! Jeudi 14 août 2008 – Astropolis versus Jeudi du Port -SENÕR COCONUT (all / chili) – NAAB (fr) – USERS (bzh) – PETER DiGiTAL ORCHESTRA (fr) BZH System # 6 – Parrainé par MiCROPOiNT live (Fr) – LiSA MOON – Dj ESK-APE – Dj KRiKTUS – Dj VV SECTiON- UNDERJACK – WiLLiAM WiLD XENCUT – MARC TRAKKER – Bunker Palace 1 – DAVE CLARKE electro dj-set (uk) – SURKiN (fr) – PAUL RiTCH (fr) – SONiC CREW (fr) – FRESHARTS CREW (bzh) Vendredi 15 août 2008 – Astro-Cocktail – Du MONDE au BALCON (bzh) & MiCHEL RiPOCHE performance violon (fr) – Bunker Palace 2 – CARL CRAIG (usa)  SEBASTiEN TELLiER (fr) – – M83 (fr) – MiDNiGHT JUGGERNAUTS (aus) – HEARTS REVOLUTiON (usa) – SONiC CREW (fr) – JOURNALIST BATTLE MiX : TiMiD BOY vs ViOLAiNE vs EMMA vs JM AstroClub – ED BANGER feat. BUSY P (fr) – SO ME (fr) – Dj FEADZ (fr) – Dj MEDHi (fr) – CRAZY DUBSTEP & MC LiON DUB (bzh) – Dj GAN (bzh) – Dj TORNADO & MC RASHKY (fr) Samedi 16 août 2008 – AstroBoum pour les Kids – CRAZY B (fr) – Mix’N’Boules – Les amis d’Astropolis aux platines Manoir de Keroual – La Cour : DERRiCK MAY performance (usa) – DBX aka DANiEL BELL (usa) – SONiC CREW (fr) – OiL B (bzh) – Astrofloor : BiRDY NAM NAM (fr) – BOYS NOiZE (all) YUKSEK (fr) – UMEK (slo) – The MiCRONAUTS (fr) – DANTON EEPROM (fr) – ARNO GONZALEZ (fr) – ITREMA (bzh) – MiSS TiTi (bzh) – Hip 2 Drum : MiX MASTER MiKE from Beastie Boys (usa) Dj PONE (fr) – MiSSiLL (fr) – SUB FOCUS (uk) – SHY FX (uk) – ELiSA do BRASIL & Mc YOUTHSTAR (fr-bre-uk) – BEAT TORRENT (fr) – SP:MC (uk) – Dj ORDOEUVRE (Fr) – Mekanik : CHRiSTOPH « PRAXiS » FRiNGELi (uk) – ROTATOR (fr) – MANU le MALiN (fr) – SCORN (uk) – DOCTOR MACABRE (fr) – N TYPE (uk) – GREG G (bzh) – KRRK (bzh) – ISZOLOSCOPE (can) – NRV29 feat MAC LOUD & HP (fr) Dimanche 17 août 2008 – After Finale – Les amis d’Astropolis aux platines www.sonic-floor.com… Son blog et sa sélection de mixs sont de retour… en Juin LFO, MEMBERS of MAYDAY, FRANKIE BONES, CARL COX  www.astropolis.org… toutes les infos du festival en primeur. ASTROPOLIS 2008 du 13 au 17 août www.la-theiere.fr… Les aventures et les copinages de ta nouvelle amie… dernier amis en date : Octave one

artparis Abu Dhabi, Save the date !

Du 17/11/2008 au 21/11/2008 Emirates Palace artparis-AbuDhabi se réinstalle à l’Emirates Palace, du 17 au 21 novembre 2008, pour présenter un large panorama de la création artistique des XXème et XXIème siècles. artparis-AbuDhabi renforce sa politique de sélection et la participation de galeries d’art contemporain actives sur le marché international. FOCUS SUR ARTPARIS-ABUDHABI 08 : – artparis-AbuDhabi art fair : 55 galeries internationales,  20 pays représentés, 30% de renouvellement –  artparis-AbuDhabi Statements : Création du secteur Statements, dédié aux jeunes galeries d’art contemporain 8 galeries, 8 pays représentés, 8 expositions monographiques – Monumental Art Garden : Une exposition de sculptures monumentales dans les jardins de l’Emirates Palace – « Movement and Communication : Travels Through Desert and Sea » Exposition (peinture, photo, vidéo) présentant le travail des plus grands artistes du monde arabe. – Education Program : Tables rondes, conférences, rencontres avec les acteurs du marché de l’art international… 227, boulevard raspail 75014 paris – tel : +33 (0)1 42 18 09 42 – fax : +33 (0)1 43 21 18 95 www.sylviabeder.com Emirates Palace P.O. Box 39999, West End Corniche Abou Dhabi Emirats Arabes Unis Tél. +971 2 690 9000 Fax. +971 2 690 9999 www.emiratespalace.com/fr/home/index.htm

Grande exposition sur les Traces du Sacré au Centre Pompidou

Au terme de ce qu’on a coutume d’appeler le « désenchantement du monde », une partie de l’art moderne s’est inventée dans un paysage de croyances bouleversées qui continue de participer à l’invention des formes contemporaines.

Dans un parcours qui embrasse toute l’histoire de l’art du 20e siècle, de C.D. Friedrich à Kandinsky, de Malevitch à Picasso et de Barnett Newman à Bill Viola, l’exposition veut donc interroger la manière dont l’art continue de témoigner, dans des formes souvent inattendues, d’un au-delà de l’ordinaire des choses et demeure, dans un monde tout à fait sécularisé, la voie profane d’une nécessité irrépressible d’élévation A travers une large sélection de peintures, de sculptures, d’installations et de vidéos, Traces du Sacré rassemble quelque 350 oeuvres majeures dont de nombreuses pièces inédites en France, de près de 200 artistes de renommée internationale.

Le jeu affirmé de la pluridisciplinarité, autour de Traces du Sacré, met en oeuvre toutes les composantes du Centre Pompidou – Vidéodanse, les Cinémas, les Revues parlées, les Forums de société, les Spectacles vivants, l’Ircam et la Bibliothèque publique d’information – pour offrir en regard de l’exposition des films, des vidéos, un spectacle, des concerts, un cycle de conférences et un colloque littéraire. Caractéristique de l’Homo sapiens, l’apparition de l’art s’est faite, dès la préhistoire, en conjonction étroite avec nos interrogations fondamentales sur les questions de l’être, du provenir et du devenir. Ce lien entre l’inquiétude spirituelle et la création a été approfondi par toutes les grandes religions. Or, dès le 18e siècle, en Occident, la relation entre l’art et le religieux s’est profondément modifiée. La Réforme, l’essor du capitalisme, les idéaux des Lumières, le culte de la raison, le développement des villes débouchent sur ce que Max Weber a appelé «le désenchantement du monde». Parallèlement, le sentiment du retrait du divin exprimé par les artistes romantiques, puis l’annonce de la mort de Dieu par Nietzsche à la fin du 19e siècle ainsi que le début de la psychanalyse, les avancées de la physique et le marxisme, conduisirent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création et par conséquent sa relation au religieux. C’est dans ce paysage de croyances bouleversées que naît l’art moderne. Si, au cours de ce long processus, la sécularisation de la société délivra les artistes de leur sujétion aux églises, cette crise religieuse ne signifia pas la disparition du questionnement métaphysique. La thèse de cette exposition est qu’une partie de l’art moderne et contemporain s’est inventée à partir de ces préoccupations. L’objectif de cette exposition est donc d’explorer les significations de la rémanence de ce questionnement pendant tout le XXe siècle et de montrer que – clef indispensable pour la compréhension de l’histoire de l’art moderne – il continue de participer à la création des formes contemporaines.  www.newspress.fr

YOHJI YAMAMOTO… COMING SOON

Le groupe Yohji Yamamoto Inc. a signé un accord de licence avec la société italienne Sinv Spa pour lancer un nouveau label, Coming Soon. Rencontre du design japonais et du vestiaire européen, cette première collection se compose de 170 pièces pour homme et 200 pièces pour femme. Ces créations hiver 2008-09 seront disponibles dès le mois de juillet dans une sélection de boutiques. Elle sera mise en images par une campagne vidéo réalisée par le photographe anglais Max Vadukul et chorégraphiée par le duo Rachel Lopez de La Nieta & Ben Hash. « Coming Soon, London, Fall – Winter 2008 » sera la première d’une série de courts-métrages et mettra en scène deux danseurs professionnels. Les campagnes vidéo de Coming Soon nous feront voyager dans différentes villes, révélant de jeunes talents, danseurs et chorégraphes. J.DLR. Source : www.vogue.fr

Les ailes d'Hermès

La maison de luxe Hermès lance sur son site un magazine en ligne. « Les ailes d’Hermès » nous font partager l’univers de la marque et son histoire en quelques clics. Une mosaïques d’icônes cliquables ouvre les portes de la maison. Parmi les rubriques, des vidéos, des jeux, des photos dans une palette de couleurs éclatante. Le site propose également à l’internaute de mettre lui-même en couleur le fameux carré de soie. Hermès.com se divise désormais en deux parties, la boutique en ligne et le magazine. J.DLR www.hermes.com VOGUE

Recettes intimes de grands chefs

Danny l’hédoniste, et Brian le ringard sont tous deux inspecteurs de l’hygiène à la mairie d’Edimbourg. Tout les oppose : l’un est beau gosse, bon vivant, a une fiancée sublime et des amis pleins d’humour. L’autre est timide, sobre, puceau, aime les jeux vidéo et les trains électriques. Ils ont cependant deux points communs : leur travail parmi les chefs cuisiniers et leurs secrets, et l’absence d’un père. Danny déteste ces grands chefs qu’ils contrôlent, mais il déteste encore plus son collègue. Cette haine est si puissante qu’elle se mue en un enchantement maléfique : tous les abus qu’il commettra sur sa propre personne se répercuteront sur Brian. Une cuite un soir, la gueule de bois du lendemain est pour Brian ; une dérouillée dans une bagarre de rue, c’est Brian qui porte les cicatrices. Et Danny prend un malin plaisir à observer sa propre déchéance sur le visage de l’autre. Ce ressort de fable gothique se fond parfaitement dans le réalisme de l’univers de Welsh et lui permet de pousser plus loin son exploration des profondeurs de l’âme urbaine. Entre quête d’identité et observation minutieuse des tares de ses contemporains, l’auteur nous livre un texte hybride, bourré d’humour et de désespoir.  L’Edimbourg de Welsh nous plonge ainsi au milieu d’une galerie de portraits aussi amers que touchants, piliers de bar pleins de sagesse, chefs cuistots mutilés, fans de Star Trek, randonneurs pervers, tous empêtrés dans leurs drames personnels mais liés les uns aux autres par leurs faiblesses et leurs doutes. Une histoire d’identité, de liens humains mis en lumière dans leur perversité et leur drôlerie. Irvine Welsh Source : www.audiable.com