Cochemea – All My Relations

Cochemea – All My Relations

Le saxophoniste des Dap-Kings (Sharon Jones & The Dap-Kings), musicien pilier de la famille Daptone, annonce son nouveau projet en solitaire dans lequel il explore ses racines amérindiennes. Après plus de 20 ans de carrière au service de prestigieux noms tels que Sharon Jones, Amy Winehouse, Quincy Jones, David Byrne & St. Vincent, Aaron Neville, Lady Gaga, Archie Shepp, Mark Ronson, The Roots ou encore ses amis du Menahan Street Band, Cochemea exprime aujourd’hui tout son talent d’écriture et son sens de l’arrangement et de l’improvisation dans All My Relations, puisant dans des influences qui vont de la soul à l’avant-garde jazz, de l’afrobeat au latin funk, du punk rock au R&B.

Cochemea - All My Relations (Official Audio)

COCHEMEA – All My Relations
(Daptone Records / Differ-Ant)
Sortie le 22 février 2019

De fringues, de musique et de mecs par Viv Albertine

De fringues, de musique et de mecs par Viv Albertine

Itinéraire d’une véritable enfant du rock, l’autobiographie de Viv Albertine revient sur sa carrière de guitariste dans l’un des tout premiers groupes de punk exclusivement féminin Outre-manche : The Slits.

Évocation candide et franche d’un mouvement musical et social qui allait changer l’histoire de la musique, De fringues, de musique et de mecs regorge d’anecdotes sur les Clash, les Sex Pistols, Vivienne Westwood, Johnny Thunders et tant d’autres. Mais ce serait minimiser ce livre féroce et attachant que de le limiter à un énième document rock, car le propos de Viv Albertine va bien plus loin.

En retraçant sans tabou ni biais son parcours de gamine de la classe moyenne anglaise des années 70 fascinée par la scène musicale et bien décidée à y faire entrer les filles, puis de jeune femme embarquée dans un mouvement aux excès et au nihilisme affichés, et enfin de femme confrontée au grand vide post-punk qui tente de survivre aux excès, à la maladie, et à l’ennui d’une vie rangée, Viv Albertine livre un texte brûlant d’honnêteté et d’engagement. Choquant parfois, brutalement émouvant par moments et toujours drôle, ce livre est une ode aux femmes, un texte féministe qui regarde en face ce qu’il en a coûté, et ce qu’il en coûte encore, d’être une femme, d’être irrévérencieuse, et d’être têtue au point de croire à son destin.

Editions www.buchetchastel.fr

JON SPENCER – I GOT THE HITS (EXTRAIT DE SPENCER SINGS THE HITS)

JON SPENCER – I GOT THE HITS (EXTRAIT DE SPENCER SINGS THE HITS)

La légende du rock underground de N.Y City revient du désert avec douze tubes redoutables. Du pur Garage Punk d’aujourd’hui, mélange de rhythm and blues et de grooves subversifs, un cocktail molotov de sons garantissant la destruction de n’importe quelle langue de bois post-moderne. Pulsant d’énergie, résonnant d’excitation, dégoulinant d’une âme radioactive et d’émotions brutes, Spencer ouvre son cœur comme jamais, explorant la condition de l’homme moderne avec ses guitares caustiques. L’album répond à la question suivante : « est-il possible d’incendier le monde sans scrupule des fake news et des révolutions en plastiques avec le pouvoir du rock’n’roll ? »

Jon Spencer - Do The Trash Can

JON SPENCER – Spencer Sings the Hits
(In The Red / Differ-ant)
www.intheredrecords.com

Album Review : A Perfect Circle – Eat The Elephant

Album Review : A Perfect Circle – Eat The Elephant

A Perfect Circle porte toujours aussi bien son nom depuis sa création en 2000, chacun des membres (provisoire ou permanent) est peu ou prou lié à la grande histoire du rock moderne, formant ainsi un cercle parfait. Maynard James Keenan au chant, toujours aussi habité et inspiré depuis Tool, conduit ses musiciens au delà des frontières arbitraires qui assignent malheureusement un groupe à un genre musical. Eat The Elephant est un très grand album, loin de révéler tous ses secrets lors de la première écoute. Au centre du cercle, nul ne peut s’égarer…

A Perfect Circle - Eat The Elephant (2D Version of Hologram Video)

De Billy Howerdel, guitar tech émérite pour Nine Inch Nails, The Smashing Pumpkins, Guns N’Roses (également présent sur le titre There was a time, de Chinese Democracy) ou encore Tool. Dave Sardy qui de la lettre a pour Atari Teenage Riot jusqu’à z ZZ Top est producteur, auteur, compositeur ou ingénieur du son passant allègrement du rock, punk, alternative à l’électronique et l’indus hardcore.

Matt McJunkins qui officie sur le side project de Maynard James Keenan, Puscifer. Isaac Carpenter batteur entre autre pour Tyga, Loaded (le super combo de Duff Mc Kagan) ou encore Awolnation. Jeff Friedl passé chez Filter, Matt Chamberlain, Pearl Jam, James Iha des néo reformés Smashing Pumpkins… Tous contribuent à la grande vibration cosmique que provoque la musique avec un grand M.

Les anciens se rappelleront tout de même avec beaucoup d’émotions de Judith dont la vidéo de 2000, que nous avons le plaisir d’associer à ce billet, reste encore à ce jour un modèle, fut réalisé par David Ficher :

A Perfect Circle - Judith (Official Music Video)

Tracklist
1. Eat The Elephant
2. Disillusioned
3. The Contrarian
4. The Doomed
5. So Long, And Thanks For All The Fish
6. TalkTalk
7. By And Down The River
8. Delicious
9. DLB
10. Hourglass
11. Feathers
12. Get The Lead Out

https://aperfectcircle.lnk.to/EatTheElephantID
https://www.instagram.com/aperfectcircle

℗ 2018 A Perfect Circle under exclusive license to BMG Rights Management (US) LLC

GRAND BLANC – Ailleurs (Unplugged) – Extrait de IMAGE AU MUR

GRAND BLANC – Ailleurs (Unplugged) – Extrait de IMAGE AU MUR

Grand Blanc est né de l’envie de faire de la musique comme un échappatoire et y a inscrit toute sa fougue adolescente. Trouver du beau là où l’on croyait voir du vide. Enfants d’une autre urbanité que celle d’un Paris fantasmé, ses membres viennent aux trois quarts de Metz. Voilà ce que pourrait incarner leur teinte opaline : à la fois page blanche et champ des possibles, lumière et aveuglement.

Grand Blanc - Ailleurs (Unplugged Session)

Après un premier album qui traduisait leurs influences punk et new wave ainsi qu’une envie de prose gouailleuse et lo-fi, Grand Blanc a depuis été voir ailleurs et revient avec une spectaculaire odyssée, Image au mur…

Tracklisting
01 Les Iles
02 Belleville
03 Los Angeles
04 Isati
05 Des Gens Bien
06 Rêve BB Rêve
07 Image au Mur
08 Dans La Peau
09 Rivière
10 Aurore
11 Ailleurs
12 Télévision

LES DISQUES ENTREPRISE
GrandBlanc.lnk.to/ImageAuMurFL
www.lesdisquesentreprise.fr

PHILIPPE MANOEUVRE – ROCK

PHILIPPE MANOEUVRE – ROCK

C’est donc le temps du grand bilan, mon devoir d’inventaire à moi.
Mémoires binaires. rock et roll.
J’avais tant de choses à vous raconter.
Mon enfance champenoise, l’histoire de ma famille.
Ma rencontre avec le rock et les Rolling Stones, mes aventures chez les punks.
De rédacteur en chef de Métal Hurlant puis de Rock&Folk.
Mon amitié avec Serge Gainsbourg.
Johnny, monsieur Hallyday, évidemment.
Mes rencontres avec Madonna. Prince. Michael Jackson.
Polnareff. JoeyStarr et bien d’autres.
C’est tout ça que j’ai eu envie de mettre dans ce livre.
Que je présente d’ailleurs comme un roman autobiographique.
Alors venez pas me chercher des poupoux dans la caboche.
C’est un roman, on vous dit, un roman vécu.
Et ça commence au paradis des rockers,
dans le bus des Stooges…

Plus que de simples mémoires, le roman autobiographique de Philippe Manœuvre est une plongée dans la vie de celui qui est devenu une légende du rock à lui tout seul, un Tintin du rock’n’roll immanquablement chaussé de ses Ray-Ban, le critique rock le plus célèbre de France de ces quarante dernières années. Il a fréquenté les plus grandes stars et parle aux baby- boomers comme au public de la Nouvelle Star. Ce livre foisonnant d’anecdotes, qui raconte comment cet homme et tous ces musiciens ont voulu changer le monde, est à l’image de Manœuvre : il rocke !

En découvrir plus: www.harpercollins.fr

MINUIT – EXIL (EXTRAIT DE VERTIGO)

MINUIT – EXIL (EXTRAIT DE VERTIGO)

Vertigo, le premier et très attendu album de Minuit, est disponible depuis le 19 Octobre 2018. Amour, amitié, solitude, ville, ailleurs, addictions, onirisme, sont autant de thèmes abordés dans cet opus et qui donnent le vertige… sensation décuplée par des rythmes, funk, disco, punk et une voix envoutante.

En découvrir plus: http://smarturl.it/MinuitVertigo

Tour dates: http://www.minuitmusic.com

POWERFLO – THE GRIND (EXTRAIT DE BRING THAT SHIT BACK !)

POWERFLO – THE GRIND (EXTRAIT DE BRING THAT SHIT BACK !)

Après un 1er album éponyme, POWERFLO Billy Graziadei (BIOHAZARD) et Sen Dog (CYPRESS HILL), dévoile un nouvel EP Bring That Shit Back ! sur le label New Damage Records

Au programme, deux nouveaux morceaux : « Get Up, Stand Up », reprise survitaminée de l’un des morceaux les plus connus de Bob Marley, et « Bring That Shit Back », court titre punky d’à peine plus d’une minute. « Where I Stay » et « The Grind » bénéficient eux de trois remixes différents, tantôt hip-hop, jungle et indus. Projet totalement crossover, les deux protagonistes principaux de POWERFLO évoluent chacun de leur côté dans le hardcore et le hip-hop, donnant à cet EP toute légitimité dans leur discographie naissante.

Tracklisting :

1. Get Up Stand Up
2. Bring That Shit Back
3. Where I Stay (Dlow remix)
4. Where I Stay (Hallucinator remix)
5. Where I Stay (Vigilante remix)
6. The Grind (Niveau Zero remix)
7. The Grind (Big Brother 84 remix)
8. The Grind (Viral remix)

facebook.com/powerflo

CLIMAX DE GASPAR NOÉ

CLIMAX DE GASPAR NOÉ

Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif.

Climax | Official Trailer HD | A24

En 1996, des milliers d’histoires sont parvenues jusqu’au papier imprimé, histoires aujourd’hui oubliées et demain encore plus. Nombre de ceux qui sont nés ou étaient vivants cette année-là sont encore parmi nous. Mais de la grande majorité de ceux dont le cœur a cessé de battre, il ne reste plus rien ou presque : un nom dans un cimetière ou dans un vieux journal au fond d’une cave. Les joies du présent, lorsqu’elles sont intenses, nous permettent d’oublier cette immense vacuité. Les extases, qu’elles soient constructives ou destructives, en sont des antidotes. L’amour, la guerre, l’art, le sport, la danse nous semblent des justifications à notre bref passage sur terre. Et parmi ces distractions, l’une d’entre elles m’a toujours rendu particulièrement heureux : la danse. Alors, quitte à faire un film, Il m’a semblé excitant d’en faire un sur ce fait divers et avec des danseurs dont les talents m’hypnotisent. Avec ce projet j’ai pu représenter une nouvelle fois sur un écran une partie de mes joies et de mes peurs.

1996, c’était hier soir. Il n’y avait juste ni portable ni internet. Mais le meilleur de la musique de ce matin était déjà là. En France, Daft Punk éditait son premier vinyle, LA HAINE venait de sortir au cinéma et le journal Hara-Kiri ne parvenait définitivement plus à ressusciter. Le massacre des adeptes du Temple solaire était étouffé par les forces occultes de l’Etat. Et certains rêvaient de construire une Europe puissante et pacifique alors qu’une guerre barbare l’infectait encore de l’intérieur. Les guerres créent des mouvements, les populations changent, les modes de vie et les croyances aussi. Mais ce qu’on appelle Dieu sera toujours du côté du canon le plus puissant. Ce qui fut, cela sera. La virgule aura beau se déplacer, l’essence de la phrase restera toujours la même.

(…)

En un temps record, nous avons trouvé une école désaffectée à Vitry, nous avons pu négocier les droits de certaines musiques dont je rêvais. A deux jours du tournage, nous avons rencontré Souheila Yacoub, acrobate et comédienne, et obtenu le visa pour que l’étonnant contorsionniste Strauss Serpent puisse venir nous rejoindre depuis le Cameroun. Nourri de nos expériences multiples de dérapages incontrôlés, le tournage s’est déroulé dans la plus grande joie et les improvisations des danseurs sur le tapis ou lors de leurs dialogues improvisés nous ont tous éblouis.

Deux mois plus tard, nous sommes heureux de vous présenter cette modeste reproduction de la joyeuse et triste réalité. Tous mes remerciements à ceux qui nous ont faits et qui ne sont plus… Et que la fête commence !

GASPAR NOE

De Gaspar Noé Avec Sofia Boutella, Romain Guillermic, Souheila Yacoub…

FUSIBLE 10A

Il ne s’agit pas du titre d’un album de Kraftwerk, encore moins d’une référence à un obscure groupe de proto-electro-punk. Fusible 10a est tout simplement le nom du plomb qui a sauté dans ma salle de bain. J’ai hésité à poster sa photo sur Instagram et sur Twitter, avec des hashtags bien sentis comme : #shinealight #putainjpetelesplombs #paslalumiereatouslesetages, mais même avec des super filtres, on peut légitimement convenir que, dans l’absolu, ça n’a aucun intérêt ou valeur ajoutée. Ni pour vous ni pour moi. Pourtant, après réflexion, il me semble qu’il n’y a pas plus de vie, d’imagination, de légitimité dans cet hypothétique cliché, que dans ceux que postent à longueur de journées et de nuits nos contemporains, tellement fiers d’afficher leur anatomie, le soleil, leurs chaussures de course, la mer, la piscine, l’assiette vide ou pleine, la salle de sport, le panneau de signalisation, la télévision, l’objet inanimé, le fruit, le légume, leur avis sur le tout et sur le rien, surtout sur le rien… Est-ce un automatisme, une forme de narcissisme normée et revendiquée, ou le fruit d’une réflexion construite ? Quid du sens artistique, de l’intention, du but ? Dénuée d’une ambition créatrice, l’exhibition devient crue et malsaine, en ce sens le préfixe #porn traduit bien cela, une exposition froide et sans affect, mécanique et aseptisée. On pourrait aussi parler de #porn news, #porn politique, # porn philo, #porn music, etc. « L’autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes. » (Emmanuel Kant / Critique de la raison pratique)

O TEMPORA, O MORES, MAIS DE QUEL TEMPS SOMMES-NOUS ?

Si par le plus grand de hasard, que nous offre en l’occurrence l’art de la production littéraire, nous étions amenés à présenter d’un mot notre nouveau Président de la République à quelqu’un qui serait à peine sorti du coma et qui s’interrogerait sur les choses du monde, il est probable qu’à 99% et à l’instar de l’ensemble de la caste médiatique nous utiliserions le mot « jeune ».

Emmanuel Macron a presque 40 ans. Il est paradoxalement président d’un pays qui prône la valeur au nombre des années et au parcours « universitaire ». De ce côté là pas de soucis, l’homme est bien issu du sérail. En est-il de même pour son âge, quoi qu’en atteste des artères ?

Si l’homme est bien né le 21 décembre 1977, tandis que pou ma part je suis né le 26 Janvier 1976, alors, je m’interroge : A-t-il fait ses premières armes sur la NES, sur la Sega Master System, vidéopac, vectrex, super nes, megadrive ? Etait-il plutôt Pearl Jam, Nirvana, Guns, Metallica, Noir Désir, Joy Division, Cure, Beastie Boys, NTM ? A-t-il déjà planqué un Lui dans un journal l’équipe ? Etait-il devant son écran de télévision, le jour de la projection de la créature du lac noir en 3d dans la dernière séance ? Vécu la naissance et la mort de la 5 ? Lu Mad Movies, Strange, Spidey ? Suivi le top 50 ? Eu un yoyo ? Joué au Simon et au docteur Maboul ? Lu la bibliothèque rose et verte ? A-t-il fait un caprice pour avoir un Optimus Prime, un Dark Vador de chez Hasbro ? Est-ce qu’il connait par coeur, encore aujourd’hui le générique d’Ulysse 31 ou de de l’inspecteur gadget ? Porté fièrement des t-shirts Waikiki et un K-Way, si vraiment on a le même âge, alors on devrait nécessairement avoir des points communs ? Pif Gadget, les crados, Intervilles, Coluche, Les nuls, les inconnus, la bruelmania, 4 garçons plein d’avenir, la haine ? Est-ce qu’il associe Jump de Van Halen ou Go West des Petits Shop Boys à deux clubs de foot antagonistes ? Flipper, arcade, Jordan, Pump, Chevaliers du Zodiaque, Samantha Fox, crados, chevignon, act up, fusée challenger, Rambo, T2, Public Enemy, Stephen King, ça lui dit quelque chose ? Sommes nous vraiment issus de la même culture ? Je ne me reconnais que très partiellement dans les références Macronienne, mais il m’est plus aisé de m’approprier ses références que lui les miennes, surtout en vieillissant. Sub culture, pop culture, underground, il avait des copains punks ou gothiques ? Faisait-il des soufflettes et des aquariums dans des 205 GTI ? Considère-t-il Trainspotting ou Fight Club comme des chefs d’oeuvre ? On pourrait dérouler la pelote pendant des heures … Tout ça pour contrebalancer les fameuses et sempiternelles conneries de nos médias. Jeune dans le corps évidemment mais à quelle génération appartient-il, s’il n’a jamais été présent dans l’époque, si ses références, ses codes, ses appétences, viennent du passé ? Sommes-nous vraiment du même temps ? Manu, tu me prête ta Game Boy ?

Un Coffret "Das Ist DAF" pour les pionniers de la musique électronique allemande

Au début des années 1980, DAF avait choisi Groenland Records qui a fait du duo la figure international de la musique que tout le monde associe à la région du Rhin : DAF, aux côtés de Kraftwerk et Can, ils sont les pionniers de la musique électronique allemande.

Cette compilation va permettre à chacun de (re)découvrir l’expérimentation de la musique de DAF, l’impératif musical le plus sombre et le plus hard jamais produit en Allemagne. Pères spirituels de la techno, pionniers de EBM, maîtres de l’électropunk ? Deutsch Amerikanische Freundschaft, plus qu’un duo, un mythe ?

DAS IST DAF
Sortie le 29 septembre
(Groenland Records)

Contenu du coffret :

5-Vinyl Box
LPGRON171 / „Die Kleinen Und Die Bösen“
LPGRON172 / „Alles Ist Gut“
LPGRON173 / „Gold Und Liebe“
LPGRON175 / „Für Immer“
LPGRON176 / „Reworks“
07GRON175 / 7“ including 2 brand new,
previously unreleased DAF tracks

Slipmat
36-page booklet (with previously unseen pictures from Anton Corbijn & Sheila Rock etc)
Original signed autograph card
Poster

https://www.facebook.com/DASISTDAF/?fref=ts

O tempora, o mores, mais de quel temps sommes-nous ?

Si par le plus grand de hasard, que nous offre en l’occurrence l’art de la production littéraire, nous étions amenés à présenter d’un mot notre nouveau Président de la République à quelqu’un qui serait à peine sorti du coma et qui s’interrogerait sur les choses du monde, il est probable qu’à 99% et à l’instar de l’ensemble de la caste médiatique nous utiliserions le mot « jeune ».

Emmanuel Macron a presque 40 ans. Il est paradoxalement président d’un pays qui prône la valeur au nombre des années et au parcours « universitaire ». De ce côté là pas de soucis, l’homme est bien issu du sérail. En est-il de même pour son âge, quoi qu’en atteste des artères ?

Si l’homme est bien né le 21 décembre 1977, tandis que pou ma part je suis né le 26 Janvier 1976, alors, je m’interroge : A-t-il fait ses premières armes sur la NES, sur la Sega Master System, vidéopac, vectrex, super nes, megadrive ? Etait-il plutôt Pearl Jam, Nirvana, Guns, Metallica, Noir Désir, Joy Division, Cure, Beastie Boys, NTM ? A-t-il déjà planqué un Lui dans un journal l’équipe ? Etait-il devant son écran de télévision, le jour de la projection de la créature du lac noir en 3d dans la dernière séance ? Vécu la naissance et la mort de la 5 ? Lu Mad Movies, Strange, Spidey ? Suivi le top 50 ? Eu un yoyo ? Joué au Simon et au docteur Maboul ? Lu la bibliothèque rose et verte ? A-t-il fait un caprice pour avoir un Optimus Prime, un Dark Vador de chez Hasbro ? Est-ce qu’il connait par coeur, encore aujourd’hui le générique d’Ulysse 31 ou de de l’inspecteur gadget ? Porté fièrement des t-shirts Waikiki et un K-Way, si vraiment on a le même âge, alors on devrait nécessairement avoir des points communs ? Pif Gadget, les crados, Intervilles, Coluche, Les nuls, les inconnus, la bruelmania, 4 garçons plein d’avenir, la haine ? Est-ce qu’il associe Jump de Van Halen ou Go West des Petits Shop Boys à deux clubs de foot antagonistes ? Flipper, arcade, Jordan, Pump, Chevaliers du Zodiaque, Samantha Fox, crados, chevignon, act up, fusée challenger, Rambo, T2, Public Enemy, Stephen King, ça lui dit quelque chose ? Sommes nous vraiment issus de la même culture ? Je ne me reconnais que très partiellement dans les références Macronienne, mais il m’est plus aisé de m’approprier ses références que lui les miennes, surtout en vieillissant. Sub culture, pop culture, underground, il avait des copains punks ou gothiques ? Faisait-il des soufflettes et des aquariums dans des 205 GTI ? Considère-t-il Trainspotting ou Fight Club comme des chefs d’oeuvre ? On pourrait dérouler la pelote pendant des heures … Tout ça pour contrebalancer les fameuses et sempiternelles conneries de nos médias. Jeune dans le corps évidemment mais à quelle génération appartient-il, s’il n’a jamais été présent dans l’époque, si ses références, ses codes, ses appétences, viennent du passé ? Sommes-nous vraiment du même temps ? Manu, tu me prête ta Game Boy ?

Guns n’ Roses – Not in This Lifetime Tour 2017

Tu connais le célèbre adage de Tom Jones ? Au début de ta carrière les fans déchainées jettent leurs petites culottes ou leurs strings sur scène, à la fin, les mêmes t’envoient leurs gaines … Depuis 2016 et l’annonce de la « re formation » du groupe, les Guns font le plein de culottes XXL. Déjà 230 millions de dollars engrangés par Axl et sa moitié de gang originel (Duff et Slash) et des dates sold out aux quatre coins du monde. En Juillet 2017 ils seront au Stade de France. Nous aussi.

Les Guns ? C’est grosso modo l’histoire d’un groupe de cowboys white trash, étiquetés dans un genre, dans une époque : Le « hard rock », qui incarnent à la perfection le fantasme des chroniqueurs et autres journalistes musicaux. A la réputation parfois prétendument sulfureuse, parfois vraiment hardcore. Au succès façonné par MTV. Punks par intermittence, qui reprennent – sans faux col – Mc Cartney, Dylan, les Who ou encore les Misfits, vouent un culte à Johnny Thunders, pompent allègrement depuis le début de leur carrière, les usages des Toxic Twins D’Aerosmith.

Un combo électrique nerveux et gras en formation à cinq, genre, vrais voyous, fils de fer prêt à tataner à la santiag le mec qui s’endort au premier rang, capables du twist ultime, à savoir se compromettre à peine dix ans plus tard dans un barnum façon cirque Gruss ; Choristes habillées en filles de mauvais genre, claviers, section de cuivres, dans des stades surbondés, chanteur en cycliste et bandana sur la tête. Gratteux en chef doté d’un pantalon en cuir moule teub et chapeau haut de forme, qui égrène invariablement les notes à la verticale, homme- sandwich pour Marshall et Gibson, tandis que le bassiste dissimulait avec peine sous ses cheveux dégueu et peroxydés une peau digne de figurer sur doctissimo dans la rubrique furoncles cradingues. C.f Vincennes 92. Ajoutez à cela des changements de Line up dignes de mercato footballistiques et vous comprendrez aisément pourquoi les « pistolets et les roses » ont explosés à la fin des 90’s … comme le genre musical d’ailleurs.

Tout aurait pu vraiment s’arrêter à ce moment là. C’était sans compter sur le chanteur, sournois et malin comme un chacal qui fort des mots de Winston Churchill « Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais, c’est peut-être la fin du commencement. » s’est octroyé sans vergogne le nom du groupe, laissant en carafe les musiciens qui devaient quand même un peu flipper à l’idée de finir en Paul Personne de Michael Jackson ou pire à faire des concerts au Plan à Ris Orangis en deuxième partie de soirée.

Axl Rose c’est toujours mieux que William Bailley son vrai nom, preuve vivante que le blaze c’est 50% de la carrière, a voulu poursuivre en solo, recrutant deci delà la fine fleur des shredders et des mercenaires de studios. Résultat après la plus longue attente pour un album, et s’être taillé une jolie réputation dans le métier, il a sorti, l’air de rien un L.P avec entre autres remplaçants musiciens, un mec qui porte une boîte en carton KFC sur la tête et un masque genre halloween… Pour la petite histoire on se doute bien de la destination des wings, vu que le beau gosse roukmoute Axl est passé de la taille XS au triple XL façon Carlos époque papayou. En aparté, je trouve que Chinese Democracy est un bon album, comme le reste d’ailleurs. Ne m’en voulez pas, le propre d’un fan c’est d’être en tout point partial et jamais objectif. Le rock est une affaire de sentiments. Peu importe les coups de pute, on marche ou crève avec le groupe. Alors, oui, il a fallu supporter les humeurs, les atermoiements, la traversée du désert, les side projects comme ce Velvet Revolver monté par les révoltés du Bounty : Slash, Duff, Matt, un peu Izzy et Gilby, avec pour lead singer le regretté Scott Weiland, camé notoire tandis que les autres avaient tous décroché. Des paradoxes temporels et des embrouilles de télé-réalité. La réconciliation réchauffée façon Page – Plant ou Jagger – Richards pour cette tournée.

Des bios à n’en plus finir nous expliquent leurs vérités. Au fond, on s’en fout, il suffit de prendre Appetite for Destruction, de le fourrer à sa place, c’est à dire dans une platine laser, vinyle, cassette, mp3 et de pousser le potard jusqu’à 11. Se délecter de chaque note, de chaque octave, se complaire dans la nostalgie la plus crasse et oublier leur âge, leur apparence ou leur ego tant qu’ils jouent. La mémoire d’un fan de rock est sélective, noyée dans la bière chaude et la transpi du perfecto. Toujours en quête d’une vibration, d’un riff ou d’un pogo. Le rock n’ roll is dead disait l’autre ? Fais gaffe, tu vas prendre un coup de Weston, foi de bobo défroqué !

BEAT SPACEK "MODERN STREETS"

Beat Spacek est le dernier projet du vocaliste et producteur anglais Steve Spacek, un homme qui n’a pas besoin d’introduction. L’album « Modern Streets » a été crée en grande partie à l’aide d’applications iPhone et iPad, voici une fois de plus ce que Steve peut faire grâce aux nouvelles technologies. Cet album est un voyage à travers l’évolution de la Grande-Bretagne moderne dans une perspective futuriste.

26 JANVIER NINJA TUNE

Beat Spacek is the latest project from UK vocalist/producer Steve Spacek, a man who should really need no introduction. With boundless abilities, his work transcends genre and style – instead focusing more on swing, melody, vibe and atmosphere. From his legendary output with the band Spacek – Curvatia (2001), Vintage Hi-Tech (2003); solo work on the cult Sound In Color imprint and collaborations with the late, great J.Dilla; to his under-the-radar Black Pocket project for dBridge’s Exit Records and his most recent work with Mark Pritchard as one half of Africa HiTech, his fearless approach to creation has always been progressive and highly original.

Beat Spacek sees him once again take the reigns as a solo artist creating a record that is as much a love letter to the future as it is an ode to the past. Created largely using iPhone and iPad apps, the album once again finds Steve liberated through new technologies, excited by the prospects of “the new” whilst expressing notions of the past. It’s a journey through the evolution of modern Britain from a futurist perspective.

Framed against a particular period in the 1980s when Steve was growing up as a young man in New Cross, South East London, Modern Streets is rooted in the duality of the past and the future. Flim-Flams was the club where he first experienced the clash of sounds and styles that characterised South London’s racial, ethnic and cultural melting pot. A spot where Punks, Soul Heads, New Romantics, Dread Locks and Skinheads all converged brought together through a love of music and new sounds.

From the paranoid, post-punk, sleng teng musings of « I Wanna Know » to the nu wave pop-powered love song « Inflight Wave », Modern Streets is a direct reflection of that experience, envisioned through the mind of a 21st Century Rudeboy. Ghanaian Highlife is re-imagined in digital form on « Tonight »; « Stand Firm » tips its hat to the dancehall with a futuristic rinse; whilst the sub-bass powered anthem « Alone in Da Sun » draws on the finest elements of dubstep’s sonic vocabulary and reworks them into a loose, new age club jam, brimming with soul and charisma.

L'ultime crossover Vidéo + Musique [Gavras+ Tellier] adidas is all in

En embauchant Romain Gavras à la « real » et Seb Tellier pour la bande son de ce court sur la boxe, Adidas marque l’histoire du film à caractère promotionnel et instaure une tacite synergie entre les deux arts dominants (financièrement parlant) du siècle passé et présent. D’ordinaire la film soutient la musique (clip) ou la musique soutient le film (bande original). Là en l’occurrence les deux s’unissent pour transporter Adidas et sa pléiade de représentants de commerce (tous domaines confondus) dans leur univers. Daft Punk a Electroma, les Who Tommy… Tellier et Gavras unis dans leur vision assez stressante du monde apportent à Adidas un style neo générationnel.

Babylon’s Burning

Du Punk au Grunge. À la fois encyclopédie, récit et manuel de contre-culture, Babylon’s Burning est une somme, un livre d’une richesse inégalée à ce jour sur le punk, son histoire et son influence mondiales, dans tous les domaines de la culture et des idées.  C’est pour le Diable vauvert un hommage aux 30 ans du Punk. En 1977, les Sex Pistols enregistraient Never Mind the Bollocks, disque explosif et mythique, et les Ruts sortaient Babylon’s Burning, véritable hymne punk. Ils marquaient le début d’un mouvement musical qui, bien qu’éphémère, a marqué durablement notre histoire culturelle : le Punk. Musique, mais aussi littérature, cinéma, politique et mode, le cataclysme Punk a irrigué toute la culture, en Europe et dans le monde. En 2007, trente ans plus tard, Babylon’s Burning est un hommage à toutes les formes de création punk ainsi qu’une exploration de cet héritage culturel. Des précurseurs américains et anglais au grunge américain, des Clash à Nirvana, des années 60 aux années 90, il célèbre un grand moment d’une influence exceptionnelle sur plusieurs générations et jusqu’à aujourd’hui. http://babylonsburning.over-blog.com Clinton Heylin Source : www.audiable.com

L'extravagant monsieur Français

Ma première idée était de faire un billet très fataliste du genre « A quoi bon écrire, à quoi bon tenter, à quoi bon penser et à quoi bon agir … L’humanité continue son long chemin de calvaire vers les abymes… Ce ne sont pas les quelques rares éclairs offerts par la nature ou les actes mythologiques de nos plus illustres représentants qui vont panser nos plaies. » et au fur et à mesure de mes réflexions, je me suis rendu compte que j’appartenais, comme la plupart des habitants de cette contrée, à la catégorie de ce que j’appelle dorénavant cyniquement les « extravagants ». En réalité il y a bien peu d’extravagance au sens commun du terme dans l’attitude ou dans la pensée, mais pour autant, ne trouvez-vous pas extravagant d’être sérieux en toutes circonstances ? J’en veux pour preuve le mignon petit acteur Kev Adams qui tente un seflie pendant les césars, se fait vilipender par toutes l’intelligentsia grincheuse et bien pensante, tandis que le lendemain les mêmes connards adulent Ellen DeGeneres aux Oscars. C’est ça l’extravagance française, on à le droit de trouver les autres géniaux, drôles, entreprenants, courageux, riches, célèbres, admirables etc. et nous en revanche on a juste le droit de remuer le couteau dans la plaie d’un passé septicémique, de s’interdire de tout sauf de râler, de picoler, de bouffer et surtout de s’éclater sur des musiques de prolétaire, de continuer à supporter des politiques aristocrates vides comme leurs programmes, de s’acharner à penser que nous sommes à l’origine des droits de l’homme tout en crachant avec une certaine connivence publique sur tout ce qui vient prétendument manger dans notre gamelle. Et oui ducon, à un moment donné  faut comprendre que quand tu bouffes au macdo, va à Disney, joue à la xbox, bois du red bull, regarde walking dead, surfe sur google pour télécharger des comics marvel en écoutant les daft punk (si, si ils sont musicalement internationaux) c’est que quelque part tu entretiens une part de rêve parce que tu n’as pas d’équivalent chez toi. Le ducon dans l’histoire ce n’est pas fatalement celui qui est obligé pour satisfaire aux obligations de la société de consommation de s’américaniser, le ducon c’est le grincheux sec et méprisant qui nous domine, même big brother est moche et sans envergure chez nous, c’est un haut fonctionnaire qui a ses petits points retraites acquis sur le dos du peuple et qui va vivre sa petite vie comme un thénardier… En tout cas il y a toujours une alternative. De nombreuses initiatives me laissent croire que notre extravagance va changer de forme ! Nous allons finir par faire crouler ce système gris pour que la couleur règne, avec nos valeurs et notre sens de la liberté. Vive la France !

BO du film “Paranoid Park” (UW / Discograph)

Un film de Gus Van Sant Au cinéma le 24 octobre 2007 Loin d’être une simple illustration sonore, la BOF de “Paranoid Park” transcende les images pour souligner les moments d’hésitation, de mal être ou d’isolement ressenti par Alex, un jeune skateur rongé par la culpabilité après le meurtre accidentel d’un agent de sécurité. Omniprésente, la musique choisie par Gus Van Sant renforce les audaces formelles du film (ralentis, utilisation du super 8, de la vidéo) et s’adapte ainsi parfaitement à son rythme flottant et à son esprit mélancolique.  Rage punk, atmosphères contemplatives, electro minimaliste, complainte folk et rap… Une BO éclectique avec la gravité des compositions de Nino Rota, des complaintes folks et lentes de Cast King, le punk sauvage de The Revolts, la folk de Elliott Smith, le hip hop à l’état brut de Cool Nutz, ou encore la pop de Menomena…

iD : Le mag de mode original et unique depuis 30 ans

iD a bâti sa réputation sur le fait d’être une source constante d’inspiration dans la « culture de la mode ». iD a commencé par être un fanzine dédié au street style et au punk à l’époque de Londres en 1980, et a rapidement gagné sa position à l’avant-garde de la mode et de style, en respectant le principe d’origine – ne pas imiter. iD a parcouru un long chemin depuis ses jours pré-numérique et a mis au point un magazine de mode unique en matière de culture contemporaine qui se réinvente constamment, comme dans le nouveau site web, iD continue d’encourager la créativité, qui est après près de 30 ans l’essentiel de son contenu éditorial et parvient toujours à surprendre et inspirer. i-donline.com

Exposition au Pied de Biche : Ciou, Fräneck et Malojo 4 juin- 29 juillet

Ciou, née en 1981, s’est aménagé une place à part sur la scène artistique pop et lowbrow. Ce mouvement underground, également appelé Pop surréalisme, est né à la fin des années 70 aux États-Unis et s’inspire de la culture punk et rock, du tatouage, des comics, des films d’horreur et de séries B… Les œuvres de Ciou mêlent le merveilleux, l’onirique, le cauchemardesque. Une galerie de portraits et une succession de saynètes dévoilant au spectateur des personnages aux caractères amusants, burlesques, inquiétants. Femmes ou nymphes côtoyées par des yokai – créatures surnaturelles, monstres et esprits légendaires du folklore japonais – évoluent dans une sphère hostile, violente rehaussée de couleurs vives et acidulées. Le miroir d’une génération hantée par la mort, rêvant de nature et de douceur. Sa carrière a démarré aux Etats-Unis avec une exposition en 2004 à la Flux Factory de New York. Elle a ensuite exposé à Amsterdam, Paris, Barcelona, Brussels, California, Portland, Rome, Berlin, Seattle.
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Les dessins de Fräneck fonctionnent comme des séries, des mises en scènes où personnages et paysages se côtoient dans un huis-clos où règne une atmosphère à la fois bon enfant et menaçante. Ce basculement du rêve au cauchemar, de l’harmonie à la discorde, entraîne les personnages et les différents éléments du décor dans une confrontation parfois violente, humoristique, toujours sur fond de couleurs vives et d’attention portée au détail. Diplômé des Beaux-arts de Toulouse, Fräneck évolue aujourd’hui dans l’édition, l’auto-édition, les fanzines et revues collectives. Il a intégré il y a deux ans le Collectif Indélébile, basé à Toulouse, où ils organisent tous les ans un festival de petites éditions et de narrations graphiques. Les dessins présentés pour l’exposition sont issus de son dernier livre «Les Maisons», paru aux éditions Ion et disponible courant juin 2012.

86 rue de Charonne, 75011 Paris tél. : 09 81 71 32 09 mail : contact@lepieddebiche.com Horaires d’ouverture : Du mardi au samedi de 11 à 20h, le dimanche de 14h à 19h.


Eddie Borgo

Collection, all made in sterling silver. With its roots in New York street culture and punk ideology, Eddie Borgo is a new jewllery line bringing fresh perspective and energy to these well established themes. His work embraces a clean aesthetic juxtaposed with unexpected and suggestive materials whilst his personal interest lies somewhere between the bold, geometric shapes of modern architecture and the raw, emotive energy of the post punk era. The end product is a potent mixture of between high end and street, an embodiment of the essential contradictions at the heart of New York living. oki-ni.com twitter.com/okini facebook.com/oki-ni

Mauvaise étoile par Virginie Despentes…

Sous titré : Le clip interdit de Patrick Eudeline. Il serait trop facile de dire que le clip a été interdit par la brigade du bon goût… Patrick Eudeline pour bon nombre de style setters en herbe c’est l’éternel dandy punk, le génial cyber auteur, l’ultime représentant d’un monde de fantômes. Bref, un monument gothique et underground a savourer sans modération.

MIDNIGHT JUGGERNAUTS – Dystopia

Leur nom est sur les lèvres de tous ceux qui voient le talent arriver de loin. Bientôt, leur électro libre sera partout. Pourtant, on ne sait pas grand-chose d’eux hormis qu’ils veulent en dire le moins possible. Ce qui, en marketing moderne, est déjà beaucoup. Fidèles à la tradition d’anonymat (relatif) qui prévaut sur la scène dance, ces trois Australiens estiment, à juste titre, que leurs chansons sont plus importantes qu’eux et préférables aux longs discours biographiques. On se contentera donc de signaler qu’ils se prénomment Vincent, Andy et Daniel, mais ont décidé, comme les Ramones (avec qui ils partagent un goût prononcé pour les plaisirs immédiats), de tous s’appeler Juggernaut. Vincent et Andy Juggernaut se sont rencontrés à l’école, à Melbourne, et ont commencé par sévir dans un groupe de rock basique avant d’évoluer vers une dance pop qui, depuis quelques maxis et remixes, fait se pâmer leurs pairs et les amateurs du genre. Depuis plusieurs mois, les Midnight Juggernauts ont attiré l’attention en remixant des titres pour !!! (Chk Chk Chk), The Presets, Dragonette, Electric Six et Damn Arms. Ils figurent aussi en bonne place sur de nombreuses compilations et ont déjà tourné avec Scissor Sisters ou Bloc Party. Bien inspirés, les Midnight Juggernauts ont récemment abandonné les tenues de scène de leurs débuts (des costumes de dictateur…) pour s’habiller comme leur public, jeune, bigarré et très porté sur la fête. Vincent et Andy ont également fini par trouver le batteur dont ils rêvaient en la personne de Daniel Stricker, devenu Daniel… Juggernaut ! Paru l’été dernier en Australie sur leur propre label, “Dystopia”, le premier album des Midnight Juggernauts, réunit une douzaine de chansons pop flamboyantes très inspirées par Electric Light Orchestra mais pas seulement. Au détour d’un refrain, dans un coin d’arrangement, au creux de la voix de Vincent, on constate la présence d’influences diverses et variées : Air, M83, le Bowie de “Low”, Can, Bauhaus, New Order, Giorgio Moroder, etc. Mais au-delà des allusions, c’est la réelle personnalité musicale du trio, qui se dit investi d’une mission galactique (?), qui fait surtout on charme : “Dystopia” auquel, en signant avec EMI France, les Midnight Juggernauts entendent bien donner une exposition mondiale, brille par la qualité intrinsèque de ses mélodies entêtantes, son éclectisme de ton, ses vocaux angéliques et ses ambiances sonores proches, parfois, de celles des films de John Carpenter. A des kilomètres des bidouillages mesquins de certains, ces explorateurs sonores voient grand et osent des suites d’accords en relief, des décharges éclectiques, et des retours vers le paradis. Appréciés par Justice ou Daft Punk, ils en ont la puissance et la grâce. “Into The Galaxy”, “Road To Recovery” ou “So Many Frequencies”, même si elles risquent de faire un malheur sur les pistes de danse européennes, raviront également les amateurs de pop et de rock sans œillères qui apprécieront certainement de surfer sur ces vagues bien plus hautes que la moyenne, la tête dans cette disco d’ailleurs un brin nostalgique.

Flyersmag

Le concept : C’est un nouveau concept de magazine mensuel, ayant pour but la promotion D’événements, en usant du moyen de communication le plus simple et surtout le plus efficace auprès des jeunes: le flyer. Flyersmag a débuté comme magazine à Bruxelles. Depuis, le concept a évolué dans une direction plus multi-média avec une grande présence sur Internet, des campagnes mensuelles en Radio et maintenant une émission de Télévision. Contrairement au papier volant, un magazine n est jamais jeté dans la rue… on le conserve, on 1’oublie dans sa voiture, on se le donne. Flyersmag au format A5 ne comporte ni rédaction, ni reportage, que du flyer, le souci premier est donc d’offrir un espace pleine page assurant aux événements une excellente visibilité a un prix raisonnable. La personnalité du public cible de Flyersmag se définit par le style de musique qu’ils écoutent. ELECTRO MUSIC (la dance, l’electro, la house, la techno, la drum & bass, la trans, le lounge, etc.) URBAN MUSIC ( R’nB, le hip hop, la soûl, le funk, le reggae,le rai, etc.) ROCK MUSIC (la pop, le rock, punk, métal, hardrock, garage, etc.) EVENTS (les expos, les défilés, le cinéma, la danse, etc.) Un modèle de communication spécifique a été défini pour chaque style. (…) En savoir plus : www.flyersmag.com

Chroniques de la nuit: Bonaparte @I-Boat (Bordeaux)

Il est 20:30 nous sommes devant l’I-boat (Bassin a flot) auto défini comme un pôle culturel en matière de musiques électroniques et d?arts numériques, déclinaison bordelaise du célèbre Batofar de Paris. Soudain face à nous, émerge furtivement une Alice aux pays des Merveilles version trash, du genre enfantée lors d’un gang bang entre Nina Hagen, Marylin Manson et Rammstein. Le ton est donné. Bonaparte se prépare en coulisse à conquérir la capitale de l’Aquitaine. Wunderbar ! Sur le pont arrière une quarantaines de flibustiers sans étiquette particulière, si ce n’est d’aimer le bon son d’où qu’il vienne, patientent. Au final une bonne centaine de personnes auront pu apprécier un show cabaret – burlesque – punk, chaos maitrisé qui a donné l’occasion à quelques jeunes héritiers des mods de slamer et de pogoter comme à la belle époque, les autres plus prudents se contentèrent de danser au fond de la salle. Féminin – Masculin, Masculin – Féminin, à la scène comme dans le public tout le monde est au diapason, fédérés par le quasi sosie vocal de Johnny Rotten. Bref, un show dans lequel l’envoutante Dita Von Teese se serait sentie totalement à l’aise. Preuve si besoin en est que dans ces temps de morosité la musique reste le meilleur moyen de s’échapper. Ma prescription, laissez vous transporter dans cet univers totalement déjanté. 08.11.11 – Riorges – Les Mardis du Grand Marais 09.11.11 – Besançon – La Rodia 10.11.11 – Marseille – Poste à Galène 11.11.11 – Toulouse – La Dynamo 12.11.11 – Reims – La Cartonnerie

Exposition FORCE NOIRE (Fela Kuti)

« La musique est l’arme du Futur » – Fela Kuti Force Noire est une exposition en hommage au Roi de l’Afro-Beat Fela Kuti. Un Hommage aux Héros Noirs Icône de la contre culture Africaine, Fela est une Force Noire, une force de la nature. L’exposition Parisienne FORCE NOIRE présentera pour la première fois en France sous un angle éclectique le parcours de Lemi Ghariokwu, allant de ses débuts d’illustrateur de pochettes de disque et de son travail pour la presse au Nigéria, jusqu’à ses travaux récents. Cet événement consacrera le talent de l’artiste de l’AfroPopArt en explorant les nombreux aspects de son travail visionnaire. (…) La vie de Fela est exceptionnelle. Il représente ce symbole de Force de la nature, cette Force Noire. Leader en lutte contre la tyrannie et l’injustice, il consacrera sa vie pour la liberté d’expression et la dignité humaine. Icone moderne de la contre culture africaine, sa forte personnalité, son audace et son énergie justifieront la puissance de son originalité musicale. Son charisme et sa créativité l’ont conduit au succès international. A sa mort, plus d’un million de personnes assisteront à son enterrement.

Pierre Terrasson a rencontré a le roi de l’Afro-Beat à Paris. Pierre a passé cette décennie à prendre des photos « par curiosité, un âge d’or, celui des années 80, où être photographe ne s’improvisait pas. » Il s’est embarqué par pure passion dans l’univers excentrique du hard-rock, du rock et du punk. L’hétérogénéité de son travail est surtout motivée par une curiosité sans borne pour tout ce qui peut sembler atypique, ce qui ne rentre pas dans les cadres. Ses archives sont dès lors pleines de personnalités énigmatiques, excentriques, hors-norme. Il a eu le privilège de photographier Fela lors de ses concerts et de festivals en France avec ses danseuses affichant fièrement leurs maquillages Yoruba et leurs parures aux perles flamboyantes. Ces photos sont inédites et n’ont jamais fait l’objet d’une exposition en France ou dans le monde.

Exposition FORCE NOIRE Du mardi 3 janvier 2012 au samedi 4 février 2012 – Entrée libre @ 59 RIVOLI – 59 rue de Rivoli 75001 Paris – Metro Chatelet Ouvert tous les jours de 14h à 20h fermé le lundi Vernissage privé : janvier 2012  Samedi  ou Dimanche Atelier enfants by Lemi Ghariokwu –  Dinah Douieb Partenariat : Cie Arik Air, Modupé Otesanya Sanya Films  59Rivoli, Mairie de Paris, Fraap. Fair Fibers. Commissaire d’exposition Dinah Douieb

Arnaud Pagès x Kulte : The Eighties Kids Academy

Pour chacun d’entre nous, 1977 est une année importante : pas seulement par l’émergence du mouvement punk qui allait entièrement bouleverser le rock en le poussant à ses extrêmes et en faisant naître une nouvelle musique et de nouveaux codes vestimentaires mais aussi par l’arrivée sur nos écrans de télévision de dessins animés et de séries totalement nouvelles en provenance des Etats Unis et du Japon.
The Eighties Kid Acedemy rend hommage à ces héros de notre enfance qui ont rythmé nos mercredis après midi, qui ont ouvert nos imaginaires sur des perspectives entièrement neuves, qui nous ont fait voyagé depuis notre canapé dans des mondes féériques.
Le vernissage aura lieu mercredi 14 septembre au shop Kulte de Bastille

Mademoiselle K – Jamais la Paix

Parti du projet personnel de Katerine Gierak, auteur compositeur du premier album disque d’or « Ca me vexe », Mademoiselle K s’est  révélé groupe, sur scène, lors de la longue tournée qui a suivi. C’est dans cette osmose et la continuité de cette énergie collective que ce deuxième album a été composé à quatre: Pierre-Antoine Combard (dit Peter, guitariste), Pierre-Louis Basset  (dit Pilou, bassiste), Katerine Gierak (chanteuse, guitariste) et David Boutherre (batteur). Il s’esquissait déjà sur scène depuis 1 an avec les piliers « ASD », « Maman XY », « Enjoliveur »,  et « Jamais la paix », titre de l’album aux reflets d’urgence et de mouvement perpétuel. Le déchaînement des éléments (« Le Vent la Fureur ») donne le ton dès l’ouverture de l’album: brusque invitation à un voyage qui se terminera flottant  dans l’ « Espace », avec des gars… D’ici là les écorchures colorées d’ « ASD » sur les envolées puissantes des guitares, les vrombissements rythmiques d’ « Enjoliveur », le rouleau compresseur à l’énergie nerveuse qu’est « Jamais la Paix », et même la pose thé (« Tea Time ») qui vire à l’invitation punk, reflètent  le chemin parcouru. « Je n’avais encore jamais eu à créer avec la contrainte du temps et donc dans un temps aussi resserré : bref, 8 chansons en moins de 4 mois. Me connaissant, c’est énorme ! » affirme Katerine Gierak. Sur des esquisses d’images proches du surréalisme, des tensions musicales soutenues, maintenues et apaisées, c’est dans le plus pur esprit rock que Mademoiselle K construit sa planète. Cris, respirations, chuchotements ou lâchés prise, les textes prennent vie sur des univers instrumentaux qui s’installent pour mieux jaillir. L’album a été réalisé par l’écossais Ken Allardyce (Green Day, Weezer) avec la collaboration de Laurent Binder en février 2008. « I prefer the groove of this take », « your lyrics are weird Katerine but I like it » sont les phrases de Ken que Katerine retient. Le groove et la « bizarrerie », 2 éléments chers à la chanteuse. Composé et écrit dans l’épuisement de « travailleurs acharnés » (« Click Clock ») c’est une énergie libératrice venue des tripes, emmenée par des personnalités fortes et singulières, que Mademoiselle K offre à partager, où l’émotion pure côtoie l’essence brute du rock. Sortie le 27 mai www.mademoisellek.fr

Concours "Petit shooting entre amis" par EnvãO

Enfilez votre tenue EnvãO préférée avec des éléments de votre look du moment(le vieux jean usé que vous ne jetteriez pour rien au monde, le gros bracelet rapporté de vos dernières vacances à Bali, le chapeau de paille trop cool piqué à Mamie Lucienne…).

Improvisez une petite scénographie (une session déjantée de air guitare? un plongeons dans votre baignoire avec des canards en plastique? des talons hauts sur une planche de surf? de la luge sur gazon en altitude? une pose de couverture de magazine sur un fond uni? une posture de yoga dans un skate park?).

Demandez à un complice de vous prendre en photo (le copain photographe qui a shooté la pochette de votre dernier album, la copine a qui vous avez offert un appareil « de la mort qui tue » pour son anniversaire, vos parents qui trouvent qu’ils n’ont pas assez de photos de vous dans leur smartphone…).

Dans la rue, sur la plage, dans votre canapé, aux quatre coins du monde, dans une cave, à la terrasse d’un café… le choix du spot est totalement ouvert! Surprenez-nous! Les retouches, montages et trucages sont autorisés.

Conditions de participation: envoyez vos photos (5 visuels maximum par participant) avant le 31 août 2011 à helene@envao.fr (une autorisation expresse d’utilisation de droits à l’image vous sera demandée pour valider votre participation, ainsi qu’une cession de droits d’auteur expresse de votre complice photographe: rien de bien compliqué, quelques lignes qu’ EnvãO vous aidera à rédiger!). Vous devez avoir plus de 15 ans pour participer (les candidats mineurs devront nous fournir une autorisation de leurs parents pour valider leur participation).

Candidatures mystère: certains d’entre vous pourraient être tentés par notre petit jeu mais gênés à l’idée que leur visage soit diffusé sur les outils 2.0 d’EnvãO (il semblerait qu’il existe des employeurs pas toujours très funky qui passent leur temps à traquer leurs salariés sur la toile…) Aucun problème! Les candidatures « masquées » sont autorisées! Banksy, Daft Punk ou encore les désormais célèbres Mademoiselle K. et les THTF de notre atelier design ont prouvé depuis longtemps qu’un peu d’anonymat ne nuit pas nécéssairement à la gloire… Si les autres critères de participation sont remplis, nous accepterons les photos des candidats portants des masques rigolos, des lunettes grand format, des casques d’astronautes, des moustaches oversize, ou tout simplement cachés par des jeux d’ombre.

Le déroulement du concours

Une pré-sélection sera mise en ligne sur la fan page d’ EnvãO et sur le Carnet de Route pendant toute la durée du concours.

Le 5 septembre 2011, après une délibération sur nos coups de coeur, l’équipe d’EnvãO désignera trois vainqueurs qui recevront chacun un bon d’achat de 70 euros à valoir sur l’e-shop pendant un an: le lauréat du prix de la meilleure mise en scène, le lauréat de la meilleure photo de mode, le lauréat de la meilleure photo lifestyle .

L’annonce officielle des résultats sera publiée sur la fan page d’EnvãO et sur le Carnet de Route le 5 septembre 2011.

Johnny Boy "Modern Idol" EP maintenant sur iTunes

“Vous rappelez-vous cette scène délicieuse de Mean Streets tournée dans une salle de billard où Johnny Boy campé par Robert de Niro pète les plombs ? La spontanéité, la folie, l’énergie et le kitsch de l’acteur américain crevaient l’écran… Vous retrouverez toutes ces qualités dans le Modern Idol des dandys français qui ont emprunté le nom du héros du film de Scorsese. » – Hartzine « Une résurrection des Sex Pistols en mode électro » – Discordance JOHNNY BOY electronically informed rock band / Paris L’Histoire ne retient souvent que deux noms dans un groupe, généralement ceux qui composent (Jagger/Richards, Strummer/Jones, Barat/Doherty …). C’est donc sans doute pour ne laisser personne dans l’anonymat que Nicky Larsen et Salo JR ont préféré fomenter leur complot en duo. Léger comme l’albatros, évinçant les contraintes d’un line-up traditionnel, Johnny Boy abandonne l’idée de groupe au profit d’un binôme soudé et complémentaire. Quel que soit le costume qu’on veuille leur faire endosser, ils s’y sentent toujours trop à l’étroit. Eux préfèrent l’aventure sonore. Armés de boites à rythmes et de synthés, tirant d’une Télécaster des sonorités tour à tour cinglantes, grumeleuses ou noisy, ils retiennent l’insolence et l’énergie du punk rock, les associent à des mélodies pop et des tapis d’électro primaire, pour donner jour à un post-punk désenchanté et conquérant, révélant des influences telles que Suicide, Buzzcocks, P.I.L. ou The Hives.

Aussi à l’aise dans un squat berlinois que face au public d’un gros festival, offrant un live généreux, énergique parfois même jusqu’à l’épuisement, Johnny Boy compte près de 200 concerts en France, Belgique, Allemagne, Angleterre, Suisse et Russie, des scènes les plus officielles aux plus underground, partageant l’affiche avec les Shy Child (US), The Death Set (US),The Rakes (UK), Dead Kids (UK), Hushpuppies, Les Thugs, Sexy Sushi, Cheveu, Minitel Rose… Après le EP Dialectik Noise en 2008 suivi dans la foulée d’un split LP vinyle avec le groupe Anes et Bateaux, Johnny Boy renoue avec le studio en 2010 et donne naissance au EP Modern Idol, accompagné de remixes. Déjà disponible en vinyle LP via Anywave Records, Modern Idol est enfin disponible en digital via Laitdbac Records et Module. Site officiel de Johnny Boy : http://johnnyboy.band.free.fr Johnny Boy sur Facebook : http://www.facebook.com/pages/Johnny-Boy/206709024576?v=wall Johnny Boy sur Twitter : http://www.twitter.com/johnnyboyband

PATRIZIA PEPE: DOLLS SAUVAGE IN A SECRET GARDEN

COLLECTION FEMME PRINTEMPS-ÉTÉ 2011 Un nouveau glamour sexy, pur et sauvage embrasse une nature futuriste, dans un jardin high-tech et inespéré. Laissez la nature suivre son cours, reprendre possession de ses espaces, franchir toutes les barrières, faire irruption dans la quotidienneté, s’emparer de la technologie. Une aquarelle de motifs floraux illumine des robes aux volumes amples et fluides. Des compositions chromatiques suggestives sont réinterprétées par des flous ingénieux pour un effet vécu naturel. Des crêpes de soie, des volants et des ruchés laissent glisser jusqu’aux pieds une sensation de légèreté retrouvée. Des broderies florales pour les casaques. Des pétales et de la métallerie brodés à la main pour les débardeurs en jersey de lin. Des ruchés piqués sur les petites vestes en lurex bouclé, nylon délavé et cuir nappa souple. Le trench classique, réinterprété par des jeux de plis, des ourlets effet pétales et des épaules plissées, se fait lui aussi ondoyant et ultraléger. Des chemisiers en jersey plissé se développent tels des corolles de fleurs autour du corps. La nature prend le dessus en entrant dans l’ADN même des silhouettes et en créant d’élégantes greffes. Les tissus quant à eux sont toujours ultralégers et naturels : soie, chiffon, soie/coton, lin et lin/coton. Des contours informels et déstructurés. Des nuances naturelles : beige, rose skin, marron clair, vert camouflage, blanc. Des effets fluo, des touches rouge orangé et des couleurs brillantes illuminent la collection. Des broderies en paillettes, des pierres et des passements dessinent sur les tricots le profil de feuilles exotiques et mystérieuses. D’irrésistibles froncis remontent, tels des branches, le long de leggings seconde peau. L’ethno-chic est lui aussi projeté dans une dimension abstraite et contemporaine. Des mouches et des papillons stylisés en plexiglas se posent tels des mosaïques sur les robes et les débardeurs pour un effet high-tech. Des géométries tribales, des strass et des pierres dessinent de modernes vêtements bijoux et des bustiers super sexy. La partie denim est quant à elle sophistiquée. Le jersey fade offre un effet vécu aux robes et aux débardeurs. Jeans et pantalons aux silhouettes skinny ou boyfriend. Le denim se fait luxueux avec de riches applications de paillettes. Hot pants, survêtements fluides avec paillettes oxydées d’inspiration légèrement militaire. Des chemises masculines mais toujours souples et sexy. Parmi les accessoires, les clous perdent toute connotation punk pour prendre un aspect ethnique en créant des géométries masaï sophistiquées sur des sacs souples. Froncis et volumes, cuirs nappa. De gros insectes en plexiglas sont appliqués sur des paillettes fluo. Des fleurs réalisées dans des tissus naturels et des résines hyper colorées sur des rayures multicolores. Kéfiés brodés, enrichis de longues franges, et turbans colorés. Taille haute par contre pour les ceintures cloutées ou tressées. Sandales ultraplates, sur le chemin d’une totale liberté casual.

Arteest x Laurent Desgrange

Après Naco Paris, c’est au tour de Laurent Desgrange de représenter la grande créativité des stylistes parisiens. L’artiste du mois a choisi de nous livrer sa mini collection, « Jouy x 3D ». Elle se compose de deux modèles particulièrement emblématiques de son univers visuel  avec la présence de créatures mythologiques évoluant dans un univers rétro-futuriste et contient comme toujours une référence historique. Laurent Desgrange est créateur de mode et illustrateur. Vivant à Paris, il débute comme styliste chez Thierry Mugler avant de lancer sa marque en 2007.  Il se fait alors connaitre pour ses créations de nœuds papillons faits à la main. Passionné d’art, il développe, parallèlement à ses collections, un vocabulaire visuel proche d’une toile de Jouy à la sauce punk qu’il décline dans ses nombreuses illustrations. Le collage lui permet d’arranger certains mariages pour le moins étonnants. Les décors psychédéliques côtoient le surréalisme de ses détournements de gravures anciennes. On a pu voir ses réalisations dans des collaborations avec des marques telles que Super superficial ou TH Gallery. On peut voir actuellement ses créations sur toute la campagne d’affichage publicitaire Virgin Radio. www.arteest.fr twitter.com/arteestfrance

Liquid Architecture livre la pierre d’une forteresse new disco

C’est comme si le groove de The Gossip copulait amoureusement avec les mélodies d’Abba. Liquid Architecture livre ici la pierre d’une forteresse new disco. Car ce disque regorge de tubes. Pas de ceux qui se révèlent avec le temps, mais bien des petites dragées electro ingurgitables sans prescription. Colorée, sexy et étonnant, à l’image de sa pochette, “Love To Love” est là pour entretenir ton hédonisme d’un soir. De mémoire, peu de singles nous ont autant marqué que “Not For Hire” ou “Shift Your Attitude”.  À l’époque, deux très bonnes raisons de croire en 2006. Et des comme ça, leur premier album en comptait pas moins de treize. Conquérant, ambitieux, on tenait avec “Revolution Is Over” un disque à écouter sous les spotlights. Essai transformé aujourd’hui avec “Love To Love”. Nouvel EP plus dansant, plus aérien. Et osons le dire: plus fun.

Quatre morceaux. Mieux: quatre chansons. Deux originales, et deux reprises qui se jouent du format pop, recomposent dans une alchimie audacieuse de disco, d’electro et de rock. Des titres qui s’enchainent dans une énergie que rien ne semble pouvoir arrêter. “Give Me Something To Love” est un morceau gimmick, malicieux et électrique qui s’immisce instantanément dans votre tête. “Love To Love”, une perle pop groovy, drivée par une basse entraînante, des guitares aériennes  et une voix sensuelle.  L’amateur de disco music y trouvera des mélodies à effet immédiat, un tube sucré des années 80 revisité et rhabillé d’un beat dancefloor imparable (“Banana Split”), et le meilleur morceau jamais enregistré par Nena “99 Luftballons” pris a rebrousse poil de sa crête punk, pour embrasser un sillon plus hip pop. Si Lio et Nena étaient des poupées de cire, Audrey est, elle, définitivement une poupée de son.

The Clash le livre

Le seul, l’unique ouvrage sur le groupe, par le groupe. « S’il fallait choisir un bouquin à mettre entre les mains d’All The Young Punks, ce serait celui-là ». – Magic! Groupe né de la première grande vague punk britannique des années 70, The Clash se démarque immédiatement : leur talent musical, leurs paroles intelligentes et engagées, leur énergie inépuisable, leur style unique et leur idéalisme passionné croquent avec ferveur et humour une époque, un mouvement culturel et les inquiétudes de toute une génération. Le son de The Clash, métissé de reggae, de ska et de rock, a traversé les générations et les frontières. Après de nombreux ouvrages biographiques, débats sans fin et questions sans réponses, les musiciens prennent enfin la parole pour relater leur carrière fulgurante. The Clash est leur premier – et très attendu – livre officiel, écrit avec leurs propres mots : il donne la parole à Joe Strummer, Paul Simonon, Mick Jones et Topper Headon. Une incroyable boîte à trésors : objets personnels, posters, œuvres d’art jusqu’à présent restées secrètes, mine d’or de photos de concerts inédites, dans les coulisses, sur la route… The Clash est une magnifique plongée dans l’intimité d’un groupe mythique. Année par année, de leur création à leur séparation, entre London Calling et Should I Stay or Should I Go, le parcours atypique d’une formation qui a marqué le mouvement punk, mais également des générations entières de musiciens, par son originalité, son engagement politique, son inventivité et son esprit provocateur. Topper Headon, Mick Jones, Paul Simonon, Joe Strummer Traduit par Stan Cuesta, Laura Derajinski, Charles Recoursé, Christophe Rosson audiable.com

Tsugi présente : SERGE

En kiosque depuis le 21 septembre Né de la rencontre entre Didier Varrod (France Inter) et Patrice Bardot (Tsugi), SERGE est un nouveau magazine bimestriel chic et populaire, dedie a toute la chanson d’expression française, qu’elle soit rock, pop, electro, hip-hop ou chanson evidemment.Au sommaire du premier numero, des histoires de chansons et de chanteurs : Camelia Jordana, une vie apres la Nouvelle Star, quand Justice rencontre Michel Polnareff, une interview au lit avec Alain Chamfort, rencontre avec Zazie, Joe Dassin notre ami americain, plongee dans le frigo de Jeanne Cherhal, le carnet de tournee de Dominique A, un blind-test Jacques Higelin, dialogue entre Claire Diterzi et Florent Marchet, Beth Ditto (Gossip) detaille sa passion pour Edith Piaf, Alex Beaupain raconte comment il fait chanter Catherine Deneuve, Olivier < strong>Ruiz ouvre son carnet a spirales, sa vie en photos : Arnaud Fleurent-Didier, Renaud Letang : regard sur un homme de l’ombre, une enquete sur les rapports amour/haine entre la chanson et le hip hop, Arno : cuisinier pour Marvin Gaye, les lectures de Disiz Peter Punk, et meme un horoscope… + Raphael, Bertrand Belin, Damien Saez, Hangar et bien d’autres choses encore. tous les deux mois en kiosques, 5 euros. SERGEMAGAZINE.FR

Sub Swara – Triggers – NYC Bass music @ 320kbps

Sub Swara creates, constructs, produces and plays genrebending bass music that parallels the diversity of their home town of Brooklyn, NY. Consisting of Dhruva and Dave Sharma, Sub Swara’s musical genome brings together a wide assortment of DNA – from dub to hip-hop, dancehall to punk rock, and all the global sounds in between. Sub Swara combines electronic production, live instrumentation, and 3000% of recommended energy levels to bring to life an inclusive, human experience that creates an inviting space for anyone and everyone. subswara.com

Les enfants du plastique

Vos lendemains musicaux avec Unique Musique, la seule major de production musicale française en 2010, après qu’elle a écrasé toutes ses concurrentes grâce à une invention de son PDG Franck Matalo qui a permis d’éradiquer le piratage et les copies illégales. Mais parvenu au sommet et pris d’une angoisse nostalgique à l’idée de ce qu’il fut et ce qu’il a commis, pour « réparer ce qu’il a détruit ou détruire ce qu’il a construit », Franck Matalo décide de tout casser à lui seul. Pour cela il va produire et lancer le pire groupe choisi parmi les milliers de maquettes que leur envoient tous ceux qui ne veulent pas croire que la musique est fabriquée au kilomètre par des logiciels très performants. Intestin, groupe punk rock abominable est né. Mais contre toute attente et malgré tous les efforts de Frank, c’est un succès phénoménal! Thomas Clément audiable.com

HEY HEY MY MY – A Sudden Change Of mood

Sortie le 26 Avril 2010 L’époque était au retour du folk, de son (faux) dépouillement et de ses (vraies) prouesses mélodiques :  en 2007, Julien Gaulier et Julien Garnier publient sous le nom de Hey Hey My My un premier album gorgé de « sing-along » aux accroches délicieusement acoustiques et le succès est au rendez-vous.  À l’heure d’enregistrer le deuxième album, le doute n’est plus permis : Hey Hey My My (rejoint par Michel Aubinais à la batterie) n’est pas un simple (énième ?) groupe de folk mais bien un trio hybride, passionnée par la musique dans toute son étendue. Car après la ferveur électrique de la scène, le trio va découvrir  avec émerveillement les possibilités infinies du studio en coréalisant l’album avec Frédéric Soulard (Poni Hoax, Limousine, Viva & the Diva).  Cette véritable prouesse artistique mise en valeur par le mix ébouriffant de l’américain Tony Hoffer (Supergrass, Air, Beck, The Kooks …) va définitivement libérer le « son » Hey Hey My My. Ni folk, ni rock, ni même pop, électro ou punk, les nouvelles chansons  du groupe affichent toutes les couleurs de l’arc-en-ciel musical, tout en gardant l’immédiateté, la fraicheur insolente  et cette écriture à l’ancienne qui faisaient la réussite de leur premier essai. « A Sudden Change Of Mood »  regroupe une douzaine de tubes malins, agités et addictifs que vous pourrez vous procurer dés le 26 Avril prochain.  Le rock’n’roll a décidément de bien beaux jours devant lui. En attendant la sortie physique lundi prochain, « A Sudden Change Of Mood » est disponible sur Itunes – Fnacmusic – Virginmega Et pour les possesseur d’un iphone vous pouvez télécharger gratuitement l’application HeyHeyMyMy ici. Vous pourrez y retrouver : infos – dates de concerts – photos – musique et un teaser exclusif du single « We’re Not Meant To Last »

Kavinsky

Tout simplement indispensable ! Nightcall (4 titres) Sortie le 5 avril chez Record Makers A1 Nightcall A2 Pacific Coast Highway B1 Nightcall (Dustin NGuyen Remix) B2 Pacific Coast Highway (Jackson Remix) Picture disc en précommande exclusive sur le Shop de Record Makers : www.recordmakers.com Le zombie est de retour ! Après des mois de studio à enregistrer son premier album à venir, Kavinsky a décidé de nous présenter Nightcall en guise d’apéritif. Produit par Guy-Manuel de Homem-Christo de Daft Punk et mixé par SebastiAN, Nightcall est la première chanson de Kavinsky, un duo en fait, entre lui et sa petite amie interprétée par Lovefoxxx, la chanteuse de CSS! Kavinsky meurt dans un accident de voiture en 1986, alors qu’il conduisait sa chère et tendre Testarossa. En 2005, le voilà ressuscité, mais en zombie! Il sort son premier EP, ‘Teddy Boy’. A ce moment là, il apparait un peu partout sur toute la surface du globe, jouant sa musique à ses disciples. Les foules se réunissent pour être témoin de ce miracle : même mort, Kavinsky était toujours vivant. Son deuxième EP, ‘1986’, voit le jour en 2007. Cette même année, ses potes robots des Daft Punk l’invitent à les joindre pour leur tournée ‘Alive’, et A-Trak organise une tournée américaine qu’il passera au volant de sa Testarossa, à présent réparée. Après avoir vu le monde entier avec ses yeux rouges, Kavinsky prend retraite dans ses quartiers afin de préparer son premier album. 2010: le zombie à la gueule d’amour revient avec un nouveau maxi. Après 3 ans de travail en studio pour son album à sortir, Record Makers et Kavinsky ont décidé de sortir ‘Nightcall’ en avant-goût. ‘Nightcall’ est la première chanson de Kavinsky, un duo en fait, entre lui et sa petite amie interprètée par Lovefoxxx, la chanteuse de CSS! Le morceau est produit par Guy-Manuel de Homem-Christo et mixé par SebastiAn. Le remix de ce morceau, signé par le mystérieux Dustin Nguyen, est une chanson pop que tout le monde pourra apprécier, de votre petit neveu à votre arrière grand-mère. Sur l’autre face, Kavinsky vous propose le somptueux ‘Pacific Coast Highway’, au long duquel nous suivons une voiture fantôme sur cette autoroute californienne mythique. Ce morceau est remixé par Jackson, le parrain du son électronique français. Sa version épique de 9 minutes est déja un classique. Les 4 morceaux qui composent cet EP représentent à la perfection ce son français qu’on nous envie: sensuel, épique et romantique. www.recordmakers.com

VAMPIRE WEEKEND ::: We Come In Pieces – Remixes ::: « CRANBERRY » THE RUBY SUNS

VAMPIRE WEEKEND : Heros d’une nouvelle pop apatride et globale, les New-Yorkais recidivent avec l’exotique Contra, nourri de l’inventivite du post-punk autant que des plus riches musiques du monde. www.tsugi.fr

We Come In Pieces – Remixes – Basking in the success of their recent debut long player, My Favorite Robot AKA Jared Simms and Voytek Korab unleash a remix album graced by the great and the good of Canada’s burgeoning electronic music scene. My Favorite Robot – While My Guitar Gently Creeps (Jordan Dare Remix) cocomachete.com

« CRANBERRY », LE NOUVEAU SINGLE DE THE RUBY SUNS Un avant gout du nouvel album Fight Softly à paraitre le 1er mars FREE DOWNLOAD:  SPREAD THE WORLD! PSYCH-POP TROPICALE Les néo-zélandais The Ruby Suns, emmenés par l’excentrique Ryan McPhun, s’apprêtent à donner une suite plus électro au flamboyant « Sea Lion » paru en 2008.  Bientôt en concert en France Nouvel album : “Fight Softly” Sortie le 1er mars (Memphis Industries/ Pias) myspace.com

DJ Mehdi Signatune

L’interlude intense de l’album de Mehdi s’est transformé en rouleau-compresseur dancefloor par la grace de la moitie des Daft Punk, Thomas Bangalter en personne. On trouve ce megatube en bonus sur la resssortie de l’album de Mehdi. Le clip, deja culte, est signé Romain Gavras et rend hommage au tuning et a strip-tease de la plus belle maniere. SOURCE : www.PHUNKSTER.COM

ROCK IS MY LIFE – A SKYDOG STORY

À l’occasion des 35 ans du label Skydog records, la Galerie Chappe accueillera l’exposition « ROCK IS MY LIFE » qui débutera le 4 décembre 2008. Pour la première fois à Paris, Marc Zermati exposera l’histoire illustrée du rock qui a rythmé sa vie. Ce passionné ouvrira au public ses archives et trésors qui constituent un assortiment insolite et inédit d’affiches rares… L’exposition rassemblera les œuvres originales d’artistes Skydog. Celles-ci seront exposées au milieu d’affiches rock « vintage” , de documents originaux, de « cover design », de lithographies, de pochette vinyles et de photos appartenant à la collection privée de Marc Zermati. L’atmosphère de l’Open Market sera recréée dans la salle annexe de la Galerie qui affichera les vinyles, stickers, badges, billets de concerts et backstages, lettres d’artistes, dessins et lithographie, presse rock international, photos et albums d’un musicologue. Rock is My Life* : Iggy Pop & the Stooges, Lou Reed & The Velvet Underground, Motorhead, les Damned, les Slits, Elvis Costello, Johnny Thunders & the Heartbreakers, les Clash, Big Audio Dynamite, Eddie & the Hot Rods, Bijou, Little Bob Story, Electric Callas, Asphalt Jungle, les Dogs.Les œuvres d’Olivia Clavel, Kiki et Loulou Picassso du collectif punk Bazooka, du grapheur new yorkais Futura 2000 et de l’illustrateur des Sex Pistols Jamie Reed seront exposés parmi les affiches rares du concert des Sex Pistols au Chalet du lac à Vincennes, des inédits des Jefferson Airplane, de Bob Dylan, des Ramones, des Clash, de Jim Morrison et des Cramps pour ne citer que certain. La Galerie Chappe  Après l’exposition des œuvres poétiques écorchées de Pete Doherty feat Kate Moss, l’expo Amy Winehouse, les dernières photos de Kurt Cobain cette galerie du 18ème très agréablement située accueille un évènement esthétique rock & punk qui rend hommage aux précurseurs mais aussi éclaire les nouvelles générations. Ces attitudes rock qui expriment les révoltes et les désirs d’indépendance et s’incarnent dans le style de vie, la mode: blousons de cuir, pantalons de skaï aux couleurs électriques, tee-shirts déchirés et retenus par des fermetures Éclair ou des épingles de nourrice ou recouverts de slogans provocateurs. Sans hesiter le cinéma, la littérature s’inspire, le graphisme : avec le collectif Punk Bazooka & Un Regard Moderne (Liberation 77), le graffiti art de Futura 2000 (When Hip Hop Meet the CLASH), new wave, rock moderne, hip hop, goth et électro . S K Y D O G – The Story – En décembre 1972 Marc Zermati ouvre une boutique rock underground à Paris rue des Lombards l’Open Market, lieu incontournable de la contre-culture, du Rock et du Punk.Il fonde Skydog en 1973, le 1er label indépendant et signe la sortie de « Grease » des « Flamin Groovies », le visionnaire Kim Foley « Animal God of the Street » et « Suicide Jockey de Tyla Gang. En 1976 la signature du dernier live retentissant d’Iggy & The Stooges METALLIC K.O appuieront sur les détonateurs de l’été 1976 à Mont-de-Marsan quand Marc organisera le 1er festival Punk. Seront présents les Damned , Doctor Feelgood, The Gorillas, Eddie & The Hot Rods, Kalfon Rock Chaud et Passion Force (Black Punk Funk). L’année suivante en 1977 c’est la consécration avec plus de 6000 personnes au 2e festival Punk de Mont de Marsan qui acceuille les Clash, Police, Little Bob Story, les Damned, Rings, Maniacs, les Lou’s, Shakin’Street, Asphalt Jungle, Bijou,Tyla Gang, Marie et les Garçons et Doctor Feelgood. Marc Zermati Private Collection du 4 décembre 2008 au 4 janvier 2009 A la Galerie Chappe 4 rue André Barsacq – 75018 Paris – M° Abesses ou  Anvers Ouvert tous les jours de 14H à 20H et sur rendez-vous Tel – 01 42 62 42 12

« LES CURIOSITES » Philippe UMINSKI

 (…) Avec le groupe Montecarl, il signe un premier album qui permet le « retour du rock » à l’époque du tout électro. Suivent des tournées avec Nada Surf, Supergrass ou Dolly. Après la séparation prématurée du groupe (une partie va créer AS DRAGON avec Burgalat), aidé de Ira Eliot de Nada Surf, Philippe livre un 1er album solo expérimental plein d’audace, où il joue de tous les instruments. Suivent un EP live : « Sauvage », et une cover garage de « Harder, Better, Faster, Stronger » adoubée par les Daft Punk et Pedro Winter eux-mêmes qui la diffusent dans les clubs du monde entier, permettant à Philippe de figurer sur les compilations anglaises aux côtés de Blur ou de Bowie. Son deuxième album, « Sain et sauf », mélange de métal et de garage rock est un disque sans concession ni pitié pour l’auditeur. Suivent des collaborations avec Eiffel, Mass Hystéria, Denis Barthe de Noir Désir et DJ Zebra. Parallèlement, Philippe réalise et écrit pour les autres : « 3 » et « Pomme C » avec Calogero, « La suite » pour la Grande Sophie, « Get Out » pour Archive, Dave, Neimo, Mareva Galanter ou Axel Bauer. Après une tournée de 30 dates en première partie de Calogero, Philippe sort aujourd’hui son troisième album. Il y retire le costume de rocker mais n’en enfile aucun autre et préfère rester à nu, nous y dévoilant ses talents d’auteur et son exigence artistique. (…) « Ce disque aux accents Dutronc/Brel/Gainsbourg, enregistré live en cinq jours pour capter naturel et émotion, est une collection de 12 objets pleins de charme et de surprises » site officiel : http://www.philippeuminski.com myspace : http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=166144644 Philippe UMINSKI, en concert WARNER SESSIONS le 09 Avril 2008 à la Flèche d’Or

Kurt Cobain : About A Son

Bande originale du film « About a Son » de Michael Azerra, ce disque va vous plonger dans l’univers musicale de Kurt Cobain. Une chose est certaine, le culte voué par l’artiste au songwriting « écorché vif » saute aux yeux. D’Iggy Pop aux Vaselines en passant par les Creedence et Arlo Guthrie, vous allez transpirez le punk et une fois l’écoute terminée, vous allez (si vous êtes musicos) reprendre en bandoulière cette bonne vieille gratte qui prend un peu trop la poussière en ce moment mais ce qui est sur c’est que vous n’allez pas la dépoussiérer : rock’n’roll attitude oblige. Rod http://www.dontwalkalone.com http://www.musikbuzz.com

Underground : L'Histoire

L’underground dans le désordre c’est : William Burroughs, Jimi Hendrix, Jodorowski, Alain Dister, acteurs et auteurs. C’est aussi Actuel « membre de l’Underground Press Syndicate » et Jean-François Bizot, ex-patron d’Actuel puis du groupe Novapress. À ses côtés : Bernard Kouchner, Patrick Rambaud, Jean-Paul Ribes, entre autres. Fait partie de l’underground tout ce qui est branché. Comprendre : Clandestinité, résistance, parasite. (…)un virus planqué dans l’intestin d’une bête immonde pour mieux la dévorer.. Dans les faits, et toujours dans le désordre, l’underground c’est La Factory, le Larzac, Le Deuxième Sexe, Yves Klein et les débuts du body art, le théâtre de rue, le LSD, Guy Debord et les situationnistes, les Freaks et les lunettes Bonzo, Pierrot le Fou, mai 68, la musique électronique, rock et punk, l’écologie, Green Peace… À tous ces héros de la rébellion, Bizot rend hommage. Sa bible, bordélique à souhait, déborde de couleurs psychédéliques, de collages hallucinés, de photos inédites. Hors des chemins balisés, il évoque les guerres de libération, le sexe, no future… Bizot a conçu une bible dont il serait le pape, une bible qui se lit, se consulte, se digère, se vit sans modération. Entre provocation et utopie. Une bible riche de milliers de références filmographiques, discographiques, bibliographiques, qui reflète toute une époque en général et celle d’Actuel en particulier. Un homme, Jean-François Bizot, qui propose ici le livre de chevet de toute révolte à venir. –Nathalie Robert-Poitout De Jean-François Bizot http://www.amazon.fr

A South Bronx Story Vol 2 : Collectors edition / Rarities

Ce nouveau CD du légendaire groupe punk funk New Yorkais des soeurs Scroggins est un recueil de morceaux rares ou supprimés depuis une vingtaine d’années, et de versions alternatives de leurs classiques. Essentiel pour ceux qui sont déjà fans, et à écouter d’urgence pour les autres ! En exclusivité chez colette pour la France jusqu’à la fin du mois d’Aout. eshop www.colette.fr

Retour à Brooklyn Hubert Selby Jr

Pour « Retour à Brooklyn », ce livre halluciné, Selby voulait commencer par une phrase imbitable. Et ça donne : « Harry enferma sa mère dans le réduit ». Un début de dingue qui résume assez bien l’esprit explosé de ce punk-livre. Selby ne se fait pas d’illusion sur l’espèce humaine et encore moins sur ses personnages damnés : « La chose la plus miséricordieuse qui puisse arriver à certains d’entre eux, c’est de pouvoir mourir ». Il y a beaucoup de Dostoievski dans Selby, on peut même dire que cet homme fragile et courtois est le Dosto de Brooklyn. Ici, une vielle mamie juive qui s’imagine sélectionnée pour un jeu télé, devant laquelle elle est rivée du matin au soir, va prendre des amphétamines pour maigrir et va en devenir coin-coin, jusqu’à voir des personnages sortir de l’écran sous forme de petits lutins qui danseront la ronde autour d’elle. Direction l’asile. Et Harry, le mauvais fils? Il finit très mal. Tout finit toujours très mal chez Selby. A vous dégoûter du genre humain. Bref, un grand moraliste et sans doute l’auteur Brooklynois le plus génial et le plus barbare. Le Guide du routard www.routard.com