LIVE REPORT: Lisa de JetSociety @ Alex Winston

LIVE REPORT: « Je suis arrivée à 19h30 comme prévu. Il y avait une bonne petite attente à l’entrée, ce qui en général laisse présager d’un event sympa. La « star » du soir c’était Alex Winston, étant programmée en 2 ème partie de soirée les gens sont arrivés tranquillement, de fil en aiguille. 1er groupe (19h30-20h15)  :

GROUPLOVE : Résidant depuis peu à Los Angeles leur premier EP éponyme est un joyeux mélange de folk arty, de rock indé cinématographique et d’énergie débordante. Les chansons étaient assez variées. Il ont réussi à mettre une ambiance assez sympa. La nana portait un grand t-shirt à la grunge avec écrit en gros LOVE dessus. Les gars aussi assez à l’arrache, avec petite coupe normale, en fait assez grunge-dandy new wave…

Puis vint le clou du spectacle pour ma part, avec l’arrivée de la délicieuse Alex Winston. Salle pleine. Public éclectique mais tendance bobo. Geek et Dandy Rock. A.W est arrivée dans une petite robe noire largement décolletée et ses longs cheveux lâchés avec lesquelles elle aime jouer. Regard malicieux et cette manière typique de dodeliner, héritée des rockeurs envoûtés (You know Janice Joplin). Tout est bon dans A.W ! Aucune chanson n’est à jeter ! La salle écoutait religieusement chacune de ses chansons, à la fois pétillantes, entraînantes (pop espiègle, folk rieur et electro onirique dixit les INROCKs) c’est tout à fait ça… difficile à décrire mais ensorcelante .

Un peu court, 45 minutes et la demoiselle s’en est allée, laissant la dure tache à We are enfant terrible de lui succéder…  Une excellente soirée sous le charme de l’ultra réjouissante Alex Winston…

D'UN FILM A L'AUTRE Une histoire de Claude Lelouch

Le 13 avril 2011, la société LES FILMS 13 aura cinquante ans ! Comment fêter un tel anniversaire ? En réalisant tout simplement un AUTRE film qui résumerait tous les précédents. D’UN FILM A L’AUTRE est le récit d’un demi-siècle de cinéma. Une biographie en images d’un cinéaste aussi admiré que critiqué. En réalité, D’UN FILM A L’AUTRE est plus qu’un suite d’extraits de films, d’interviews et de making-of. C’est aussi et surtout la CONFESSION d’un auteur qui commente son oeuvre et sa vie en toute objectivité. Claude Lelouch nous parle des uns, des autres, des hommes, des femmes, de ses succès aussi retentissants que ses échecs, de sa vie privée étroitement liée à sa vie de cinéaste.

Bubble gum de Lolita Pille

Présentation de l’éditeur: De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie… La très jeune romancière de Hell, grand succès de librairie déjà traduit en cinq langues, décrit avec une lucidité impitoyable un monde où chacun est prêt à se damner pour un quart d’heure de gloire. Elle impose un tempérament d’écrivain avec lequel, indiscutablement, il va falloir compter. Petit commentaire: Hou la la !!! Les mauvaises langues disent que Beigbeider serait derrière tout ça. C’est pas plutot Rank Xerox le chef ?

We are Four Lions

Après notamment This Is England en 2006 et Toute l’histoire de mes échecs sexuels en 2009, la maison Warp impose la singularité et la pertinence de son regard dans le monde du cinéma. Ce n’est pas Four Lions, le premier long métrage de Chris Morris qui nous contredira! Omar (Riz Ahmed), dépité du traitement infligé aux musulmans dans le monde, est déterminé à devenir un soldat moudjahidin et à combattre pour l’Islam. Avec ses amis, il décide de monter le coup décisif qui fera parler d’eux et de leur cause. Problème: il leur manque le mode d’emploi. « Si les Monty Python étaient encore en exercice, sans doute auraient-ils concocté Four Lions » LEPOINT.FR « Effroyablement drôle » MARIANNE « Une satire grinçante et corrosive » JDD « Une nouvelle preuve de l’inspiration mordante des humoristes issus de la télé britannique » TSUGi Warp Films fait sa nuit à La Machine Warp Films Premiere – La Machine – 21 janvier 2011 Au programme : projection du film All Tomorrow Parties de Jonathan Caouette et d’une sélection de courts-métrages / clips, suivie des live de Plaid et de Darkstar et des dj sets de Fuck Buttons, Rustie & Jackson… All night long!

Ciné-Mix Jeff Mills sur Octobre de Sergueï M. Eisenstein

Mercredi 15 décembre 2010, à 21h, à La Cinémathèque Française Jeff Mills, figure majeure de la musique techno de Detroit et l’un des DJ et producteurs les plus inventifs au monde, rencontre le révolutionnaire de l’art et du language cinématographique, Sergueï M. Eisenstein pour un ciné-mix sur le chef d’oeuvre Octobre. Mercredi 15 décembre, à 21h La Cinémathèque Française – Salle Henri Langlois 51, rue de Bercy – 75012 Paris (Métro Bercy) Plus d’infos Site internet Facebook

Inception: Nolan plus fort que Fincher ?

Et si Fincher avait réalisé Inception et Nolan Fight Club ? Et si Nolan avait réalisé The Game et Fincher Memento ? Et si les 2 wonder boys du cinéma, tels des Janus vrais jumeaux du présent, s’unissaient pour réaliser la plus grande histoire de S.F du 7ème art, un Matrix Ultime ? Inception est objectivement un très grand film et parce que c’est un grand film il interpelle, il ne se limite pas à un déluge d’effets visuels comme les critiques les plus négatives (celles qui émanent toujours des mêmes mangeurs de fenouil) se plaisent à laisser croire. Concernant le scénario : Inception est le deuxième long métrage de Nolan où il a été seul à travailler sur le scénario, avec Following. L’élaboration d’Inception a pris dix ans à Christopher Nolan. À l’origine, il l’avait conçu comme un film d’horreur, mais l’a finalement transformé en thriller. Après qu’il eut présenté un projet de quatre-vingts pages à Warner Bros en 2001 et sentant qu’il avait besoin de plus d’expérience sur des films de grande ampleur, le studio l’a d’abord recruté pour réaliser Batman Begins (2005) puis The Dark Knight : Le Chevalier noir (2008). Nolan a travaillé sur le script pendant presque dix ans et a été influencé par des films comme Matrix (1999, Andy et Larry Wachowski), Dark City (1998, Alex Proyas) ou Passé virtuel (1999, Josef Rusnak). On peut même parler du film eXistenZ de David Cronenberg basés sur l’idée que le monde pourrait ne pas être réel. Il passa six mois à peaufiner le scénario avant que Warner Bros n’accepte de l’acheter en février 2009. Pour ma part j’ai l’impression que ce style de films est le substitut actuel de livres tels que 1984 ou le meilleur des mondes, les gens ne lisant plus, les esprits créatifs les plus éclairés se sont tournés vers le cinéma et même si tout laisse à penser qu’il ne s’agit que de divertissement il y a toujours la place pour un autre degré d’appréciation (bien que l’image circonscrive l’imaginaire). En tout état de cause, et pour ceux que ça intéresse, Inception est dorénavant disponible à la vente et à la location, en Blu-ray et en dvd. Pour moi ce fut une magnifique expérience cinématographique. Encore !

En attendant Harry : 1 an dans la vie de J.K Rowling

L’émission rediffusée opportunément par ARTE permet de revenir sur le parcours de la plus talentueuse des écrivains pour « enfants » des XX et XXIèmes siècles. Avant la folie médiatique, avant les films, avant Harry Potter il faut se rappeler qu’il y a une femme, au destin – de fait – extraordinaire.  La bêtise la plus crasse voudrait que le succès planétaire des aventures du sorcier écolier, ne soit analysé que sur le plan comptable. Aucun intérêt pour moi. Le reportage justement « fait le métier » sur ces aspects matériels mais va quand même plus loin que cela et montre que  J.K Rowling est avant tout une personne dotée d’une imagination et d’un talent littéraire suffisamment grand pour embarquer des millions de gens dans son univers. Ça c’est pour la surface. Lorsqu’on voit J.K Rowling et son entourage, lorsqu’on l’écoute, il ne fait nul doute que c’est véritablement elle qui existe dans chacune de ses lignes. C’est cette sincérité qui a permis au monde d’adhérer à ses œuvres. Et l’amour qu’elle a mis à la fois dans son travail et dans l’élaboration de sa saga. Il n’y a pas de calcul, juste une nécessité, celle de faire témoigner son esprit. Évidemment à celles et ceux qui ne se sont contentés de ne voir que les films tout ceci parait absurde. L’émotion n’est absolument pas la même. Il n’y a pas cette sensation d’amour ou d’appartenance à l’histoire. Même si le cinéma sait faire le beau, il ne sait pas faire le long et l’inutile, or dans chacun des Harry Potter il y a des longueurs, des moments imparfaits, parce que l’écriture de J.K Rowling est humaine, elle n’est pas littéraire, ne cherche pas à révolutionner quoi que ce soit… Alors, conditionnés par la sortie du prochain film, replongez vous dans cet univers. Par plaisir. Vous pouvez également écouter la version lue par le regretté Bernard Giraudeau de Harry Potter à l’école des sorciers, avec un petit pincement au cœur pour l’un et pour l’autre.

LE VOLEUR DE LUMIERE Un film d'Aktan Arym Kubat

Un film d’Aktan Arym Kubat Sélection officielle – Quinzaine des Réalisateurs 2010 Prix Spécial du Jury – Festival du Film d’Amiens Au cinéma le 2 mars 2011 On l’appelle Monsieur Lumière. Dans ce village perdu au milieu des montagnes Kirghizes, il entretient les lignes, trafique parfois les compteurs pour venir en aide aux plus démunis. Coeur ouvert et généreux, il écoute, conseille, conforte les peines et tempère les disputes conjugales de ces villageois oubliés par la civilisation moderne. Il a un rêve: construire sur les montagnes des éoliennes pour alimenter toute la vallée en électricité.  Mais il va devoir faire face à des hommes puissants et corrompus qui sont les nouveaux maîtres du pays. Site internet officiel  Page Facebook

Grasscut, 1 Inch / 1/2 Mile out today

Le duo Grasscut sort son premier album “1 Inch / 1/2 Mile”. Marcus O’Dair et Andrew Phillips livre l’un des projets les plus éclectiques qui ait été produit depuis longtemps au sein du dojo. Véritable patchwork électro pop aux rythmes acidulés, le paysage cartographié par les compositeurs de musiques de films recèle des trésors enfouis très profondément dans la campagne de Brighton. En témoigne cette piste cachée livrée aujourd’hui en téléchargement libre : “A Lost Village”. Cette production est certainement celle qui nous rappelle le plus pourquoi nous aimons Ninja Tune, ce label qui a porté de tout temps ces sonorités évocatrices d’images et ces ambiances cinématographiques. Un trip hop tout ce qu’il y a de plus actuel, on y trouve des basses envoutantes, des voix hypnotiques, un piano aux envolées lyriques. L’ensemble provoque un sentiment de légèreté et de rêverie incomparable. grasscut

Carnet de voyage. Le plus grand voyageur du monde

Soif de voyage: Burton Holmes, l’homme qui a rapporté le monde dans ses bagages « Ce livre étonnant et absolument fascinant présente le meilleur de ses archives de plus de 30.000 photos et 150.000 mètres de pellicule… Suppliez, endettez-vous ou volez s’il le faut, mais ne laissez pas votre exemplaire vous échapper. » —Sunday Telegraph, Londres Avant l’ère de l’avion ou de la radio, à la veille de découvertes qui vont révolutionner la photographie et le cinéma, Burton Holmes (1870-1958) se lance dans une vie de voyages pour rapporter le monde jusque chez lui. Depuis les grands boulevards de Paris jusqu’à la Grande muraille de Chine, des premières Olympiades modernes à Athènes à l’éruption du Vésuve en 1906, Holmes prenait plaisir à trouver « le plus beau chemin pour faire le tour du monde » et a consacré sa vie à partager ses histoires, ses photographies et ses films avec le public à travers l’Amérique.  (suite…)

MAC/VAL

Une structure transparente, faite de grandes façades de verre. L’architecture du Mac/Val est une première invitation à pénétrer au cœur d’un musée accessible, dédié à l’art en France des années 1950 à nos jours. Les œuvres de sa collection permanente, parmi lesquelles figurent notamment celles de Christian Boltanski ou d’Ange Leccia, font l’objet d’un nouvel accrochage thématique chaque année. En parallèle, le musée propose de nombreuses expositions temporaires, en lien avec la collection permanente. En famille, autour d’un verre avec un artiste ou un acteur… de multiples modes de visites sont proposés pour découvrir ce site animé et accessible à tous. Son cinéma, son jardin et son restaurant le Transversal – dont les plats s’inspirent des expositions temporaires – viennent compléter l’atmosphère qui fait du Mac/Val un véritable lieu de vie, de rencontres et de partage. nouveau-paris-ile-de-france.fr

Pulsion Phantom

Pulsion Phantom est un voyage à travers le cinéma fantastique et de science-fiction des années 70 et 80. Période d’une intense création visuelle et sonore. Ce cinéma a radiographié son époque et ses angoisses tout en imaginant des futurs pour l’humanité. Que ce soit dans les thèmes abordés (le corps, la mutation, la folie, la télépathie, les pulsions, la résistance à un ordre établi ou aux forces du mal…) ou dans sa bande-son (abandon en partie de l’orchestre classique au profit des synthétiseurs) il a expérimenté de nouvelles formes à l’intérieur d’un cadre commercial. Un cinéma expérimental accessible ou, si on préfère, un cinéma populaire ambitieux.  On peut citer ici quelques films encore présents dans nos esprits : Scanners (80), Videodrome (82), La Mouche (86), de David Cronenberg ; Halloween (78), New York 1997 (81), The Thing (82), Invasion Los Angeles (88), de John Carpenter ; Alien (79), Blade Runner (82), de Ridley Scott ; Terminator (84), de James Cameron, et peut-être le film étalon de cette période, le trip halluciné de Stanley Kubrick : 2001, l’ Odyssée de l’espace (68). Une longue liste à laquelle on pourrait ajouter les cinéastes qui se sont intéressés au genre le temps d’un film ou deux : Jean-Luc Godard, Chris Marker, Andreï Tarkovski, Brian De Palma ainsi que George Romero et Dario Argento qui ont œuvré dans un genre différent, mais ont toujours baigné leurs films dans une ambiance violente et fantastique. Pulsion Phantom est évidemment un hommage à tous ces cinéastes, mais aussi aux compositeurs qui ont accompagné ces films. Ennio Morricone, John Carpenter, Edward Artemiev, Jerry Goldsmith, Howard Shore, ont tous utilisé l’électronique pour créer des ambiances inédites. A cette époque, l’apport le plus marquant de cette « nouvelle lutherie » est sans doute la séquence. On pouvait, à l’aide d’un séquenceur, confier à la machine le soin de dérouler des séquences implacables et hypnotiques. Ce qui nous a réuni sur ce projet avec Marc Collin, qui en est le producteur, outre la passion pour le cinéma et sa musique, c’est le goût pour les séquences dont nous nous sommes délectés durant notre adolescence. Aspect musical intéressant à plus d’un titre puisqu’on peut y voir les prémices de toute la culture techno à venir… Nous avons utilisé ces machines mythiques (Moog, ARP, Jupiter, Solina…) au grain inimitable, pour retrouver un esprit, une couleur, et les mixer à des éléments plus contemporains. Le cinéma, c’est aussi la voix. Nous avons invité des personnalités, dont nous aimons le travail, à dire des textes qui abordent les thèmes évoqués dans ces films. Les voix-off de ce projet en quelque sorte.. myspace.com/pulsionphantom

Various Artists – Garrincha – Estrela Solitaria (The Lonely Star)

 Release Date: March 1 2010 (Soundtrack CD) Garrincha is a true Brazilian legend, one of the all-time great footballers, revered to this day. Focusing on his zenith, from 1953 to 1962 – during which time he twice inspired Brazil to World Cup glory – this soundtrack is suitably of the period. With beautiful Ipanemas-esque soulful samba sitting alongside carnival batucada, darker cinematic experimentalism, and playful jazz funk, this collection of Leo Gandelman (Brazilian Groove Band) scores mirrors and celebrates Garrincha’s amazingly fast paced life; at times glorious, at others a car crash. Manuel Francisco dos Santos (Garrincha) remains so popular in Brazil that he is remembered as Joy of the People. Garrincha is Brazilian football, samba the symbol of the nation’s music. ‘Lonely Star’ is the ultimate tribute to both, continuing Far Out’s love affair with Futebol faroutrecordings.com

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BIOGRAPHIE : Orson Welles

Orson Welles est un réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain. Né le 6 mai 1915 à Kenosha dans le Wisconsin (États-Unis), il est mort le 10 octobre 1985 à Hollywood, Los Angeles en Californie d’une crise cardiaque. Conformément à sa dernière volonté, ses cendres ont été enterrées en Espagne. Il a été parfois crédité sous les noms de O.W. Jeeves ou G.O. Spelvin. Orson Welles est une figure incontournable du cinéma comme réalisateur avec Citizen Kane, considéré comme l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma alors que c’était son premier film. Il a également laissé sa trace en tant qu’acteur, assura de nombreuses narrations dans près d’une centaine de films. Malgré une filmographie de seulement quinze films, il a exercé une grande influence sur différents réalisateurs, en particulier sur Stanley Kubrick dont il se sentait artistiquement très proche. Artiste précoce, il s’est pris de passion pour Shakespeare très jeune ainsi que pour Montaigne, et a également laissé sa marque à la radio avec ses adaptations d’œuvres littéraires, plus particulièrement celle de La Guerre des mondes de HG Wells, le 30 octobre 1938, où la véracité de la mise en scène et des propos a laissé croire à ses auditeurs à l’invasion des États-Unis par des Martiens.

ROCK IS MY LIFE – A SKYDOG STORY

À l’occasion des 35 ans du label Skydog records, la Galerie Chappe accueillera l’exposition « ROCK IS MY LIFE » qui débutera le 4 décembre 2008. Pour la première fois à Paris, Marc Zermati exposera l’histoire illustrée du rock qui a rythmé sa vie. Ce passionné ouvrira au public ses archives et trésors qui constituent un assortiment insolite et inédit d’affiches rares… L’exposition rassemblera les œuvres originales d’artistes Skydog. Celles-ci seront exposées au milieu d’affiches rock « vintage” , de documents originaux, de « cover design », de lithographies, de pochette vinyles et de photos appartenant à la collection privée de Marc Zermati. L’atmosphère de l’Open Market sera recréée dans la salle annexe de la Galerie qui affichera les vinyles, stickers, badges, billets de concerts et backstages, lettres d’artistes, dessins et lithographie, presse rock international, photos et albums d’un musicologue. Rock is My Life* : Iggy Pop & the Stooges, Lou Reed & The Velvet Underground, Motorhead, les Damned, les Slits, Elvis Costello, Johnny Thunders & the Heartbreakers, les Clash, Big Audio Dynamite, Eddie & the Hot Rods, Bijou, Little Bob Story, Electric Callas, Asphalt Jungle, les Dogs.Les œuvres d’Olivia Clavel, Kiki et Loulou Picassso du collectif punk Bazooka, du grapheur new yorkais Futura 2000 et de l’illustrateur des Sex Pistols Jamie Reed seront exposés parmi les affiches rares du concert des Sex Pistols au Chalet du lac à Vincennes, des inédits des Jefferson Airplane, de Bob Dylan, des Ramones, des Clash, de Jim Morrison et des Cramps pour ne citer que certain. La Galerie Chappe  Après l’exposition des œuvres poétiques écorchées de Pete Doherty feat Kate Moss, l’expo Amy Winehouse, les dernières photos de Kurt Cobain cette galerie du 18ème très agréablement située accueille un évènement esthétique rock & punk qui rend hommage aux précurseurs mais aussi éclaire les nouvelles générations. Ces attitudes rock qui expriment les révoltes et les désirs d’indépendance et s’incarnent dans le style de vie, la mode: blousons de cuir, pantalons de skaï aux couleurs électriques, tee-shirts déchirés et retenus par des fermetures Éclair ou des épingles de nourrice ou recouverts de slogans provocateurs. Sans hesiter le cinéma, la littérature s’inspire, le graphisme : avec le collectif Punk Bazooka & Un Regard Moderne (Liberation 77), le graffiti art de Futura 2000 (When Hip Hop Meet the CLASH), new wave, rock moderne, hip hop, goth et électro . S K Y D O G – The Story – En décembre 1972 Marc Zermati ouvre une boutique rock underground à Paris rue des Lombards l’Open Market, lieu incontournable de la contre-culture, du Rock et du Punk.Il fonde Skydog en 1973, le 1er label indépendant et signe la sortie de « Grease » des « Flamin Groovies », le visionnaire Kim Foley « Animal God of the Street » et « Suicide Jockey de Tyla Gang. En 1976 la signature du dernier live retentissant d’Iggy & The Stooges METALLIC K.O appuieront sur les détonateurs de l’été 1976 à Mont-de-Marsan quand Marc organisera le 1er festival Punk. Seront présents les Damned , Doctor Feelgood, The Gorillas, Eddie & The Hot Rods, Kalfon Rock Chaud et Passion Force (Black Punk Funk). L’année suivante en 1977 c’est la consécration avec plus de 6000 personnes au 2e festival Punk de Mont de Marsan qui acceuille les Clash, Police, Little Bob Story, les Damned, Rings, Maniacs, les Lou’s, Shakin’Street, Asphalt Jungle, Bijou,Tyla Gang, Marie et les Garçons et Doctor Feelgood. Marc Zermati Private Collection du 4 décembre 2008 au 4 janvier 2009 A la Galerie Chappe 4 rue André Barsacq – 75018 Paris – M° Abesses ou  Anvers Ouvert tous les jours de 14H à 20H et sur rendez-vous Tel – 01 42 62 42 12

The Atrocity Exhibition

La Foire aux atrocités (The Atrocity Exhibition) est un roman expérimental et visionnaire de l’écrivain britannique J.G. Ballard. Paru initialement en 1969 aux États-Unis, et édité en 1976 en France aux éditions Champ Libre. Une édition actualisée du livre a été publiée en 1990, enrichie d’une préface de William Burroughs, d’un fragment de fiction de Jean-Jacques Schuhl, et surtout des notes et commentaires, pour la plupart ironiques, de Ballard lui-même sur ses propres textes. Le livre a été adapté au cinéma par Jonathan Weiss en 2001.

L’histoire est délibérément confuse, constituée de fragments indépendants – rédigés à partir de 1965 -, dans la lignée, dans une certaine mesure, du modèle d’écriture de William Burroughs, dont J.G. Ballard est un admirateur de longue date. Chaque chapitre est fractionné en sous-chapitres de seulement un paragraphe, constituant ainsi un puzzle de petites histoires avec un thème central particulier, que Ballard lui-même appelle des « romans condensés ». Le livre ne comporte pas de début ni de fin, et la narration ne suit aucunement les règles conventionnelles et linéaires du roman. Le personnage central change d’identité à chaque chapitre (Talbert, Traven, Travis, Talbot, etc.), comme si sa vision du monde changeait constamment avec lui. Le thème de l’histoire consiste en une description du paysage médiatique et culturel qui envahit et brise l’esprit de l’individu. Souffrant de maux de tête, le protagoniste, médecin déboussolé dans un hôpital psychiatrique, s’attelle à des expériences diverses basées sur la matière visuelle de la culture médiatique qui l’entoure : le suicide de Marilyn Monroe, la bombe d’Hiroshima, l’assassinat de John F. Kennedy, les encastrements de voitures de luxe – thème que Ballard développera ensuite dans Crash ! (1973).

Ce roman a inspiré certains artistes dans le monde du rock. Une chanson de Joy Division reprend le titre anglais du roman, Atrocity Exhibition, sur l’album Closer. L’album de Merzbow Great American Nude tire son nom de l’un des chapitres du roman. Par ailleurs, deux chansons de l’album Sacrifice de Gary Numan font référence au livre : Love and Napalm et A Question of Faith, qui contiennent les phrases « I’ll be your exhibition of atrocity »

Grande exposition sur les Traces du Sacré au Centre Pompidou

Au terme de ce qu’on a coutume d’appeler le « désenchantement du monde », une partie de l’art moderne s’est inventée dans un paysage de croyances bouleversées qui continue de participer à l’invention des formes contemporaines.

Dans un parcours qui embrasse toute l’histoire de l’art du 20e siècle, de C.D. Friedrich à Kandinsky, de Malevitch à Picasso et de Barnett Newman à Bill Viola, l’exposition veut donc interroger la manière dont l’art continue de témoigner, dans des formes souvent inattendues, d’un au-delà de l’ordinaire des choses et demeure, dans un monde tout à fait sécularisé, la voie profane d’une nécessité irrépressible d’élévation A travers une large sélection de peintures, de sculptures, d’installations et de vidéos, Traces du Sacré rassemble quelque 350 oeuvres majeures dont de nombreuses pièces inédites en France, de près de 200 artistes de renommée internationale.

Le jeu affirmé de la pluridisciplinarité, autour de Traces du Sacré, met en oeuvre toutes les composantes du Centre Pompidou – Vidéodanse, les Cinémas, les Revues parlées, les Forums de société, les Spectacles vivants, l’Ircam et la Bibliothèque publique d’information – pour offrir en regard de l’exposition des films, des vidéos, un spectacle, des concerts, un cycle de conférences et un colloque littéraire. Caractéristique de l’Homo sapiens, l’apparition de l’art s’est faite, dès la préhistoire, en conjonction étroite avec nos interrogations fondamentales sur les questions de l’être, du provenir et du devenir. Ce lien entre l’inquiétude spirituelle et la création a été approfondi par toutes les grandes religions. Or, dès le 18e siècle, en Occident, la relation entre l’art et le religieux s’est profondément modifiée. La Réforme, l’essor du capitalisme, les idéaux des Lumières, le culte de la raison, le développement des villes débouchent sur ce que Max Weber a appelé «le désenchantement du monde». Parallèlement, le sentiment du retrait du divin exprimé par les artistes romantiques, puis l’annonce de la mort de Dieu par Nietzsche à la fin du 19e siècle ainsi que le début de la psychanalyse, les avancées de la physique et le marxisme, conduisirent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création et par conséquent sa relation au religieux. C’est dans ce paysage de croyances bouleversées que naît l’art moderne. Si, au cours de ce long processus, la sécularisation de la société délivra les artistes de leur sujétion aux églises, cette crise religieuse ne signifia pas la disparition du questionnement métaphysique. La thèse de cette exposition est qu’une partie de l’art moderne et contemporain s’est inventée à partir de ces préoccupations. L’objectif de cette exposition est donc d’explorer les significations de la rémanence de ce questionnement pendant tout le XXe siècle et de montrer que – clef indispensable pour la compréhension de l’histoire de l’art moderne – il continue de participer à la création des formes contemporaines.  www.newspress.fr

Shine A light The Rolling Stones par Scorsese

Dans les salles le Mercredi 16 Avril 2008 Martin Scorsese réalise son rêve de toujours : filmer les Rolling Stones, le groupe qui incarne le rock’n’roll à lui tout seul. Le gang qui a escorté toute son oeuvre. Cette rencontre cinématographique donne naissance au film musical événement : Shine a Light. De la préparation à la performance, entrecoupé d’images backstage et d’archives, 16 caméras et les plus grands chefs opérateurs internationaux captent l’énergie légendaire de Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ronnie Wood lors de leurs concerts au Beacon Theatre à New York. Shine a Light : dans l’intimité d’un groupe mythique et du plus rock’n’roll des cinéastes ! www.rebirthcom.com

Daft Punk’ s Electroma

Une odyssée visuelle et musicale sans paroles dans un univers rétro – futuriste qui suit l’histoire de deux robots dans leur quête pour devenir humains. Une véritable expérience de cinéma sensoriel. Un film trip, un événement, une œuvre d’art assurément. Un film réalisé par Thomas Bangalter & Guy – Manuel de Homen – Christo (2006). Sortie en DVD le 5 décembre. Image 1.85 Son DTS plein débit. Wild Side Video.

Indispensable – Fight Club – Chuck Palahniuk

Fight Club est le premier roman de Chuck Palahniuk adapté au cinéma par David Fincher, avec Brad Pitt, Edward Norton et Helena Bonham Carter.

Même si le film est fabuleux, le livre est bien plus dérangeant, plus cynique, plus déjanté que le film. Il y a du Bret Easton Ellis d’American Psycho et quelque chose de pire dans ce récit de l’impasse, dans cette dénonciation ultime d’un monde perdu faute de révolution.

Plus qu’un livre, c’est une expérience. Et déjà un titre culte qui a reçu le prix de la Pacific Northwest Booksellers Association en 1996.

Livre de chevet – Les Racines du Mal – Maurice G. DANTEC

Un auteur à part, un livre sans équivalent. Les Racines du Mal est le parfait livre de chevet, du moins pour et celles et ceux qui ne détestent pas les nuits blanches !

Son premier roman La sirène Rouge promettait plus qu’il ne donnait, le deuxième: Les Racines du Mal est un recueil de bonnes idées graphiques, littéraires, cinématographiques, musicales, d’anticipation, il nous plonge dans un univers effrayant, très actuel. Les tueurs en série ça vous dit quelque chose ? Et bien raconté par Dantec ça donne des cauchemars à longueur de nuits. Celles – ci seront très courtes tant le roman est prenant. Meilleur que la plupart des thrillers américains, Les Racines du Mal méritent toujours une grande adaptation ciné…

Quant à Dantec, à titre perso, j’aimerai qu’il se consacre à  nouveau à ce type de littérature plutôt qu’à de la mauvaise philo ou des essais indigestes. Bref, Vous ne possédez pas les Racines du Mal, ce sont elles qui vous possèdent…

Roman de l'été – Le Club Dumas – Arturo PEREZ-REVERTE

Les cadavres s’amoncellent sur son chemin et Lucas échappe à la mort grâce à son ange gardien, Pérez-Reverte fournit, illustrations à l’appui, tous les éléments pour que le  lecteur résolve l’énigme… mais évidemment circulant de trick en trick on s’émerveille de l’extraordinaire capacité littéraire d’Arturo PEREZ-REVERTE qui a propulsé Le Club Dumas au rang de mythe.

Ce roman est un jeu de pistes sans égal, malheureusement mal adapté par Polanski au cinéma (La Neuvième Porte) qui n’a pas pu que saisir une partie de cette oeuvre riche sur le plan symbolique et ésotérique.