CODY CHESNUTT – My Love Divine Degree – Soul politique, progressiste, humaniste.

« Cette manière de travailler est fondamentale pour moi. C’est mon âme que je livre par le biais de ce don qu’est la musique. Ma nature est de tenter d’en faire un vecteur positif et d’accompagner modestement les gens dans leur processus de développement personnel. Cet album est une réflexion sur l’amour divin, un guide simplifiée vers la lumière. Une démarche philanthrope reste la voie à suivre pour une expérience humaine plus saine et fructueuse. »

Le troubadour avant-gardiste de la soul marque son grand retour avec My Love Divine Degree, quatre ans après un dernier effort hautement acclamé. Portant toujours sa verve poétique comme une cicatrice de combat, Cody s’est cette fois-ci entouré du brillant producteur Anthony « The Twilite Tone » Khan – auteur, compositeur et DJ, récompensé d’un BMI Award et nominé aux Grammys pour ses collaborations avec Kanye West, Common, John Legend et Pusha T.

L’album a été enregistré dans les studios de Raphael Saadiq (à North Hollywood), également présent sur l’album.

(One Little Indian / Differ-Ant)
Sortie le 2 juin

6ème saison de la Night Beach de l’InterContinental Bordeaux (Rooftop)

Pour sa 6ème saison, l’InterContinental Bordeaux s’impose plus que jamais comme le rooftop le plus couru de la ville.  De fin avril à septembre, la Night Beach déroule quotidiennement ses nuits tendances sous la voûte étoilée. Au programme : des tapas pleins d’originalité et des cocktails signature concoctés par l’équipe de barmans primés du 5 étoiles. Particulièrement convoitées : ses soirées thématiques organisées plusieurs fois par mois, dont de spéciales « Fête de la musique » et « 14 juillet ». Chaque mardi, les dames ont leur « Ladies Night » avec bar à ongles gracieux, tandis qu’un DJ est aux consoles tous les jeudis, vendredis et samedis.

La Night Beach inaugure cette année une nouveauté : sa terrasse jusqu’à présent uniquement accessible le soir est désormais ouverte au déjeuner. Dès midi, on peut y déguster une sélection de plats de saison (salades, assiette de saumon bio, tartare de bœuf charolais et autres légumes croquants) élaborés par Alex Thiebaut, chef de la brasserie Le Bordeaux Gordon Ramsay. Des mets placés sous le double signe de la légèreté et de l’équilibre. À l’image de la carte spéciale de cocktails détox et « healthy », qui met à l’honneur thé bio et jus de fruits fraîchement pressés.

Night Beach ouverte tous les jours de midi à 14h30 puis de 19h00 à 1h00.
Déjeuner : de midi à 14h30 – salades et plats à partir de 21 euros
Soirées : de 19h00 à 01h00 – cocktails et finger food
Soirées thématiques tous les jeudis soir de juin et juillet, et un jeudi sur deux en août, ainsi que pour la Fête de la musique et le 14 juillet.
Ladies Nights tous les mardis soir et DJ set du jeudi au samedi soir.

Informations et réservations : 05 57 30 43 42 – restaurants.bordeaux@ihg.com

InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel
2-5 place de la comédie
33 000 Bordeaux – France
Tel. 05 57 30 44 44
www.bordeaux.intercontinental.com

INTERVIEW – MARK DAUMAIL DE COCOON « WELCOME HOME »

Le troisième album de Cocoon, “Welcome Home”, a été enregistré entre Bordeaux, Berlin et Richmond en Virginie. Il succède à « My Friends All Died In A Plane Crash » et « Where the Oceans End » certifiés platine.

Un nouvel opus qui porte la marque de Matthew E. White, une des figures les plus respectées de l’americana. Dans les studios de son label Spacebomb, il a réalisé quatre titres, de nombreux overdubs et la totalité des arrangements (chœurs, cordes et cuivres) du disque.

Mark Daumail, l’auteur-compositeur interprète, a composé douze titres dans une veine plus soul que les deux albums précédents. Morgane qui assurait la voix féminine sur ces disques ayant décidé de se consacrer à des projets plus personnels, Mark a confié le soin d’exécuter ces parties vocales à plusieurs intervenants. Des choristes gospel sur une poignée de titres, Natalie Prass, une des figures de proue du label Spacebomb, sur deux morceaux et Matthew E. White sur un duo bouleversant.

L’imagerie de l’album est exécutée par une artiste texane Esther Pearl Watson. Elle illustre chacune des chansons par un tableau ayant pour thème, l’abri, la maison… ces œuvres donneront lieu à une expo parisienne autour de la sortie de l’album.

“Welcome Home” sortira le 26 août 2016 et le premier extrait “I Can’t Wait” fait déjà le bonheur des radios. Cocoon sera en tournée dans toute la France dès cet automne.

COCOON-®Yann-Orhan
Interview :

Welcome Home s’annonce, et pour ce qu’on en a déjà entendu, comme un album lumineux, authentique, sincère et généreux, ça fait du bien d’envisager sereinement l’accueil du public ?

Merci pour ces qualificatifs ! C’est exactement ce que je voulais obtenir : un album lumineux et sincère, donc vos mots me touchent beaucoup. Je n’ai jamais chanté les choses aussi simplement que dans cet album en tout cas. J’espère que le public le sentira.

Après un virage solo vous reprenez les rênes de Cocoon, est-ce un disque de groupe ou plutôt d’une famille musicale avec Matthew E. White, Natalie Prass, Trey Pollard ?

C’est exactement l’idée que je me fais de Cocoon : une sorte de grande équipe avec des intervenants qui viennent, qui repartent. Dans ce disque il y a une trentaine de musiciens, huit chanteurs et chanteuses… Cocoon est un projet basé sur les voix et les mélanges de voix donc je veux de plus en plus m’amuser avec ça. C’est pour ça que j’ai voulu partir sur un son plus gospel dans ce disque.

Comment s’est passé l’enregistrement de l’album, pour Where the Oceans End vous étiez entre Londres, Paris et Belle-Ile-En-Mer, cette fois c’est entre Bordeaux, Berlin et Richmond, est-ce que ces lieux apportent une couleur musicale différente ?

Oui bien sûr. Pour Where The Oceans je voulais me rapprocher d’une esthétique anglaise, pluvieuse, très mélancolique et chic à la fois. Pour mon album solo electro, je voulais me rapprocher d’une certaine idée de la french touch donc Paris était la ville idéale. Pour Welcome Home, l’idée était d’obtenir ce son gospel et des arrangements plus cinématographiques, donc les Etats-Unis s’imposaient. Berlin est un peu un hasard mais je voulais enregistrer mes voix ailleurs que chez moi (je suis très mauvais pour enregistrer ma voix) et donc j’ai trouvé quelqu’un qui était ok pour le faire à Berlin.

Après cette nouvelle expérience d’enregistrement, préférez vous la scène ou le studio ?

A chaque fois qu’on me pose cette question je réponds le studio mais je sors des répétitions avec le groupe et je sens que la scène va être très cool !

Vous avez parlé d’une approche organique de la musique, de chaleur analogique pour cet album, la guitare, le piano, les cuivres, la soul, le folk, le gospel, comme un besoin de revenir aux origines ?

Cocoon est mon projet folk, donc j’essaie de privilégier les instruments acoustiques même si parfois j’y intègre une boite à rythme ou un synthé. Mais en effet, même avec des instruments électroniques j’essaie d’utiliser uniquement de l’analogique pour garder une chaleur. Et je sens comme vous dites qu’il y a de plus en plus de soul dans ma musique, et je ne sais pas pourquoi.

Chaque chanson de l’album est emprunt de votre vécu récent et émotionnellement fort, on a coutume de dire qu’il est plus difficile de faire rire que pleurer, est-ce la même chose pour la musique ?

Oui tout à fait. Je voulais que le sentiment global soit joyeux car justement je sortais d’un tunnel de moments difficiles. Je ne me voyais pas faire un disque plombé, j’avais besoin d’un peu de lumière.

Le clip de I can’t Wait est une pure splendeur, pouvez-vous nous parler de Esther Pearl Watson ?

Merci. C’est une artiste de Los Angeles qui peint des tonnes de choses mais plus particulièrement des maisons. Sa peinture est faussement naïve et enfantine, un peu comme la musique de Cocoon donc elle me fascinait. Lorsque j’ai commencé à imaginer l’artwork du disque, à savoir une maison par chanson, je l’ai contactée, et elle a tout de suite accepté !

Est-ce que vous avez un livre, film, disque fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Non pas vraiment. Quand j’aime quelque chose je peux rester bloqué des mois dessus et d’un coup le laisser de côté pendant quelques temps. L’année dernière c’était l’album de Sufjan Stevens. Cette année je sens que ça va être celui de James Blake !

Souhaitez-vous parler de l’association Les Liens Du Cœur dont vous êtes parrain ?

L’association a été crée par les médecins de l’Hôpital cardiologique Haut-Lévèque de Bordeaux où sont opérés et suivis les enfants atteints de maladies cardiaques congénitales. L’hôpital est l’un des plus pointus d’Europe et il accueille des enfants venant de loin. Nous essayons de réunir les fonds nécessaires à la construction d’une maison des parents qui permettraient d’accueillir les enfants et leurs parents le temps de leur hospitalisation. Vous trouverez toutes les infos ici : www.lesliensducoeur.org

Retrouvez l’actualité de Cocoon sur les réseaux :

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INTERVIEW EXCLUSIVE DE DAVID ZINCKE !

Ondes positives en approche … Grâce à David Zincke, on redécouvre le sens du mot cool, l’évidente simplicité des gens talentueux qui nous transportent en un clin d’oeil dans leur univers sans artifices ni matraquage. « Oh MY » résonne comme un hymne intergénérationnel,, un hymne aux free hugs et à la fraternité. A écouter et surtout à découvrir sur scène le 10 décembre au China Club, comme ça vous pourrez dire que vous étiez dans les premiers à l’avoir vu, car en 2015 il sera trop tard, tout le monde aura déjà succombé au charme de David Zincke !

Votre dernière chanson, « Oh my », sonne pour moi comme un hymne aux « free hugs et aux bons sentiments. Beaucoup de chanteurs aujourd’hui sont plutôt tristes, mélancoliques, est-ce que c’est dur de communiquer de bons sentiments ? »

– En fait j’ai voulu que cette chanson soit légère musicalement car elle ne l’est pas tant que ça dans les textes, parfois les mauvaises choses passent mieux lorsqu’elles sont dites avec légèreté !

On sent dans votre musique des sonorités blues – folk, presque de road-movies, d’où viennent vos influences : Doncaster, le sud du Yorkshire, les Etats-Unis ?

L’album est un melting-pot d’influences : Anglaises, américaines, françaises, les rencontres, les voyages tout cela se mélange, ce sont des sources d’inspirations qui convergent et se retrouvent ensuite dans ma musique.

Vous êtes en concert très prochainement, que préférez vous la scène ou le studio ?

La scène !!! j’ai joué jusqu’à 300 concerts par an. C’est aussi pour ça que je suis venu à Nice, j’ai pu jouer chaque soir et même en journée dans la rue, la scène c’est quitte ou double pas le droit de se manquer ! C’est vraiment quelque chose que j’adore.

A ce propos, conseillerez-vous à un jeune musicien de commencer par jouer dans des petits clubs ?

C’est sûr, il faut jouer ! que ce soit dans des petits clubs, la rue, partout : ça permet d’apprendre et de comprendre le public et d’entrer en communion avec lui, c’est une véritable école.

Comment s’est passée votre collaboration avec Medi :

On se connait depuis une dizaine d’années, je lui fait entièrement confiance, il a cette capacité à bonifier mon travail, le rendre plus efficace, ce n’est que du plaisir, notre collaboration est géniale !

Vous faites une reprise de « The Boxer » de Simon & Garfunkel, c’est symbolique ?

C’est une chanson que j’adore jouer elle me permet d’interagir avec le public, il n’y a pas beaucoup de paroles, donc elle a été facile à apprendre et les gens connaissent les paroles !

Chanter sans guitare c’est possible pour vous ?

Oh… Ca fait tellement partie de moi, chanter sans guitare… je ne saurais pas quoi faire de mes mains !!!

Nice parait être une destination étonnante quand on vient d’Angleterre, on se dit qu’il y a Londres ou les Etats-Unis ou même l’Allemagne …

En fait la France est un merveilleux pays pour un musicien il y a beaucoup de liberté et d’endroits pour jouer, c’est un véritable plaisir d’être ici !

Votre vidéo de oh my est assez vintage est-ce que le folk et le blues sont des musiques vintage ?

Le blues puise ses racines en Afrique et a continué de se developper jusqu’à maintenant, quand on voit des groupes comme les black keys par exemple on se rend compte que c’est une musique qui n’a jamais cessé d’exister, elle est juste parfois remise au gout du jour !

Avec un album et une tournée, que peut-on vous souhaiter en cette période de fêtes ?

Le bonheur personnel et c’est également ce que je souhaite à tous et à toutes

John Lennon aurait eu 74 ans cette année, que lui auriez-vous dit si vous l’aviez croisé ?

Merci !

Doncaster, une petite ville du nord de l’Angleterre jusqu’ici peu connue de tous, sera désormais célèbre comme étant la ville natale d’un artiste qui a déjà tout d’un grand. David Zincke.

L’élégance blues d’une voix, la justesse poétique d’un texte, la grâce folk d’un finger picking, la puissance et l’évidence pop d’une chanson. Voilà les maîtres mots qui font de ce songwritter l’un des trésors rares et incourtournables de 2014 et bien plus encore.

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Puisant depuis petit son inspiration en observant les siens, une famille de musiciens aux origines multiples, Mr Zincke a choisi de rejoindre ses cousins partis en exil sur les côtes d’un sud azuréen lui offrant le rayonnement musical dont il avait toujours rêvé. Avec eux, il foule chaque soir les scènes des cafés concerts de Nice, devenue véritable terre d’adoption.

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L’histoire dit qu’au détour d’une virée nocturne dans les ruelles de la capitale azuréenne, le chemin de David croise celui de Medi, musicien, réalisateur revenu depuis peu s’installer pour y développer la richesse de la scène locale. Le natif de Nice tombe littéralement sous le charme et lui propose ses services de producteur. Les deux hommes ont depuis entamé une promenade à l’anglaise, les amenant à l’élaboration d’un très attendu premier opus.

Les Prochaines dates de David Zincke

10 Décembre : @ China Club, Paris
11 Décembre : @ Public House, Frèjus
13 Décembre : @ B-Spot, Nice
14 Décembre : @ Kraspek Music, Lyon
16 Décembre : @ XX-café, Fribourg, Suisse
5 Février : @ Nouveau Casino, Paris

INTERVIEW GRAND BLANC x JetSociety

INTERVIEW GRAND BLANC x JetSociety

A l’occasion du Festival Ocean Climax, j’ai pu poser quelques questions à Camille et Vincent « Korben » de Grand Blanc, une belle rencontre avec des êtres à l’égal de leur musique : Sincères, authentiques, frais et talentueux.

Pour rappel: Grand Blanc vient de cet Est froid. Où il a grandi il y avait de grandes cathédrales, à côté de hauts fourneaux. On ne mettait pas longtemps à passer la frontière lorsqu’on prenait l’autoroute. On allait acheter du mauvais tabac bon marché et on saluait les pompistes dans d’autres langues. Sur la route, on écoutait des vieux Bashung, dans les années 80, quand il portait des T-shirts de Joy Division. On écoutait aussi les Cure qui reprenaient l’étranger de Camus dans « Killing an arab ». Kraftwerk, Autobahn, en reprenant l’autoroute Radioaktivität en passant devant la centrale. On parlait un peu de littérature, beaucoup de musique, le samedi on priait pour qu’il y ait un bon concert. Ou on allait au match, et on priait pour qu’il y ait au moins un but. Ou on allait au bar. On évitait la messe le dimanche mais on évitait pas Metz et on était vidés par nos petites virées. Quelques uns voulaient se mettre la tête dans le haut fourneau d’autres voulaient finir dans la grande cathédrale.

Vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?

C’est ce qui est à la fois drôle et effrayant avec la musique. Il est impossible de contrôler le contexte dans lequel ça peut être reçu. Tu ne sais jamais quand tu es musicien, ce que le public va faire avec ta musique. Si ça se trouve, les gens vont faire l’amour en t’écoutant, c’est super intime ! On en parlait avec un ami, artiste sculpteur, qui nous disait qu’il contrôlait beaucoup, qu’il réfléchissait au contexte de réception de son oeuvre. Nous, on a pas ce pouvoir, mais ça ne nous dérange pas du tout et même parfois on se dit, c’est peut-être dans ce sens là qu’on aurait du écrire cette chanson ! C’est vraiment super cool, ou surprenant, on a réécouté il n’ y a pas longtemps Syd Matters « To All of You », un titre qui a été utilisé dans une série super Girly, le groupe était choqué parce qu’en réalité c’était une chanson qui critiquait les filles américaines, il y a avait un contre emploi énorme mais c’est passé sans soucis ! C’est vrai qu’une fois le CD prêt, c’est comme un accouchement, sauf que là tu dis bye bye a ton bébé ! On travaille différemment en studio ou sur scène. En studio, on fonctionne un peu comme pour de la techno, donc on apprend à bosser les chansons pour la scène. Au fur et à mesure, un dialogue s’établit avec le public, un équilibre, on guette ses réactions, ça nous aide à interagir avec lui, dans les arrangements, la lumière…

Avec les succès de Bagarre, Blind Digital Citizen, Julia Jean-Baptiste, vous, pensez-vous que le label Entreprise est toujours à l’avant-garde de la nouvelle scène française ou est devenu mainstream ?

Nous on revendique le mot Pop, c’est ce qui nous rassemble, notamment avec Bagarre. Aujourd’hui on a passé le cap musique de niche, on veut rester libres de nos choix, mais en essayant de toucher un maximum de monde. Tame Impala par exemple est un génie de la Pop mais il ne fait pas de la musique pourrie ! La vraie question est plutôt : Est-ce qu’il faut qu’on arrête d’écouter de la merde à la radio ? Jacques disait un truc dans ce sens : Je fais mes chansons, je les aime, mais je ne comprends pas quand on ne les aime pas, j’aimerai convaincre les gens d’aimer la même chose que moi, surtout quand c’est bon !

Avec-vous un livre, disque, film fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Pas vraiment, ça change souvent. Nous sommes quatre avec des goûts différents. (Camille) en ce moment j’adore Hélios d’Etienne Chaize, un livre d’images absolument magnifique.

INTERVIEW : JETSOCIETY X OCTAVE NOIRE

« Cent millions d’années, Une seconde, Une éternité, Pour faire un monde »
Tiraillé entre l’infiniment petit et l’infiniment grand…
Dix premières années en Côte d’Ivoire.
Dix années de cours de piano.
Il sera musicien.
Cursus de musicologie à la Sorbonne.
L’électro expérimentale de Kraftwerk et le synthé de Jean-Michel Jarre
Influence vocale Jacques Higelin.
Abordable et franchement barré
Electro-pop ample et puissante, qui projette illico ses images au fond de nos cerveaux.
Univers cinématographique qui engendre des atmosphères…

Octave Noire
Ton’s (clavier – machines)
Franck Richard (drums)

Au delà des formules et des interprétations des médias, comment aimeriez vous que l’on définisse Octave Noire ?
Je suis très content parce que les médias ont bien saisi mon objectif à travers Octave Noire, il s’agit d’un projet personnel, novateur dans un sens, c’est ce que j’aurai voulu entendre initialement et c’est en définitive ce que j’ai entendu !

On vous compare fatalement à d’autres artistes (Chamfort, Tellier …), c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?
On ne peut pas y couper, même moi que je veux décrire ce que je fais, je dois aller chercher des références et des artistes : Chamfort, Sheller, Gainsbourg, Higelin, que des artistes que j’apprécie, de superbes références, Tellier par exemple, j’adore !

Pensez-vous comme Platon que La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée ?
On s’élève grâce à la musique, c’est ce que j’essaie de faire. Quand je compose ça me fait voyager, je le fais pour moi, je n’essaie pas de tricher en imposant quelque chose à l’auditeur, c’est pour moi que je le fais et tant mieux si ça raisonne en lui.

Vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
Elle vit sa vie la chanson, elle est autonome. Certaines interprétations sont complètement différentes de ce que j’avais imaginé, comme pour Un nouveau monde, certains y voient une évocation de la fin du monde, c’est peut être lié aux images du clip, en fait c’est une chanson qui parle de la naissance d’un monde, la naissance d’un être humain, chaque être humain est un univers, c’est une mise en abyme, elle est très positive comme chanson !

Dans le même sens, mais sur le plan de la création, vous avez notamment remixé le titre de Pandore – A Moitié Humaine, Kid Francescoli a remixé pour sa part un Nouveau Monde, ça tient de l’hommage, de l’envie d’améliorer ou d’apporter un regard différent sur l’oeuvre initiale ?
Il y a bien sûr une part d’hommage et de confiance, un côté ludique, il faut faire des propositions, comme en théâtre, lorsqu’on change l’éclairage, on découvre une autre perspective. Pour le remix de Kid Francescoli, j’ai trouvé ça déstabilisant au début et puis j’ai adoré, c’est sa version et je l’a respecte complètement !

A propos du titre de l’album vous dites : « Le néon est un gaz rare qu’on trouve dans l’univers. Mais c’est aussi l’éclairage courant de lieux parfois sordides, comme la laverie du coin. », vous êtes souvent dans cette dualité, la tête dans les étoiles mais les pieds bien encrés dans dans la terre ?
Foncièrement, c’est un trait de caractère que j’ai. Ca m’intéresse, tout ce qui nous dépasse, mais j’ai une approche poétique de la métaphysique, j’adore les reportages sur l’univers, le big bang, mais il faut que ça reste ludique, poétique, léger. Je ne donne pas de leçon dans mes chansons, je suis juste quelqu’un d’un peu aérien…

Avec-vous un livre, disque, film fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
Non je n’ai pas vraiment de fétiches, si ce n’est que dans toute mes influences musicales, Jacques Higelin tient une place à part. C’est un artiste avec lequel j’ai grandi, je l’ai même vu en concert à Bercy lorsque j’avais 13 ans ! Brigitte Fontaine, Areski, cette liberté, de vraies personnalité, jusqu’à l’album tombé du ciel après j’ai un peu décroché.

Quelles sont les prochaines étapes pour Octave Noire ?
On a la chance de faire de très belles tournées cet été, des gros festivals*, c’est toujours merveilleux et excitant !

Le rendez-vous est pris ! Un grand Merci à Octave Noire

YOTANKA RECORDS

https://www.facebook.com/octavenoire

Kanye West Black Jesus par Karim Madani

Karim Madani est un orfèvre, sa biographie consacrée à Spike Lee m’avait littéralement happé. Il en est de même avec Kanye West et pourtant, je dois avoué que j’ai tourné quelques temps autour du livre… que pouvais-je apprendre de plus que les tabloïds n’avaient pas encore dévoilé ? Allait-il me redonner l’envie d’écouter sa musique ? Quelles leçons de vie pouvais-je m’approprier à travers ses propos ? Force est de constater que Madani a réussi son coup. La vie de Kanye n’est pas un long fleuve tranquille et au delà de l’homme il y a également l’époque, le style, les twists, les coups de génie et les folies. Une oeuvre fascinante à bien des égards…

Tout le monde connaît les frasques de la rock star pourrie gâtée, ses coups de gueule plus ou moins justifiés. Il vire une fan en plein concert parce qu’elle a eu l’audace de se faire remarquer : « Je suis venu ici pour ouvrir une put*** de montagne, et vous essayez de me dicter mon art. Ne m’interrompez pas ! Je suis Kanye West, put*** ! » Après l’ouragan Katrina, il déclare sans filtre : « George Bush n’en a rien à faire des Noirs », puis clashe Barack Obama : « On ne change pas le monde en restant à la Maison Blanche. »

En août 2015, l’époux fantasque et mégalo de la grande prêtresse de téléréalité Kim Kardashian confirme son intérêt pour la chose publique au terme d’un discours de 12 minutes aux MTV Awards (« certains vont se demander si j’ai fumé avant de venir, la réponse est oui ») et annonce sa candidature à l’élection présidentielle…

L’auteur retrace l’enfance atypique de ce gamin de la classe moyenne, fils d’une professeur de littérature et d’un ex-Black Panther, ses débuts dans la musique, le deal fondateur avec Jay Z, dont il relance la carrière.

Producteur le plus important de sa génération, il réalise en 2004 son premier album, The College Drop Out. Conçu juste après un terrible accident de voiture qui manque de lui coûter la vie et marque le début de sa crise mystique du « Black Jesus » – il révolutionne le rap game. Suivront Late Registration, 808’s and Heartbreak, et Yeezus. Au sommet de sa gloire, l’artiste tyrannique et torturé a rendu obsolète le look et l’imagerie gangsta, il tente d’intégrer le monde de la haute couture et ne cesse d’ailleurs de remettre en cause certaines normes, prenant position pour les droits des homosexuels dans un univers où cela n’est pas évident : « On se bat durement pour qu’un Blanc ne nous lance pas à la figure le mot “nègre”. Mais nous faisons pareil avec les gays. » À travers une série de chapitres ultra-documentés, nourris d’anecdotes, de faits historiques, d’analyses sociologiques et d’interviews inédites en France, Kanye West reconstitue les pieces of a man de celui qui a profondément influencé et remodelé la culture pop du 21e siècle.

Broché: 192 pages
Editeur : DON QUICHOTTE (12 mai 2016)
Collection : NON FICTION
Langue : Français
ISBN-10: 2359495356
ISBN-13: 978-2359495355
Dimensions du produit: 20,5 x 1,1 x 14,1 cm

Bachar Mar-Khalifé – Nouvel EP Lemon

Les citrons de Bachar Mar-Khalifé sont gorgés de poésie et d’érotisme clair-obscur en langue arabe. Porté par les vers du poète égyptien Samir Saadi, ‘Lemon’ est un clin d’oeil affectueux à la musique populaire du Moyen-Orient et érige le clavecin en métronome des déhanchements noctambules.

Ce second single tiré de Ya Balad inclus outre la version originale éditée, deux remixes de figures montantes d’une scène électronique arabe en pleine ébullition, et une version rayonnante avec sa mère, Yolla Khalife. Lemon est « pressé » en édition vinyle ultra limitée.

1. Lemon (radio edit)
2. Lemon (Deena Abdelwahed remix)
3. Lemon (feat. Yolla Khalife)
4. Lemon (Mahmoud Refat remix)

Pour info : Dans cette vidéo, Bachar Mar-Khalifé qui apparaît transformé en citron, est hypnotisé et entraîné par le comédien et metteur en scène Charif Ghattas dans un univers complétement bichromique. Une façon de décrire avec dérision la vie du musicien contraint par l’industrie musicale et la pression sociale à rentrer dans un moule. Tantôt célébré, tantôt rejeté voire censuré, l’artiste continue de chanter, guidé par les tentations et le plaisir.

Ce clip réalisé avec le collectif Scale, (« Layla », « Le Paradis de Helki ») est une sorte de pied de nez au sérieux et une célébration du rire face aux défis.

#YABALADTOUR
Retrouvez toutes les dates de concerts de Bachar sur Bandsintown

INTERVIEW LOLA MARSH x JETSOCIETY

INTERVIEW LOLA MARSH x JETSOCIETY

Lola Marsh est une exquise sensation musicale. La voix de la (très) jolie Yael Shoshana Cohen, l’une des plus belles et magnétiques du moment est sublimée par les arrangements du multi-instrumentiste Gil Landau. Leur pop folk orchestrale aux accents cinématographiques fait mouche et rallie de plus en plus d’adeptes partout dans le monde. Alors que le groupe est en tournée, Yael et Gil ont accepté de répondre à nos questions.

JetSociety : Pouvez-vous nous raconter une anecdote (bonne ou drôle) de tournée ?

Yael – Lola Marsh : Il y a beaucoup de moments drôles et funs en tournée. C’est délicat d’en choisir un en particulier, et encore plus difficile de parler, parce que vous devez être là pour le vivre.. Hmmm .. Un très bon moment que j’ai eu, s’est passé lorsque je me suis rendue compte que Frida de ABBA (ndlr : Anni-Frid Synni « Frida » Lyngstad, désormais Son Altesse Sérénissime la Princesse Anni-Frid Reuss, Comtesse de Plauen), assistait à l’un de nos spectacles en Suisse. Elle m’a écrit une petite note à la fin du concert, et nous avons bavardé un peu. C’était vraiment génial pour moi de rencontrer cette femme puissante et inspirante… et je suis la fille la plus heureuse du monde depuis ce jour-là !

JetSociety : A partir du mois de mai, vous serez aux Etats-Unis, à New-York et Boston notamment, avez-vous l’impression de ramener votre amour de la folk sur sa terre natale ?

Lola Marsh : Haha, eh bien, ça a bien marché avec les groupes anglais, il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas la même chose avec nous !

JetSociety : Vous avez collaboré à la BO du film Criminal avec le titre Drift And Fall Again, est-ce un nouveau chemin que vous avez envie d’emprunter, écrire pour le cinéma ?

Lola Marsh : Ce fut une expérience très intéressante et amusante. Il y a une certaine liberté à écrire en dehors du cadre du groupe. On adorerait continuer dans cette voie, d’ailleurs ça serait presque dans l’ordre des choses car nous envisageons nos chansons comme des scènes imaginaires ou en capturant l’instant présent, sans compter le plaisir de collaborer avec des gens talentueux comme Brian (Tyler) et Keith (Power).

JetSociety : Lola Marsh a été annoncé comme la révélation de l’année 2016, est-ce un poids à supporter ou au contraire une motivation ?

C’est toujours génial d’entendre que les gens nous aiment ainsi que notre musique. Les bonnes critiques donnent un surcroit de motivation, mais ça ne change pas notre façon de travailler. On ne sait jamais ce qui va arriver lorsqu’on sort une chanson, alors on laisse de côté les doutes et on profite au maximum. Cela dit on est très fort en auto critique ! Pour répondre à votre question, on ne se sent pas accablés par ce poids, il y aura toujours de bonnes et de mauvaises critiques. C’est ce qui est fabuleux avec l’art. Ce n’est pas une science exacte et personne n’a de formule magique. Notre motivation vient de l’envie d’écrire de bonnes chansons. On essaie de rester concentrés là dessus et de travailler chaque jour de notre mieux.

JetSociety : Votre album est très attendu, pouvez-vous nous en dire plus ?

Lola Marsh Et bien, ça va être notre premier LP et nous sommes vraiment très impatients. Les chansons murissent avec le groupe depuis ces dernières années et nous essayons de nous laisser guider à travers elles.

JetSociety : Vous êtes vraiment dans votre élément sur scène, mais préférez-vous la scène ou le studio ?

Yael – Lola Marsh : Pour ma part, la foule me donne de l’énergie et ça rejaillit sur ma performance vocale, l’adrénaline me booste et je me concentre d’autant plus sur scène. En studio je dois faire appel à mon imagination et parfois j’en viens à apporter des affaires de chez moi pour me sentir plus confortable. Une chose vraiment cool en studio c’est ce sentiment de de pouvoir faire ce que tu veux et laisser libre court à tes idées mêmes les plus folles. Je peux chuchoter et ça sonnera toujours plus fort qu’en réalité.

JetSociety : J’ai vu ce commentaire sur youtube à la suite de la chanson You’re Mine : Ce matin à la radio, la journée dans ma tête et finalement dans ma playlist. Est-ce votre raison d’être toucher les coeurs ?

Oui bien sûr, lorsqu’on écrit une chanson la première chose que l’on fait c’est de la tester l’un sur l’autre, pour être sûrs que la mélodie ou les paroles nous touchent. Nous sommes deux créatures sensibles et c’est important pour nous de faire chavirer le public et d’écrire des chansons qui restent avec leurs auditeurs.

JetSociety : Nous allons voir si vous êtes en symbiose : Yael que préférez-vous chez Gil et Gil que préférez-vous chez Yael ?

Yael – Lola Marsh : Gil est la personne la plus talentueuse que je n’ai jamais rencontrée. A chaque fois qu’il touche un instrument, les plus belles mélodies prennent vie.

Gil – Lola Marsh : Yaeli à une extraordinaire capacité à rendre les gens souriants et heureux

JetSociety : Avez-vous l’un et l’autre un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Yael – Lola Marsh : L’histoire sans fin ! J’ai grandi avec ce livre qui est pour moi une vraie source de lumière dans les mauvais moments même à l’âge adulte 🙂

Gil- Lola Marsh : Retour vers le Futur, les 3 je suis complètement fan de ces films !

Traduit de l’anglais, la version originale est disponible à la suite de cette interview.

JetSociety : You are almost at the middle of your world tour, how are you feeling ?

Lola Marsh : The feeling is amazing. There is always an element of something « unexpected », you get to places you’ve never been before, and meet new people everyday. I always find it exciting when people sing lyrics from our songs at our shows..it’s still overwhelming for me. We always look forward to the next tour, It gives us an opportunity just to get away from the daily life, even though it is really hard work sometimes. There are very long drives, and sometimes you barely get any sleep before a show. It can get a little edgy, but adrenaline helps us pull through. And we love it.

JetSociety : Can you tell us a good or funny tour story ?

Yael – Lola Marsh : There’s A LOT of funny and good moments on tour, it’s hard to pick one, and even harder to tell about one, cause you have to be there.. Hmmm.. A very good moment that I had was when I’ve realized that Frida from ABBA, was at a show we gave in Switzerland. She wrote me a little note at the end of the show, and we chatted a bit, it was really inspiring for me to meet this powerful woman, and I was the happiest girl alive that day.

JetSociety : From May, you’ll be in the united states, N.Y and Boston, do you have the feeling to bring back folk to its homeland ?

Lola Marsh : Haha, well, it work the the whole british invasion bands and blues a while back, no reason for it not to work with our music.

JetSociety : You collaborated on the Criminal soundtrack with Drift And Fall Again, is this a new path that you want to take, writing for the cinema?

Lola Marsh : It was a very interesting and fun experience for us. There is a certain amount of freedom that comes with writing music that is outside of the band’s setting. We would definitely love to do more stuff like that. It felt pretty natural for us, because when we write songs, a lot of the time we envision some sort of imaginary scene or try to capture a moment in time. It was also a lot of fun collaborating with talented people like Brian (Tyler) and Keith (Power).

JetSociety : You have been announced as the revelation of 2016, is it a weight to bear, or rather a motivation ?

Lola Marsh : It’s always very exciting to hear that people liked us, and our music. Good reviews definitely give you a boost of motivation. It doesn’t really change stuff for us on the day to day of working. We have no control of what happens to a song once it’s released into the world, so we really try to let go of all the expectations and try to enjoy the process. It’s not such an easy thing to do, and we ourselves have a high degree of self criticism, but to answer your question, we don’t feel burdened by that. There will always be good and bad opinions about what you do. I guess that’s the great thing about art. It’s not an exact science, and we don’t try to formulate it into one. Our motivation to write good songs comes first and foremost from our natural desire to create and to be excited about it. We just try to stay focused and work it every day.

JetSociety : Your album is highly anticipated, can you tell us more ?

Lola Marsh : Well, It’s going to be our first full length release, and we’re really looking forward to it. The album is diverse and dynamic. The songs in it transformed with us as a band through the last few years, and we tried to let the songs and the story guide us through it.

JetSociety : You are really in your element on stage , but do you prefer the stage or the studio ?

Lola Marsh : I can totally say about myself, that something about the energy of a crowd, gives me powers and reflects on my performance, the adrenalin works on me like a charm, and I feel much more centered on stage. In the studio I always need to use my imagination, sometimes I bring stuff from my apartment to make me feel more comfortable and less sterilized.
A really good thing about recording in the studio is that you have this feeling that u can do whatever u wanna do, and fulfill all of your crazy ideas. I can whisper, and still can sound larger than life.

Lola Marsh – You’re Mine

Lire cette vidéo sur YouTube
JetSociety : I saw this comment on youtube after the song You’re Mine : This morning on the radio, the whole day in my head and finally on my playlist… Is it your purpose to touch the hearts ?

Lola Marsh : Of course. When we write a song, the first thing is to test it on each other and to check if the melody or lyrics touched us. We are both sensitive creatures and its important to us to move people, and to write a song that will stay with our listeners.

JetSociety : We’ll see if you are in symbiosis : Yael what is Gil best quality ? Gil what is Yael best quality ?

Yael : Gil is the most talented creature that I’ve ever met. Really. Always when his playing an instrument, the most beautiful melodies are coming to life.

Gil : Yaeli has special energy that makes people smile and happy.

JetSociety : Do you both have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?

Yael : « The NeverEnding Story ». I grew on this book, and it has been a great light for me in dark times, even as a grownup 🙂

Gil : « back to the future » all three of them. I just love these movie

INTERVIEW EXCLUSIVE – THE LUMINEERS PAR JETSOCIETY

INTERVIEW EXCLUSIVE – THE LUMINEERS PAR JETSOCIETY

The Lumineers possède un don infaillible de la mélodie intemporelle et des paroles qui vous remuent les tripes. Mélange de rock acoustique, de pop classique et de folk dépouillée. En 2011, la sortie d’un EP éponyme autoproduit est suivie d’une tournée mise sur pied par le groupe. Très vite, The Lumineers attirent des fans dévoués, d’abord dans l’Ouest des Etats-Unis, puis sur leur ancien terrain de chasse sur la côte Est. Leur public, composé de jeunes et de moins jeunes, est attiré par des chansons comme « Ho Hey » et « Stubborn Love », des titres d’Americana qui ont cassé la baraque, parus sur leur premier album éponyme sorti en 2012. The Lumineers sont nés du chagrin. Nourris par la passion. Arrivés à maturité à force de travail. Wesley Schultz, Neyla Pekarek, Jeremiah Fraites ont trouvé leur son à un moment où le monde en a bien besoin.

Cleopatra disponible depuis le 8 avril 2016 est leur deuxième album, à cette occasion, j’ai eu le plaisir de poser quelques questions à Wesley, voici ses réponses :

Pensez-vous comme Platon que La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée ?
Je pense surtout que la musique est un bon moyen de créer une connexion, de toucher le coeur du public et des fans.

Vous êtes en tournée actuellement, comment vous sentez-vous ?
Eh bien, la sensation est incroyable ! Nous sommes aux Etats-Unis en ce moment. Nous avons commencé la tournée en Europe, puis au Royaume-Uni. Lors de notre concert à Paris, tout était flambant neuf. Nous venions de finir l’enregistrement du nouvel album et même si les sensations étaient bonnes, chaque spectacle permet d’exprimer avec plus de fluidité les nouvelles chansons. Nous avons toujours un superbe accueil, le public est fantastique.

Est-ce que c’est dur de composer la setlist d’un concert, au risque de priver le public d’une de leur chanson favorite ?
(Rires) Avec deux albums nous avons la chance de pouvoir pratiquement tout jouer sans frustration pour le public ! Non sincèrement ce n’est pas si dur de composer la setlist de nos concerts !

Pouvez-vous nous raconter une anecdote de tournée ?
Voyons voir… Il y a quelques années nous étions en tourné avec nos amis de Langhorne Slim and The Law d’abord en Europe puis aux États-Unis. Une fois, notre camionnette est tombée en panne. Une vraie galère ! Il a fallu ramasser tout le matériel à la hâte, avec les risques de casse et se dépêcher pour ne pas arriver en retard au festival. Finalement nous avons réussi in extremis, après un sacré périple… mais au final on a tous pu assurer le show !

Le nouvel album Cleopatra est sorti le 8 Avril et c’est à la fois un succès critique et populaire, êtes vous heureux ou rassuré ?
Il faut rappeler que nous avons d’abord joué pendant un certain temps avant de réaliser notre premier album. Réaliser un disque est une expérience très spéciale, très intense. Evidemment, beaucoup de gens nous attendaient au tournant après quatre ans d’attente, mais nous sommes très fiers de Cleopatra. Ce disque correspond vraiment à ce que nous voulions faire et le retour du public est super positif ! On a eu beaucoup de chance de pouvoir prendre notre temps pour faire cet album et le résultat est à la hauteur de nos espérances.

A travers vos interviews on comprend que vos chansons ont une histoire et une construction précise, mais une fois qu’elles sont transmises au public il se les approprient, avez-vous l’impression qu’elles sont toujours à vous ou un peu à eux aussi ?
Je pense que vous avez raison. Le travail de l’artiste est de créer et de provoquer, que ce soit à travers l’écriture, la peinture, le cinéma ou la musique. Il est impossible de dicter la façon dont vous souhaitez que soit perçue votre oeuvre. Le travail est d’interagir avec le public. Parfois vous écrivez une chanson, vous lui donnez un sens et en fait elle est comprise complètement différemment. Ce qui est tout à fait intéressant ! Oh Hey par exemple a pris une autre tournure par rapport à ce que je pensais initialement. C’est une histoire de rupture avec une ville, à propos de quelqu’un de triste qui abandonne ses rêves… j’étais dans un moment de souffrance et pourtant aujourd’hui on l’entend dans les mariages, certains tombent amoureux dessus. C’est beau cette façon de s’approprier la chanson pour qu’elle devienne sienne !

Avez-vous un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?
J’écoute beaucoup d’albums avec lesquels j’ai grandi (NDLR vous pouvez écouter les inspirations des Lumineers sur Spotify). La perle de John Steinbeck est un roman qui me touche beaucoup maintenant, mais que je détestais lorsque j’étais à l’école car j’étais forcé de le lire. Il y a aussi du même auteur L’hiver de notre mécontentement. Je crois que c’est son dernier livre et il a reçu un accueil plus que mitigé à l’époque, certains ont aimé mais d’autres l’on vraiment détesté et il a reçu pour cela énormément de critiques qui lui ont fait mal. C’est un peu comme lorsque vous sortez un disque, c’est un moment où vous êtes très vulnérable, d’autant plus aujourd’hui avec les réseaux sociaux et la vitesse à laquelle peuvent se propager des critiques, ce qui est très à la mode. Avec le temps j’ai réalisé que Steinbeck était une source d’inspiration pour moi et qu’il est important de pondérer ses critiques.

Propos de l’interview recueillis par téléphone, merci à Virginie, Aurélie, Sophia et Emma pour leur aide et collaboration.

The Lumineers have an infallible gift of timeless melody and lyrics that move your guts, enthusiastic mix of acoustic rock, classic pop and folk stripped. In 2011, the output of a self-produced self-titled EP is followed by a tour set up by the group. Soon, The Lumineers attract devoted fans, first in the western United States, then their old hunting grounds on the East Coast. Their audience of young and old, is attracted to songs like « Ho Hey » and « Stubborn Love » published on their first album « The Lumineers » The Lumineers are born of sorrow, fed by passion, mature by work. Wesley Schultz, Neyla Pekarek, Jeremiah Fraites found their sound at a time when the world really needs. Cleopatra, their second album was released April 8 2016, at this occasion, we had the chance to ask some questions to Wesley, Here the answers :

Do you think like Plato that Music gives a soul to our hearts and wings to the mind ?
I think above all that music is a good way to create a connection, touching the hearts of audience and fans.

You are currently on tour , how do you feel ?
Well, the feeling is incredible! We are in the US right now. We started the tour in Europe and the UK. At our concert in Paris, everything was brand new. We had just finished recording the new album and even if the sensations were good, each show can express more smoothly the new songs. The public is fantastic. (Find the Tour Dates at the end of this interview)

Is it hard to compose the set list for a concert at the risk of depriving the public of their favorite song ?
(Laughs) With two albums we have the chance to play the major part of our songs without frustration for the public ! No honestly it’s not so hard to compose the setlist of our concerts !

Can you tell us a good or funny tour story ?
Well … Some years ago we were on tour with our friends Langhorne Slim & The Law in Europe and after the United States. Once the van broke down… It was terrible ! We had to pick up all the equipment in haste and hurry not to be late for the festival, we finally arrived after a lot of adventures, but everyone was able to make the show !

The new Cleopatra album was released on April 8 and it is both a critical and popular success , are you happy or reassured ?
We were playing for a while before our debut album. If you are lucky to write an album, that’s a very very special thing to do. A lot of people were waiting for us in 4 years but we are really proud of Cleopatra. We were lucky to make an album that matters to us while the world was watching. We are very thankfull for the positive reception.

Through your interviews we understand that your songs have a history and a precise construction, but once they are transmitted to the public it appropriate them, do you feel that the songs ares still yours or for a part their too ?
I think you are right. When you make art, writing, painting, film and music, your job as an artist is to create and provoke, but i think that you can’t dictate how that is interpreted. It’s the job to interact with them.
Sometimes you write a song you think it’s about something completely different from that. It’s quite interesting. It’s really not expected. I mean on our first album, Oh Hey, it’s about a break up basically to a city that we don’t below, and then everybody falling in love and use it for wedding, it was a painfull moment in my life, but everybody enjoy the song ! I think it’s beautiful what people take from your song and make it their !

Do you have a song, a movie or a favorite book to the point of never to part with ?
I listen to a lot of albums with whom i grew up (you can listen to the Lumineers Inspiration on spotify) but i would say John Steinbeck. I remember that when i was at school i didn’t like the Pearl because i was forced to read it, but now Steinbeck is one of my favourite author. The winter and our discontent, i think that’s his last book is really incredible. Some people said it was the worst, some other it was great. The book was heavily criticized when it was released. He was really wounded by that. It’s the same when you release an album, it’s a very vulnerable thing to do. We live in such a critical world, and with the social media it could be very quick to criticize but it can hurt. Steinbeck is really an inspiration to me.

Infos :
thelumineers.com
facebook.com/TheLumineers
twitter.com/thelumineers
instagram.com/thelumineers

INTERVIEW JULIETTE ARMANET : CAVALIER SEULE

INTERVIEW JULIETTE ARMANET : CAVALIER SEULE

Après une finale des Inrocks Lab en 2014. Deux albums piano-voix baroque. Une résidence à la Villa Médicis, elle se tourne désormais vers la pop à la française. Juliette Armanet nous invite à faire Cavalier Seule, chevaucher dans des contrés d’amour des mots. Des sonorités qui touchent le coeur. Des mélodies qui appellent les corps. Au rythme de sa voix et de son piano…

Après avoir écouté attentivement les 4 titres de Cavalier Seule (voir le track par track) et réécouté l’amour en solitaire, je me suis demandé si vous étiez d’accord avec cette citation de William Shakespeare dans la nuit des Rois : « La musique est l’aliment de l’amour ? »

Oui, dans mon cas, l’amour est le thème principal de beaucoup de chansons. On chante pour se consoler, pour séduire, par nostalgie, pour l’être aimé… effectivement je suis d’accord avec Shakespeare !

Compte tenu du titre de l’e.p « Cavalier Seule » et de sa remarquable pochette : Etes vous, indomptable ? fougueuse ? sauvage ? ou indépendante ?

Je suis tout cela à la fois… sauf sauvage ! Mais je suis très indépendante, une vraie tête brulée, par la force des choses et mon histoire. Assez instinctive. En fait, je n’en fait souvent qu’à ma tête ! Le titre Cavalier Seule, j’y tenais énormément. Il a un côté à la fois masculin, féminin, une grande dualité et en même temps conquérant, qui suggère une fin de parcours, très poor lonesome cowboy.

Vous êtes invitée du Festival international de Mode et de photographie de Hyères, après la villa medicis, le centre pompidou avec Saycet, les collaborations avec Théo Mercier notamment, est-ce que vous êtes dans une forme d’exposition musicale ou de fusion des genres ?

J’essaye ! Je viens du théâtre. J’aime mélanger les arts, les genres. Je rêve un jour de faire des concerts hybrides avec des danses et des lectures par exemple. Je n’ai pas envie de me priver de l’aspect visuel qui est très important pour moi. Je suis une collectionneuse dans l’âme, très attachée à l’esthétique. Je cherche encore mes marques. Pour le clip de Manque d’Amour, le réalisateur a eu carte banche, mais j’adorerai réaliser mes vidéos !

Les français adorent les comparaisons et les révélations : Une femme au piano c’est la nouvelle Véronique Sanson. C’est français et bien tourné : William Scheller, Michel Jonasz, Polnareff ou Berger mais en réalité d’où viennent vos influences ? (Je dois vous avouer que j’ai eu des flashbacks de l’effrontée de Claude Miller en vous écoutant !) Au passage… Est-ce que vous militez pour le retour du slow avec Manque d’amour ?

A fond !!! La ballade c’est une danse pré nuptiale dans laquelle on s’abandonne, comme dans le film la Boum. Ce slow langoureux et chargé d’électricité qui finit par des pelles, yeux humides et cheveux mélangés… Je dois confesser que mon rêve serait de passer sur radio Nostalgie. Je n’ai aucun problème à faire de la variété et de ne pas faire partie d’une niche « Indé ». J’aime l’idée du grand public, de 7 à 77 ans, tous réunis, de toucher ces coeurs en même temps. Je suis ultra attentive à la mélodie, au sens de l’harmonie. Jeune j’ai été bercée par la musique classique, le baroque ou Chet Baker mais j’ai ressenti l’appel de la pop, des Bee Gees à Patrick Juvet, de Bashung à celles et ceux que vous avez cités. Hors des modes, hors du temps, juste des belles chansons pour tous. C’était déjà mon ressenti dans l’Amour en solitaire.

Quand on voit les finalistes sosh aime les inrocks lab 2014 : Vous, Camp Claude, Feu Chatterton mais également Christine & The Queens à Coachella, Brigitte, sans compter des groupes comme Grand Blanc, Bagarre. Est ce que vous ressentez un changement dans le paysage musical français ?

J’ai l’impression que ça bouge, il y a eu une période un peu plus creuse il y a 4 – 5 ans mais aujourd’hui, une nouvelle vague est en train de s’installer, même si les télé- crochets perturbent le paysage avec leur soif de performance vocales !

Vous avez fait les premières partie de Julien Doré, Sébastien Tellier, Bryan Ferry, Juliette Gréco, en duo avec Saycet, qui est d’ailleurs présent sur le titre « La Carte Postale ». Remixée par Yuksek dans le cadre de Colette French Kiss, c’est sans doute délicat comme question, mais à brule pourpoint qu’elle fut l’expérience la plus marquante ?

J’ai été totalement bluffée par Juliette Gréco au printemps de Bourges. Un de mes plus beaux souvenirs de concert, elle était éblouissante, drôle, sensuelle. Les expériences de scène sont toutes particulières, Brigitte c’était charmant, très girly. Avec Julien Doré on a fait une trentaine de dates, le public était si chaleureux. On apprend tellement et puis il y a des émotions folles : Il faut y aller ! je ne vous cache pas que pour mon premier Olympia je me suis servi un petit whisky avant de monter sur scène !

Sur Cavalier Seule, j’ai noté la présence de Raoul Chichin à la guitare. La plupart des musiciens ont bossé avec Sébastien Tellier, je pense à Jerome Arrighi ou avec la fine fleur de la scène française actuelle comme Marlon B, comment s’est passé l’enregistrement ?

Pour la chanson « Manque d’Amour » par exemple, on a fait une prise live : Piano – Voix et ce fut la bonne. Après j’ai ajouté mes arrangements. Mais tout s’est fait naturellement, en pleine confiance et intelligence. Je suis très old school alors je serai ravie si l’album à venir pouvait sortir en vinyle, je ne suis pas du tout playlist, je préfère écouter toutes les chansons à la suite et puis il y a le plaisir de l’objet.

Chanter sans piano, ce serait possible pour vous ?

J’y travaille, d’autant plus que j’adore danser et certaines de mes chansons peuvent s’interpréter debout, mais le piano c’est un peu mon armure !

Est ce que vous avez un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais vous en séparer ?

Ma référence du moment c’est Loulou de Maurice Pialat avec Depardieu et Huppert. Je suis très Loulou !

1. MANQUE D’AMOUR : Rappelez-vous ce moment, fébrile sur la piste de danse, lorsque le ou la cavalier(e) que vous convoitez accepte ce slow qui restera gravé dans votre mémoire, premier baiser, étreinte charnelle. Le ton est donné. Manque d’amour malgré son titre, est-ce un hasard ? vous rappellera à la nostalgie de toutes les premières fois.

2. CAVALIER SEULE : L’amour se consomme, sur un rythme enlevé, oriental et une prosodie mi femme mi cheval. Une piste exaltante qui fleure bon l’univers de John Ford.

3 LA CARTE POSTALE : L’amour se consume, à distance, blues, mélancolie, spleen et souvenirs.

4 Adieu Tchin Tchin : Cette fois c’est sûr, l’amour est mort mais rien de grave, il suffit de tourner la face du 45 tours, pardon, de revenir sur la première track pour se replonger à nouveau dans les méandres du jeu de l’amour et du hasard.

En savoir plus : https://www.facebook.com/JulietteArmanet

Labolic x Cracki Records : Wall exhibition / Creative afternoon

Le Labolic, association d’artistes créée en 2014, organise un event samedi 2 avril avec le label de musique Cracki Records. Une ancienne usine transformée en lieu d’exposition 20 artistes / 20 fresques monumentales Concert et Live act par Cracki Records Buvette artistique et activités toute l’après-midi : Sérigraphie chocolat sur crèpes, tournois de ping pong, Jeux rétro… A noter : La journée se soldera par une soirée. Les places sont disponibles sur l’event : https://www.facebook.com/events/1702154263394138
ARTISTES : Sixo / JUAN / Tetar / Bault / HOROR / Saint-Oma / Florian Marco / MonkeyBird / Madeleine Froment / Yoann Truquin / Brice Maré / Alex Pariss / Norione / Clr.C / Or Katz / La mue / Katset / Lyyst
INFOS :
Date : 02.04.16
Horaires : 14H00 – 22H00
Lieu : Rue Pierre et Marie Curie, Ivry-sur-Seine
Prix : Gratuit
Accès : Metro L7 / Station Pierre et Marie Curie
Evenement hébergé par le nucleus. Lieu hybride d’expérimentation, d’hébergement et de développement pour les acteurs de la nouvelle économie et mis en place par Créative Valley et Plateau Urbain.

Rock Critic

N’en déplaise aux mangeurs de fenouil, il fut un temps béni où Rock Critic était un vrai métier vécu par les pionniers comme un sacerdoce (cf Lester Bangs). A l’époque où le Rock était une religion, le Rock Critic était incollable sur ‘son artiste’ et n’hésitait pas à chroniquer tout nouvel opus piste par piste, à dégager les influences, les motivations, les lyrics pour mieux imprégner le lecteur de l’ambiance du disque, véhiculer l’émotion au lieu de traiter le ‘sujet’ comme c’est le cas actuellement dans sa globalité, se bornant à accorder une note au travail de l’artiste parfois justifiée par un achat d’espace pub suffisamment conséquent… Bref, le métier n’existe plus et cette absence renforce chez le plus grand nombre l’idée que la musique c’est un truc marketé ou pire de pétasses maquillées comme des bagnoles volées, chorégraphiées et pro toolées à mort… Croyez vous qu’il existe encore une émission à la télévision qui parle vraiment de musique, à l’instar des émissions littéraires, cinématographiques ou consacrées au football ? Peut on imaginer un jour un article de plus de 1500 signes sur le disque d’un artiste plutôt que sur ses frasques ? Qui nous sauvera ?

INTERVIEW MZ (Mafia Zeutrei) X JETSOCIETY

JOK’AIR, DEHMO, HACHE-P (LA MZ) BIEN ENTOURÉS PAR DAVIDSON ET ZOXEA, GRAVISSENT À FORCE DE SCÈNE ET DE STUDIO LE CHEMIN QUI LES MÈNE VERS LEUR OBJECTIF : FAIRE KIFFER LE PUBLIC DU 16 AU 13, DE PARIS EN PROVINCE SANS DISCRIMINATION, MAIS NON SANS AMBITION.

Merci à Jock’air de s’être prêté au jeu des questions réponses :

Comment se passe la tournée ? Quelles sont les réactions du public à vos derniers titres ?

Une tournée excellente avec un énorme retour des fans. Super accueil du public que ce soit à Paris ou en province. C’est une grosse surprise parce qu’on est en première partie et malgré ça le public présent connait pratiquement tous les morceaux !

Pour rappel : 28 Novembre. La MZ en première partie de Niro au Bataclan.

Vous préférez le studio ou la scène ?

Le studio c’est comme avec ta copine tu sais ou tu vas… par contre la scène c’est un aboutissement, toute la préparation, le travail ça s’exprime sur scène !

Comment viennent les paroles. Qui écrit et surtout comment ça se passe pour la répartition des lyrics ?

On se confronte et on propose. On a 3 personnalités complémentaires, du coup chacun cherche l’inspiration et ensuite on rassemble nos idées… on est une bande de potes avec son style de prédilection, sa personnalité et ses références pour apporter sa touche personnelle au morceau.

Vous avez une fanbase exponentielle, comment ça se gère ? C’est bon de les surprendre, comme avec la chanson « embrasse moi » par exemple ?

C’est du lourd, en plus on a des fans qui nous suivent de partout, un vrai melting pot. On a toujours envie de les surprendre et de les faire kiffer. On veut pas rester dans des cases figées, tu prends « enfermés dehors » ou Bratatata, c’est pas 15 fois le même morceau comme certains rappers.

Vous avez utilisé des sons loin du hop hop Pendentif, Florence and the machine, un peu comme Dj Medhi en son temps qui a su fusionner les genres, mais la puissance du rap va dans toutes les sources de musique. Travailler avec des gens plus rock, électronique ou plus jazz et des vrais instru ça vous intéresserait ?

Grave ! faire des feat avec des rappers c’est bien mais s’ouvrir à tous les styles de musique c’est encore mieux, comme Linkin Park avec Rakim. Ce serait lourd de bosser avec d’autres styles de musique mais en conservant notre univers. Grâce a des sites comme youtube on peut apprendre énormément, ça apporte une grande culture musicale et permet d’ouvrir et de s’ouvrir. D’ailleurs j’adore Marylou de Polnareff par exemple ! On aime le Rap mais surtout on aime la musique.

3.5 à 3.99 euros c’est dur à l’époque du téléchargement de vendre du disque ?

Regarde le succès de Stromae ! En fait acheter un disque aujourd’hui c’est revendiquer, c’est soutenir, quelque part c’est prouver que tu kiffes.

Le futur immédiat ?

Continuer à travailler, à se donner sur scène et en studio, tout en conservant l’esprit et l’authenticité, préparer l’album en prenant des risques pour faire kiffer notre public. On a la chance de bosser en famille avec Zoxea et Davidson, ça nous permet de rester concentrés sur notre Rap.

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Vilain Garçon ou tête à claques ? – BAGARRE – CLAQUE-LE

BAGARRE est délicieusement subversif, chaînes en or, survêtements challenger Adidas : sur scène, le quintet prône le mélange des genres et décoche une musique de club pimpée, suée, nourrie par le flux incessant des sons débarqués du plus grand dancefloor mondial : internet.  (suite…)

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

INTERVIEW THE AVENER (The Wanderings of the Avener)

The Wanderings of the Avener, l’album tant attendu de The Avener disponible en pré-commande sur ITunes, sort le 19 Janvier 2015. The Avener, une patte délicate et radieuse, qui sonne à l’étranger comme une touche d’élégance so French, tout en s’affirmant comme la redécouverte du chaînon manquant entre l’émotion harmonique et la pulsion de danse. Un véritable prodige de la Deep-House, à l’origine du désormais mythique Fade Out Lines, qui a accepté de répondre à nos questions.

Pour commencer je voudrais reprendre une affirmation des Inrocks : « Prendre le risque de se lancer dans une carrière solo quand on trône confortablement dans son fauteuil de producteur émérite est toujours un pari risqué … » Qu’en penses-tu ?

Ca l’est dans la mesure ou l’on a pas confiance en soi ! Mais là, je suis très content de proposer quelque chose qui m’est si personnel et de ce point de vue là je ne prends pas de risques, à vouloir faire et partager quelque chose que j’aime. Je suis donc à moitié d’accord avec cette phrase là. Je prends ce risque, mais c’est parce que j’aime ce que je fais.

Alors, c’est quoi le plus grand risque ?

Le plus grand risque c’est que ça ne plaise pas du point de vue artistique, mais heureusement il y a toujours quelqu’un pour aimer la musique !

Rythm n’ Blues, Deep House, Soul, Techno… Où se trouve l’inspiration ? Dans les sonorités du passé, du présent, dans les voyages, les rencontres. Dans d’autres domaines comme l’art, la littérature, le cinéma ?

En fait c’est un mix de tout ça. Cela vient de mon activité de D.J, des voyages qui permettent de s’aérer l’esprit, de faire un point sur ce qu’on aime ou moins. Je n’ai pas de chemin particulier, mais l’inspiration c’est surtout le vécu, les voyages, les rencontres, le partage, la musique…

On te compare fatalement à d’autres artistes, c’est dur de prendre sa place dans un paysage musical adepte des carcans et des cases ?

Question intéressante ! La comparaison est nécessaire, parce qu’on a besoin de comparer, c’est le propre de l’homme, mais c’est risqué de comparer parce que dans la musique ou dans l’art, chacun a son propre truc. Il vaut mieux dénicher la différence et c’est là qu’on se rend compte que la comparaison est en fait inutile.

Le bonheur aujourd’hui c’est quoi : Le nombre de vues sur YouTube, la radio, les critiques élogieuses de la presse ou comme Boy George qui Twitte sur son mur, le public enthousiaste lors de tes sets ?

C’est tellement agréable !!! Boy George ! je suis fan de ces années là. La reconnaissance des pairs est très importante. C’est vrai qu’être suivi ou tweeté par des artistes aussi prestigieux, tu prends un screenshot ! ça arrive qu’une fois dans ta vie. Les 7 millions de vue sur youtube c’est un petit rêve, j’en suis très reconnaissant et mon plus grand stress, c’est de pouvoir confirmer avec l’album.

Justement, comment s’est passé l’élaboration de l’album. Est-ce que la sélection des morceaux fut difficile ou au contraire, ça c’est imposé comme une évidence ?

Je n’ai subi aucune pression artistique de la part du Label. J’ai laissé totalement libre court à mon imagination. L’album est un exercice de ReWork comme Moby ou d’autres l’ont fait auparavant. C’est parti d’un amas de coups de coeur pour des morceaux que j’apprécie depuis des années mais que je ne pouvais pas forcément jouer en tant que DJ, parce qu’ils n’étaient pas assez efficaces, ou lumineux. Il manquait quelque chose… et ça a été très simple quand on m’a dit : « Tristan, il faudrait que tu fasses un album« , j’ai simplement répondu : « Laissez moi le temps de le faire, ça va prendre un peu de temps mais je vais aller piocher dans mes coups de coeur !« . Il n’y a pas d’autres mots, c’est un album de « coups de coeur ». Pour moi, tous les morceaux sont tous égaux, il n’y en a pas un que je préfère. J’en suis très fier, très content. Je le dis parce que c’est important. C’est mon petit bébé et je ne me suis posé aucunes limites géographiques musicales, artistiques. J’ai fait quelque chose qui est le prolongement de mes idées et je suis très heureux d’avoir eu le support de mon Label. Ce sont des titres connus ou moins connus, mais ce ne sont pas forcement des morceaux récents et certains vont être totalement redécouverts même par ceux qui connaissent les morceaux originaux. D’ailleurs c’est là où les critiques risquent d’être les plus aiguisées ! mais c’est un album personnel. C’est avant tout, comme pour Fade out lines, le lancement d’un projet que j’avais envie de faire. Il y a de très belles choses. Un voyage, on passe par plusieurs styles et couleurs musicales : La Folk le Blues, la Funk, la Soul, la Chill-Out, tout ça part l’entremise de la Deep House. Parce qu’on accorde tous ces mouvements avec la Deep House, qui est pour moi un mouvement extraordinaire. J’ai mis ma patte, ma touche, je colorie un peu, je rajoute ce que je vois et je donne un peu plus d’énergie, d’efficacité ou de mélancolie, de joie, c’est un album qui s’écoute, certains titres pour danser et d’autres seul, pour soi, comme un médicament, c’est un peu tout ça réuni, The Wanderings of the Avener.

Quelle est la signification de la pochette du Single Fade out lines, un labyrinthe… au milieu on dirait la lettre Bereshit en Hébreu… y a t’il un sens caché dans tout cela ?

Un message d’errance, un labyrinthe, ce sont pleins d’étapes. Il y a une entrée et il faut trouver la sortie… mais la pochette de l’album est bien différente !

Est-ce que tu es attentif aux Remix faits à partir de tes productions ou morceaux ?

Très attentif, j’écoute beaucoup, des indépendants, mais des officiels aussi, parfois je demande a être remixé, parce que je trouve les artistes hyper intéressants, très attentifs, c’est une marque de respect, ça part d’une idée, c’est la même initiative que la mienne et je suis toujours curieux du résultat !

Tu es Dj depuis l’âge de 17 – 18 ans, est ce que tu penses qu’Internet favorise la créativité ou au contraire, de devoir piocher dans les bacs à vinyles pour découvrir un artiste ou un style c’est plus gratifiant ?

Il n’y a pas de meilleurs moyens. En tant que DJ je dirais que c’est cool d’aller dans les bacs à vinyles mais on trouve des trucs sur internet qu’on trouverait pas par ce moyen là et vice-versa. Ce qui est malheureux sur internet c’est le format, le mp3 qui perd un peu en couleur, mais l’oreille qui n’est pas habituée ne va pas forcément s’en rendre compte, il n’y a que les passionnés qui ont du gros matériel qui peuvent noter une différence. Les petites perles se dénichent partout, il y a fatalement, vu le nombre, beaucoup de déchets, mais il sort aussi beaucoup de belles choses, mais c’est un peu plus long de chercher. Dans les magasins tu es limité par le nombre, alors qu’internet c’est sans fin. C’est une manne formidable pour les professionnels comme pour les amateurs. Internet a mis du temps à se développer pour le partage musical. Myspace était précurseur, mais ce n’était pas encore aussi démocratisé, maintenant je m’aperçois qu’il y a des gens de 40 – 50 ans qui écoutent de la musique sur Soundcloud, qui font leur propre playlist sur Spotify, sur Deezer et grâce à ces plateformes de partages, peuvent se faire une culture musicale très diverse, très variée. Je suis très surpris de découvrir des petites perles grâce à des gens qui ne sont pas musiciens ou du métier, je trouve ça formidable. Il y a eu un vrai développement qui s’est fait, c’est sûr que c’est une ambiance différente du shop mais c’est le temps qui veut ça, il faut vivre avec. Dans tous les cas, on peut très bien trouver son bonheur sur internet ou chez les disquaires.

Est ce que tu as un titre, un film ou un livre fétiche au point de ne jamais t’en séparer ?

J’écoute beaucoup de musique des années 70, je ne suis pas très livres mais ça viendra et je commence à aimer ça. Il y a un titre de Al Green I’ll be around – un morceau qui ne me lâche jamais, que j’ai depuis 10 ans dans mes ipods, playlists et que j’adore toujours autant.

Tu préfères la scène où le studio ?

Certains disent 50/50 moi, c’est 60/40 ! La scène, c’est là qu’on ressent les émotions, que le travail se manifeste, s’incarne. La scène, c’est le plus bel endroit au monde pour moi, là où on se sent le plus vivant, petite confidence, je prépare un live pour l’été, c’est vraiment l’endroit le plus génial ! Le studio, j’adore aussi travailler, bidouiller mes morceaux mais je suis ravi quand le vendredi arrive d’aller jouer en Allemagne, en France, les Transmusciales. Scène, studio, c’est complémentaire, mais je préfère quand même la scène.

Avec tous les voyages que tu as pu faire à travers le monde, les scènes que tu as parcouru, tu te sens bien aussi en France ?

Bien sûr ! il y a une vraie ferveur électronique qui ressort, qui revient, elle a toujours été présente, mais un peu enfouie… sans rentrer dans une polémique, je me sens vraiment bien aujourd’hui en France. Tous les DJ confirment qu’il y a une vraie demande qualitative dans les clubs, dans les bars, les festivals, de musiques nouvelles, de musiques contemporaines et de plus en plus forte. En France, c’est une vraie résurrection de la musique électronique , grâce notamment aux sites de partages, les réseaux sociaux. Je ne me sens pas mieux a un endroit qu’un autre, j’ai la chance d’avoir fait 10 ans de DJ avant, je m’adapte un peu au public, à certaines tendances musicales mais je garde mon intégrité. L’Allemagne c’est peut être aussi un des meilleurs publics, très pointu, ouvert à la découverte. Ils viennent dans les clubs pour danser, là bas c’est un principe de dancefloor, pour autant la France a de très bonnes oreilles, une vraie ferveur, des demandes de morceaux hyper underground. Le métier de DJ a complètement changé avec Internet avant le DJ allait une fois ou deux par semaine dans son magasin de disques, il recevait des promos en White Label et il y avait très peu d’infos. Le DJ était précurseur. Aujourd’hui le public est précurseur de la musique que tu vas jouer, il a autant la main-mise sur la découverte musicale que le DJ, du coup toi tu dois être constamment a la recherche de la nouveauté. Tout le monde a les mêmes outils, certains clients de clubs sont avant-gardistes, ils connaissent déjà les morceaux alors qu’avant c’était en flux moins tendu, Ces amateurs éclairés de musique te font parfois découvrir de superbes choses.

En partant de la nouveauté, il est aussi possible d’aller puiser dans les racines comme tu l’as fait : John Lee Hooker, Al Green …

La Deep House permet cette recherche, la techno ne le permet pas c’est un format pré-fabriqué avec des règles stricte. J’avais une passion pour la Deep House que je n’osais pas mettre à jour, une passion pour le blues que je n’osais pas mettre à jour, mais grâce à ces deux outils fusionnés au sein de la Deep House, j’ai réussi avec Fade Out Lines à sortir quelque chose de différent, qui sort du lot, c’est le bonheur de cette musique et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible !

La sortie de ton album c’est un aboutissement, une suite logique ou un commencement ?

C’est un aboutissement sur ce projet, mais c’est le commencement de ma maturité musicale, j’avais vraiment envie de proposer quelque chose de vintage, avec de vrais instruments, de vrais sentiments et en même temps de mélanger avec de l’électronique. C’est donc un commencement et un aboutissement après le succès de Fade out Lines.

La Science des rêves de Michel Gondry

Tonight I’ll show you how dreams are prepared, love, friendships, relationships. All those ships

Réalisé par Michel Gondry. Avec Gael Garcia Bernal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat. Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu’il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s’invente une émission de télévision sur le rêve. Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D’abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l’imagination est reine…

Il existe une autre version du film, d’une durée de 70 minutes, remontée à partir de séquences abandonnées pour la version sortie au cinéma. De nombreux passages intermédiaires de l’histoire y sont exposés, et des prises alternatives remplacent les scènes communes.

Jean-Michel Bernard compose la musique du film. La chanson « Instinct Blues » des White Stripes apparait dans le film mais n’est pas présente sur l’album. La chanson « If You Rescue Me » est quant à elle une parodie de « After Hours » du Velvet Underground.

Liste des titres
  1. Générique Stéphane
  2. Générique Début
  3. Stéphane Visite Appart
  4. Coutances
    • Écrit par Dick Annegarn
  5. Rêve Grosses Mains
  6. Robinet Cellophane
  7. Grotte Machine À Écrire
  8. Ulcer Soul
    • Interprété par The Willowz
    • Écrit par Richie Eaton
  9. Aristurtle
  10. Générique Stéphane TV
  11. Tours De Cartes
  12. My Dear Neighbours
  13. Baignoire Martine
  14. Gérard Explique REM
  15. If You Rescue Me (A Cappella)
    • Interprété par Linda Serbu
    • Musique de Lou Reed
  16. If You Rescue Me (Chanson des Chats)
    • Interprété par Gael García Bernal, Sacha Bourdo, Alain Chabat et Aurelia Petit
    • Musique de Lou Reed
  17. Grotte Stéphane Stéphanie
  18. Steppin’ Out
    • Interprété par Kool & The Gang
    • Écrit par Robert E. Bell, George M. Brown, Eumir Deodato, Robert Michens, Charles J. Smith, James W. Taylor
  19. Week-End De Ski
  20. Golden The Pony Boy
  21. Making Certain
    • Interprété par The Willowz
    • Écrit par Richie Eaton
  22. Rêve Patrick Dewaere
  23. Stéphanie Quitte Le Café
  24. Poursuite Pouchet
  25. Stéphanie Blues
  26. Thème Générique Fin « Golden The Pony Boy »
    • Écrit par Jean-Michel Bernard, Kimiko Ono

PEPPER ISLAND "Treat me like a queen"

Trois ans après « Popular » et le remarqué « Wicked Boy », Ayélé la chanteuse -femme -mère amoureuse et rêveuse et le multi instrumentiste Laurent Griffon, maître émérite ès groove, longtemps compagnon de route d’Amadou et Mariam reviennent et surprennent avec leur nouvel album « MOTOR LOVE » à paraître le 27 octobre prochain.

On le sait, en musique les rencontres sont parfois surprenantes et souvent belles. Alors que « Popular » était un pur « produit maison » concocté dans le home studio du couple, ce sont cette fois deux réalisateurs (et non des moindres) qui ont officié derrière les consoles.

En premier lieu, MARK PLATI, le plus parisien des « producers » new-yorkais, qu’on retrouve régulièrement depuis 15 ans aux manettes de quelques albums hexagonaux essentiels (Louise Attaque, Rita Mitsouko, Bashung, …)

Et JEAN-BENOÎT DUNCKEL, moitié de l’élégant groupe français AIR, réalisateur de 3 titres phares de ce disque, dont le premier single « Treat Me Like A Queen ». Mélodie sifflée, crescendo à fleur de peau : ce titre est une une rafraîchissante surprise…

This is Spinal Tap

États-Unis, début des années 80: le groupe de heavy metal Spinal Tap part en tournée, qui de triomphale se transformera bien vite en infernale, les déboires s’ajoutant les uns aux autres sous l’œil de la caméra d’un réalisateur de documentaires… Bien avant Le Projet Blair Witch ou Forgotten Silver et dans la lignée de Zelig, Rob Reiner avait réalisé en 1984 un vrai-faux documentaire sur le groupe Spinal Tap, inventé de toutes pièces pour l’occasion en compagnie de Christopher Guest. Une manière brillante de critiquer avec force et humour le milieu de la musique, des tournées et du heavy metal qui sortait alors de son heure de gloire et entamait son déclin. Enchaînant les situations les plus drôles avec entrain, peignant le portrait au vitriol d’une société du spectacle particulièrement détestable, Reiner a réalisé un véritable chef-d’œuvre d’humour époustouflant de réalisme. À tel point que le réalisateur a été dépassé par sa création, puisque le groupe devint réellement culte et fit une série de concerts après la sortie du film en salle, allant jusqu’à se reformer en 1992 pour enregistrer un nouvel album, Break like the wind ! Ce dernier accompagne les deux DVD bourrés de suppléments (dont deux sujets tournés par l’expert en rock’n’roll, Philippe Manœuvre) et le CD de la musique du film dans ce très beau coffret en forme d’ampli de guitare, qui devrait logiquement trouver sa place dans toute vidéothèque digne de ce nom… –David Rault  Rob Reiner a donné naissance en 1984 au premier Rockumentaire parodique, une satire sans faille des groupes de Heavy Metal. Spinal Tap, grand frère de Wayne’s Word, est devenu le film culte de plusieurs générations de fans. David Rault

Titre original This Is Spinal Tap
Réalisation Rob Reiner
Scénario Christopher Guest
Michael McKean
Harry Shearer
Rob Reiner
Acteurs principaux
Pays d’origine États-Unis / Royaume-Uni
Sortie 1984
Durée 82 minutes

Les Concerts à emporter par la blogotheque

Les Concerts à emporter sont le premier podcast vidéo de la Blogothèque. Chaque semaine, une session filmée avec un artiste ou un groupe invité à jouer dans la ville, un bar, la rue, un parc, un appartement, avec les incidents de passage, les hésitations, les coups de folie. Sans montage cosmétique, avec un son brut : capturer un instant, filmer la musique comme elle est arrivée, sans préparation, sans artifices. Les Concerts à emporter sont nés en avril 2006. D’un côté, Chryde, qui voulait bousculer la façon dont les médias transmettent la musique. De l’autre, Vincent Moon, qui voulait bousculer la façon dont filme la même musique. Le premier propose au second d’aller filmer des groupes dans la ville, le second s’en empare et met en beauté l’idée. Depuis, d’autres réalisateurs nous ont rejoint, et participent à l’aventure dans d’autres villes à travers le monde. Les vidéos sont disponibles en streaming, en podcast, et téléchargeables pendant une durée limitée. http://www.blogotheque.net

Angus & Julia Stone – Nouvel album Angus & Julia Stone

Makes me wanna tick them wakes to my arms
She’s got this way
She’s got this way
Or wrap her little heart around mine

« Je veux qu’il batte entre mes mains, Elle est comme ça, Elle est comme ça, Ou envelopper son petit cœur autour du mien… » C’est une sensation que l’on ressent à l’écoute de cet album particulièrement authentique, sincère, abouti. Une bande son de la vie, qui révèle une palette d’émotions large et contrastée. Ne boudons pas notre plaisir, mainstream – underground – intellos – écolos… on s’en contrefout, l’important c’est cette musique qui nous transporte et ces voix qui franchissent aisément les frontières de la superficialité pour toucher l’Etre.

L’histoire de ce duo familial est déjà bien connue. Elevés sur les côtes qui longent le nord de Sydney, révélés par un bouche à oreille intense suite à la sortie de leurs premiers EP en 2007 (Chocolates and Cigarettes et Heart Full of Wine), les australiens sortent leur premier album A Book Like This en 2008 réalisé à Londres par le chanteur de Travis, Fran Healy. Leur second album Down the Way, est l’énorme succès que l’on connaît. Emmené par l’hymne de velours « Big Jet Plane », il est disque de platine en France (plus de 150.000 albums vendus), meilleur album et titre de l’année aux Grammys australiens. Le groupe vit sur la route pendant trois ans, en tournée entre l’Europe, les Etats-Unis et l’Australie. Ils sont de tous les festivals et joueront devant plus de 10 000 spectateurs lors de leur tournée en France avec notamment trois Trianon d’affilés complets à Paris.

Mais leur succès en duo soulevait quelques interrogations. Angus et Julia ont toujours écrit et composé séparément, leur association en duo n’avait été qu’un heureux accident et ils avaient désormais besoin d’évoluer. Une fois les tournées terminées, Julia commence l’enregistrement de son deuxième album solo By The Horns entre New York et Los Angeles alors qu’Angus, entre deux sessions de surf aux quatre coins du monde, verse son énergie créatrice dans l’album Broken Brights. Cette nouvelle liberté laisse éclater le talent et la vision singulière de chacun. Chaque album répondant à leurs attentes réciproques, Julia confesse qu’ils n’avaient alors absolument aucune intention de reformer le duo. C’est en passant quelques moments mémorables avec Rick que l’idée fit son chemin : « Ce n’était pas encore bien défini, Rick pensait que c’était le bon moment mais nous n’étions pas encore convaincus. Ensuite nous avons été programmés chacun de notre côté sur le même festival et avons joué quelques morceaux ensemble ce qui ne nous était pas arrivé depuis près de deux ans. Ce fut vraiment magique… C’est en sortant de scène que nous nous sommes décidés à tenter l’aventure d’un nouvel album avec Rick »

Textures satinées, rêveries en poussières d’étoiles et mélodies dorées… c’est peu dire que cet album est la proposition la plus accomplie qu’ils aient pu donner à ce jour. L’album est du pur Angus & Julia Stone, mais il y a une qualité inédite ici, une richesse et une délicatesse évidentes, les titres reflètent un état d’esprit et une esthétique à la fois doux et affirmés. L’union créative d’Angus et Julia leur a permis d’arriver à leur oeuvre la plus aboutie. C’est un album empli de sentiments, mais aussi d’une nouvelle sensation de liberté et de confiance perceptible de bout en bout.

De «Other Things», titre garage au riff lascif, à la ligne droite martelée de «A Heartbreak», en passant par le magnétisme hypnotique et langoureux de «Main Street» ou la guitare couleur West Coast de «Grizzly Bear», l’album évolue au gré des humeurs, vous aspirant au passage. Si «Heart Beats Slow» est un baiser d’adieu à un amant de longue date, «Little Whiskey», lui, brûle d’un feu attisé par une énergie électrique qu’on ne soupçonnait pas chez Angus et Julia. Des titres comme «Get Home» enregistrés en version démo à New York, ont fait leur chemin sur la version finale de l’album. Pour Rick, il s’agissait avant tout de capturer l’instant : « il y a définitivement une âme à ce disque » («a swagger» comme il dit). Angus confirme l’élan pris par le groupe : « Nous n’avions jamais vraiment échangé sur nos chansons respectives avant cet album, il y a désormais des points communs qui nous animent. Cela provient certainement de la façon dont nous avons été appelés à collaborer de nouveau, de manière impromptue. Ce fut un vrai dépoussiérage, nous nous sommes sentis revigorés par nos retrouvailles musicales. C’était complètement inattendu mais au final ça valait le coup… ».

En tournée en décembre 2014 :

Dec 01 – Le Silo @ Marseille
Dec 02 – Le Rocher De Palmer @ Bordeaux
Dec 03 – Stereoluxe @ Nantes
Dec 04 – Aeronef @ Lille
Dec 06 – Radiant Bellevue @ Lyon (Caluire-et-Cuire)
Dec 07 – Bikini @ Toulouse (Ramonville)
Dec 09 – Casino de Paris @ Paris
Dec 10 – Casino de Paris @ Paris

www.angusandjuliastone.fr

Angus & Julia Stone :

1. A Heartbreak
2. My Word For It
3. Grizzly Bear
4. Heart Beats Slow
5. Wherever You Are
6. Get Home
7. Death Defying Acts
8. Little Whiskey
9. From The Stalls
10. Other Things
11. Please You
12. Main Street
13. Crash And Burn

Joy Division

Réalisé par Grant Gee Avec Ian Curtis, Anton Corbijn, Martin Hannett En 1976, quatre jeunes hommes issus de la post-industrielle Manchester se rendent à un concert des Sex Pistols. Fortement inspirés par ce show auquel ils ont assisté, ils décident de monter un groupe, Joy Division. Près de 30 ans plus tard, malgré une tragédie qui les a arrêtés dans leur élan, Joy Division connaît un succès et une influence plus grande que jamais. Leur héritage résonne tout particulièrement dans une industrie musicale actuelle carriériste et une culture pop surmédiatisée. Grâce à des interviews des membres survivants du groupe, aujourd’hui réunis sous le nom de New Order, et à des archives inédites, Joy Division se fait la chronique d’un changement social et politique en Angleterre et nous entraîne dans l’histoire de ces quatre hommes, qui ont transcendé les barrières économiques et culturelles pour produire une musique atemporelle. www.allocine.fr

 

Babylon’s Burning

Du Punk au Grunge. À la fois encyclopédie, récit et manuel de contre-culture, Babylon’s Burning est une somme, un livre d’une richesse inégalée à ce jour sur le punk, son histoire et son influence mondiales, dans tous les domaines de la culture et des idées.  C’est pour le Diable vauvert un hommage aux 30 ans du Punk. En 1977, les Sex Pistols enregistraient Never Mind the Bollocks, disque explosif et mythique, et les Ruts sortaient Babylon’s Burning, véritable hymne punk. Ils marquaient le début d’un mouvement musical qui, bien qu’éphémère, a marqué durablement notre histoire culturelle : le Punk. Musique, mais aussi littérature, cinéma, politique et mode, le cataclysme Punk a irrigué toute la culture, en Europe et dans le monde. En 2007, trente ans plus tard, Babylon’s Burning est un hommage à toutes les formes de création punk ainsi qu’une exploration de cet héritage culturel. Des précurseurs américains et anglais au grunge américain, des Clash à Nirvana, des années 60 aux années 90, il célèbre un grand moment d’une influence exceptionnelle sur plusieurs générations et jusqu’à aujourd’hui. http://babylonsburning.over-blog.com Clinton Heylin Source : www.audiable.com

PIPILOTTI RIST

Pipilotti Rist, en réalité Elisabeth Charlotte Rist, (21 juin 1962 à Grabs dans canton de St. Gall en Suisse) est une vidéaste suisse. Elle vit à Zurich, Bâle et Leipzig. Elle a obtenu sa maturité et a poursuivi ses études artistiques dans l’illustration et la photographie à la Haute Ecole d’arts appliqués de Vienne. Elle suivit la classe de création audiovisuelle à la « Schule für Gestaltung » de Bâle. De 1988 à 1994, elle fut membre du groupe de musique « Les reines prochaines». En quelques années elle maîtrise les images et elle les travaille longuement avec sa table de montage et son ordinateur. Elle incorpore dans ses vidéos des effets cinématographiques. Elle umet à profit les « défauts » de l’image et utilise le brouillage, le flou, les renversements ( l’image peut se retrouver inversée ou sur le côté comme dans l’une de ses vidéos où le spectateur est invité à se coucher pour la regarder ), le rythme, les plans rapides, les couleurs, les sons et la musique. De 1990 à 2001, elle travaille dans la vidéo et les installations vidéos à Zürich. Elle fut la première directrice artistique de l’Exposition nationale suisse de 2002 (Expo.02). 1982-1986 Etude artistique d’illustration et photographie à la haute école d’art appliqué à Vienne (Autriche) Graphiste pour ordinateur dans la pharmacie 1986-1988 Suit la classe de création audiovisuelle à « Schule für Gestaltung », Bâle Depuis 1984 travail avec des « Performances » et de la cofondatrice de l’orchestre féminin »Les Reines Prochaines«; Depuis 1988 art vidéo et installation vidéos En 1998, elle fait partie des finalistes du Prix Hugo Boss d’art contemporain 1997-1999 Directrice artistique de l’Exposition nationale suisse de 2002(Expo.02)

Antonin Artaud

Antonin Artaud, de son vrai nom Antoine Marie Joseph Artaud, est un écrivain et poète français, né à Marseille le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948.

Il est l’auteur de poèmes (L’Ombilic des limbes, 1925) et de textes sur le cinéma et le théâtre (Le Théâtre et son double, 1938), où il fait l’éloge du « théâtre de la cruauté » et qui influenceront plus tard de nombreux metteurs en scène dans le monde entier. Il a également scénarisé La Coquille et le Clergyman et joué dans 25 films en douze ans, notamment dans le Napoléon d’Abel Gance ou La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Theodor Dreyer. «  Qui suis-je ? D’où viens-je ? Je suis Antonin Artaud Vous verrez mon corps actuel Voler en éclats Et se ramasser Sous dix mille aspects Notoires Un corps neuf Où vous ne pourrez Plus jamais M’oublier. » « Peut-être était-il en plus grand conflit que nous tous avec la vie. Très beau, comme il était alors, en se déplaçant il entraînait avec lui un paysage de roman noir, tout transpercé d’éclairs. Il était possédé par une sorte de fureur qui n’épargnait pour ainsi dire aucune des institutions humaines, mais qui pouvait, à l’occasion, se résoudre en un rire où tout le défi de la jeunesse passait. N’empêche que cette fureur, par l’étonnante puissance de contagion dont elle disposait, a profondément influencé la démarche surréaliste. Elle nous a enjoints, autant que nous étions, de prendre véritablement tous nos risques, d’attaquer nous-mêmes sans retenue ce que nous ne pouvions souffrir. », André Breton

Un ventre fin. Un ventre de poudre ténue et comme en image.
Au pied du ventre, une grenade éclatée. La grenade déploie une circulation floconneuse qui monte comme des langues de feu, un feu froid.
La circulation prend le ventre et le retourne. Mais le ventre ne tourne pas.
Ce sont des veines de sang vineux, de sang mêlé de safran et de soufre,
mais d’un soufre édulcoré d’eau.
Au-dessus du ventre sont visibles des seins. Et plus haut, et en profondeur,
mais sur un autre plan de l’esprit, un soleil brûle, mais de telle sorte que l’on pense que ce soit le sein qui brûle.
Et au pied de la grenade, un oiseau.
Le soleil a comme un regard. Mais un regard qui regarderait le soleil.
Le regard est un cône qui se renverse sur le soleil.
Et tout l’air est comme une musique figée, mais une vaste, profonde musique, bien maçonnée et secrète, et pleine de ramifications congelées.
Et tout cela, maçonné de colonnes, et d’une espèce de lavis d’architecte
qui rejoint le ventre avec la réalité.
La toile est creuse et stratifiée. La peinture est bien enfermée dans la toile.
Elle est comme un cercle fermé, une sorte d’abîme qui tourne,
et se dédouble par le milieu.
Elle est comme un esprit qui se voit et se creuse, elle est remalaxée et travaillée sans cesse par les mains crispées de l’esprit. Or l’esprit sème son phosphore.
L’esprit est sûr. Il a bien un pied dans le monde. La grenade, le ventre, les seins,
sont comme des preuves attestatoires de la réalité.
Il y a un oiseau mort, il y a des frondaisons de colonnes.
L’air est plein de coups de crayon, des coups de crayon comme des coups de couteau, comme des stries d’ongle magique. L’air est suffisamment retourné.
Et voici qu’il se dispose en cellules où pousse une graine d’irréalité.
Les cellules se casent chacune à sa place, en éventail.
Autour du ventre, en avant du soleil, au delà de l’oiseau, et autour de cette circulation d’eau soufrée.
Mais l’architecture est indifférente aux cellules, elle sustente et ne parle pas.
Chaque cellule porte un œuf où reluit quel germe ? Dans chaque cellule un œuf est né tout à coup. Il y a dans chacune un fourmillement inhumain mais limpide,
les stratifications d’un univers arrêté.
Chaque cellule porte bien son œuf et nous le propose ; mais il importe peu à l’œuf d’être choisi ou repoussé.
Toutes les cellules ne portent pas d’œuf. Dans quelques-unes naît une spire.
Et dans l’air une spire plus grosse pend, mais comme soufrée déjà ou encore de phosphore et enveloppée d’irréalité. Et cette spire a toute l’importance de la plus puissante pensée.
Le ventre évoque la chirurgie et la Morgue, le chantier, la place publique
et la table d’opération.
Le corps du ventre semble fait de granit, ou de marbre, ou de plâtre,
mais d’un plâtre durcifié.
Il y a une case pour une montagne. L’écume du ciel fait à la montagne un cerne translucide et frais. L’air autour de la montagne est sonore, pieux, légendaire, interdit.
L’accès de la montagne est interdit. La montagne a bien sa place dans l’âme.
Elle est l’horizon d’un quelque chose qui recule sans cesse.
Elle donne la sensation de l’horizon éternel.

Pages 64-66 in NRF Poésie / Gallimard 1925

« THE LIGHT OF NOW » ELIE SAAB illumine le Festival de Cannes

« THE LIGHT OF NOW » ELIE SAAB

Lancé depuis le 3 Mars 2014, The Light of Now est une véritable vitrine de la maison. Neuf articles par mois y sont publiés. Le magazine nous propose de découvrir les différentes sources d’inspiration de la griffe, comme le design, l’art, la musique, le parfum, et bien évidement la mode. En savoir plus : http://thelightofnow.com/fr

Disquaire Day @ Café A – Sam. 19 Avril all day long w/ Bromance, Sound Pellegrino, Cracki records, Tiger Sushi…

LE 19 AVRIL 2014, SPLENDENS, LE MELLOTRON ET MÈRE-GRAND S’ACOQUINENT LE TEMPS D’UNE JOURNÉE POUR PRÉSENTER LA NOUVELLE ÉDITION DU DISQUAIRE DAY.

Dans le cadre du festival international du vinyle et des disquaires indépendants conduit en France par l’association Le Calif, Splendens, Le Mellotron et Mère-Grand ouvrent le Café A pour une journée entièrement dédiée à l’amour des disques, de la musique et des producteurs qui font vibrer les auditeurs aujourd’hui.

Après une édition 2013 à la Maison Muller (Paris 18) qui a conquis le public, Splendens, Le Mellotron et Mère-Grand invitent les labels de musique indépendante français à installer un workshop présentant leurs productions et à rencontrer leur public. Un immense marché du disque s’installera dans tous les espaces du café A et chaque label proposera un dj set pendant une heure dans la chapelle et sur la terrasse du lieu.

Au coucher du soleil, la chapelle du couvent accueillera Teki Latex et Orgasmic en back-to-back only vinyls.

VINYLS MARKET – CONCERTS – DJ SETS – WORKSHOPS – PLANT MUSIC LAB

AVEC : BROMANCE – EKLER’O’SHOCK – DISCOGRAPH – CRACKI RECORDS – JARRING EFFECTS – VENTURA – NINJA TUNE / PINGPONG – SOUND PELLEGRINO – TIGER SUSHI – SPLENDID – MUSIQUE LARGE – WITH US RECORDS – SODA SOUND – PAN EUROPEAN – ROCHE MUSIQUE – FREE YOUR FUNK (W/ DJ DAMAGE, CUT KILLER, DJ FAB, DJ BRONCO & MORE)

EVENT FACEBOOK

Exposition Hors Œil Editions @ Bordeaux

Commissariat croisé Didier Queneutte, Bibliothèque de Bordeaux Bertrand Grimault, Association Monoquini Première rétrospective consacrée aux éditions Hors Œil et au parcours de François Lagarde, éditeur et photographe. Une exposition, des conférences, des concerts, des projections donneront un aperçu de leur travail multiforme et passionné, entre portraits photographiques et filmiques d’artistes et  » compagnons de route « , explorations philosophiques, musique improvisée et innovations esthétiques. Bibliothèque Mériadeck

WAR SWEET WAR de Jean Lambert-Wild et Stéphane Blanquet

Du 9 au 12 Avril 2014 au Centre Dramatique National de Dijon
W A R S W E E T W A R THÉÂTRE / BANDE DESSINÉE/ DANSE/ MUSIQUE
Un spectacle de Jean Lambert-wild, Jean-Luc Therminarias, Stéphane Blanquet et Juha Marsalo
Interprètes Olga et Elena Budaeva & Pierre et Charles Pietri

Dans le creux de nos foyers, de nos intimités, sous nos épidermes, jusqu’au fond du langage, la guerre est là. Parce qu’elle ne se fait plus au corps à corps, elle demeure invisible mais n’en est pas moins insoutenable, violente. Si la guerre s’insinue partout, et qu’elle est devenue ireprésentable, comment la donner à voir au théâtre ? En la contournant. En déplaçant la focale sur l’une de ses conséquences les plus familières : le fait divers, témoignage du silencieux état de siège dans lequel nous nous trouvons. Le drame banalement terrible d’un couple qui assassine ses enfants avant de se donner la mort.

Jean Lambert-wild et Stéphane Blanquet s’intéressent aux heures passées « comme d’habitude » qui séparent le meurtre des petits du suicide des parents. Ils proposent de juxtaposer ces deux temporalités, de les voir se dérouler tête-bêche le temps du spectacle, pour que de la tension entre elles surgisse l’inimaginable, le glissement des consciences vers la folie.

L'extravagant monsieur Français

Ma première idée était de faire un billet très fataliste du genre « A quoi bon écrire, à quoi bon tenter, à quoi bon penser et à quoi bon agir … L’humanité continue son long chemin de calvaire vers les abymes… Ce ne sont pas les quelques rares éclairs offerts par la nature ou les actes mythologiques de nos plus illustres représentants qui vont panser nos plaies. » et au fur et à mesure de mes réflexions, je me suis rendu compte que j’appartenais, comme la plupart des habitants de cette contrée, à la catégorie de ce que j’appelle dorénavant cyniquement les « extravagants ». En réalité il y a bien peu d’extravagance au sens commun du terme dans l’attitude ou dans la pensée, mais pour autant, ne trouvez-vous pas extravagant d’être sérieux en toutes circonstances ? J’en veux pour preuve le mignon petit acteur Kev Adams qui tente un seflie pendant les césars, se fait vilipender par toutes l’intelligentsia grincheuse et bien pensante, tandis que le lendemain les mêmes connards adulent Ellen DeGeneres aux Oscars. C’est ça l’extravagance française, on à le droit de trouver les autres géniaux, drôles, entreprenants, courageux, riches, célèbres, admirables etc. et nous en revanche on a juste le droit de remuer le couteau dans la plaie d’un passé septicémique, de s’interdire de tout sauf de râler, de picoler, de bouffer et surtout de s’éclater sur des musiques de prolétaire, de continuer à supporter des politiques aristocrates vides comme leurs programmes, de s’acharner à penser que nous sommes à l’origine des droits de l’homme tout en crachant avec une certaine connivence publique sur tout ce qui vient prétendument manger dans notre gamelle. Et oui ducon, à un moment donné  faut comprendre que quand tu bouffes au macdo, va à Disney, joue à la xbox, bois du red bull, regarde walking dead, surfe sur google pour télécharger des comics marvel en écoutant les daft punk (si, si ils sont musicalement internationaux) c’est que quelque part tu entretiens une part de rêve parce que tu n’as pas d’équivalent chez toi. Le ducon dans l’histoire ce n’est pas fatalement celui qui est obligé pour satisfaire aux obligations de la société de consommation de s’américaniser, le ducon c’est le grincheux sec et méprisant qui nous domine, même big brother est moche et sans envergure chez nous, c’est un haut fonctionnaire qui a ses petits points retraites acquis sur le dos du peuple et qui va vivre sa petite vie comme un thénardier… En tout cas il y a toujours une alternative. De nombreuses initiatives me laissent croire que notre extravagance va changer de forme ! Nous allons finir par faire crouler ce système gris pour que la couleur règne, avec nos valeurs et notre sens de la liberté. Vive la France !

The Light Of Now", le magazine online de la Maison Elie Saab

Le format « grand-écran » de ce magazine offre une variété de sujets telles que le design, l’art contemporain, la musique et – naturellement – la mode et le parfum… Une ode aux femmes et à la création. The Light of Now propose une vision novatrice de la Maison via un mélange dynamique d’interviews, de reportages, d’articles sur l’héritage Elie Saab, le savoir-faire ou encore le monde intime de la Haute Couture…

Le webzine a été imaginé en réponse à la fidélité des fans de la marque, pour proposer un contenu enrichi et approfondi aux plus d’un million d’internautes suivant la page Facebook Elie Saab.

Pour ce projet, Kassius a accompagné étroitement Elie Saab, du recrutement de l’équipe éditoriale jusqu’à la création du magazine et de sa plateforme. Sous la direction éditoriale et créative de Christophe Huck, une dizaine d’article seront publiés chaque mois (en anglais, français, italien et espagnol), rédigés par une équipe rédactionnelle basée à Paris, ville emblématique de la Haute Couture.

Le premier numéro de The Light of Now sera en ligne dès le 3 mars, à l’occasion du défilé Prêt-à-Porter Automne-Hiver 2014/15. L’événement sera visible en direct, diffusé en streaming, depuis la page d’accueil du magazine.

Converse Avant-Poste @ café Charbon

Le programme Converse Avant-Poste, permet depuis septembre 2013 à de jeunes musiciens de se produire en live, sur une nouvelle scène tous les jeudis au café Charbon à Oberkampf. Le 13 février prochain, Converse Avant-Poste va plus loin et propose aux artistes retenus de bénéficier de sessions de répétition sur la scène du nouveau Casino. La possibilité pour eux de travailler leur live et de bénéficier de l’expertise reconnue de l’équipe technique de cette salle. Pour participer, les groupes ont jusqu’au 2 mars pour soumettre leur candidatures sur la page Facebook Converse. Il est essentiel de justifier de l’accompagnement d’un professionnel identifié, d’avoir maximum trois ans d’existence, un EP produit ou prêt à être publié, trois concerts hors de la zone de résidence dans les mois à venir, surtout d’être en mesure de présenter un live inédit de 40 minutes. (tous les critères de sélection sur la page Facebook Converse) Un jury composé des représentants du programme et de professionnels de la musique, sélectionnera les groupes qui auront l’opportunité de se produire en live le jeudi soir au Café Charbon. En fonction de leurs besoins, ils pourront bénéficier de sessions de répétitions sur la scène du Nouveau Casino. Se sont déjà produits sur la scène du Café Charbon : WEEKEND AFFAIR . SAMBA DE LA MUERTE . DE LA MONTAGNE . KLINK CLOCK . ZEMARIA . YEAST . CHILL BUMP . ANDY KAYES . BUKATRIBE . BOOGERS . EPIC RAIN. MUNGO PARK (United) . FAKEAR . LOUIS AGUILAR . CHINOI . OK PRESS . AYMÉ . PETHROL .
Programmation Converse Avant- Poste à venir : Jeudi 13 février Balinger Jeudi 20 février My Summer Bee Jeudi 27 février Bow Low Jeudi 6 mars Ropoporose Jeudi 13 mars Delacroix Jeudi 20 mars Colt Sivers Jeudi 27 Mars OK Coral Jeudi 3 avril Agua Roja

Globes de Cristal 2013

La presse française (dont votre serviteur) décerne, pour la 9ème année, les Globes de Cristal qui récompensent les disciplines des Arts et de la Culture pour l’année 2013.  La cérémonie sera retransmise en direct du Lido le lundi 10 mars 2014. Le Jury, présidé par Guillaume Durand, a établi une liste de 5 nommés dans chaque domaine culturel: Cinéma (Film, acteur et actrice), Spectacles (Pièce de Théâtre, Comédie Musicale et One Man Show), Littérature, Exposition, Mode, Musique (Interprète Masculin et Interprète Féminine) et Télévision. www.globesdecristal.com

NoSo

(…) Face aux Réseaux Sociaux, s’érige aujourd’hui un site anti-social qui veut rompre avec cette injonction des temps modernes : NoSo (NoSocial). « NoSo permet des expériences offline dans lesquelles les membres de la communauté se rencontrent sans se rencontrer, parlent sans se parler, et se connectent sans se connecter. » Le principe est le suivant : l’utilisateur crée un compte sur le site. Il ne peut y mettre son nom ou une photo mais se voit juste attribué un numéro. Il choisit alors de participer à un évènement NoSo (qui peut avoir lieu à une heure précise dans café, un parc, etc.). Une fois sur place, il lui est demandé de laisser de côté son portable, de ne répondre à un aucun appel ni texto, de ne pas écouter de musique, regarder un film, jouer à un jeu-vidéo, lire ses e-mails, engager une conversation avec un ami ou des étrangers. (…)

Façade is back

Trente ans après le numéro 14, Façade revient avec son numéro 15. mode, art, musique et oiseaux de nuit. https://www.facebook.com/FacadeMagazine

« ALAN VEGA, CONVERSATION AVEC UN INDIEN »

A paraître le 28 février 2013 sur letextevivant.fr. Le premier livre numérique enrichi entièrement dédié à un artiste : « ALAN VEGA, CONVERSATION AVEC UN INDIEN » d’Alexandre Breton inaugure la collection FUSION des éditions LE TEXTE VIVANT, éditeur numérique multimédia.

Il s’agit d’un rock book intimiste qui mêle texte, photos, son et vidéo. Une monographie qui s’étire sous la forme d’un abécédaire où parcours de vie et carrière artistique tissent des liens étroits Après une première rencontre en 2011, lors du concert à la Machine de la Loco, puis à la galerie du jour agnès b. pour l’exposition « Musique Plastique », Alexandre Breton retrouve Alan Vega à New York en juillet 2012. Ces quatre jours à New York croisent notamment Bob Gruen, le photographe de la scène new-yorkaise des années 70 et 80, Perkin Barnes, le fidèle inénieur du son de Vega, Alex Zhang-Huntai, des Dirty Beaches…  Dans l’atelier de Manhattan, chez lui, et, dans son studio pendant l’enregistrement de son prochain album; « Alan Vega, conversation avec un indien », le livre numérique enrichi prend forme. Une interview exclusive en forme d’abécédaire aborde, tout en digressions, les expériences, inspirations, rencontres, et influences de cet artiste majeur. Puis, l’auteur et l’artiste se revoient à nouveau à Paris, au concert à la Gaîté Lyrique, et pour l’exposition solo « Holy Shit » à la Galerie Laurent Godin, continuant ainsi la conversation. EVENEMENT  | La galerie du jour agnès b. accueillera, mercredi 27 mars à partir de 18 h, Alan Vega et Alexandre Breton pour une signature.  Jusqu’au 6 avril 2013, les images tournées par LE TEXTE VIVANT à New York seront diffusées dans la project room lors d’une exposition des photos de Pierre René-Worms.  galeriedujour.com.

Expose ton talent et concrétise ton rêve !

Tu as moins de 30 ans ? Tu es spécialiste ou passionné des médias dans les domaines de l’audiovisuel, de la musique, du numérique ou de l’écrit ? Tu accumules des tonnes d’idées créatives que tu voudrais mieux exploiter ? Tu souhaites faire décoller le rêve de ta vie ? C’est un peu le crédo de la Fondation Jean-Luc Lagardère depuis 18 ans. Elle récompense les jeunes bourrés de talent, et donne un coup de pouce au lancement de leurs projets médias !  Comment ? En attribuant chaque année des Bourses de Talent afin de primer les jeunes auteurs de 8 disciplines. Pour ce 18ème anniversaire, deux Bourses supplémentaires attribuées aux créateurs de films d’animation et de documentaires ont complété la liste des prix, qui s’élève désormais aux 10 récompenses que voici : auteur de film d’animation : 30.000 €  écrivain : 25.000 €  créateur numérique : 25.000 €  journaliste de presse écrite : 10.000 € librairie : 30.000 € auteur de documentaire : 25.000 € musicien : 25.000 € photographe : 15.000 € producteur cinéma : 50.000 € scénariste TV : 20.000 € BuzzParadise a reçu la mission de vous mettre au parfum de cette chouette initiative. Pour ce faire, plus de 1000 BuzzAngels âgés de 18 à 35 ans, artistes d’un jour ou de toujours, sont invités à s’inscrire à la campagne et à envoyer leur dossier de candidature avant le 15 juin prochain. Nous leur offrons également la possibilité de découvrir en exclusivité durant 3 jours les vidéos plutôt fun de la Fondation Lagardère. Bonne chance à tous et au travail ! http://www.buzzparadise.com

BO du film “Paranoid Park” (UW / Discograph)

Un film de Gus Van Sant Au cinéma le 24 octobre 2007 Loin d’être une simple illustration sonore, la BOF de “Paranoid Park” transcende les images pour souligner les moments d’hésitation, de mal être ou d’isolement ressenti par Alex, un jeune skateur rongé par la culpabilité après le meurtre accidentel d’un agent de sécurité. Omniprésente, la musique choisie par Gus Van Sant renforce les audaces formelles du film (ralentis, utilisation du super 8, de la vidéo) et s’adapte ainsi parfaitement à son rythme flottant et à son esprit mélancolique.  Rage punk, atmosphères contemplatives, electro minimaliste, complainte folk et rap… Une BO éclectique avec la gravité des compositions de Nino Rota, des complaintes folks et lentes de Cast King, le punk sauvage de The Revolts, la folk de Elliott Smith, le hip hop à l’état brut de Cool Nutz, ou encore la pop de Menomena…

PRINCIPLES OF GEOMETRY

Lazare (Tigersushi/Discograph) Le duo electronica remarque en 2005 sur Tigersushi revient avec un nouvel album qui est aussi un coup de maitre, quelque part entre musique de film a la Carpenter, atmosphere pop a la Air, krautrock, psychedelisme et electronica.  Le single « A Montain For President » chante par Sebastien Tellier est en passe de devenir un des titres cultes de 2007.  www.myspace.com/principlesofgeometry

Un léger passage à vide # Bad Monkeys

Un léger passage à vide « Camarade lecteur, amie lectrice, heureux de te retrouver. Franchement, si on m’avait dit que l’on se retrouverait un jour, toi et moi. Bon, tu sais comment les choses se passent. Je ne vais rien t’apprendre. Entre notre date de naissance et notre date de décès, il y a quelques moments dingues, des mauvaises passes et puis tout le reste. J’ai retiré tout le reste pour ne t’offrir rien que des moments dingues et des mauvaises passes. Et des moments dingues, aussi. Et des mauvaises passes. Et ainsi de suite. Bien à toi. NR » Confession d’un enfant du siècle, c’est le plus personnel, le plus intime des livres de Nicolas Rey qui se raconte ici pour la première fois, avec une sincérité qui émeut, sans aucun fard. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, l’ambiance de ses romans, la vulnérabilité et la lâcheté amoureuse, les textos dans la salle de bain, le foot, Paris, l’amitié fusionnelle…  Mais surtout, on y retrouve cette petite musique, cette grâce concise qui lui est propre, une manière de rendre universelle une sensation fugace, la vie ordinaire.  Entre rire et larmes, un très beau texte, son plus beau texte penseront beaucoup, magnifique moment de lecture émaillé de joyaux, d’images et de phrases à lire et relire comme autant de vitamines pour l’âme. Nicolas Rey  http://www.audiable.com

Bad Monkeys De nos jours dans un monde qui ressemble comme deux gouttes d’eau au nôtre et qui pourtant n’est pas tout à fait le même… Jane Charlotte est arrêtée en flagrant délit, pour un meurtre qu’elle vient de commettre. Au commissariat, elle raconte aux inspecteurs une histoire invraisemblable : elle ferait partie d’une organisation secrète dont la mission serait de se débarrasser des « Bad Monkeys », les êtres malfaisants qui ont échappé à la justice. Son aveu la conduit tout droit à la prison de Las Vegas, dans l’aile psychiatrique, où elle est interrogée par un médecin. Jane Charlotte entame alors le récit de sa vie : son adolescence chahutée, son recrutement par l’organisation, ses premières missions… Impossible de démêler dans ses propos le vrai du faux, le délire de la réalité… jusqu’à l’étonnant coup de théâtre final.  « Ruff a créé un univers qui n’est pas sans rappeler celui de Philip K. Dick. On y croise aussi l’ombre de Jim Thompson et de Thomas Pynchon. »  The New York Times  « BadMonkeys est comme un château de cartes construit par un fou de vitesse : ça va à toute allure et on s’attend à ce que ça s’écroule à tout moment mais ce n’est jamais le cas. Une joie cérébrale d’un bout à l’autre et un final qui vous laissera complètement K.O. »  Publishers Weekly RUFF Matt http://www.10-18.fr

Mike Kelley

Mike Kelley (né en 1954 à Detroit) est l’un des plus importants artistes de la côte Ouest des États-Unis depuis 1980. Il travaille avec des animaux empaillés, des bannières et des tapis, mais aussi des dessins et divers objets. Il utilise les techniques de l’assemblage, du collage et de la vidéo. Les critiques disent de son œuvre qu’elle suit le concept d’Abjection (terme anglais). Le travail de Kelley est inspiré par diverses sources, telles que l’histoire, la philosophie, la politique, la musique underground, les arts décoratifs et l’expression artistique du milieu ouvrier. Son art montre souvent des problèmes de classe et de sexe comme des problèmes de norme, de criminalité et de perversion. En novembre/décembre 2005, son exposition la plus ambitieuse, intitulée Day is Done remplit la Gagosian Gallery avec des installations multimédias, comprenant des meubles automatisés et des films de cérémonies oniriques, inspirés par les livres d’or des lycées, les matches de sport et les productions théâtrales. En décembre 2005, le critique d’art Jerry Saltz (de l’hebdomadaire Village Voice) cita Day is Done comme un exemple novateur de clusterfuck aesthetics (« esthétique du foutoir »), la tendance de l’art contemporain par rapport à l’ère du multimédia envahissant. Kelley est actuellement membre du département des beaux arts au Art Center College of Design à Pasadena.

Aristote

La beauté est un appui préférable à toutes les lettres de recommandation. Citation de Aristote  (en grec ancien Aristotélês) est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d’où le surnom de « Stagirite »), en -384, et mort à Chalcis, en Eubée, en -322. Sa conception de l’être comme « substance » (ou ontologie) et de la métaphysique comme « science de l’être en tant qu’être » influença l’ensemble de la tradition philosophique occidentale, d’Alexandre d’Aphrodise à Martin Heidegger en passant par Thomas d’Aquin, et orientale, d’Averroès et Maïmonide à Cordoue jusqu’au persan Avicenne en passant par les théologiens médiévaux de Byzance. Véritable encyclopédiste, il s’est beaucoup intéressé aux arts (musique, rhétorique) et aux sciences (physique, biologie) de son époque ; il en théorisa les principes et effectua des recherches empiriques pour les appuyer. Sa conception de l’art poétique s’imposa dans l’esthétique classique. Sa théorie de la valeur influença l’économie de Karl Marx, et sa théorie de l’action (praxis) et de la prudence (phronèsis) marqua la philosophie politique et l’éthique d’Hannah Arendt. Le Stagirite est également considéré, avec les stoïciens[1], comme l’inventeur de la logique : il élabora une théorie du jugement prédicatif, systématisa l’usage des syllogismes et décrivit les rouages des sophismes.

Studio 54

Le Studio 54 était une discothèque mythique de New York, située sur la 54e rue, dans un ancien théatre puis studio de télévision de CBS. Créée par Steve Rubell et Ian Schrager, assistés par Carmen D’Alessio, elle fut ouverte entre avril 1977 et mars 1986. Le Studio 54 voyait passer toutes les grandes stars du moment et était un haut lieu de la scène underground new-yorkaise. Elle avait rapidement acquis un statut international et la réputation de plus grande boîte de nuit de tous les temps. La musique diffusée était principalement du disco. Lors de la soirée d’inauguration, Carmen d’Alessio, connue pour son carnet d’adresses, envoya 5 000 invitations à travers le monde aux plus grandes stars du moment, avec un cadeau personnalisé pour chacune d’elles. L’évènement fut annoncé dans la presse par un simple « il va se passer quelque chose d’énorme ». La foule était si nombreuse à se précipiter à l’entrée que plusieurs célébrités dont Mick Jagger et Frank Sinatra n’ont pas réussi à y accéder.

La hiérarchie de l'armée impériale Romaine

L’Empereur est le général en chef qui a sous ses ordres toutes les forces militaires composant l’armée. Les préfets de camps administrent les camps fixes installés sur les frontières. Chaque préfet a donc plusieurs légions à administrer, et il commande les réserves qui demeurent au camp pendant les combats. Les officiers d’état-major sont les légats (général d’armée) et il y a 1 légat par légion. Pour chaque légion il y a 6 tribuns militaires (titre honorifique sous l’Empire) qui sont des officiers supérieurs choisis par l’Empereur et 59 centurions. Chaque centurion (officier subalterne) avait pour adjoint 1 optione (sous-officier) et un groupe de sous-officiers (le porte-enseigne ou signifer, l’instructeur ou campidoctor, le préposé aux subsistances ou pecuarius, l’architecte, le médecin militaire, un tesserarius qui chaque nuit recevra le mot de passe inscrit sur une tablette (tessera), le chef de musique et ses musiciens, des sonneurs de cor ou de trompette qui annonceront les exercices, les tours de gardes, le réveil et l’extinction des feux.). Dans chaque cohorte, le 1er centurion, ou pilus prior, commande sa centurie et l’ensemble de la cohorte. L’insigne des centurions est le cep de vigne. De la même manière, toute unité auxiliaire a un chef, des centurions (dans l’infanterie) ou des décurions (dans la cavalerie). http://perso.orange.fr/karl.claerhout/page1bis2.htm

GROLSCH PRESENTE : SWING AT THE TOP #4 – "Yacht Club" avec GREMS, THE NAME, MC LUVIN ET TRIPTIK

Swing at the Top revient avec un nouvel épisode intitulé « Yacht Club » qui accostera sur les bords du Canal de l’Ourcq au coeur du XIXème arrondissement de Paris ! À quelques mètres de l’eau, les invités sont immergés dans une ambiance arty très décalée, et naviguent entre ciel et toits emportés par une musique flottante… Sur la tapisserie d’origine, les oeuvres et installations présentées mélangent les courants et les époques. Une soirée entre deux eaux, à la personnalité bien trempée, qui ne craint pas de se mouiller pour satisfaire ses invités. Au programme des live de Mcluvin, The Name ou encore Son of Kick, dans un décor unique entièrement redessiné par
Grems.

**GREMS**
Grems, graphiste, graffeur et rappeur conceptuel, est aujourd’hui plébiscité dans le monde entier. Il est l’artiste visuel
derrière la campagne Imagine’R (RATP, SNCF, Transilien). En 2012 il redessine la couverture du magazine TSUGI
avec ses  meilleurs ennemis et présente sa nouvelle mixtape en collaboration avec LeFto.
Il prendra en charge la direction artistique de cet évènement en transfigurant cette maison du XIXème siècle avec le concours de la jeune garde du tag, invitée par ses soins.  Au total 6 salles seront investies ainsi que la pièce principale où trônera le DJ.
** Mcluvin **
Produit par Drixxxé, producteur attitré du mythique Triptik, avec d’un côté Gystere, « singer, compositeur, pianiste,
motherfucker ».   Une musique est dédiée à l’alcool, aux adultères, aux PIAGGIO VESPA LX50, à eBay, à Valérie Bègue, Emule, Youporn,  à Windows Live Messenger, aux Noctiliens, aux fast food et à toute la génération Yoga Fire.
http://www.mcluvin.fr/
** The Name **
Derrière The Name se cache le duo élctronique connu pour avoir fait la musique de la série “BREF” et leurs 2 eps avec
la collaboration de We are enfant terrible.  Un vertigineux cocktail de sonorités électroniques, de beats frénétiques, de rock et 8bit, oscillant entre noirceur et fièvre  dansante. http://thename.fr/
** Triptik **
A l’occasion de la sortie de leur nouvel EP “Le début”, Dabaaz, Drixxxé et Greg’Frite gardent la passion intacte et le cahier des charges immuable : un rap élégant et vivace et des productions classieuses, touffues, ouvertes aux quatre vents. Chemin faisant, Triptik ne dit, certes, pas les mêmes choses aujourd’hui mais l’énergie injectée et l’authenticité demeurent inaliénables,
le rap, dans tout ce qu’il a de plus noble et jouissif à offrir, est toujours au cœur du débat.
Triptik à regarder en live sur Canal Street : http://tiny.cc/tpcxgw
** Son of Kick **
Aucune restriction musicale, hybride a toujours été son blason et quelque fois son fardeau ; aujourd’hui c’est sa signature. Ses productions détonnantes (à grands coups d’acapellas de Method Man ou de Violent Femmes) et ses live sets explosifs entre dubstep, heavy bass & électro qui lui auront permis de marquer définitivement les dancefloors dans de nombreux clubs et festivals (Gilles Peterson Worldwide Festival, O2 Wireless, Yoyo, Notting Hill Arts Club). http://soundcloud.com/sonofkick
DJs :
** Lefto **
http://lefto.be/
** Drixxxé **
http://www.myspace.com/drixxxe
** Blackenpouperz **
** KM3 **
http://flavors.me/km3#_

SOUVENIRS de BAL BLANC

We Love Art en association avec The Creators Project 4000 personnes se sont réunies sous la nef du Grand Palais  pour (re)découvrir l’oeuvre « Excentrique(s), travail in situ » de Daniel Buren au rythme d’un Dj set à 6 mains de Four Tet, Caribou et Jamie XX sublimé par les artistes de 1024 Architecture et leur mise en lumière en interaction directe avec la musique. Crédit photo : BAL BLANC, soirée de clôture Monumenta 2012 – Daniel Buren, Paris. Daniel Buren, « Excentrique(s), travail in situ », 2012, 380 000 m3. Détails. (c) Daniel Buren, ADAGP, Paris. Photo : Pierre Emmanuel Rastoin.

CHICHA LIBRE – Canibalismo

La Chicha est une sorte de pop psychédélique, dérivée de la cumbia, gorgée de guitares surf, qui connut son heure de gloire au Pérou vers la fin des sixties. Sur ce nouvel album, le bien nommé CANIBALISMO, CHICHA LIBRE mélange allègrement sons rock vintage, rythmes latins, envolées psychédéliques, percussions irrépressibles, riffs de pedal steel, cavalcades de mellotrons, textes étranges et même, par-ci par-là, une guitare guinéenne.. On se régale toujours autant à l’écoute de la guitare surfabilly de Vincent Douglas, de l’Electravox wah-wah de Joshua Camp (modèle vintage d’accordéon électronique), et de leurs arrangements raffinés. Il est évident qu’Olivier Conan et ses complices ont écouté beaucoup de musiques sud-américaines (notamment celles du mouvement Tropicalia brésilien, à la devise  duquel – le cannibalisme culturel- le titre fait allusion) et beaucoup de pop 60s américaine et française. On décèle également des clins d’oeils à l’Afrobeat et à la musique des films indiens (ils sont des fans inconditionnels du grand Rahul Dev Burman, le John Williams de Bollywood…). Parmi les 11 compositions originales et les 3 reprises qui composent CANIBALISMO, on remarquera notamment la chanson L’Age d’or (interprétée –en français- par Olivier Conan avec sa diction rétro caractéristique), The Ride of the Valkyries (Wagner dans les Andes), ou des cumbias luxuriantes et planantes telles que « La Danza del Milionario ». Signalons aussi que Chicha Libre y rend hommage au génie des mathématiques du 19e siècle Carl Friedrich Gauss (“Number Seventeen”) ainsi qu’à l’inventeur d’une certaine drogue psychédélique (“Lupita en la Selva y el Doctor”).
EN CONCERT LE SAMEDI 30 JUIN AU NEW MORNING (20h00)

Le Buzz Sensuel : Senza The Cup Size Choir

Nous sommes bien entendu beaucoup a avoir rajouté cet instrument de musique sur notre liste au Père Noël ! Le Buzz Sensuel : Senza The Cup Size Choir est un un choeur composé de femmes en lingerie allongées sur un lit, il suffit de cliquer sur chacune d’elle pour faire monter la tessiture et il est même possible d’enregistrer sa composition. les attitudes des unes et des autres sont remarquables et ont a presque l’impression d’y être 🙂 C’est évidemment un excellent moyen de mettre en avant la marque et du coup le Buzz s’amplifie ! Tentez l’expérience sur cupsizechoir.com

MISSILL "MASH UP 2"

Missill continue sur sa lancée avec une collaboration avec M.O.P. – le titre Champions – qui a accouché d’un remix contest auréolé de succès et une mixtape hors du commun « Mash-Up 2 » : 35 minutes de musique habillement mixées, incluant des morceaux inédits de ses prochaines sorties. Déjà Dans les bacs!