Cléa Vincent – Nuits sans sommeil

Cléa Vincent – Nuits sans sommeil

L’auteure-compositrice a confié la réalisation du clip à Thomas Salvador (Vincent n’a pas d’écailles) qui oppose à ce titre électro-pop brillant un univers cinématographique épuré et romantique, valorisant jeux de regards et plans rapprochés. Le cinéaste signe un portrait de femme gracieux et naturel, une dualité avec la musique qui donne une nouvelle profondeur à « Nuits sans sommeil », premier extrait d’un album accompli et nocturne à venir très prochainement chez Midnight Special Records.

Cléa Vincent - Nuits sans sommeil

CORTEX DE ANN SCOTT

CORTEX DE ANN SCOTT

En quoi pouvoir lire l’info en temps réel et être au courant des horreurs du monde à chaque seconde enrichit la journée ?

Los Angeles, aujourd’hui. La cérémonie des Oscars va commencer. Plus de trois mille personnes dans la salle. Soudain, une explosion. Au coeur du chaos, très vite, les rumeurs courent. Julia Roberts, Steven Spielberg, Al Pacino ? Qui est mort, qui est blessé ? Dans cet Hollywood qui pleure ses icônes, Angie, une jeune réalisatrice française, Russ, un vieux producteur californien, et Burt, un humoriste new-yorkais, se croisent pendant quelques jours. Entre amours perdues, sidération et passion du cinéma, chacun se demande : de quoi sera fait le futur, sans tous ces visages familiers qui ont façonné nos rêves ?

Pour rappel, Ann Scott est l’auteur de Superstars, Poussières d’anges et À la folle jeunesse. Cortex est son septième roman.

ISBN : 2234083907
Éditeur : STOCK
http://www.editions-stock.fr

Le retour de Cyclope – Uncanny X-Men Annual #1

Le retour de Cyclope – Uncanny X-Men Annual #1

L’année 2019 sera l’année des X-Men à en croire le calendrier. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, Les X-Men (ce qu’il en reste) vont enfin retrouver leur leader Cyclope, fraichement ressuscité et celui-ci manifestement ne sera pas là pour plaisanter… On devrait en savoir plus dès le mois de Janvier avec le numéro spécial « Uncanny X-Men Annual #1 »

Le personnage le plus charismatique et torturé de l’univers Marvel a dressé une liste « de choses à faire », suite aux événements tragiques de l’Arc Disassembled (reveal en Février)…

Pour cela, Slim s’appuiera (en Mars) sur une équipe solide constituée de Serval (Wolverine), Magik, Hope Summers, Félina, Havok, Mirage, Le Hurleur, Karma et de l’Homme-Multiple. De quoi réjouir ou inquiéter les fans (que sont devenus les autres ?), en attendant les adaptations cinématographiques de la saga du Phénix Noir (Juin) et des Nouveaux Mutants (août). Espérons que tout cela sera à a hauteur des espérances !

BE@RBRICK PENNYWISE 400% par Medicom (SERIES 36)

BE@RBRICK PENNYWISE 400% par Medicom (SERIES 36)

Artoyz définit le Be@rbrick comme une figurine à tête d’ourson, imaginée par Medicom en 2001 et déclinée à l’infini. Ce fut le tout premier « platform-toy » à voir le jour… Le format 400% fait quatre fois la taille d’un 100%, soit 28cm environ. On retrouve au sein de la série 36, ce magnifique PENNYWISE, qui ravira les amateurs du Clown le plus flippant de la littérature et du cinéma.

Les BE@RBRICK sont à découvrir ici : bearbrick.com et prochainement chez artoyz.com, nous.paris

INFRASON DE CLOCHE

INFRASON DE CLOCHE

Et si nos médias s’allongeaient sur quelques divans de psychiatres, et se libéraient enfin de la dépression dans laquelle ils se complaisent au quotidien depuis l’émergence des Internets ? Et que, par voie de conséquence, se raréfiaient les vindictes de lecteurs – commentateurs, toujours plus excités par les idées de haine, de division et d’intolérance, dommages collatéraux causés par leur lugubre logorrhée ?

Est-il permis d’espérer, à l’avenir, un traitement de l’information neutre, objectif et qui sait, quand le sujet s’y prête bienveillant ? Cela semble malheureusement compromis, Eric Schmidt, ancien patron de Google a récemment déclaré à propos du vaste web : « Je pense que le scénario le plus probable à présent n’est pas une séparation, mais plutôt une bifurcation avec d’un côté un leader d’internet chinois et de l’autre un leader d’internet américain ».

Il devient nécessaire de faire, si ce n’est l’apologie, au moins la promotion des acteurs de la diversité culturelle, dont la portée est malheureusement reléguée en page 15 ou 16 du tout puissant moteur de recherche.

Faut-il, pour autant, en déduire qu’une faible audience est la garantie d’une liberté plus grande ? Non pas ! Il convient d’être aussi vigilant et alerte que pour des médias classiques, afin d’éviter d’être influencé ou manipulé par des illuminés persuadés d’être détenteurs de la vérité ou du bon goût. Cependant on constate parfois de véritables envolées lyriques, ou gloses profondes d’humbles experts en musique, littérature, cinéma, arts graphiques, etc. adorateurs sincères et dévoués, de genres oubliés ou plongés dans les ténèbres propres aux déchus de la mode. En ce sens, les tenants de l’immédiat et du mainstream, requins sans scrupules, n’hésitent d’ailleurs jamais à racketter ces sources de savoir acquis parfois de longue date, le jour où la nécessité se fait sentir (retour en grâce, mise en lumière par un roi du jour).

Alors n’hésitons pas à arpenter les rues biscornues et à priori mal achalandées des Internets plutôt que les vastes avenues des agrégateurs de news, vers lesquelles nous sommes guidés à l’instar de vulgaires touristes.

Le prix à payer pour ce regain de liberté ? Un temps de chargement parfois plus long, des templates éculés, le déni des prétendues best practices…

Le contenu privilégié sur le contenant.

Illustration : Anton Van Dalen 2006 The Human Life in the Electronic Age #10
https://www.ppowgallery.com

PÉPITE — Feu rouge

PÉPITE — Feu rouge

Feu rouge est une belle ballade avec un refrain fédérateur. Le clip se déroule à la manière d’un générique de film, le début d’une nouvelle aventure… Tourné un lundi matin à l’aube à Montmartre (starring Fishbach), réalisé par La Comète, des réals de théâtre géniaux (« Le Bal ») inventeurs du Méta-cinéma.

PÉPITE — Feu rouge

Oh il ne manquait que la pluie
Voilà je t’écris du taxi
Et les gouttes dansent comme nous dansions
Et la radio chante comme nous chantions

Ici Paris, qui disparaît mais d’ici Paris me regarde

Alors que toute la ville défile
Dans cette dernière course folle
Que je fuis le défi
Oui que j’abandonne

Ici Paris, qui disparaît mais d’ici Paris me regarde
(Partir très loin)

A chaque feu rouge de colère
Paris qui défile sous la pluie
Je me défile, je suis parti

Écouter en streaming : https://qlima.cool/FeuRouge

LES FAUVES de Vincent Mariette avec Lily-Rose Depp, Laurent Lafitte, Aloïse Sauvage et Camille Cottin

LES FAUVES de Vincent Mariette avec Lily-Rose Depp, Laurent Lafitte, Aloïse Sauvage et Camille Cottin

C’est l’été, dans un camping en Dordogne, des jeunes gens disparaissent.
Les rumeurs les plus folles circulent, on parle d’une panthère qui rôde…
Un sentiment de danger permanent au cœur duquel s’épanouit Laura, 17 ans.
La rencontre avec Paul, un écrivain aussi attirant qu’inquiétant, la bouleverse. Une relation ambiguë se noue.
Jusqu’à ce qu’un prétendant de Laura disparaisse à son tour et qu’une étrange policière entre dans la danse…

LES FAUVES - Bande-annonce

Réalisé par Vincent Mariette avec Lily-Rose Depp, Laurent Lafitte, Camille Cottin

Le 23 janvier 2019 au cinéma

NINJA CYBORG – The Sunny Road

NINJA CYBORG – The Sunny Road

A l’instar de Carpenter Brut ou Kavinsky, Martin Antiphon et Marc Botté, les deux membres de NinjA Cyborg, créent un univers qui évoque plus les codes de la musique électro que ceux de la pop music. Nourri de références cinématographiques, et marqué par l’histoire des jeux vidéo, NinjA Cyborg a peaufiné son nouveau titre à coups de Juno 60 et de TR606. Le clip a été confié au Freak Motion Studio qui a imaginé ce film imaginaire qui accompagne les nappes hypnotiques du titre The Sunny Road.

NINJA CYBORG / The Sunny Road / Clip Officiel

Avec cette vidéo animée, on suit les premières aventures de Gordon, le NinjA Cyborg, dans les bas-fond et sur les toits de Suncity. Qui est t-il vraiment ? Justicier solitaire ? Arme secrète du gouvernement ? Une simple machine a tuer ?

LOW (STUDIO VERSION) – LENNY KRAVITZ

LOW (STUDIO VERSION) – LENNY KRAVITZ

« Low » est une composition palpitante et introspective parlant des idées préconçues sur les débuts d’une relation. C’est un groove funky et cinématique harmonisant des couches de cuivres, d’instruments à cordes et plusieurs niveaux de chants avec l’aide de feu le grand Michael Jackson. Dans cette nouvelle vidéo documentaire, on découvre le processus créatif de Lenny Kravitz lors des sessions d’enregistrement en studio.

LENNY KRAVITZ DE RETOUR EN FRANCE AU PRINTEMPS 2019
16/05/2019 – LYON – Halle Tony Garnier
17/05/2019 – NICE – Palais Nikaïa
19/05/2019 – TOULOUSE – Zénith
20/05/2019 – NANTES – Zénith
05/06/2019 – PARIS – AccorHotels Arena

https://lennykravitz.lnk.to/RaiseVibration

La mort revient frapper le 13 Février 2019, HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU !

La mort revient frapper le 13 Février 2019, HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU !

Jessica Rothe retrouve le rôle principal de Happy Birthdead 2 You, la suite du succès de 2017 produit par Blumhouse (Split, Get Out, American Nightmare), qui était une succession de rebondissements absurdes et comiques. Cette fois-ci notre héroïne Tree (Rothe) découvre que mourir à répétition était bien plus simple qu’affronter les dangers qui l’attendent…

HBD2YOU1

Jason Blum est de retour à la production, et Christopher Landon revient à l’écriture et à la réalisation de ce nouveau chapitre. Les producteurs exécutifs Angela Mancuso et John Baldecci sont rejoints par Samson Mucke (Manuel de survie à l’apocalypse Zombie).

Au cinéma le 13 février 2019

CAPTIVE STATE … allégeance ou rébellion ? (John Goodman, Vera Farmiga)  #CaptiveState

CAPTIVE STATE … allégeance ou rébellion ? (John Goodman, Vera Farmiga) #CaptiveState

Les extraterrestres ont envahi la Terre. Occupée, Chicago se divise maintenant entre les collaborateurs qui ont juré allégeance à l’envahisseur et les rebelles qui les combattent dans la clandestinité depuis dix ans…

UN FILM RÉALISÉ PAR RUPERT WYATT (La Planète des singes : les origines) AVEC JOHN GOODMAN, VERA FARMIGA, ASHTON SANDERS

AU CINÉMA LE 3 AVRIL 2019

MY BEAUTIFUL BOY de FELIX VAN GROENINGEN avec  STEVE CARELL, TIMOTHÉE CHALAMET

MY BEAUTIFUL BOY de FELIX VAN GROENINGEN avec STEVE CARELL, TIMOTHÉE CHALAMET

Pour David Sheff, la vie de son fils, Nicolas, un jeune homme brillant, sportif, à l’esprit vif et cultivé, était déjà toute tracée : à ses 18 ans, Nic était promis à une prestigieuse carrière universitaire. Mais le monde de David s’effondre lorsqu’il réalise que Nic a commencé à toucher à la drogue en secret dès ses 12 ans. De consommateur occasionnel, Nic est devenu accro à la méthamphétamine et plus rien ne semble possible pour le sortir de sa dépendance. Réalisant que son fils et devenu avec le temps un parfait étranger, David décide de tout faire pour le sauver. Se confrontant à ses propres limites mais aussi celles de sa famille.

Tiré du best-seller éponyme du journaliste David Sheff et du propre récit de son fils Nic, MY BEAUTIFUL BOY dresse un portrait unique de la manière dont l’addiction peut détruire et bouleverser les vies des utilisateurs mais aussi de leurs proches… Et comment ces familles peuvent trouver la force et le courage pour se reconstruire.

UN FILM RÉALISÉ PAR FELIX VAN GROENINGEN (Alabama Monroe) AVEC STEVE CARELL, TIMOTHÉE CHALAMET (Nommé aux Golden Globes MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE)

AU CINÉMA LE 6 FÉVRIER 2019

ATEPH ELIDJA – BURN OCTOBER

ATEPH ELIDJA – BURN OCTOBER

Surnommé le Soleil Noir de l’écurie Bromance, Ateph Elidja se lance enfin en solo. Premier éclat de son projet, le clip du titre Burn October en est la fidèle représentation, déjà primé grand gagnant 2018 des Yung Director Awards Cannes et nominé au UKMVA Best Cinematography in association with Panalux aux côtés de Childish Gambino, Sevdaliza et d’autres, ce clip bouleversant nous raconte l’histoire d’un père pris par la fureur de la vie après la mort de son fils. Vengeance, pulsions de vie et de mort, forces mystiques…

Burn October annonce l’aurore d’un Soleil Noir, à peine éclipsé, prêt à tout brûler sur son passage afin de ne préserver que l’essentiel. L’aube d’une nuit, laissant présager le grand tournant de l’année 2019, Ateph Elidja.

SORRY TO BOTHER YOU de Boots Riley

SORRY TO BOTHER YOU de Boots Riley

Après avoir décroché un boulot de vendeur en télémarketing, Cassius Green bascule dans un univers macabre en découvrant une méthode magique pour gagner beaucoup d’argent. Tandis que sa carrière décolle, ses amis et collègues se mobilisent contre l’exploitation dont ils s’estiment victimes au sein de l’entreprise. Mais Cassius se laisse fasciner par son patron cocaïnomane qui lui propose un salaire au-delà de ses espérances les plus folles…

Le film a été présenté en avant-première mondiale au festival de Sundance. Au cinéma le 16 janvier 2019

Avec : Lakeith Stanfield, Tessa Thompson, Jermaine Fowler. Réalisé par : Boots Riley. Produit par : Forest Whitaker, Nina Yang Bongiovi, George Rush, Charles King, Jonathan Duffy, Kelly Glenn Williams

Mortal Engines présenté par Peter Jackson

Mortal Engines présenté par Peter Jackson

Des centaines d’années après la destruction de notre civilisation par un évènement apocalyptique, une mystérieuse jeune femme, Hester Shaw (Hera Hilmar) semble être la seule à pouvoir empêcher Londres, devenue une gigantesque cité prédatrice, de dévorer sans pitié les autres cités. Indomptable et fière, Hester ne cherche qu’à venger la mémoire de sa mère et fait alliance avec Tom Natsworthy (Robert Sheenan) un paria des bas fonds de la ville et Anna Fang (Jihae) une hors la loi dont la tête est mise à prix.

MORTAL ENGINES est réalisé par Christian Rivers, le spécialiste des effets spéciaux, Oscarisé pour KING KONG (Peter Jackson). Il est secondé dans sa tâche par Peter Jackson ainsi que Fran Walsh et Philippa Boyens qui signent tous trois le scénario du film. Les effets spéciaux ont été réalisés par Ken McGaugh, Kevin Smith, Luke Millar et Dennis Yoo pour WETA DIGITAL. Le film est une coproduction MRC et Universal, basée sur l’adaptation de la série de romans signée Phillip Reeve, publiée en 2001 par Scholastic.

À la production on retrouve Zane Weiner et Amanda Walker (la trilogie du HOBBIT, Peter Jackson), et Deborah Forte (CHAIR DE POULE, Rob Letterman), ainsi que Fran Walsh et Peter Jackson. Ils sont rejoints par Ken Kamins (la trilogie du HOBBIT) et Philippa Boyens à la production déléguée. Universal distribuera le film à l’international.

LE 12 DECEMBRE 2018 AU CINEMA avec Hugo Weaving, Hera Hilmar, Robert Sheehan, Jihae, Ronan Raftery, Leila George, Patrick Malahide and Stephen Lang. Réalisé par Christian Rivers. Scénaristes Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson. D’après le livre de Philip Reeve. Produit par Zane Weiner, Amanda Walker, Deborah Forte, Fran Walsh, Peter Jackson. Producteurs délégués Ken Kamins, Philippa Boyens.

 

HOLY LANDS réalisé par Amanda Sthers avec James Caan, Jonathan Rhys Meyers et Rosanna Arquette

HOLY LANDS réalisé par Amanda Sthers avec James Caan, Jonathan Rhys Meyers et Rosanna Arquette

Harry (James Caan), Juif apostat et cardiologue à la retraite, originaire de New York, décide soudainement d’aller s’établir comme éleveur de porcs à Nazareth, en Israël. Une décision mal vécue par les locaux comme par sa propre famille. Restée à New York, après s’être découvert un cancer, son ex-femme Monica (Rosanna Arquette) tente de gérer la vie de leurs grands enfants Annabelle (Efrat Dor) et David (Jonathan Rhys Meyers), et revisite son histoire d’amour avec Harry. Contre toute attente, c’est auprès du Rabbin Moshe Cattan (Tom Hollander), qu’Harry va accepter d’affronter la vie et son issue.

LE 16 JANVIER AU CINÉMA

PET SEMATARY – SIMETIERRE (2019)

PET SEMATARY – SIMETIERRE (2019)

20 ans après l’adaptation cinématographique de l’un des chefs d’oeuvres de Stephen King par Mary Lambert et le Maitre himself, Kevin Kölsch et Dennis Widmyer s’attèlent à un reboot, qui nous l’espérons, tiendra toutes ses promesses… Avec Jason Clarke : Louis Creed, Amy Seimetz : Rachel Creed, John Lithgow : Jud Crandall, Jeté Laurence : Ellie Creed, Hugo Lavoie et Lucas Lavoie : Gage Creed, Obssa Ahmed : Victor Pascow.

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s’installer avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Crandall, les emmène visiter le pittoresque « simetierre » où des générations d’enfants ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce « simetierre », tout au fond de la forêt, se trouvent les terres sacrées des Indiens, lieu interdit qui séduit pourtant par ses monstrueuses promesses. Un drame atroce va bientôt déchirer l’existence des Creed, et l’on se trouve happé dans un suspense cauchemardesque…

Under the arc of a weather stain boards
Ancient goblins, and warlords
Come out the ground, not making a sound
The smell of death is all around
And the night when the cold wind blows
No one cares, nobody knows
I don’t want to be buried in a pet cemetery
I don’t want to live my life again
I don’t want to be buried in a pet cemetery
I don’t want to live my life again
Follow Victor to the sacred place
This ain’t a dream, I can’t escape
Molars and fangs, the clicking of bones
Spirits moaning among the tombstones
And the night, when the moon is bright
Someone cries, something ain’t right
I don’t want to be buried in a pet cemetery
I don’t want to live my life again
I don’t want to be buried in a pet cemetery
I don’t want to live my life again
The moon is full, the air is still
All of the sudden I feel a chain
Victor is grinning, flesh is rotting away
Skeletons dance, I curse this day
And the night when the wolves cry out
Listen close and you can hear me shout
I don’t want to be buried in a pet cemetery
I don’t want to live my life again
I don’t want to be buried in a pet cemetery
I don’t want to live my life again, oh, no, oh, no
I don’t want to live my life, not again, oh, no, oh, oh
I don’t want to live my life, not again, oh, no, no, no
Don’t want to live my life, not again

Daniel Rey / Dee Dee Ramone / Joey Ramone / Johnny Ramone

Paroles de Pet Sematary © Warner/Chappell Music, Inc, BMG Rights Management

THIS IS THE STORY OF SOMEONE TOO TOUGH TO BEAT

… Ou encore acheminons-nous dans le vaste domaine de la pensée et de l’action.

Maudire les marasmes du macrocosme et ne pas envisager de penser et d’agir au sein de son microcosme autrement que pour satisfaire son ego… voilà en substance le drame de l’humain du XXième siècle, « accompagné » dans cette folie, par la cynique bienveillance d’une société globalisée repliée sur elle même, fanatique, ignorante et dont l’ambition déréglée transforme la matière première humaine en machine exécutante, décérébrée et résignée. Les leçons du passé ne servent malheureusement que de supports pour des superproductions cinématographiques ou télévisées, standardisées qui ne provoquent qu’un émoi de circonstance chez ces êtres qui ne savent ni ressentir, ni aimer au sens le plus authentique du terme. Forts de cet impitoyable constat, que pouvons-nous espérer ? À observer les individus, rien ne semble pouvoir les extraire de la caverne platonicienne dans laquelle ils se sont confortablement installés… pourtant l’espoir est toujours de mise, notre histoire commune est celle de quelqu’un de trop fort pour être battu, pliant comme le disait Pascal, mais ne rompant pas, malgré toutes les vicissitudes.

CLIMAX DE GASPAR NOÉ

CLIMAX DE GASPAR NOÉ

Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif.

Climax | Official Trailer HD | A24

En 1996, des milliers d’histoires sont parvenues jusqu’au papier imprimé, histoires aujourd’hui oubliées et demain encore plus. Nombre de ceux qui sont nés ou étaient vivants cette année-là sont encore parmi nous. Mais de la grande majorité de ceux dont le cœur a cessé de battre, il ne reste plus rien ou presque : un nom dans un cimetière ou dans un vieux journal au fond d’une cave. Les joies du présent, lorsqu’elles sont intenses, nous permettent d’oublier cette immense vacuité. Les extases, qu’elles soient constructives ou destructives, en sont des antidotes. L’amour, la guerre, l’art, le sport, la danse nous semblent des justifications à notre bref passage sur terre. Et parmi ces distractions, l’une d’entre elles m’a toujours rendu particulièrement heureux : la danse. Alors, quitte à faire un film, Il m’a semblé excitant d’en faire un sur ce fait divers et avec des danseurs dont les talents m’hypnotisent. Avec ce projet j’ai pu représenter une nouvelle fois sur un écran une partie de mes joies et de mes peurs.

1996, c’était hier soir. Il n’y avait juste ni portable ni internet. Mais le meilleur de la musique de ce matin était déjà là. En France, Daft Punk éditait son premier vinyle, LA HAINE venait de sortir au cinéma et le journal Hara-Kiri ne parvenait définitivement plus à ressusciter. Le massacre des adeptes du Temple solaire était étouffé par les forces occultes de l’Etat. Et certains rêvaient de construire une Europe puissante et pacifique alors qu’une guerre barbare l’infectait encore de l’intérieur. Les guerres créent des mouvements, les populations changent, les modes de vie et les croyances aussi. Mais ce qu’on appelle Dieu sera toujours du côté du canon le plus puissant. Ce qui fut, cela sera. La virgule aura beau se déplacer, l’essence de la phrase restera toujours la même.

(…)

En un temps record, nous avons trouvé une école désaffectée à Vitry, nous avons pu négocier les droits de certaines musiques dont je rêvais. A deux jours du tournage, nous avons rencontré Souheila Yacoub, acrobate et comédienne, et obtenu le visa pour que l’étonnant contorsionniste Strauss Serpent puisse venir nous rejoindre depuis le Cameroun. Nourri de nos expériences multiples de dérapages incontrôlés, le tournage s’est déroulé dans la plus grande joie et les improvisations des danseurs sur le tapis ou lors de leurs dialogues improvisés nous ont tous éblouis.

Deux mois plus tard, nous sommes heureux de vous présenter cette modeste reproduction de la joyeuse et triste réalité. Tous mes remerciements à ceux qui nous ont faits et qui ne sont plus… Et que la fête commence !

GASPAR NOE

De Gaspar Noé Avec Sofia Boutella, Romain Guillermic, Souheila Yacoub…

IL Y A TOUJOURS UN LENDEMAIN PAR LA RUMEUR

IL Y A TOUJOURS UN LENDEMAIN PAR LA RUMEUR

Ils viennent d’ici, autant qu’ils viennent de loin. Ils en sont comme ils en viennent, et ils n’oublient rien. Des quartiers populaires, de leurs origines, de leur passion pour le hip-hop, Hamé et Ekoué ont tracé leur propre chemin, transformant la boue en or. À travers eux, La Rumeur vibre depuis vingt ans. Elle a son public. Elle a ses ennemis. Avec des albums devenus mythiques, L’Ombre sur la mesure, Du coeur à l’outrage, et un film salué par la critique, Les Derniers Parisiens, La Rumeur n’est pas seulement musicale. Elle est un monde. Leur ambiance est poétique, leur langage cinématographique, leur regard politique. La Rumeur ne se cherche pas, elle agit et se raconte, sans se cacher, sans circonvolutions. Toujours du côté des damnés de la terre, elle règle ses comptes avec les restes du colonialisme, avec cette Françafrique aux relents toxiques.

la rumeur il y a toujours un lendemain

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Hamé et Ekoué tiennent leur ligne, coûte que coûte. Ils durent, sans rien céder ni de leurs convictions ni de leur intégrité. L’argent ? Un moyen incontournable. Le succès ? Un public fidèle. La drogue ? Une hécatombe autour d’eux. Ce livre dresse le portrait d’une passion artistique forgée dans le feu du peuple et le grouillement créatif des premières heures du hip-hop en France. Aujourd’hui, La Rumeur rappe. La Rumeur filme. La Rumeur n’en a pas fini.

Ékoué Labitey, diplômé de Sciences Po et docteur en droit public, et Mohamed Bourokba dit « Hamé », ancien élève de New York University, ont signé des albums devenus mythiques dans la culture « hip-hop », L’Ombre sur la mesure (2002), Du coeur à l’ outrage (2007) et un film salué par la critique, Les Derniers Parisiens.

SUPERUNKNOWN #2

J’aimerai avoir une pensée pour le mort de la première minute. Vous savez, lorsque le film commence et que « bam » le mec tombe. Tu ne sais pas qui c’est et tu ne le sauras jamais, ce qu’il fait là, pourquoi, ses aspirations, ses rêves, ses envies. Pour le spectateur, ça n’a pas d’importance, c’est juste une présence dans le décor, un élément superficiel. Un sacrifice narratif nécessaire. Vous me direz, quitte à s’intéresser à lui pourquoi ne pas étendre la réflexion à toutes celles et ceux, bons, mauvais, neutres, qui se font shooter dans tous les films depuis la nuit des temps et d’ailleurs pourquoi circonscrire cela au genre cinématographique et uniquement aux humains ? Pourquoi ne pas, l’espace d’un instant entre deux crises d’égo, fixer notre attention sur ce qui compte vraiment et accepter sans distinction l’altérité ? Et si la nature érigeait un monument à la « création », serait-on capable de le voir ou serions-nous limités à la simple esthétique de la scène ?

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Eight hundred sakura trees live in Tokyo on the Meguro River. Takashi Komatsubara (@takashi_komatsubara) captured one in all its glory at night. 🌸 “The Japanese strongly feel the four seasons in their daily lives,” explains Takashi. “Many people love the cherry blossoms in spring.” #TheWeekOnInstagram Photo by @takashi_komatsubara

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GUNS N’ ROSES, ART & HEAVY !

GUNS N’ ROSES, ART & HEAVY !

Considérant que nous sommes en quelque sorte coincés dans une bulle temporelle si je me réfère à la mode, la musique, les jeux vidéos, le cinéma etc. et compte tenu du succès des Guns en 2018 (ils ont généré des tonnes de cash avec leur tournée planétaire, un fait qui en général parle à nos contemporains), il ne me semble pas complètement absurde de revenir sur les accointances du groupe avec l’art. Tout d’abord en 1987, avec la pochette originale d’Appetite for Destruction qui est une œuvre de Robert Williams peinte en 1977, tellement controversée qu’elle fut cachée dans le booklet de l’album.

En 1988, la pochette de Lies s’avère être un hommage à l’album Some Time in New York City de John Lennon

1991, c’est Mark Kostabi qui est chargé des pochettes du double album Use Your Illusion

1993, The Spaghetti Incident? la magnifique photo des pates est l’oeuvre de Dennis Keeley, à noter au bas de la pochette, un code écrit à la manière du tueur du Zodiac et qui signifie fuck’em all

Dernier album en date estampillé GNR, Chinese Democracy (2008), la photo figurant sur la pochette officielle a été shootée par Terry Hardin dans la Citadelle de Kowloon tandis que la couverture alternative est à mettre au crédit de Shi Lifeng – Controlling No. 3

Au delà des pochettes d’album qui démontrent donc une certaine appétence pour l’art contemporain, les Guns sont au coeur d’une trilogie clipesque réalisée par Andy Morahan, débutée en 1991 Don’t Cry, poursuivit 1992 November Rain, achevée en 1993 Estranged. Et qui reste à ce jour une énigme pour un certain nombre de fans (Il était question initialement d’interconnexions entre les différentes vidéos mais les querelles au sein du groupe et du couple mythique formé par Axl et Stéphanie ont changé la donne). En tout état de cause ces clips conservent encore aujourd’hui une aura mystique, onirique, surréaliste. Comme le dit Man Ray et qui pourrait s’appliquer à chacune de ces vidéos : Pour moi, il n’y a pas de différence entre le rêve et la réalité. Je ne sais jamais si ce que je fais est le produit du rêve ou de l’éveil ..

Don’t Cry

If we could see tomorrow, what of your plans?
No one can live in sorrow, ask all your friends
Times that you took in stride, they’re back in demand
I was the one who was washing blood off your hands
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight
I know the things you wanted, they’re not what you have
With all the people talking, it’s driving you mad
If I was standing by you, how would you feel
Knowing your love’s decided, and all love is real?
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight
I thought I could live in your world
As years all went by, with all the voices I’ve heard
Something has died
And when you’re in need of someone, my heart won’t deny you
So many seem so lonely with no one left to cry to, baby
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
I still love you, baby
Don’t you cry tonight
Don’t you cry tonight
There’s a heaven above you baby
And don’t you cry tonight

When I look into your eyes
I can see a love restrained
But darlin’ when I hold you
Don’t you know I feel the same
Nothin’ lasts forever
And we both know hearts can change
And it’s hard to hold a candle
In the cold November rain
We’ve been through this such a long long time
Just tryin’ to kill the pain, oo yeah
But love is always coming and love is always going
And no one’s really sure who’s lettin’ go today
Walking away
If we could take the time
To lay it on the line
I could rest my head
Just knowin’ that you were mine
All mine
So if you want to love me
Then darlin’ don’t refrain
Or I’ll just end up walkin’
In the cold November rain
Do you need some time on your own
Do you need some time all alone
Everybody needs some time
On their own
Don’t you know you need some time all alone
I know it’s hard to keep an open heart
When even friends seem out to harm you
But if you could heal a broken heart
Wouldn’t time be out to charm you
Sometimes I need some time on my
Own
Sometimes I need some time all alone
Everybody needs some time
On their own
Don’t you know you need some time all alone
And when your fears subside
And shadows still remain, oh yeah
I know that you can love me
When there’s no one left to blame
So never mind the darkness
We still can find a way
‘Cause nothin’ lasts forever
Even cold November rain
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody
You’re not the only one
You’re not the only one
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody
You’re not the only one
You’re not the only one
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody
You’re not the only one
You’re not the only one
Don’t ya think that you need somebody
Don’t ya think that you need someone
Everybody needs somebody

Estranged

When you’re talkin’ to yourself
And nobody’s home
You can fool yourself
You came in this world alone
(Alone)
So nobody ever told you baby
How it was gonna be
So what’ll happen to you baby
Guess we’ll have to wait and see
One, two
Old at heart but I’m only twenty eight
And I’m much too young
To let love break my heart
Young at heart but it’s getting much too late
To find ourselves so far apart
I don’t know how you’re s’posed to find me lately
An what more could you ask from me
How could you say that I never needed you
When you took everything
Said you took everything from me
Young at heart an it gets so hard to wait
When no one I know can seem to help me now
Old at heart but I musn’t hesitate
If I’m to find my own way out
Still talkin’ to myself
And nobody’s home
(Alone)
So nobody ever told us baby
How it was gonna be
So what’ll happen to us baby
Guess we’ll have to wait and see
When I find out all the reasons
Maybe I’ll find another way
Find another day
With all the changing seasons of my life
Maybe I’ll get it right next time
An now that you’ve been broken down
Got your head out of the clouds
You’re back down on the ground
And you don’t talk so loud
An you don’t walk so proud
Any more, and what for
Well I jumped into the river
Too many times to make it home
I’m out here on my own, an drifting all alone
If it doesn’t show give it time
To read between the lines
‘Cause I see the storm getting closer
And the waves they get so high
Seems everything we’ve ever known’s here
Why must it drift away and die
I’ll never find anyone to replace you
Guess I’ll have to make it through, this time – oh this time
Without you
I knew the storm was getting closer
And all my friends said I was high
But everything we’ve ever known’s here
I never wanted it to die

Music video by Guns N’ Roses (C) Guns N’ Roses under exclusive license to Geffen Record

L’HYMNE DES RÉSEAUX AU 2.0 DEGRÉ : ANGÈLE – LA THUNE

L’HYMNE DES RÉSEAUX AU 2.0 DEGRÉ : ANGÈLE – LA THUNE

La Thune » est une chanson que j’ai écrite il y a quelques mois. Je remarquais à ce moment là, le rapport étrange que l’on peut avoir avec les réseaux sociaux, cette idée de se montrer, de manière superficielle, toujours dans son plus bel élément et toujours seul face à son écran… Le dernier couplet du titre raconte en fait que toute la chanson est une auto-critique un peu exagérée.. Je prend beaucoup de distances avec les réseaux, mais je dois admettre que ça fait entièrement partie de mon métier. D’où l’importance d’en écrire une chanson pour en rappeler les dangers (narcissisme, solitude, comparaison,…)

Quand le réalisateur Aube Perrie, m’a envoyé le premier moodboard du clip, je me le suis figuré tout de suite, l’histoire générale, le visuel, le stylisme, j’aimais cette idée d’en faire un clip cinématographique. Le très grand nombre de références appuie cette idée de faux »

Angèle - La Thune [CLIP OFFICIEL]

« La Thune parle de notre relation aux réseaux sociaux et par extension au monde qui nous entoure. Avec l’humour qui la caractérise si bien, Angèle se met dans le même sac que tout le monde et s’amuse de sa génération. La Thune ce n’est pas une critique vive des réseaux et smartphones, c’est de l’autodérision par rapport à nos comportements. Angèle sait qu’elle est la première à jouer ce jeu. Pour clipper le morceau, je me suis amusé à imaginer et construire le film exactement comme une photo Instagram, comme on fabrique sur les réseaux un miroir de sa vie qui reflète une image biaisée, factice, fantasmée. Pour pousser à fond le concept, je me suis inspiré de ces vidéos de gens qui filment à tout prix devant une situation dangereuse à la recherche de vues. Imaginer qu’on puisse sortir son smartphone pendant un braquage me semble délirant mais m’apparaît probable, possible, aujourd’hui. Jouer avec la réalité d’Angèle qui interprète son vrai-faux propre rôle de fille qu’on reconnaît partout. Inviter dans le film uniquement de vraies followers au top toutes castées via les pages d’Angèle qui sont venues kiffer autant que nous. »

WILLIAM+KLEIN

WILLIAM+KLEIN

Un saisissant voyage dans l’oeuvre de William Klein commentée par lui-même. Les histoires racontées ici sont un régal. Le « pape » de la street photography se révèle aussi génial et provocateur qu’à ses débuts. Son premier Rolleiflex ? Il l’a gagné lors d’une partie de poker pendant son service militaire en Allemagne. À en croire William Klein, les coups de poker rythment sa vie qu’il raconte ici, à coup d’anecdotes tranchantes, souvent drôles et irrévérencieuses.

Dans ce livre atypique construit comme un journal de bord, la « voix off » de Klein ponctue une centaine d’oeuvres : ses débuts de peintre, ses recherches graphiques, les photographies de mode, le cinéma et bien sûr la photographie de rue, de New York à Paris en passant par Rome, Tokyo, Moscou. Alors qu’il fête ses 90 ans en avril 2018, Klein s’exprime avec la verve du jeune artiste américain qui a choisi Paris à 20 ans et pour toujours. Zéro nostalgie, zéro regrets : 100% cash et libertaire.

William Klein, né en 1928 à Manhattan, est un artiste total (peintre, graphiste, réalisateur, photographe). Révolutionnant la photographie de mode et de rue. Son travail sur les grandes villes du monde, ainsi que les livres qu’il leur a consacré (New York, Rome, Moscou, Tokyo, Paris) ont concouru à faire de William Klein l’un des photographes les plus influents du XXème siècle. Citoyen américain, il vit et travaille à Paris. Le Centre Pompidou lui a consacré une rétrospective en 2005.

William+Klein
[ÉDITIONS TEXTUEL]

INTERVIEW DE FIF (BOOSKA-P) : LE RAP EST LA MUSIQUE PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS ?

INTERVIEW DE FIF (BOOSKA-P) : LE RAP EST LA MUSIQUE PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS ?

Le Rap, la musique préférée des français est un livre publié aux éditions Don Quichotte, de Laurent Bouneau. Fif Tobossi, Tonie Behar. Merci à Fif pour cette interview riche et pleine de sens.

FIF, TOUT EST DIT DANS LE TITRE DU LIVRE OU EST-CE UNE REVENDICATION ?
C’est à la fois un constat et une revendication. Le rap est le vilain petit canard du système et en même temps la musique qui cartonne le plus. Pour autant, les choses changent, les jeunes générations s’installent aux plus hautes fonctions dans les médias, la finance etc. ce sont des personnes qui ont grandi et écouté du Rap. Le street art envahit les musées et les collections privées. Les « rockers » hors d’âge sont petit à petit poussés vers la sortie. Insidieusement aujourd’hui, on trouve partout les codes du Rap, c’est un langage commun et pratiqué pratiquement par tous, à part quelques irréductibles réfractaires !

EST-CE QUE LA RAP EST RÉELLEMENT IMPLANTÉ DANS LES MŒURS OU EST-CE TOUJOURS SUBVERSIF ?
Le rap a l’état brut reste toujours l’apanage des puristes, mais si on prend historiquement des artistes comme MC Solaar, Doc Gyneco, I am, NTM, Maitre Gims, Grand corps malade, Stromae, d’une façon ou d’une autre, ils ont été ou sont en haut de l’affiche ! A tort on les déconnecte du rap alors qu’ils sont en réalité en plein dedans. Malheureusement de nombreux médias agitent encore le Rap pour faire peur, pointent du doigt sa frange « violente », génèrent des clivages inutiles. Ils recherchent uniquement le côté subversif et sensationnel, sans s’attacher à l’histoire, aux racines, à la réalité du Rap qui ne se limite pas aux frasques de quelques uns. Laurent (Laurent Bouneau co auteur et directeur général des programmes de Skyrock), à su populariser le rap et toucher tout le monde. Il a encré le rap dans le paysage musical français et notre livre est une sorte de pierre angulaire pour toutes celles et ceux qui voudraient par la suite rendre hommage, au style de musique, mais également a ses représentants, à sa culture. Il y a énormément à raconter sur le Rap français sur le fond et sur la forme. Bobba par exemple est à la fois auteur, compositeur, interprète, il a sa marque de vêtements, c’est un personnage complexe qui mérite d’être étudié au delà des mots crus de ses textes.

NOTRE CONVERSATION AVEC FIF SORT DU CADRE DE L’ITV CLASSIQUE ON ÉVOQUE À DEMI MOT UNE RÉALITÉ : LE RAP EST REJETÉ PAR L’INTELLIGENTSIA À CAUSE PEUT ÊTRE DE SES ORIGINES BANLIEUSARDES POUR NE PAS DIRE PLUS, MAIS EN MÊME TEMPS, ELLE EST LA SEULE MUSIQUE ÉMERGENTE IDENTITAIRE DANS UN PAYS OU DOMINAIT LA VARIÉTÉ.

Des années 50 « opérettes », aux chanteurs engagés et réalistes, les français ont découvert le rock des Beatles et des Stones et les artistes les ont imités dans les codes, l’attitude, les pseudos… Le rap s’est forgé ses propres racines avec un métissage certes culturellement lié aux Etats-Unis mère patrie du style mais en y intégrant ses diversités culturelles fruit du mélange ordinairement reproché à la banlieue. Les enfants des Zemmour, Naulleau, Sarko ont fatalement écouté du rap ou même sont carrément dans l’univers … et pourtant le regard des géniteurs sur cette musique demeure parfois étrangement sans concession…

QUEL EST VOTRE BUT À TRAVERS CE LIVRE ?
Le livre est une montée au créneau, quitte à essuyer les critiques (ndlr je vous laisse suivre l’actualité des clash sur d’autres sites !). Donner envie de faire des livres. Dégoupiller l’hermétisme des carcans bien pensant et petit bourgeois qui refusent l’accès aux grandes tables d’expressions et de débats à la culture Rap. A la fnac par exemple le rayon rap français est minuscule. Il y a matière à travailler et à l’étoffer. Les sujets sont nombreux : Le secteur A, la Mafia k1 frey, par exemple, c’est à la fois de la musique mais c’est aussi des success story dans les affaires, des personnages riches et étonnants comme le décrit si bien Laurent dans notre livre !

LES DIFFICULTÉS POUR PARLER DU RAP À LA TÉLÉVISION
Toujours dans la polémique, jamais positif ? Olivier Cachin seul représentant « officiel » des médias parfois chahuté. Pourquoi pas un Bernard Pivot « street » : Les émissions culturelles télévisées intéressent qui et à quelle heure ? Imaginons une émission littéraire ou culturelle réellement ouverte à la culture des 25 – 45 ans et qui passerait ne passerait pas sur canal ou les chaines du câble mais accessible à tous… prochaine étape ?
-NDLR : Le livre est le produit de la radio et d’internet, aurait-il pu en être autrement (télévision et presse écrite)… La question reste ouverte mais j’ai ma réponse !-

Le rap n’est pas une sous culture ! Mais pour l’affirmer il faut des références, des pros, des spécialistes, des émissions, on va faire un dossier sur les featuring improbables par exemple, vous serez surpris de voir comment le rap est présent partout même dans la variété… alors occupons la place qui nous revient et accordons à cette musique la place qu’elle mérite, au sommet de la pyramide ! Après, il faut aussi savoir prendre des risques, mettre la musique partout… prenons le cinéma, le rap dans la majorité des films français illustre des scènes de violence ou de banlieue… mais cela change, petit à petit, il y a quand même des victoires. Des gens comme Omar Sy, Thomas Thouroude, Mouloud etc. viennent de cet univers au sens large… on entend quelques génériques dans les émissions de foot ou le rap est très présent et amènent au style une certaine légitimité populaire. Mais le chemin est encore long !

UN DISQUE À ÉCOUTER POUR CELUI OU CELLE QUI EST TOTALEMENT RÉFRACTAIRE AU RAP :
C’est vraiment très dur !!!!

– L’école du micro d’argent d’I am

– Hexagone 2001… rien n’a changé, collectif de rappeurs qui reprennent du Renaud, la preuve que l’ouverture est de plus en plus importante, la réunion entre la France et sa musique n’est pas loin, accepter cette réalité, c’est presque politique !

– Tellement qui mériterait d’aller dans leurs oreilles …

L’AVENIR ?
Il faut plus de projets consacrés au Rap, montrer qu’on est là, aux Etats-Unis des textes de krs-one et Tupac sont étudiés à l’université, n’oublions pas que le rap ne se limite pas à quelques artistes subversifs qui provoquent les mêmes courroux que le rock en son temps, scandaliser à toujours fait parti du jeu, en revanche aujourd’hui personne ne conteste aux Bowie, Stones, Beatles, leur génie et de nombreux français ont écrit des livres ou réalisé des reportages sur ces artistes … Les rappeurs français méritent autant de considération surtout au regard du talent… et des ventes, rappelez moi d’où viennent Stromae, Orelsan, Doc Gyneco ? Le phénomène prend de l’ampleur. Notre livre est un message aux futurs générations qui peut être s’en inspireront ou iront chercher des références pour des mémoires, des travaux dans les écoles d’art, de communication et pourquoi pas de commerce…

Après tout pourquoi pas : Le Rap est la musique préférée des français !

En 1996, Skyrock a basculé dans le rap et le R n B, devenant la première radio nationale spécialisée dans la culture urbaine. Voilà dix-sept ans que, avec toute l équipe de Skyrock, nous nous battons pour populariser cette culture et faire découvrir les artistes qui la font vivre. Dix-sept ans ! Quand je pense au nombre de projets, d émissions, de concerts, de rencontres… j ai le vertige ! De IAM à Doc Gynéco, de NTM à Sexion d Assaut, sans oublier Diam’s, Rohff, Booba, La Fouine, Orelsan, Soprano et tant d’autres, ils sont tous passés sur Skyrock et j ai vécu des histoires extraordinaires avec chacun d entre eux…

Au fur et à mesure de l’échange on se prend à réver, à une certaine éducation des esprits reveches, aux origines des samples et de la musique, au sens des paroles, à l’incroyable vecteur qu’est le rap pour fédérer et transporter les âmes des recoins les plus sombres aux plus éthérés.

Un livre hautement recommandé, pas uniquement aux amateurs de rap, à celles et ceux qui croient encore que c’est juste du bruit et des borborygmes, produit d’une sous culture et qui finiront si ce n’est par changer d’avis, au moins de céder la place à d’autres, capables de réunir et d’apprécier la diversité des courants stylistiques nécessaires pour que socialement chacun soit reconnu à sa juste valeur. Quelque soit son origine, sa religion, sa couleur dont nous n’avons fondamentalement pas à nous préoccuper pour harmonieusement vivre et grandir ensemble.

Dix-sept ans plus tard, la culture urbaine a emporté la partie. Ses influences, références, codes, rythmes, sons et attitudes ont infiltré toutes les couches de la société. Le rap s’invite chez les bobos, dans les cités, les médias, au cinéma, dans la rue et les défilés des grands couturiers, dans l’art contemporain et la déco. Il est dans le générique d’une émission, dans la bande-son d’un film, dans les fêtes du samedi soir et dans les stades de foot. Il est dans la gestuelle, le langage. Ce n’est pas une provocation mais un constat : le rap est aujourd’hui la musique préférée des Français !

Laurent Bouneau, directeur général des programmes de Skyrock, est l’homme qui a popularisé le rap et les rappeurs en France. Fif Tobossi, fondateur de Booska-P, le site n° 1 sur le rap en Europe, est un amoureux et un fin connaisseur du rap français. Ils ont tous deux été des témoins de cette success story, dont ils ont eux-mêmes écrit quelques pages. Avec l’auteure Tonie Behar, ils livrent ici une histoire subjective du rap français, truffée d’artistes et d’anecdotes insolites. Aux éditions Don Quichotte

INTERVIEW ANNA POLINA, L’ÉGÉRIE DORCEL SENSUELLEMENT PUNK

INTERVIEW ANNA POLINA, L’ÉGÉRIE DORCEL SENSUELLEMENT PUNK

Anna Polina est une iconique Porno Lady, actrice, réalisatrice … Mais la Dorcel Girl est aussi drôle, pertinente, extrêmement sensuelle et punk. Anna entre dans la pièce et tous les sens se mettent en éveil ! Après notre conversation, je peux définitivement vous confirmer que l’adage « don’t judge a book by its cover » est une évidente réalité. Avec en prime le test de l’expérience de Réalité Virtuelle 360°3D par Marc Dorcel.

Il fallait bien trouver une première question pour se mettre dans l’ambiance, alors on a parlé musique : Anna, la musique fait partie intégrante de votre vie, pouvez-vous nous en dire plus ?

La musique est indispensable ! Pour tout, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments, la musique permet d’exorciser certaines émotions, la musique c’est primordial, en revanche même si j’ai un milliard de projets, si je fais de la musique, le public aura le droit de m’insulter sur les réseaux sociaux ! J’ai trop de respect pour les rappeurs, les musiciens, les DJ, pour supporter l’arnaque musicale ! La dessus, je suis intransigeante, mais participer à des vidéos c’est pour moi logique, Seth Gueko par exemple aimait bien mes films et moi son rap, c’était une collaboration amicale. Aufgang pour le clip « Summer » c’était une occasion de participer à un super concept et de changer d’univers…

Une pépite ou un coup de coeur à partager ?

Seth Gueko « Professeur Punchline » !

Anna vous êtes également férue de littérature, Virginie Despentes fait partie notamment de vos références quelle est votre livre de chevet actuellement :

Eva de Simon Liberati. Mais des auteurs comme Virginie Despentes me touchent énormément car je suis une grande punk. Dans ma vie je n’ai jamais fait de concessions, J’ai toujours fait ce que je voulais, quand je voulais, je tiens à la liberté que je m’accorde, choisir son métier, choisir ses amis, l’endroit où l’on vit et je suis intransigeante la dessus !

Puisque vous êtes Punk, que faites vous pour lutter contre le conformisme ?

Même si je tiens à mon confort, pour moi être punk c’est un mode de pensée: accepter la plus totale des libertés. Ma première façon de lutter contre ce conformisme a été de faire du X, de l’assumer, de continuer à en faire et de rester dans cet univers que j’ai envie de défendre, d’autant plus que je suis également libre sexuellement dans ma vie privée.

En terme de plaisirs hédonistes, peut-être au dessus de la luxure, il y a la gourmandise… alors êtes vous gourmande ?

(Rires) Je suis le stéréotype de la fille de l’Est, j’aime les truc salés… j’adore le caviar et le hareng ! sinon je suis fan de la soupe de goulash mais c’est beaucoup moins glamour, un genre de pot-au-feu mais version hongroise. Je ne vais pas parler de Chantilly et de fraises …

Pour prendre soin de votre corps, vous faites du cross-fit ?

C’est plutôt de la torture que du sport ! Je ne suis pas une grande sportive mais j’aime beaucoup la danse, je fais des shows en discothèques, en revanche je n’aime pas courir, la salle de sport m’ennuie très vite et je passe plus de temps à regarder les gens ou à discuter qu’à faire du sport mais récemment j’ai un ami qui m’a proposé d’essayer le cross fit j’avais l’impression d’entrer dans une secte tellement les gens qui en font sont addicts, mais je comprends ! c’est hyper diversifié, beaucoup de mouvements différents, du cardio, haltérophilie, gymnastique, c’est aussi intéressant pour le corps que l’esprit et surtout c’est un vrai challenge, pour une fois que je suis la plus nulle du cours, une vraie mise en danger.

Pour celles et ceux qui vous découvrent, je l’espère avec plaisir, grâce à ce portrait quel serait le film que vous pourriez leur conseiller pour une première fois ?

En ce qui concerne les films ce serait la journaliste, mais plus globalement tous les films que j’ai tournée en 2015. Je me suis libérée de beaucoup de complexes. J’ai appris à travailler avec de nombreux réalisateurs. J’ai une meilleure technique mais j’arrive surtout à prendre du plaisir et du coup je pense procurer une certaine émotion pornographique. Donc principalement les dernières productions plutôt que les anciennes.

La réalisation ?

J’ai eu l’occasion de réaliser un film à petit budget mais j’aimerai en faire d’autres avec de plus gros budgets. Il faudrait que j’ai le temps d’écrire quelque chose de bien, pas de trop parlant parce que ce n’est pas le but dans le X, sans verser non plus dans le porno féministe, mais qui pourrait plaire à un large public, à des jeunes femmes de 20 ans, jeunes couples, j’aimerai aussi réaliser des courts, des moyens, des longs…

Que pensez-vous des scènes de sexe non simulée dans le cinéma traditionnel et par exemple du battage autour de fifty shade of grey alors que les acteurs étaient doublés ?

Je trouve qu’on a fait énormément de bruit autour de 50 nuances de Grey. Je suis allée voir le film par acquit de conscience. J’ai lu le 1er tome également (moins douloureux à lire qu’à regarder d’ailleurs), c’est clairement l’un des pires films de toute ma vie ! pourtant je suis fan de la série gossip girl et j’ai grandi avec Dawson, je peux vraiment être bon public… mais dans 50 nuances, il n’y a pas de sexe ! Pas d’enjeu, je trouve ça très gentillet, quand on pense aux Valseuses où il y avait vraiment quelque chose, aujourd’hui on nous vend du SM presque »Disney » ! alors que des réalisateurs comme Gaspar Noé par exemple avec Love sont capables de proposer du vrai contenu, mais c’est dans le milieu Underground et toujours trop loin du grand public.

En ce qui concerne la mode avez vous des préférences ?

Je ne porte quasiment que du noir, je déteste la couleur, c’est la raison pour laquelle je me suis teinte en blonde, pour faire ressortir le noir, je suis de plus en plus intéressée – pas forcément par la mode – mais par le vêtement. J’aime quand c’est bien taillé, comme The Kooples, j’aimais Balmain jusqu’à sa collaboration avec H&M. Maje, Sandro, dans toutes ces boutiques on peut trouver des trucs sympa. American Apparel pour les leggings, ça passe toujours !

D’ailleurs leurs publicités sont toujours très explicites et stylisées ! j’imagine que Terry Richardson, le Street-Art par exemple, ce sont des mouvements artistiques que vous appréciez ?

J’adore Terry Richardson, je trouve qu’il y a beaucoup de polémiques autour du personnage mais à côté de ça il est extrêmement talentueux, sa dernière séance avec Miley Cyrus est excellente voilà typiquement une personne a qui on a collé une étiquette et qui évolue en pleine liberté, elle renvoie une super image !

Qu’est-ce qui vous fait complètement décoller ?

Le caviar, le hareng (rires) certains garçons et certaines musiques.

C’est quoi pour vous le summum du luxe ?

C’est d’avoir beaucoup de second degré, d’autodérision, de recul sur la vie, d’avoir une sorte de mélange de dignité et d’autodérision et c’est valable quelque soit sont statut social !

Quelle est la cause que vous défendez plus particulièrement ?

Les travailleuses du sexe. Les strip-teaseuses. Les filles qui posent nues. Les actrices X. J’ai conçu ma vie de femme dans cet environnement là et je considère qu’il est anormal qu’une pratique faite entre personnes consentantes soit aussi mal considérée, qu’il y ait aussi peu de respect pour celles qui font ces métiers, qui existent depuis toujours. Quant on pense à celles qui aident les personnes souffrant d’un handicap par exemple, leur sexualité est malheureusement un tabou… D’autre part, si on regarde les Etats-Unis, la grande différence, c’est la mentalité, peu importe le domaine de réussite, cela provoque le respect. C’est la raison pour laquelle on peut voir des actrices X dans des séries télévisées ou des films mainstream, comme par exemple Game of thrones avec Shae (Sibel Kekilli) qui a eu un rôle très important. Au départ elle faisait du X allemand et a pu faire un film d’auteur et cette série, ou Sasha Grey dans The Girlfriend Experience de Sodebergh. Lorsqu’elles ont des compagnons célèbres, ils sont capables d’aller ensemble sans peur du jugement aux AVN Awards. Là-bas le X est une industrie à part égal des autres.

Est-ce que l’art tourne en rond, ou est-ce qu’il y a encore des champs à explorer ?

Aujourd’hui, si je prends ma génération, les 25 – 30 ans, nous avons des possibilités infinies de création. De projets réalisables et la capacité de les partager. Il faut avoir l’envie et se donner les moyens de les accomplir, grâce aux Internets, Youtube, Soundcloud etc. même les livres peuvent se diffuser en ligne et sans beaucoup de frais, il y a encore énormément de champs à explorer.

Dans le domaine du porno, il y a une certaine nostalgie du X des 70’s, le côté vintage, « classieux », est-ce abandonné ?

Je vous recommande Prison de chez Dorcel, il y a une esthétique très présente. Une mise en condition. Un vrai travail sur les lumières, le scénario. On est dans du pornart, du porno chic. Il ya quelques productions qui font encore ce genre de contenus, mais c’est une minorité, à part Marc Dorcel en Europe, il n’y a pas grand chose. Il ne faut pas oublier que les budgets sont très importants et que la qualité à un prix !

De fait, les besoins de votre industrie pour proposer des films toujours plus ambitieux passe par le payant plutôt que le tout gratuit ?

J’achète la musique sur Itunes et j’aimerai bien que mes fans aillent sur les sites légaux pour voir ou télécharger mes films. Il y a bien sur le site Dorcel.com, mais également de nombreuses plateformes sécurisées qui permettent d’acquérir les films sans pénaliser les actrices, les réalisateurs, les producteurs. En fait, la plupart des maisons de production ont des sites très bien fait et la qualité est réellement au rendez-vous ! Alors, faîtes-moi plaisir…

Un grand merci à Anna, Camille et Marie Laurence pour cette charmante rencontre.

A suivre: le Test de l’expérience de Réalité Virtuelle 360°3D par Marc Dorcel avec Anna Polina

Pennywise est de retour ! Ça de Stephen King version 2017

J’étais en 5ème lorsque j’ai lu pour la première fois Ca de Stephen King. Une mise en abime immédiate, directement par le tome 2 (édition Albin Michel), parce que la grande et super jolie soeur d’une copine de classe chez qui j’étais pour une soirée d’anniversaire me l’avait prêté et qu’elle me fascinait. Avant cela, j’avais psychoté devant la couverture au moment de sa sortie. L’ouvrage était alors en tête de gondole chez les libraires et particulièrement au drugstore des Champs-Elysées. Une sacrée trouille. Equivalente à celle que j’avais ressentie lors de la diffusion par FR3 à l’époque, d’une pub pour Nosferatu (limite traumatisme). A quatorze ans, je me suis procuré l’édition poche, en trois tomes, avec la boite décorée. Pourquoi avais-je autant tardé pour lire la première partie ? J’adorais l’histoire que je m’étais inventée. Depuis, j’ai toujours eu du mal à lire un livre linéairement. Je crois que j’ai un peu le même problème dans la vie, soit dit en passant. C’est probablement le roman que j’ai le plus lu à ce jour et qui ponctue le mieux ma vie. Inévitablement, je me suis jeté sur la cassette vidéo pour découvrir l’adaptation ciné/tv. Grande déception. Personnages fadasses et sans reliefs, dénués de cette mention contenue dans l’avant-récit : « Enfants, la fiction n’est que la vérité que cache le mensonge, et la vérité cachée dans ce récit est suffisamment simple : la magie existe. ». Les plus 25 // moins de 40 n’ont, pour beaucoup, connu que ce film et il leur sert de référentiel. C’est dire si la médiocrité était déjà prégnante à l’époque. Je n’ai pas d’attentes particulières pour ce reboot, remake, j’espère juste qu’il y aura un peu d’émotion et de frisson, un peu de rire et d’amitié, des effets spéciaux et pas spécieux. Un peu de tout CA en fait.

Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans… Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Carrie nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses oeuvres les plus amples et les plus fortes.

In Theaters September 8
http://itthemovie.com/
https://www.facebook.com/ITMovie/
https://twitter.com/ITMovieOfficial

New Line Cinema’s horror thriller “IT,” directed by Andrés Muschietti (“Mama”)

“IT” stars Bill Skarsgård (“Allegiant,” TV’s “Hemlock Grove”) as the story’s central villain, Pennywise. An ensemble of young actors also star in the film, including Jaeden Lieberher (“Midnight Special”), Jeremy Ray Taylor (“Alvin and the Chipmunks: The Road Chip”), Sophia Lillis (“37”), Finn Wolfhard (TV’s “Stranger Things”), Wyatt Oleff (“Guardians of the Galaxy”), Chosen Jacobs (upcoming “Cops and Robbers”), Jack Dylan Grazer (“Tales of Halloween”) and Nicholas Hamilton (“Captain Fantastic”).

A presentation of New Line Cinema, “IT” will be released worldwide beginning September 8, 2017, by Warner Bros. Pictures, a Warner Entertainment Company.

#Wonderstruck par Todd Haynes avec Julianne Moore, Michelle Williams …

Adapté du roman de Brian Selznick, l’auteur de HUGO CABRET, WONDERSTRUCK suit sur deux époques distinctes les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu’il n’a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d’une mystérieuse actrice (Julianne Moore)…

WonderStruck

Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère (Michelle Williams) l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.

Avec
OAKES FEGLEY
JULIANNE MOORE
MICHELLE WILLIAMS
MILLICENT SIMMONDS
WonderStruck
AU CINÉMA LE 15 NOVEMBRE 2017

La Planète des Singes : Suprématie

Les Singes et César sont sauvagement attaqués par une armée humaine. A la tête de celle-ci, un colonel impitoyable qui prône leur destruction. Déchiré entre ses instincts les plus sombres et sa volonté de protéger les siens, César construit sa vengeance. Le duel entre les deux leaders déterminera le destin de chaque espèce et l’avenir de la planète.

Un film de Matt Reeves Avec Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn, Judy Greer, Karin Konoval, Amiah Miller, et Terry Notary

Le 2 Août au Cinéma – En 3D

Rebel and a Basketcase – Today

La sensation Rebel and a Basketcase : Grandiose Evan Rachel Wood de Westworld notamment & Zach Villa son conjoint, nous offre une electro pop résolument 80’s, qui s’écoute et se regarde avec une certaine délectation.

Vidéo digne d’un long métrage : Starring Evan Rachel Wood, Zach Villa, & Diana Malota
Featuring the students of the San Marin High School Drama Department in Novato, CA
Also Featuring LA based RBC Super-fans
Directed by Zach Villa & Evan Rachel Wood
Produced by Rebel and a Basketcase, HLG Studios, Amy Landon & Nick Nakahara
Concept by Evan Rachel Wood & Zach Villa
Styling by Evan Rachel Wood & Zach Villa
Cinematography by Justin Mark Morrison
Edited by Dashiell Reinhardt
VFX by Dashiell Reinhardt
Grip & Electrical – Diana Davis Dyer & Malie Mason
Audio – Bora Karaca
Color – Bobby Lam
Makeup – Toby Fleischman
Asst. to Ms. Wood – Taylor Wright
Photography: machete bang bang & lindsey byrnes

Special Thanks to Vanishing Angle, Angela Frost, The Study in Hollywood, CA & Linda Kislingbury with the San Marin High School in Novato, CA

http://www.rebelandabasketcase.com/home-1

INTERVIEW – MARK DAUMAIL DE COCOON « WELCOME HOME »

Le troisième album de Cocoon, “Welcome Home”, a été enregistré entre Bordeaux, Berlin et Richmond en Virginie. Il succède à « My Friends All Died In A Plane Crash » et « Where the Oceans End » certifiés platine.

Un nouvel opus qui porte la marque de Matthew E. White, une des figures les plus respectées de l’americana. Dans les studios de son label Spacebomb, il a réalisé quatre titres, de nombreux overdubs et la totalité des arrangements (chœurs, cordes et cuivres) du disque.

Mark Daumail, l’auteur-compositeur interprète, a composé douze titres dans une veine plus soul que les deux albums précédents. Morgane qui assurait la voix féminine sur ces disques ayant décidé de se consacrer à des projets plus personnels, Mark a confié le soin d’exécuter ces parties vocales à plusieurs intervenants. Des choristes gospel sur une poignée de titres, Natalie Prass, une des figures de proue du label Spacebomb, sur deux morceaux et Matthew E. White sur un duo bouleversant.

L’imagerie de l’album est exécutée par une artiste texane Esther Pearl Watson. Elle illustre chacune des chansons par un tableau ayant pour thème, l’abri, la maison… ces œuvres donneront lieu à une expo parisienne autour de la sortie de l’album.

“Welcome Home” sortira le 26 août 2016 et le premier extrait “I Can’t Wait” fait déjà le bonheur des radios. Cocoon sera en tournée dans toute la France dès cet automne.

COCOON-®Yann-Orhan
Interview :

Welcome Home s’annonce, et pour ce qu’on en a déjà entendu, comme un album lumineux, authentique, sincère et généreux, ça fait du bien d’envisager sereinement l’accueil du public ?

Merci pour ces qualificatifs ! C’est exactement ce que je voulais obtenir : un album lumineux et sincère, donc vos mots me touchent beaucoup. Je n’ai jamais chanté les choses aussi simplement que dans cet album en tout cas. J’espère que le public le sentira.

Après un virage solo vous reprenez les rênes de Cocoon, est-ce un disque de groupe ou plutôt d’une famille musicale avec Matthew E. White, Natalie Prass, Trey Pollard ?

C’est exactement l’idée que je me fais de Cocoon : une sorte de grande équipe avec des intervenants qui viennent, qui repartent. Dans ce disque il y a une trentaine de musiciens, huit chanteurs et chanteuses… Cocoon est un projet basé sur les voix et les mélanges de voix donc je veux de plus en plus m’amuser avec ça. C’est pour ça que j’ai voulu partir sur un son plus gospel dans ce disque.

Comment s’est passé l’enregistrement de l’album, pour Where the Oceans End vous étiez entre Londres, Paris et Belle-Ile-En-Mer, cette fois c’est entre Bordeaux, Berlin et Richmond, est-ce que ces lieux apportent une couleur musicale différente ?

Oui bien sûr. Pour Where The Oceans je voulais me rapprocher d’une esthétique anglaise, pluvieuse, très mélancolique et chic à la fois. Pour mon album solo electro, je voulais me rapprocher d’une certaine idée de la french touch donc Paris était la ville idéale. Pour Welcome Home, l’idée était d’obtenir ce son gospel et des arrangements plus cinématographiques, donc les Etats-Unis s’imposaient. Berlin est un peu un hasard mais je voulais enregistrer mes voix ailleurs que chez moi (je suis très mauvais pour enregistrer ma voix) et donc j’ai trouvé quelqu’un qui était ok pour le faire à Berlin.

Après cette nouvelle expérience d’enregistrement, préférez vous la scène ou le studio ?

A chaque fois qu’on me pose cette question je réponds le studio mais je sors des répétitions avec le groupe et je sens que la scène va être très cool !

Vous avez parlé d’une approche organique de la musique, de chaleur analogique pour cet album, la guitare, le piano, les cuivres, la soul, le folk, le gospel, comme un besoin de revenir aux origines ?

Cocoon est mon projet folk, donc j’essaie de privilégier les instruments acoustiques même si parfois j’y intègre une boite à rythme ou un synthé. Mais en effet, même avec des instruments électroniques j’essaie d’utiliser uniquement de l’analogique pour garder une chaleur. Et je sens comme vous dites qu’il y a de plus en plus de soul dans ma musique, et je ne sais pas pourquoi.

Chaque chanson de l’album est emprunt de votre vécu récent et émotionnellement fort, on a coutume de dire qu’il est plus difficile de faire rire que pleurer, est-ce la même chose pour la musique ?

Oui tout à fait. Je voulais que le sentiment global soit joyeux car justement je sortais d’un tunnel de moments difficiles. Je ne me voyais pas faire un disque plombé, j’avais besoin d’un peu de lumière.

Le clip de I can’t Wait est une pure splendeur, pouvez-vous nous parler de Esther Pearl Watson ?

Merci. C’est une artiste de Los Angeles qui peint des tonnes de choses mais plus particulièrement des maisons. Sa peinture est faussement naïve et enfantine, un peu comme la musique de Cocoon donc elle me fascinait. Lorsque j’ai commencé à imaginer l’artwork du disque, à savoir une maison par chanson, je l’ai contactée, et elle a tout de suite accepté !

Est-ce que vous avez un livre, film, disque fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Non pas vraiment. Quand j’aime quelque chose je peux rester bloqué des mois dessus et d’un coup le laisser de côté pendant quelques temps. L’année dernière c’était l’album de Sufjan Stevens. Cette année je sens que ça va être celui de James Blake !

Souhaitez-vous parler de l’association Les Liens Du Cœur dont vous êtes parrain ?

L’association a été crée par les médecins de l’Hôpital cardiologique Haut-Lévèque de Bordeaux où sont opérés et suivis les enfants atteints de maladies cardiaques congénitales. L’hôpital est l’un des plus pointus d’Europe et il accueille des enfants venant de loin. Nous essayons de réunir les fonds nécessaires à la construction d’une maison des parents qui permettraient d’accueillir les enfants et leurs parents le temps de leur hospitalisation. Vous trouverez toutes les infos ici : www.lesliensducoeur.org

Retrouvez l’actualité de Cocoon sur les réseaux :

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INTERVIEW : JETSOCIETY X OCTAVE NOIRE

« Cent millions d’années, Une seconde, Une éternité, Pour faire un monde »
Tiraillé entre l’infiniment petit et l’infiniment grand…
Dix premières années en Côte d’Ivoire.
Dix années de cours de piano.
Il sera musicien.
Cursus de musicologie à la Sorbonne.
L’électro expérimentale de Kraftwerk et le synthé de Jean-Michel Jarre
Influence vocale Jacques Higelin.
Abordable et franchement barré
Electro-pop ample et puissante, qui projette illico ses images au fond de nos cerveaux.
Univers cinématographique qui engendre des atmosphères…

Octave Noire
Ton’s (clavier – machines)
Franck Richard (drums)

Au delà des formules et des interprétations des médias, comment aimeriez vous que l’on définisse Octave Noire ?
Je suis très content parce que les médias ont bien saisi mon objectif à travers Octave Noire, il s’agit d’un projet personnel, novateur dans un sens, c’est ce que j’aurai voulu entendre initialement et c’est en définitive ce que j’ai entendu !

On vous compare fatalement à d’autres artistes (Chamfort, Tellier …), c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?
On ne peut pas y couper, même moi que je veux décrire ce que je fais, je dois aller chercher des références et des artistes : Chamfort, Sheller, Gainsbourg, Higelin, que des artistes que j’apprécie, de superbes références, Tellier par exemple, j’adore !

Pensez-vous comme Platon que La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée ?
On s’élève grâce à la musique, c’est ce que j’essaie de faire. Quand je compose ça me fait voyager, je le fais pour moi, je n’essaie pas de tricher en imposant quelque chose à l’auditeur, c’est pour moi que je le fais et tant mieux si ça raisonne en lui.

Vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
Elle vit sa vie la chanson, elle est autonome. Certaines interprétations sont complètement différentes de ce que j’avais imaginé, comme pour Un nouveau monde, certains y voient une évocation de la fin du monde, c’est peut être lié aux images du clip, en fait c’est une chanson qui parle de la naissance d’un monde, la naissance d’un être humain, chaque être humain est un univers, c’est une mise en abyme, elle est très positive comme chanson !

Dans le même sens, mais sur le plan de la création, vous avez notamment remixé le titre de Pandore – A Moitié Humaine, Kid Francescoli a remixé pour sa part un Nouveau Monde, ça tient de l’hommage, de l’envie d’améliorer ou d’apporter un regard différent sur l’oeuvre initiale ?
Il y a bien sûr une part d’hommage et de confiance, un côté ludique, il faut faire des propositions, comme en théâtre, lorsqu’on change l’éclairage, on découvre une autre perspective. Pour le remix de Kid Francescoli, j’ai trouvé ça déstabilisant au début et puis j’ai adoré, c’est sa version et je l’a respecte complètement !

A propos du titre de l’album vous dites : « Le néon est un gaz rare qu’on trouve dans l’univers. Mais c’est aussi l’éclairage courant de lieux parfois sordides, comme la laverie du coin. », vous êtes souvent dans cette dualité, la tête dans les étoiles mais les pieds bien encrés dans dans la terre ?
Foncièrement, c’est un trait de caractère que j’ai. Ca m’intéresse, tout ce qui nous dépasse, mais j’ai une approche poétique de la métaphysique, j’adore les reportages sur l’univers, le big bang, mais il faut que ça reste ludique, poétique, léger. Je ne donne pas de leçon dans mes chansons, je suis juste quelqu’un d’un peu aérien…

Avec-vous un livre, disque, film fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Non je n’ai pas vraiment de fétiches, si ce n’est que dans toute mes influences musicales, Jacques Higelin tient une place à part. C’est un artiste avec lequel j’ai grandi, je l’ai même vu en concert à Bercy lorsque j’avais 13 ans ! Brigitte Fontaine, Areski, cette liberté, de vraies personnalité, jusqu’à l’album tombé du ciel après j’ai un peu décroché.

Quelles sont les prochaines étapes pour Octave Noire ?
On a la chance de faire de très belles tournées cet été, des gros festivals*, c’est toujours merveilleux et excitant !

Le rendez-vous est pris ! Un grand Merci à Octave Noire

YOTANKA RECORDS

https://www.facebook.com/octavenoire

INTERVIEW LOLA MARSH x JETSOCIETY

INTERVIEW LOLA MARSH x JETSOCIETY

Lola Marsh est une exquise sensation musicale. La voix de la (très) jolie Yael Shoshana Cohen, l’une des plus belles et magnétiques du moment est sublimée par les arrangements du multi-instrumentiste Gil Landau. Leur pop folk orchestrale aux accents cinématographiques fait mouche et rallie de plus en plus d’adeptes partout dans le monde. Alors que le groupe est en tournée, Yael et Gil ont accepté de répondre à nos questions.

JetSociety : Pouvez-vous nous raconter une anecdote (bonne ou drôle) de tournée ?

Yael – Lola Marsh : Il y a beaucoup de moments drôles et funs en tournée. C’est délicat d’en choisir un en particulier, et encore plus difficile de parler, parce que vous devez être là pour le vivre.. Hmmm .. Un très bon moment que j’ai eu, s’est passé lorsque je me suis rendue compte que Frida de ABBA (ndlr : Anni-Frid Synni « Frida » Lyngstad, désormais Son Altesse Sérénissime la Princesse Anni-Frid Reuss, Comtesse de Plauen), assistait à l’un de nos spectacles en Suisse. Elle m’a écrit une petite note à la fin du concert, et nous avons bavardé un peu. C’était vraiment génial pour moi de rencontrer cette femme puissante et inspirante… et je suis la fille la plus heureuse du monde depuis ce jour-là !

JetSociety : A partir du mois de mai, vous serez aux Etats-Unis, à New-York et Boston notamment, avez-vous l’impression de ramener votre amour de la folk sur sa terre natale ?

Lola Marsh : Haha, eh bien, ça a bien marché avec les groupes anglais, il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas la même chose avec nous !

JetSociety : Vous avez collaboré à la BO du film Criminal avec le titre Drift And Fall Again, est-ce un nouveau chemin que vous avez envie d’emprunter, écrire pour le cinéma ?

Lola Marsh : Ce fut une expérience très intéressante et amusante. Il y a une certaine liberté à écrire en dehors du cadre du groupe. On adorerait continuer dans cette voie, d’ailleurs ça serait presque dans l’ordre des choses car nous envisageons nos chansons comme des scènes imaginaires ou en capturant l’instant présent, sans compter le plaisir de collaborer avec des gens talentueux comme Brian (Tyler) et Keith (Power).

JetSociety : Lola Marsh a été annoncé comme la révélation de l’année 2016, est-ce un poids à supporter ou au contraire une motivation ?

C’est toujours génial d’entendre que les gens nous aiment ainsi que notre musique. Les bonnes critiques donnent un surcroit de motivation, mais ça ne change pas notre façon de travailler. On ne sait jamais ce qui va arriver lorsqu’on sort une chanson, alors on laisse de côté les doutes et on profite au maximum. Cela dit on est très fort en auto critique ! Pour répondre à votre question, on ne se sent pas accablés par ce poids, il y aura toujours de bonnes et de mauvaises critiques. C’est ce qui est fabuleux avec l’art. Ce n’est pas une science exacte et personne n’a de formule magique. Notre motivation vient de l’envie d’écrire de bonnes chansons. On essaie de rester concentrés là dessus et de travailler chaque jour de notre mieux.

JetSociety : Votre album est très attendu, pouvez-vous nous en dire plus ?

Lola Marsh Et bien, ça va être notre premier LP et nous sommes vraiment très impatients. Les chansons murissent avec le groupe depuis ces dernières années et nous essayons de nous laisser guider à travers elles.

JetSociety : Vous êtes vraiment dans votre élément sur scène, mais préférez-vous la scène ou le studio ?

Yael – Lola Marsh : Pour ma part, la foule me donne de l’énergie et ça rejaillit sur ma performance vocale, l’adrénaline me booste et je me concentre d’autant plus sur scène. En studio je dois faire appel à mon imagination et parfois j’en viens à apporter des affaires de chez moi pour me sentir plus confortable. Une chose vraiment cool en studio c’est ce sentiment de de pouvoir faire ce que tu veux et laisser libre court à tes idées mêmes les plus folles. Je peux chuchoter et ça sonnera toujours plus fort qu’en réalité.

JetSociety : J’ai vu ce commentaire sur youtube à la suite de la chanson You’re Mine : Ce matin à la radio, la journée dans ma tête et finalement dans ma playlist. Est-ce votre raison d’être toucher les coeurs ?

Oui bien sûr, lorsqu’on écrit une chanson la première chose que l’on fait c’est de la tester l’un sur l’autre, pour être sûrs que la mélodie ou les paroles nous touchent. Nous sommes deux créatures sensibles et c’est important pour nous de faire chavirer le public et d’écrire des chansons qui restent avec leurs auditeurs.

JetSociety : Nous allons voir si vous êtes en symbiose : Yael que préférez-vous chez Gil et Gil que préférez-vous chez Yael ?

Yael – Lola Marsh : Gil est la personne la plus talentueuse que je n’ai jamais rencontrée. A chaque fois qu’il touche un instrument, les plus belles mélodies prennent vie.

Gil – Lola Marsh : Yaeli à une extraordinaire capacité à rendre les gens souriants et heureux

JetSociety : Avez-vous l’un et l’autre un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Yael – Lola Marsh : L’histoire sans fin ! J’ai grandi avec ce livre qui est pour moi une vraie source de lumière dans les mauvais moments même à l’âge adulte 🙂

Gil- Lola Marsh : Retour vers le Futur, les 3 je suis complètement fan de ces films !

Traduit de l’anglais, la version originale est disponible à la suite de cette interview.

JetSociety : You are almost at the middle of your world tour, how are you feeling ?

Lola Marsh : The feeling is amazing. There is always an element of something « unexpected », you get to places you’ve never been before, and meet new people everyday. I always find it exciting when people sing lyrics from our songs at our shows..it’s still overwhelming for me. We always look forward to the next tour, It gives us an opportunity just to get away from the daily life, even though it is really hard work sometimes. There are very long drives, and sometimes you barely get any sleep before a show. It can get a little edgy, but adrenaline helps us pull through. And we love it.

JetSociety : Can you tell us a good or funny tour story ?

Yael – Lola Marsh : There’s A LOT of funny and good moments on tour, it’s hard to pick one, and even harder to tell about one, cause you have to be there.. Hmmm.. A very good moment that I had was when I’ve realized that Frida from ABBA, was at a show we gave in Switzerland. She wrote me a little note at the end of the show, and we chatted a bit, it was really inspiring for me to meet this powerful woman, and I was the happiest girl alive that day.

JetSociety : From May, you’ll be in the united states, N.Y and Boston, do you have the feeling to bring back folk to its homeland ?

Lola Marsh : Haha, well, it work the the whole british invasion bands and blues a while back, no reason for it not to work with our music.

JetSociety : You collaborated on the Criminal soundtrack with Drift And Fall Again, is this a new path that you want to take, writing for the cinema?

Lola Marsh : It was a very interesting and fun experience for us. There is a certain amount of freedom that comes with writing music that is outside of the band’s setting. We would definitely love to do more stuff like that. It felt pretty natural for us, because when we write songs, a lot of the time we envision some sort of imaginary scene or try to capture a moment in time. It was also a lot of fun collaborating with talented people like Brian (Tyler) and Keith (Power).

JetSociety : You have been announced as the revelation of 2016, is it a weight to bear, or rather a motivation ?

Lola Marsh : It’s always very exciting to hear that people liked us, and our music. Good reviews definitely give you a boost of motivation. It doesn’t really change stuff for us on the day to day of working. We have no control of what happens to a song once it’s released into the world, so we really try to let go of all the expectations and try to enjoy the process. It’s not such an easy thing to do, and we ourselves have a high degree of self criticism, but to answer your question, we don’t feel burdened by that. There will always be good and bad opinions about what you do. I guess that’s the great thing about art. It’s not an exact science, and we don’t try to formulate it into one. Our motivation to write good songs comes first and foremost from our natural desire to create and to be excited about it. We just try to stay focused and work it every day.

JetSociety : Your album is highly anticipated, can you tell us more ?

Lola Marsh : Well, It’s going to be our first full length release, and we’re really looking forward to it. The album is diverse and dynamic. The songs in it transformed with us as a band through the last few years, and we tried to let the songs and the story guide us through it.

JetSociety : You are really in your element on stage , but do you prefer the stage or the studio ?

Lola Marsh : I can totally say about myself, that something about the energy of a crowd, gives me powers and reflects on my performance, the adrenalin works on me like a charm, and I feel much more centered on stage. In the studio I always need to use my imagination, sometimes I bring stuff from my apartment to make me feel more comfortable and less sterilized.
A really good thing about recording in the studio is that you have this feeling that u can do whatever u wanna do, and fulfill all of your crazy ideas. I can whisper, and still can sound larger than life.

Lola Marsh – You’re Mine

Lire cette vidéo sur YouTube
JetSociety : I saw this comment on youtube after the song You’re Mine : This morning on the radio, the whole day in my head and finally on my playlist… Is it your purpose to touch the hearts ?

Lola Marsh : Of course. When we write a song, the first thing is to test it on each other and to check if the melody or lyrics touched us. We are both sensitive creatures and its important to us to move people, and to write a song that will stay with our listeners.

JetSociety : We’ll see if you are in symbiosis : Yael what is Gil best quality ? Gil what is Yael best quality ?

Yael : Gil is the most talented creature that I’ve ever met. Really. Always when his playing an instrument, the most beautiful melodies are coming to life.

Gil : Yaeli has special energy that makes people smile and happy.

JetSociety : Do you both have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?

Yael : « The NeverEnding Story ». I grew on this book, and it has been a great light for me in dark times, even as a grownup 🙂

Gil : « back to the future » all three of them. I just love these movie

INTERVIEW EXCLUSIVE – THE LUMINEERS PAR JETSOCIETY

INTERVIEW EXCLUSIVE – THE LUMINEERS PAR JETSOCIETY

The Lumineers possède un don infaillible de la mélodie intemporelle et des paroles qui vous remuent les tripes. Mélange de rock acoustique, de pop classique et de folk dépouillée. En 2011, la sortie d’un EP éponyme autoproduit est suivie d’une tournée mise sur pied par le groupe. Très vite, The Lumineers attirent des fans dévoués, d’abord dans l’Ouest des Etats-Unis, puis sur leur ancien terrain de chasse sur la côte Est. Leur public, composé de jeunes et de moins jeunes, est attiré par des chansons comme « Ho Hey » et « Stubborn Love », des titres d’Americana qui ont cassé la baraque, parus sur leur premier album éponyme sorti en 2012. The Lumineers sont nés du chagrin. Nourris par la passion. Arrivés à maturité à force de travail. Wesley Schultz, Neyla Pekarek, Jeremiah Fraites ont trouvé leur son à un moment où le monde en a bien besoin.

Cleopatra disponible depuis le 8 avril 2016 est leur deuxième album, à cette occasion, j’ai eu le plaisir de poser quelques questions à Wesley, voici ses réponses :

Pensez-vous comme Platon que La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée ?
Je pense surtout que la musique est un bon moyen de créer une connexion, de toucher le coeur du public et des fans.

Vous êtes en tournée actuellement, comment vous sentez-vous ?
Eh bien, la sensation est incroyable ! Nous sommes aux Etats-Unis en ce moment. Nous avons commencé la tournée en Europe, puis au Royaume-Uni. Lors de notre concert à Paris, tout était flambant neuf. Nous venions de finir l’enregistrement du nouvel album et même si les sensations étaient bonnes, chaque spectacle permet d’exprimer avec plus de fluidité les nouvelles chansons. Nous avons toujours un superbe accueil, le public est fantastique.

Est-ce que c’est dur de composer la setlist d’un concert, au risque de priver le public d’une de leur chanson favorite ?
(Rires) Avec deux albums nous avons la chance de pouvoir pratiquement tout jouer sans frustration pour le public ! Non sincèrement ce n’est pas si dur de composer la setlist de nos concerts !

Pouvez-vous nous raconter une anecdote de tournée ?
Voyons voir… Il y a quelques années nous étions en tourné avec nos amis de Langhorne Slim and The Law d’abord en Europe puis aux États-Unis. Une fois, notre camionnette est tombée en panne. Une vraie galère ! Il a fallu ramasser tout le matériel à la hâte, avec les risques de casse et se dépêcher pour ne pas arriver en retard au festival. Finalement nous avons réussi in extremis, après un sacré périple… mais au final on a tous pu assurer le show !

Le nouvel album Cleopatra est sorti le 8 Avril et c’est à la fois un succès critique et populaire, êtes vous heureux ou rassuré ?
Il faut rappeler que nous avons d’abord joué pendant un certain temps avant de réaliser notre premier album. Réaliser un disque est une expérience très spéciale, très intense. Evidemment, beaucoup de gens nous attendaient au tournant après quatre ans d’attente, mais nous sommes très fiers de Cleopatra. Ce disque correspond vraiment à ce que nous voulions faire et le retour du public est super positif ! On a eu beaucoup de chance de pouvoir prendre notre temps pour faire cet album et le résultat est à la hauteur de nos espérances.

A travers vos interviews on comprend que vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
Je pense que vous avez raison. Le travail de l’artiste est de créer et de provoquer, que ce soit à travers l’écriture, la peinture, le cinéma ou la musique. Il est impossible de dicter la façon dont vous souhaitez que soit perçue votre oeuvre. Le travail est d’interagir avec le public. Parfois vous écrivez une chanson, vous lui donnez un sens et en fait elle est comprise complètement différemment. Ce qui est tout à fait intéressant ! Oh Hey par exemple a pris une autre tournure par rapport à ce que je pensais initialement. C’est une histoire de rupture avec une ville, à propos de quelqu’un de triste qui abandonne ses rêves… j’étais dans un moment de souffrance et pourtant aujourd’hui on l’entend dans les mariages, certains tombent amoureux dessus. C’est beau cette façon de s’approprier la chanson pour qu’elle devienne sienne !

Avez-vous un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
J’écoute beaucoup d’albums avec lesquels j’ai grandi (NDLR vous pouvez écouter les inspirations des Lumineers sur Spotify). La perle de John Steinbeck est un roman qui me touche beaucoup maintenant, mais que je détestais lorsque j’étais à l’école car j’étais forcé de le lire. Il y a aussi du même auteur L’hiver de notre mécontentement. Je crois que c’est son dernier livre et il a reçu un accueil plus que mitigé à l’époque, certains ont aimé mais d’autres l’on vraiment détesté et il a reçu pour cela énormément de critiques qui lui ont fait mal. C’est un peu comme lorsque vous sortez un disque, c’est un moment où vous êtes très vulnérable, d’autant plus aujourd’hui avec les réseaux sociaux et la vitesse à laquelle peuvent se propager des critiques, ce qui est très à la mode. Avec le temps j’ai réalisé que Steinbeck était une source d’inspiration pour moi et qu’il est important de pondérer ses critiques.

Propos de l’interview recueillis par téléphone, merci à Virginie, Aurélie, Sophia et Emma pour leur aide et collaboration.

The Lumineers have an infallible gift of timeless melody and lyrics that move your guts, enthusiastic mix of acoustic rock, classic pop and folk stripped. In 2011, the output of a self-produced self-titled EP is followed by a tour set up by the group. Soon, The Lumineers attract devoted fans, first in the western United States, then their old hunting grounds on the East Coast. Their audience of young and old, is attracted to songs like « Ho Hey » and « Stubborn Love » published on their first album « The Lumineers » The Lumineers are born of sorrow, fed by passion, mature by work. Wesley Schultz, Neyla Pekarek, Jeremiah Fraites found their sound at a time when the world really needs. Cleopatra, their second album was released April 8 2016, at this occasion, we had the chance to ask some questions to Wesley, Here the answers :

Do you think like Plato that Music gives a soul to our hearts and wings to the mind ?
I think above all that music is a good way to create a connection, touching the hearts of audience and fans.

You are currently on tour , how do you feel ?
Well, the feeling is incredible! We are in the US right now. We started the tour in Europe and the UK. At our concert in Paris, everything was brand new. We had just finished recording the new album and even if the sensations were good, each show can express more smoothly the new songs. The public is fantastic. (Find the Tour Dates at the end of this interview)

Is it hard to compose the set list for a concert at the risk of depriving the public of their favorite song ?
(Laughs) With two albums we have the chance to play the major part of our songs without frustration for the public ! No honestly it’s not so hard to compose the setlist of our concerts !

Can you tell us a good or funny tour story ?
Well … Some years ago we were on tour with our friends Langhorne Slim & The Law in Europe and after the United States. Once the van broke down… It was terrible ! We had to pick up all the equipment in haste and hurry not to be late for the festival, we finally arrived after a lot of adventures, but everyone was able to make the show !

The new Cleopatra album was released on April 8 and it is both a critical and popular success , are you happy or reassured ?
We were playing for a while before our debut album. If you are lucky to write an album, that’s a very very special thing to do. A lot of people were waiting for us in 4 years but we are really proud of Cleopatra. We were lucky to make an album that matters to us while the world was watching. We are very thankfull for the positive reception.

Through your interviews we understand that your songs have a history and a precise construction, but once they are transmitted to the public it appropriate them, do you feel that the songs ares still yours or for a part their too ?
I think you are right. When you make art, writing, painting, film and music, your job as an artist is to create and provoke, but i think that you can’t dictate how that is interpreted. It’s the job to interact with them.
Sometimes you write a song you think it’s about something completely different from that. It’s quite interesting. It’s really not expected. I mean on our first album, Oh Hey, it’s about a break up basically to a city that we don’t below, and then everybody falling in love and use it for wedding, it was a painfull moment in my life, but everybody enjoy the song ! I think it’s beautiful what people take from your song and make it their !

Do you have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?
I listen to a lot of albums with whom i grew up (you can listen to the Lumineers Inspiration on spotify) but i would say John Steinbeck. I remember that when i was at school i didn’t like the Pearl because i was forced to read it, but now Steinbeck is one of my favourite author. The winter and our discontent, i think that’s his last book is really incredible. Some people said it was the worst, some other it was great. The book was heavily criticized when it was released. He was really wounded by that. It’s the same when you release an album, it’s a very vulnerable thing to do. We live in such a critical world, and with the social media it could be very quick to criticize but it can hurt. Steinbeck is really an inspiration to me.

Infos :
thelumineers.com
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Rock Critic

N’en déplaise aux mangeurs de fenouil, il fut un temps béni où Rock Critic était un vrai métier vécu par les pionniers comme un sacerdoce (cf Lester Bangs). A l’époque où le Rock était une religion, le Rock Critic était incollable sur ‘son artiste’ et n’hésitait pas à chroniquer tout nouvel opus piste par piste, à dégager les influences, les motivations, les lyrics pour mieux imprégner le lecteur de l’ambiance du disque, véhiculer l’émotion au lieu de traiter le ‘sujet’ comme c’est le cas actuellement dans sa globalité, se bornant à accorder une note au travail de l’artiste parfois justifiée par un achat d’espace pub suffisamment conséquent… Bref, le métier n’existe plus et cette absence renforce chez le plus grand nombre l’idée que la musique c’est un truc marketé ou pire de pétasses maquillées comme des bagnoles volées, chorégraphiées et pro toolées à mort… Croyez vous qu’il existe encore une émission à la télévision qui parle vraiment de musique, à l’instar des émissions littéraires, cinématographiques ou consacrées au football ? Peut on imaginer un jour un article de plus de 1500 signes sur le disque d’un artiste plutôt que sur ses frasques ? Qui nous sauvera ?

Le combat inutile du jour : Patrick Bateman contre Victor Ward

Patrick Bateman (American Psycho) le psycho killer le plus glamour des 80’s contre Victor Ward (Glamorama), mannequin terroriste / agent secret malgré lui de la fin du XX° Siècle. Deux anti héros majeurs de Bret Easton Ellis. Mais qui de Patrick ou de Victor serait capable de survivre, stylistiquement parlant en 2015 ?

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

The Wanderings of the Avener, l’album tant attendu de The Avener disponible en pré-commande sur ITunes, sort le 19 Janvier 2015. The Avener, une patte délicate et radieuse, qui sonne à l’étranger comme une touche d’élégance so French, tout en s’affirmant comme la redécouverte du chaînon manquant entre l’émotion harmonique et la pulsion de danse. Un véritable prodige de la Deep-House, à l’origine du désormais mythique Fade Out Lines, qui a accepté de répondre à nos questions.

Pour commencer je voudrais reprendre une affirmation des Inrocks : « Prendre le risque de se lancer dans une carrière solo quand on trône confortablement dans son fauteuil de producteur émérite est toujours un pari risqué … » Qu’en penses-tu ?

Ca l’est dans la mesure ou l’on a pas confiance en soi ! Mais là, je suis très content de proposer quelque chose qui m’est si personnel et de ce point de vue là je ne prends pas de risques, à vouloir faire et partager quelque chose que j’aime. Je suis donc à moitié d’accord avec cette phrase là. Je prends ce risque, mais c’est parce que j’aime ce que je fais.

Alors, c’est quoi le plus grand risque ?

Le plus grand risque c’est que ça ne plaise pas du point de vue artistique, mais heureusement il y a toujours quelqu’un pour aimer la musique !

Rythm n’ Blues, Deep House, Soul, Techno… Où se trouve l’inspiration ? Dans les sonorités du passé, du présent, dans les voyages, les rencontres. Dans d’autres domaines comme l’art, la littérature, le cinéma ?

En fait c’est un mix de tout ça. Cela vient de mon activité de D.J, des voyages qui permettent de s’aérer l’esprit, de faire un point sur ce qu’on aime ou moins. Je n’ai pas de chemin particulier, mais l’inspiration c’est surtout le vécu, les voyages, les rencontres, le partage, la musique…

On te compare fatalement à d’autres artistes, c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?

Question intéressante ! La comparaison est nécessaire, parce qu’on a besoin de comparer, c’est le propre de l’homme, mais c’est risqué de comparer parce que dans la musique ou dans l’art, chacun a son propre truc. Il vaut mieux dénicher la différence et c’est là qu’on se rend compte que la comparaison est en fait inutile.

Le bonheur aujourd’hui c’est quoi : Le nombre de vues sur YouTube, la radio, les critiques élogieuses de la presse ou comme Boy George qui Twitte sur son mur, le public enthousiaste lors de tes sets ?

C’est tellement agréable !!! Boy George ! je suis fan de ces années là. La reconnaissance des pairs est très importante. C’est vrai qu’être suivi ou tweeté par des artistes aussi prestigieux, tu prends un screenshot ! ça arrive qu’une fois dans ta vie. Les 7 millions de vue sur youtube c’est un petit rêve, j’en suis très reconnaissant et mon plus grand stress, c’est de pouvoir confirmer avec l’album.

Justement, comment s’est passé l’élaboration de l’album. Est-ce que la sélection des morceaux fut difficile ou au contraire, ça c’est imposé comme une évidence ?

Je n’ai subi aucune pression artistique de la part du Label. J’ai laissé totalement libre court à mon imagination. L’album est un exercice de ReWork comme Moby ou d’autres l’ont fait auparavant. C’est parti d’un amas de coups de coeur pour des morceaux que j’apprécie depuis des années mais que je ne pouvais pas forcément jouer en tant que DJ, parce qu’ils n’étaient pas assez efficaces, ou lumineux. Il manquait quelque chose… et ça a été très simple quand on m’a dit : « Tristan, il faudrait que tu fasses un album« , j’ai simplement répondu : « Laissez moi le temps de le faire, ça va prendre un peu de temps mais je vais aller piocher dans mes coups de coeur !« . Il n’y a pas d’autres mots, c’est un album de « coups de coeur ». Pour moi, tous les morceaux sont tous égaux, il n’y en a pas un que je préfère. J’en suis très fier, très content. Je le dis parce que c’est important. C’est mon petit bébé et je ne me suis posé aucunes limites géographiques musicales, artistiques. J’ai fait quelque chose qui est le prolongement de mes idées et je suis très heureux d’avoir eu le support de mon Label. Ce sont des titres connus ou moins connus, mais ce ne sont pas forcement des morceaux récents et certains vont être totalement redécouverts même par ceux qui connaissent les morceaux originaux. D’ailleurs c’est là où les critiques risquent d’être les plus aiguisées ! mais c’est un album personnel. C’est avant tout, comme pour Fade out lines, le lancement d’un projet que j’avais envie de faire. Il y a de très belles choses. Un voyage, on passe par plusieurs styles et couleurs musicales : La Folk le Blues, la Funk, la Soul, la Chill-Out, tout ça part l’entremise de la Deep House. Parce qu’on accorde tous ces mouvements avec la Deep House, qui est pour moi un mouvement extraordinaire. J’ai mis ma patte, ma touche, je colorie un peu, je rajoute ce que je vois et je donne un peu plus d’énergie, d’efficacité ou de mélancolie, de joie, c’est un album qui s’écoute, certains titres pour danser et d’autres seul, pour soi, comme un médicament, c’est un peu tout ça réuni, The Wanderings of the Avener.

Quelle est la signification de la pochette du Single Fade out lines, un labyrinthe… au milieu on dirait la lettre Bereshit en Hébreu… y a t’il un sens caché dans tout cela ?

Un message d’errance, un labyrinthe, ce sont pleins d’étapes. Il y a une entrée et il faut trouver la sortie… mais la pochette de l’album est bien différente !

Est-ce que tu es attentif aux Remix faits à partir de tes productions ou morceaux ?

Très attentif, j’écoute beaucoup, des indépendants, mais des officiels aussi, parfois je demande a être remixé, parce que je trouve les artistes hyper intéressants, très attentifs, c’est une marque de respect, ça part d’une idée, c’est la même initiative que la mienne et je suis toujours curieux du résultat !

Tu es Dj depuis l’âge de 17 – 18 ans, est ce que tu penses qu’Internet favorise la créativité ou au contraire, de devoir piocher dans les bacs à vinyles pour découvrir un artiste ou un style c’est plus gratifiant ?

Il n’y a pas de meilleurs moyens. En tant que DJ je dirais que c’est cool d’aller dans les bacs à vinyles mais on trouve des trucs sur internet qu’on trouverait pas par ce moyen là et vice-versa. Ce qui est malheureux sur internet c’est le format, le mp3 qui perd un peu en couleur, mais l’oreille qui n’est pas habituée ne va pas forcément s’en rendre compte, il n’y a que les passionnés qui ont du gros matériel qui peuvent noter une différence. Les petites perles se dénichent partout, il y a fatalement, vu le nombre, beaucoup de déchets, mais il sort aussi beaucoup de belles choses, mais c’est un peu plus long de chercher. Dans les magasins tu es limité par le nombre, alors qu’internet c’est sans fin. C’est une manne formidable pour les professionnels comme pour les amateurs. Internet a mis du temps à se développer pour le partage musical. Myspace était précurseur, mais ce n’était pas encore aussi démocratisé, maintenant je m’aperçois qu’il y a des gens de 40 – 50 ans qui écoutent de la musique sur Soundcloud, qui font leur propre playlist sur Spotify, sur Deezer et grâce à ces plateformes de partages, peuvent se faire une culture musicale très diverse, très variée. Je suis très surpris de découvrir des petites perles grâce à des gens qui ne sont pas musiciens ou du métier, je trouve ça formidable. Il y a eu un vrai développement qui s’est fait, c’est sûr que c’est une ambiance différente du shop mais c’est le temps qui veut ça, il faut vivre avec. Dans tous les cas, on peut très bien trouver son bonheur sur internet ou chez les disquaires.

Est ce que tu as un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais t’en séparer ?

J’écoute beaucoup de musique des années 70, je ne suis pas très livres mais ça viendra et je commence à aimer ça. Il y a un titre de Al Green I’ll be around – un morceau qui ne me lâche jamais, que j’ai depuis 10 ans dans mes ipods, playlists et que j’adore toujours autant.

Tu préfères la scène où le studio ?

Certains disent 50/50 moi, c’est 60/40 ! La scène, c’est là qu’on ressent les émotions, que le travail se manifeste, s’incarne. La scène, c’est le plus bel endroit au monde pour moi, là où on se sent le plus vivant, petite confidence, je prépare un live pour l’été, c’est vraiment l’endroit le plus génial ! Le studio, j’adore aussi travailler, bidouiller mes morceaux mais je suis ravi quand le vendredi arrive d’aller jouer en Allemagne, en France, les Transmusciales. Scène, studio, c’est complémentaire, mais je préfère quand même la scène.

Avec tous les voyages que tu as pu faire à travers le monde, les scènes que tu as parcouru, tu te sens bien aussi en France ?

Bien sûr ! il y a une vraie ferveur électronique qui ressort, qui revient, elle a toujours été présente, mais un peu enfouie… sans rentrer dans une polémique, je me sens vraiment bien aujourd’hui en France. Tous les DJ confirment qu’il y a une vraie demande qualitative dans les clubs, dans les bars, les festivals, de musiques nouvelles, de musiques contemporaines et de plus en plus forte. En France, c’est une vraie résurrection de la musique électronique , grâce notamment aux sites de partages, les réseaux sociaux. Je ne me sens pas mieux a un endroit qu’un autre, j’ai la chance d’avoir fait 10 ans de DJ avant, je m’adapte un peu au public, à certaines tendances musicales mais je garde mon intégrité. L’Allemagne c’est peut être aussi un des meilleurs publics, très pointu, ouvert à la découverte. Ils viennent dans les clubs pour danser, là bas c’est un principe de dancefloor, pour autant la France a de très bonnes oreilles, une vraie ferveur, des demandes de morceaux hyper underground. Le métier de DJ a complètement changé avec Internet avant le DJ allait une fois ou deux par semaine dans son magasin de disques, il recevait des promos en White Label et il y avait très peu d’infos. Le DJ était précurseur. Aujourd’hui le public est précurseur de la musique que tu vas jouer, il a autant la main-mise sur la découverte musicale que le DJ, du coup toi tu dois être constamment a la recherche de la nouveauté. Tout le monde a les mêmes outils, certains clients de clubs sont avant-gardistes, ils connaissent déjà les morceaux alors qu’avant c’était en flux moins tendu, Ces amateurs éclairés de musique te font parfois découvrir de superbes choses.

En partant de la nouveauté, il est aussi possible d’aller puiser dans les racines comme tu l’as fait : John Lee Hooker, Al Green …

La Deep House permet cette recherche, la techno ne le permet pas c’est un format pré-fabriqué avec des règles stricte. J’avais une passion pour la Deep House que je n’osais pas mettre à jour, une passion pour le blues que je n’osais pas mettre à jour, mais grâce à ces deux outils fusionnés au sein de la Deep House, j’ai réussi avec Fade Out Lines à sortir quelque chose de différent, qui sort du lot, c’est le bonheur de cette musique et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible !

La sortie de ton album c’est un aboutissement, une suite logique ou un commencement ?

C’est un aboutissement sur ce projet, mais c’est le commencement de ma maturité musicale, j’avais vraiment envie de proposer quelque chose de vintage, avec de vrais instruments, de vrais sentiments et en même temps de mélanger avec de l’électronique. C’est donc un commencement et un aboutissement après le succès de Fade out Lines.

Gloire au Super Inconnu

Le super héros est incontournable au cinéma, le super politique truste les débats, le super people est omniprésent dans les médias, envers et contre tout le super inconnu demeure quand même le seul dont on ne parle jamais nommément mais qui pourtant écrase largement les autres « super » précités. Who is this superunknown ? C’est le gagnant du loto, la victime d’un fait d’hiver, le centre d’anecdotes, le conducteur de la voiture d’en face, le gars croisé dans les transports… Est il un figurant de la vie ou un premier rôle ? Who knows he is the superunknown, le blogueur abrité derrière son écran qui est il ? Un super héros du quotidien sans doute comme l’ensemble de ses frères en humanité. Tous des super inconnus, tous ralliés derrière cette certitude, Humain trop Humain.

Savile Row : Les maîtres tailleurs du sur-mesure britannique

Les maîtres tailleurs de Savile Row, dans le quartier londonien de Mayfair, habillent les rois, les présidents, les acteurs de cinéma, les légendes du rock et les milliardaires. Un costume de Savile Row représente le comble de l’élégance masculine.

À l origine réservée à l’aristocratie et aux militaires, Savile Row est devenue une destination internationale  notamment grâce à Hollywood -, animée aujourd’hui par une nouvelle génération de tailleurs qui a redonné à une clientèle illustre le goût du sur-mesure et de la pièce unique faite à la main. Ce livre rend hommage à cet épicentre de l’élégance à travers l histoire de ses tailleurs et des célébrités qui ont fait et font sa réputation.

Des documents d’archives rares, des photographies de mode et de stars, ainsi qu’un reportage photographique inédit, rendent compte des petites et des grandes histoires de ce monde exceptionnel dédié au raffinement des coupes et des finitions, à la perfection de la ligne, au chic masculin absolu.

Ce parcours exceptionnel nous plonge dans une ambiance typiquement londonienne, à la rencontre de ces artisans de la façon qui font de la tradition de la coupe et du savoir-faire le secret de leur modernité. Biographie de l’auteur Auteur : James Sherwood, journaliste londonien, écrit depuis quinze ans pour Financial Times, Independant, et International Herald Tribune. Il a mené son enquête sur de nombreuses années auprès des tailleurs de Savile Row et organisé plusieurs expositions sur le « London Cut », au Palais Pitti à Florence et dans les résidences des Ambassadeurs de Grande Bretagne à Paris (2007) et à Tokyo (2008).

Son livre fera date comme un véritable ouvrage de référence sur l’élégance masculine. Cet ouvrage a été traduit en Français par Elisabeth Guillot.  James Sherwood Préface de Tom Ford.

La Science des rêves de Michel Gondry

Tonight I’ll show you how dreams are prepared, love, friendships, relationships. All those ships

Réalisé par Michel Gondry. Avec Gael Garcia Bernal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat. Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu’il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s’invente une émission de télévision sur le rêve. Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D’abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l’imagination est reine…

Il existe une autre version du film, d’une durée de 70 minutes, remontée à partir de séquences abandonnées pour la version sortie au cinéma. De nombreux passages intermédiaires de l’histoire y sont exposés, et des prises alternatives remplacent les scènes communes.

Jean-Michel Bernard compose la musique du film. La chanson « Instinct Blues » des White Stripes apparait dans le film mais n’est pas présente sur l’album. La chanson « If You Rescue Me » est quant à elle une parodie de « After Hours » du Velvet Underground.

Liste des titres
  1. Générique Stéphane
  2. Générique Début
  3. Stéphane Visite Appart
  4. Coutances
    • Écrit par Dick Annegarn
  5. Rêve Grosses Mains
  6. Robinet Cellophane
  7. Grotte Machine À Écrire
  8. Ulcer Soul
    • Interprété par The Willowz
    • Écrit par Richie Eaton
  9. Aristurtle
  10. Générique Stéphane TV
  11. Tours De Cartes
  12. My Dear Neighbours
  13. Baignoire Martine
  14. Gérard Explique REM
  15. If You Rescue Me (A Cappella)
    • Interprété par Linda Serbu
    • Musique de Lou Reed
  16. If You Rescue Me (Chanson des Chats)
    • Interprété par Gael García Bernal, Sacha Bourdo, Alain Chabat et Aurelia Petit
    • Musique de Lou Reed
  17. Grotte Stéphane Stéphanie
  18. Steppin’ Out
    • Interprété par Kool & The Gang
    • Écrit par Robert E. Bell, George M. Brown, Eumir Deodato, Robert Michens, Charles J. Smith, James W. Taylor
  19. Week-End De Ski
  20. Golden The Pony Boy
  21. Making Certain
    • Interprété par The Willowz
    • Écrit par Richie Eaton
  22. Rêve Patrick Dewaere
  23. Stéphanie Quitte Le Café
  24. Poursuite Pouchet
  25. Stéphanie Blues
  26. Thème Générique Fin « Golden The Pony Boy »
    • Écrit par Jean-Michel Bernard, Kimiko Ono

Gilles Deleuze : Qu'est-ce que l'acte de création ?

Si le capitalisme est la vérité universelle, c’est au sens où il est le négatif de toutes les formations sociales : il est la chose, l’innommable le décodage généralisé des flux qui fait comprendre a contrario le secret de toutes ces formations, coder les flux, et même les surcoder plutôt que quelque chose échappe au codage. Ce ne sont pas les sociétés primitives qui sont hors de l’histoire, c’est le capitalisme qui est à la fin de l’histoire.

Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort à Paris le 4 novembre 1995.

Des années 1960 jusqu’à sa mort, Deleuze a écrit de nombreuses œuvres philosophiques très influentes, sur la philosophie, la littérature, le cinéma et la peinture notamment. D’abord perçu comme un historien de la philosophie, Deleuze se révèle vite un créateur en philosophie : il s’intéresse tout particulièrement aux rapports entre sens, non-sens et événement (à partir de l’œuvre de Caroll et du stoïcisme grec).

Il développe une métaphysique et une philosophie de l’art originales.

Avec Félix Guattari, il crée le concept de déterritorialisation, menant une critique conjointe de la psychanalyse et du capitalisme. Ses œuvres principales, Différence et répétition (1968), Logique du sens (1969), L’Anti-Oedipe (1972) et Mille plateaux (1980) (ces deux dernières co-écrites avec Félix Guattari), eurent un retentissement certain dans les milieux universitaires occidentaux et furent très à la mode des années 1970 aux années 1980.

La pensée deleuzienne est parfois associée au post-structuralisme. (…) wikipedia

This is Spinal Tap

États-Unis, début des années 80: le groupe de heavy metal Spinal Tap part en tournée, qui de triomphale se transformera bien vite en infernale, les déboires s’ajoutant les uns aux autres sous l’œil de la caméra d’un réalisateur de documentaires… Bien avant Le Projet Blair Witch ou Forgotten Silver et dans la lignée de Zelig, Rob Reiner avait réalisé en 1984 un vrai-faux documentaire sur le groupe Spinal Tap, inventé de toutes pièces pour l’occasion en compagnie de Christopher Guest. Une manière brillante de critiquer avec force et humour le milieu de la musique, des tournées et du heavy metal qui sortait alors de son heure de gloire et entamait son déclin. Enchaînant les situations les plus drôles avec entrain, peignant le portrait au vitriol d’une société du spectacle particulièrement détestable, Reiner a réalisé un véritable chef-d’œuvre d’humour époustouflant de réalisme. À tel point que le réalisateur a été dépassé par sa création, puisque le groupe devint réellement culte et fit une série de concerts après la sortie du film en salle, allant jusqu’à se reformer en 1992 pour enregistrer un nouvel album, Break like the wind ! Ce dernier accompagne les deux DVD bourrés de suppléments (dont deux sujets tournés par l’expert en rock’n’roll, Philippe Manœuvre) et le CD de la musique du film dans ce très beau coffret en forme d’ampli de guitare, qui devrait logiquement trouver sa place dans toute vidéothèque digne de ce nom… –David Rault  Rob Reiner a donné naissance en 1984 au premier Rockumentaire parodique, une satire sans faille des groupes de Heavy Metal. Spinal Tap, grand frère de Wayne’s Word, est devenu le film culte de plusieurs générations de fans. David Rault

Titre original This Is Spinal Tap
Réalisation Rob Reiner
Scénario Christopher Guest
Michael McKean
Harry Shearer
Rob Reiner
Acteurs principaux
Pays d’origine États-Unis / Royaume-Uni
Sortie 1984
Durée 82 minutes

Heaven to Hell de David LaChapelle

The third installment of LaChapelle’s trilogy. LaChapelle Heaven to Hell is the long-awaited third volume in an exhilarating trilogy that began with LaChapelle Land (1996) and continued with the infamous Hotel LaChapelle (1999). Packed with astonishing, color-saturated, and provocative images, those titles both became instant collector’s items and have since gone through multiple printings. Featuring almost twice as many images as its predecessors, LaChapelle Heaven to Hell is an explosive compilation of new work by the visionary photographer. Since the publication of Hotel LaChapelle, the strength of LaChapelle’s work lies in its ability to focus the lens of celebrity and fashion toward more pressing issues of societal concern. LaChapelle’s images—of the most famous faces on the planet, and marginalized figures like transsexual Amanda Lepore or the cast of his critically acclaimed social documentary Rize—call into question our relationship with gender, glamour, and status. Using his trademark baroque excess, LaChapelle inverts the consumption he appears to celebrate, pointing instead to apocalyptic consequences for humanity itself. While referencing and acknowledging diverse sources such as Renaissance, art history, cinema, The Bible, pornography, and the new globalized pop culture, LaChapelle has fashioned a deeply personal and epoch-defining visual language that holds up a mirror to our times. http://www.amazon.fr

Babylon’s Burning

Du Punk au Grunge. À la fois encyclopédie, récit et manuel de contre-culture, Babylon’s Burning est une somme, un livre d’une richesse inégalée à ce jour sur le punk, son histoire et son influence mondiales, dans tous les domaines de la culture et des idées.  C’est pour le Diable vauvert un hommage aux 30 ans du Punk. En 1977, les Sex Pistols enregistraient Never Mind the Bollocks, disque explosif et mythique, et les Ruts sortaient Babylon’s Burning, véritable hymne punk. Ils marquaient le début d’un mouvement musical qui, bien qu’éphémère, a marqué durablement notre histoire culturelle : le Punk. Musique, mais aussi littérature, cinéma, politique et mode, le cataclysme Punk a irrigué toute la culture, en Europe et dans le monde. En 2007, trente ans plus tard, Babylon’s Burning est un hommage à toutes les formes de création punk ainsi qu’une exploration de cet héritage culturel. Des précurseurs américains et anglais au grunge américain, des Clash à Nirvana, des années 60 aux années 90, il célèbre un grand moment d’une influence exceptionnelle sur plusieurs générations et jusqu’à aujourd’hui. http://babylonsburning.over-blog.com Clinton Heylin Source : www.audiable.com

PIPILOTTI RIST

Pipilotti Rist, en réalité Elisabeth Charlotte Rist, (21 juin 1962 à Grabs dans canton de St. Gall en Suisse) est une vidéaste suisse. Elle vit à Zurich, Bâle et Leipzig. Elle a obtenu sa maturité et a poursuivi ses études artistiques dans l’illustration et la photographie à la Haute Ecole d’arts appliqués de Vienne. Elle suivit la classe de création audiovisuelle à la « Schule für Gestaltung » de Bâle. De 1988 à 1994, elle fut membre du groupe de musique « Les reines prochaines». En quelques années elle maîtrise les images et elle les travaille longuement avec sa table de montage et son ordinateur. Elle incorpore dans ses vidéos des effets cinématographiques. Elle umet à profit les « défauts » de l’image et utilise le brouillage, le flou, les renversements ( l’image peut se retrouver inversée ou sur le côté comme dans l’une de ses vidéos où le spectateur est invité à se coucher pour la regarder ), le rythme, les plans rapides, les couleurs, les sons et la musique. De 1990 à 2001, elle travaille dans la vidéo et les installations vidéos à Zürich. Elle fut la première directrice artistique de l’Exposition nationale suisse de 2002 (Expo.02). 1982-1986 Etude artistique d’illustration et photographie à la haute école d’art appliqué à Vienne (Autriche) Graphiste pour ordinateur dans la pharmacie 1986-1988 Suit la classe de création audiovisuelle à « Schule für Gestaltung », Bâle Depuis 1984 travail avec des « Performances » et de la cofondatrice de l’orchestre féminin »Les Reines Prochaines«; Depuis 1988 art vidéo et installation vidéos En 1998, elle fait partie des finalistes du Prix Hugo Boss d’art contemporain 1997-1999 Directrice artistique de l’Exposition nationale suisse de 2002(Expo.02)

Damien Hirst ‘Gone But Not Forgotten’

Si vous êtes à Cannes avec quelques ressources, sachez que cette pièce dee Damien Hirst sera à vendre dans le cadre du gala amfAR Cinema Against AIDS. Oui je sais, il se passe assez étonnamment d’autres événements que la montée des marches de Bimbos de la télé réalité ou la projection de films parfois très très néo hipsters.

Trick baby – Iceberg Slim

Chicago, octobre 1960, histoire d’arnaqueurs.

« White Folks » dit aussi « Trick Baby » (fils de passe) a beau avoir les cheveux clairs, les yeux bleus et la peau blanche, il est rejeton de métisse et noir en dedans. Avec son complice Old Blue, il forme le tandem de petits entourloupeurs de rues le plus efficace de la ville. Mais il est rejeté à la fois par la communauté noire et par la communauté blanche. En redoutable menteur, il mène néanmoins très bien sa petite barque de la truande, plumant les pigeons qui se présentent ça et là. Sauf qu’un vilain jour, comble de malchance, il s’attaque à un vieil homme qui s’avère être parent avec le parrain de la mafia Nino Parelli. C’est comme ça qu’on s’attire de gros ennuis. Les pressions, chantages et terribles menaces vont se multiplier… www.amazon.fr Adaptation cinématographique : Trick Baby (1973)

Antonin Artaud

Antonin Artaud, de son vrai nom Antoine Marie Joseph Artaud, est un écrivain et poète français, né à Marseille le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948.

Il est l’auteur de poèmes (L’Ombilic des limbes, 1925) et de textes sur le cinéma et le théâtre (Le Théâtre et son double, 1938), où il fait l’éloge du « théâtre de la cruauté » et qui influenceront plus tard de nombreux metteurs en scène dans le monde entier. Il a également scénarisé La Coquille et le Clergyman et joué dans 25 films en douze ans, notamment dans le Napoléon d’Abel Gance ou La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Theodor Dreyer. «  Qui suis-je ? D’où viens-je ? Je suis Antonin Artaud Vous verrez mon corps actuel Voler en éclats Et se ramasser Sous dix mille aspects Notoires Un corps neuf Où vous ne pourrez Plus jamais M’oublier. » « Peut-être était-il en plus grand conflit que nous tous avec la vie. Très beau, comme il était alors, en se déplaçant il entraînait avec lui un paysage de roman noir, tout transpercé d’éclairs. Il était possédé par une sorte de fureur qui n’épargnait pour ainsi dire aucune des institutions humaines, mais qui pouvait, à l’occasion, se résoudre en un rire où tout le défi de la jeunesse passait. N’empêche que cette fureur, par l’étonnante puissance de contagion dont elle disposait, a profondément influencé la démarche surréaliste. Elle nous a enjoints, autant que nous étions, de prendre véritablement tous nos risques, d’attaquer nous-mêmes sans retenue ce que nous ne pouvions souffrir. », André Breton

Un ventre fin. Un ventre de poudre ténue et comme en image.
Au pied du ventre, une grenade éclatée. La grenade déploie une circulation floconneuse qui monte comme des langues de feu, un feu froid.
La circulation prend le ventre et le retourne. Mais le ventre ne tourne pas.
Ce sont des veines de sang vineux, de sang mêlé de safran et de soufre,
mais d’un soufre édulcoré d’eau.
Au-dessus du ventre sont visibles des seins. Et plus haut, et en profondeur,
mais sur un autre plan de l’esprit, un soleil brûle, mais de telle sorte que l’on pense que ce soit le sein qui brûle.
Et au pied de la grenade, un oiseau.
Le soleil a comme un regard. Mais un regard qui regarderait le soleil.
Le regard est un cône qui se renverse sur le soleil.
Et tout l’air est comme une musique figée, mais une vaste, profonde musique, bien maçonnée et secrète, et pleine de ramifications congelées.
Et tout cela, maçonné de colonnes, et d’une espèce de lavis d’architecte
qui rejoint le ventre avec la réalité.
La toile est creuse et stratifiée. La peinture est bien enfermée dans la toile.
Elle est comme un cercle fermé, une sorte d’abîme qui tourne,
et se dédouble par le milieu.
Elle est comme un esprit qui se voit et se creuse, elle est remalaxée et travaillée sans cesse par les mains crispées de l’esprit. Or l’esprit sème son phosphore.
L’esprit est sûr. Il a bien un pied dans le monde. La grenade, le ventre, les seins,
sont comme des preuves attestatoires de la réalité.
Il y a un oiseau mort, il y a des frondaisons de colonnes.
L’air est plein de coups de crayon, des coups de crayon comme des coups de couteau, comme des stries d’ongle magique. L’air est suffisamment retourné.
Et voici qu’il se dispose en cellules où pousse une graine d’irréalité.
Les cellules se casent chacune à sa place, en éventail.
Autour du ventre, en avant du soleil, au delà de l’oiseau, et autour de cette circulation d’eau soufrée.
Mais l’architecture est indifférente aux cellules, elle sustente et ne parle pas.
Chaque cellule porte un œuf où reluit quel germe ? Dans chaque cellule un œuf est né tout à coup. Il y a dans chacune un fourmillement inhumain mais limpide,
les stratifications d’un univers arrêté.
Chaque cellule porte bien son œuf et nous le propose ; mais il importe peu à l’œuf d’être choisi ou repoussé.
Toutes les cellules ne portent pas d’œuf. Dans quelques-unes naît une spire.
Et dans l’air une spire plus grosse pend, mais comme soufrée déjà ou encore de phosphore et enveloppée d’irréalité. Et cette spire a toute l’importance de la plus puissante pensée.
Le ventre évoque la chirurgie et la Morgue, le chantier, la place publique
et la table d’opération.
Le corps du ventre semble fait de granit, ou de marbre, ou de plâtre,
mais d’un plâtre durcifié.
Il y a une case pour une montagne. L’écume du ciel fait à la montagne un cerne translucide et frais. L’air autour de la montagne est sonore, pieux, légendaire, interdit.
L’accès de la montagne est interdit. La montagne a bien sa place dans l’âme.
Elle est l’horizon d’un quelque chose qui recule sans cesse.
Elle donne la sensation de l’horizon éternel.

Pages 64-66 in NRF Poésie / Gallimard 1925

Let Us Roam – Arto Saari

Arto Saari is a professional skateboarder born in Seinajoki, Finland. He’s been one of the most celebrated skateboarders of our time, while starring in several skate films and elevating the standard in the industry. In the last three years Arto has shifted his focus from skateboarding to photography. This short film captures that transition and his process to make photography his profession.

letusroam.tv
leica-camera.com
CREDITS:
Production Agency: Helio Collective
Director: Christopher Murphy
Cinematographer: Christopher Murphy & Logan Triplett
Producer: Zach Johaneson
Line Producer: Chad Dawson
Editor: Sam Hedlund
Assistant Editor: Katie Roberts
Colorist: Jim Menkol
Sound Engineer: Jeremiah Slovarp
Additional Cinematography: Fred Mortagne / Ewan Bowman
Camera Assistants: Nick Weber
Design: Josh Davis
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Concours de création d’affiches Godzilla

À un peu plus d’un mois de la sortie officielle du film le plus attendu de l’année, Godzilla crée l’évènement en offrant aux fans la possibilité de participer à un concours de création d’affiches exceptionnel.

Dès à présent et jusqu’au 22 avril, les internautes sont invités à partager leur vision de la légendaire créature.  En jeu : l’affiche sélectionnée par le réalisateur sera utilisée pour la campagne nationale du film, et les meilleures publications seront présentes lors d’une exposition à la BNF. Godzilla est désormais légendaire.  Soixante ans – et 28 adaptations cinématographiques – après la création du monstre par Tomoyuki Tanaka, c’est au tour de Gareth Edwards de s’emparer du mythe. Tandis que les afficionados bouillonnent d’impatience à l’idée de découvrir le monstre en 3D dans le « blockbuster intimiste d’une ampleur dingue » (Première) qui se profile, c’est donc aux fans de laisser libre court à leur imagination ! http://mywb.fr/76mPLc